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Citations de J. R. Ward (612)


— Pardon ?

— Je ne combattrai plus.

— Qu’est-ce que tu racontes ? Tu raccroches et tu te mets au tricot ?
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— Trez, tout me terrifie. (Elle montra les cachets.) J’ai peur de les prendre. J’ai peur d’aller dormir…
— Tu es très courageuse… Le courage ne signifie pas que tu n’as pas peur. (Il posa la bouche sur la sienne et l’embrassa.) Mon Dieu ! je t’aime tant. Je t’aime si profondément. Je t’aime pour toujours.
Glissant les bras autour de lui, elle le serra fort et essuya peut-être quelques larmes sur sa chemise.
— Très bien, tu me trouves courageuse… eh bien, tu es le mâle le plus romantique que j’aie jamais connu, vu, ou même entendu parler.
Ce fut à son tour de rire, et le grondement grave sonna agréablement à son oreille.
— Oui. C’est ça. Bien sûr.
Collant son corps contre le sien, elle ajouta :
— Il n’y a rien de plus romantique sur terre que d’aimer quelqu’un de tout son cœur, même en sachant que cette personne va disparaître.
Il se figea.
— Comment un mâle pourrait-il aimer une femelle de valeur comme toi autrement que de toute son âme, absolument et sans le moindre regret ?
Comme ils demeuraient là dans ce tunnel, à mi-chemin du complexe et de la maison principale, elle songea qu’il était logique que ce qui partait de chaque côté d’eux semble se perdre dans l’infini. Ils n’avaient que ce point central, ici et maintenant, et ils devaient s’arranger pour en tirer le plus de bonheur possible.
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— Alors ? demanda Zypher. À quoi ressemble-t-elle ?
À cette question, un silence, qui sembla avoir percuté le bruit ambiant, s’installa soudain dans le salon.
Et Xcor ne voulait pas leur en parler mais il avait caché ce secret pendant si longtemps.
Avec des mots hésitants, il dit :
— Elle est… la lune dans le ciel nocturne. Et voilà le début, le milieu, et la fin de l’histoire. Il n’y a rien de plus à en dire, et je ne parlerai plus jamais d’elle.
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— Va te faire foutre, Jane. Vraiment.
— Je ne vais pas me disputer avec toi. Mais pourquoi ne pas poser la question à ta shellane ?
— Quoi ?
— Demande-lui ce qu’elle éprouve à l’idée de t’affronter.
Il pointa le doigt dans sa direction.
— Sors de là. Avant de me donner une raison de t’étrangler de nouveau, bordel !
— Pourquoi ne veut-elle pas que tu saches où elle va quand tu travailles ?
— Je te demande pardon ?
— Les femelles ne font pas de cachotteries aux mâles qui les respectent. Et je n’irai pas plus loin. Mais, aveugle ou pas, tu dois te faire une idée plus nette de toi-même.
Kolher s’avança sur le sol mouillé.
— Jane. Jane ! reviens ici tout de suite, putain !
Mais il se disputait avec lui-même.
La femelle l’avait abandonné.
— Merde ! hurla-t-il à pleins poumons.
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— Et voilà votre monnaie et votre ticket de caisse. Désirez-vous un sac pour emballer vos affaires ?
— Oui, s’il vous plaît. Merci.
On lui tendit un grand sac rouge orné d’une étoile blanche par-dessus le comptoir.
— Merci de votre visite. Je m’appelle Antoine, au fait. Si vous voulez revenir pour les chaussures.
Après avoir fourré ses vieux vêtements dedans, Xcor se surprit à s’incliner.
— J’ai beaucoup apprécié votre aide.
Antoine leva la main comme s’il s’apprêtait de nouveau à lui donner une claque dans le dos. Mais, une fois encore, il se ravisa et préféra sourire à la place.
— Faites-la tomber raide, mec.
— Oh non !
Xcor secoua la tête.
— Ce ne sera pas nécessaire. Celle-là, je l’aime bien.
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— Ahssaut ! s’écria-t-elle. Je sais que tu es là !
Sa voix ne portait pas loin à cause des rafales. Elle rebroussa chemin et repartit vers chez elle au pas de course.
— Ahssaut ?
Son cœur cognait dans sa poitrine, tandis qu’un espoir traître vibrait en elle au point de lui donner l’impression de flotter au-dessus du sable.
