Citations de Isabel Abedi (16)
Je suis là…
Je suis là Rebecca…
Tu m’entends ?
Reviens…
Je t’aime…
S’il te plaît, ouvre les yeux…
Regarde-moi…
S’il te plaît, Rebecca, ne…
Je t’en prie…
Ne me laisse pas…
… seul …
Pourtant j'ai vraiment tout essayé pour m'endormir, je le jure ! J'ai même tenté de compter des moutons, mais c'était carrément dingue. Avec moi, les moutons ne sautaient pas, ils restaient devant la barrière et bêlaient. On ne pouvait absolument pas les compter, parce qu'ils se tenaient groupés en un seul tas.
Certaines personnes ont par exemple la phobie des araignées. Quand ces personnes voient une araignée, elles ne disent pas «Pouah ! », ou «Berk ! », ou «Va-t'en, araignée ! », ou quelque chose comme ça. Elles deviennent complètement folles et ont peur de s'évanouir ou de mourir. Même si l'araignée est minuscule.
— Mais qui a pondu l'œuf ?
— La poule !
— Les gens les plus intelligents ont débattu de cette question, a-t-elle dit. Et personne n'a trouvé la réponse. Nous savons juste que les poules viennent des œufs, et que les œufs viennent des poules.
Il était là.
Lucian se tenait sur le ponton, devant la maison.
Il contemplait le lac.
Il avait perçu ma présence, c'était évidant.
A peine posai-je le pied sur les vieilles planches vermoulues qu'il se retourna.
Il faut être prudent avec les souhaits, sinon ils se réalisent et alors on a la salade.
Ce qui me manquait donc de façon pressante, c'était une activité nocturne, mais au début je n'ai rien trouvé de bien. C'est en effet assez difficile de s'occuper quand on doit rester allongé dans l'obscurité sans piper, parce que sinon votre propre mère vous arrache la tête. Je me suis tellement fait pitié que je ne voulais même plus être moi.
"-Il suffira d'une pensée. Une simple pensée humaine, qu'on va formuler en même temps. (...) Tu serais capable de te l'imaginer? De le souhaiter?
Il était si vivant...Je posais la main sur sa poitrine pour sentir les battements de son cœur, doux et réguliers.
-Mais tu ne seras plus là, gémis-je. Je vais rester toute seule..."
_Tu voulais savoir comment je m'appelle? Ca tombe bien, maintenant j'ai un nom.
En brésilien, beaucoup de mots sont doux. Papaï parle souvent brésilien avec moi. Il dit qu'il est important que je connaisse sa langue. Mais je crois qu'il est important aussi pour lui de ne pas l'oublier. Papaï habite en effet depuis très, très longtemps en Allemagne. C'est ici que maman et lui se sont connus. Dans les toilettes d'un train, vrai de vrai !
Ma copine dit que la vie est comme une ligne brisée.Elle ne va pas tout droit,mais fait sans arrêt des zigzags.
Après avoir pris une douche bien chaude, on se blottit l'un contre l'autre sous la couverture.
- Je t'aime Rebecca, chuchota Lucian. Je t'aime plus que ma propre vie.
Je me serrai contre sa poitrine.
- Moi aussi, Lucian, je t'aime.
Et le sommeil nous emporta.
Ce qu'il y avait de mieux dans la lettre de Stella,bien sûr,c'était qu'elle cherchait aussi une meilleure copine.
_Tu te feras bientôt de nouvelles copines,sûrement,a dit maman quand elle m'a accompagnée à l'école,ce matin-là.
Ce jour-là, ils s'étaient d'abord rendus, bras dessus, bras dessous, au pont de Brooklyn, puis au Rockefeller Center où sa mère lui avait offert un cornet de marrons grillés C'était là qu'il l'avait photographiée, une main sur la hanche et l'autre brandissant son cornet fumant si c'était n trophée, ses lèvres rouge cerise arrondies en un baiser.
– Il suffira d’une pensée. Une simple pensée humaine, qu’on va formuler en même temps. (…) Tu serais capable de te l’imaginer? De le souhaiter?
Il était si vivant…Je posais la main sur sa poitrine pour sentir les battements de son cœur, doux et réguliers.
– Mais tu ne seras plus là, gémis-je. Je vais rester toute seule…