« Je n’aurai de cesse de le débusquer et de l’exposer. Je vais lui dessiner sa race qu’après il arrivera plus à marcher. (Ou une phrase équivalente, mais qui aurait du sens) Ce jour, je suis devenu Seximsme Man !!! Car qui de mieux placé qu’un homme blanc cisgenre hétérosexuel pornographe, hein ? » (p. 7)
« L’agressivité ou les moqueries contre des hommes, des blancs ou des hétérosexuels peuvent être bien réelles, blessantes, voire haineuses, pour autant, elles ne s’appuient pas sur un rapport social historique installé. » (p. 46)
« L’école, malgré ses défauts, n’est pas la source des stéréotypes. Le plus souvent, elle laisse passivement le sexisme de la société passer à travers elle. » (p. 34)
« Je pourrais longuement expliquer comment le système éducatif encourage plus les garçons que les filles. […] Les stéréotypes modèlent les esprits. » (p. 27)
« Certains savoirs seraient en contradiction avec la nature même des femmes, comme la logique mathématique qui serait desséchante (c’est-à-dire qui rendrait stérile). Ou encore la science. » (p. 16)
« Le sexisme, ce n’est pas le problème des femmes qui le subissent, c’est le problème de ceux et celles qui le reproduisent, le valident, le diffusent, s’en accommodent ou en tirent parti. » (p. 63)
L'invisibilité des femmes passe aussi par l'utilisation du masculin comme catégorie universelle : les femmes sont exclues de la langue [...]. La forme masculine des mots [...] est présentée comme la forme régulière de la langue. Le féminin est ainsi présenté aux élèves comme une forme irrégulière de la langue, et non comme une forme égale au masculin.
"Le cerveau est avant tout remarquable par sa plasticité et rien ne justifie la thèse d'un inné indépassable qui forgerait des destinées différentes" explique la neurobiologiste Catherine Vidal.
A poste et expérience égaux, il y a toujours un différentiel d'environ 10% entre les salaires des femmes et celui des hommes. C'est ce qu'on appelle la discrimination pure.