Cet optimisme, toutefois, se consuma comme de l’essence dans un réservoir. Plus la réponse tardait à venir, plus le niveau baissait, jusqu’à ce qu’elle ralentisse, puis s’arrête.
— Ahssaut… ?
Elle regarda autour d’elle, priant pour l’apercevoir même si c’était la dernière chose dont elle avait besoin.
Mais l’homme à la chevelure dorée qu’elle cherchait ne répondit pas à son appel, et, finalement, cette impression d’être observée s’évanouit. Comme si le vent l’avait emportée. Comme si elle n’avait jamais existé.
Sur le chemin de son appartement, elle laissa les larmes couler une à une sans se soucier de les essuyer. Il faisait noir dehors. Nul n’était là pour les discerner.
Et elle n’avait à se cacher de personne.
Elle était toute seule.
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— Je t’aime depuis des années. Je suis amoureux de toi depuis des années et des années…tout au long de l’école et de l’entraînement…avant nos transitions et après…quand tu m’as approché et, oui, même aujourd’hui encore, alors que tu es en couple avec Saxton et que tu feins de m’ignorer lorsqu’on se croise. Et ce…merdier…dans ma foutue tête m’a emprisonné, a tout verrouillé…et cela m’a coûté ton amour.
Alors que le bruit d’un crissement de pneus retentissait aux oreilles de Blay et que l’univers se mettait à tournoyer, Qhuinn se contenta de poursuivre.
— Alors excuse-moi si je ne suis pas d’accord avec toi. Ça ne va pas bien – ce ne sera jamais le cas – et tandis que je suis tout à fait disposé à supporter le fait que j’ai vécu un mensonge pendant des décennies, l’idée que cela a sacrifié ce qui aurait pu exister entre nous…ne me convient absolument, totalement pas.
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— […] Je ne voulais pas que tu saches à quel point c’était difficile chez moi, parce que je ne voulais pas que tu me prennes en pitié. Je ne voulais pas que toi ou tes parents vous sentiez obliger de me recueillir. Je voulais que tu sois mon ami, et tu l’étais. Tu l’as toujours été.
Blay détourna immédiatement la tête. Puis il se frotta le visage de la main qui ne tenait pas de cigarette.
Qhuinn s’entendit poursuivre :
— C’est grâce à vous si j’ai tenu le coup. Je vivais pour les nuits où je pouvais venir chez toi. C’était la seule chose qui me faisait avancer. Tu étais la seule chose, en fait. C’était…toi.
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— Y a-t-il quelque chose que je puisse faire ?
C’était tellement étrange. Qhuinn avait toujours eu l’impression d’être sorti du ventre de sa mère déjà adulte. Mais bon, il n’y avait pas eu de gazouillis pour lui, pas de « mon petit garçon chéri », pas de câlin quand il se faisait mal, pas de cajoleries quand il avait peur. Par conséquent, que ce soit son caractère ou la façon dont on l’avait élevé, il n’avait jamais régressé. Il n’y avait pas de retour en arrière possible.
Pourtant, ce fut avec la voix d’un enfant qu’il demanda :
— Peux-tu faire cesser cela ?
Comme si Blay seul avait le pouvoir de réaliser un miracle.
Et alors… c’est ce que fit son ami depuis toujours.
Blay ouvrit grand les bras, offrant à Qhuinn le seul refuge qu’il ait jamais connu.
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Tohr se passa une main tremblante sur le visage, comme s’il essayait d’effacer ses traits. Puis il saisit l’encolure de son propre débardeur, juste au-dessus du cœur.
— Je ne peux pas arrêter… uniquement parce que son corps a cessé de vivre.
— Mais tu te comportes comme si c’était arrivé hier, et je n’ai pas le sentiment que cela va changer.
Lassiter s’approcha du lit sur lequel était étalée la robe d’union. Il empoigna le satin, souleva le vêtement par la jupe et l’agita en l’air.
— Ce n’est pas elle. Ta colère n’est pas elle. Tes rêves, ta saloperie de douleur… rien de tout cela n’est elle. Elle est morte.
— Je le sais, rétorqua Tohr. Crois-tu que je l’ignore ?
Lassiter tendit la robe devant lui, et le satin tomba comme une pluie de sang.
— Alors dis-le !
Silence.
— Dis-le, Tohr. Laisse-moi l’entendre.
— Elle est…
— Dis-le !
— Elle est…
N’entendant rien, il secoua la tête et jeta la robe sur le lit. Grommelant à voix basse, il retourna vers la porte.
— On ne va nulle part. Malheureusement, c’est la même chose pour elle.
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— L’automne est ma saison préférée, dit-il au bout d’un moment. Non que je me transforme en gonzesse ni en quoi que ce soit… mais j’aime les feuilles quand elles deviennent rouges et orange. Elles sont superbes sous la lune mais, surtout, c’est une transformation incroyable. Le vert du printemps et de l’été n’est que l’ombre de la véritable identité des arbres, et tout cette couleur qui apparaît à mesure que les nuits refroidissent est un miracle sans cesse renouvelé. C’est comme si les feuilles compensaient la perte de la chaleur par leur propre feu. J’aime… l’automne. (Il la regarda dans les yeux.) Tu es pareille. Tu es belle et tu brilles… et il est temps pour toi de sortir de l’ombre. Alors je choisis… Automne.
Dans le silence qui suivit, elle eut conscience du picotement aux coins de ses yeux.
— Quel est le problème ? se dépêcha-t-il de demander. Merde… ça ne te plaît pas ? Je pourrais en choisir un autre. Lihllith ? Pourquoi pas Suhannah ? Que… Joe ? Fred ? Howard ?
Elle posa la main sur son visage.
— Je l’adore. Il est parfait. Je serai désormais connue sous le nom que tu m’as donné, celui de la saison où les feuilles brûlent : Automne.
Se redressant, elle appuya les lèvres sur les siennes.
— Merci. Merci…Comme il hochait la tête d’un air solennel, elle l’entoura de ses bras et le serra contre elle. Être nommée, c’était être revendiquée, et cela lui donnait l’impression… de ressusciter.
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— Tu es ma sœur. Et c’est lui que tu veux. (Il haussa les épaules.) Et puis… moi aussi je suis tombé amoureux d’une humaine. En fait, j’ai aimé Jane une heure à peine après l’avoir rencontrée. Alors je… te comprends. Sans ma shellane, je ne serais plus rien. Si tu éprouves pour Manello la moitié du sentiment que j’ai pour Jane, ta vie ne sera jamais complète sans lui.
Impulsivement, Payne se jeta sur son frère – qu’elle faillit renverser dans son enthousiasme. Elle le serra éperdument contre elle.
— Oh mon frère… !
Il lui rendit son étreinte, et la tint contre lui.
— Je suis désolé d’avoir été un vrai connard.
— Non, tu as été… (Elle chercha le mot juste.) Un vrai connard.
Quand il se mit à rire, le son résonna de façon caverneuse à travers sa large poitrine.
— Tu vois ? On finit par être d’accord sur quelque chose.
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Butch fit de son mieux pour être invisible, il baissa les yeux sur ses mocassins Dior Homme. Il savait que V n’était pas du genre à raconter des mots tendres sur un ordinateur ou par téléphone. D’ailleurs, il restait très froid envers Jane dès qu’ils étaient en public. Malheureusement, Butch n’était pas un vampire pur sang, et il lui était impossible de se dématérialiser. Et puis, il aurait l’air con s’il se mettait à courir brusquement !
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— Écoute-moi bien, bambina. (Merde, on aurait dit qu’il grognait.) Je te veux. Maintenant. Dans ta chambre. Par terre. Contre le mur. Dans le couloir. N’importe comment. N’importe où. N’importe quand. C’est clair ?
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— Après avoir envoyé Mr D espionner Xtreme Park pour déterminer les éléments les plus productifs, ce petit merdeux aux yeux de reptile arrivait nettement en tête.
— Vous êtes pédé ? dit le gosse.
Cette fois, Lash ne put empêcher une de ses mains de lâcher son volant pour plonger dans sa veste.
— Pourquoi tu me demandes ça ?
— À cause de votre odeur. Et de vos habits aussi. Ça fait pédé.
Lash agit si vite que sa proie n’eut même pas le temps de reculer dans son siège. Déjà, il avait sorti sa lame et en posait le tranchant sur la veine qui pulsait le long du cou blanc.
— La seule chose que je fais aux mâles, c’est de les buter, dit Lash. Si tu veux te faire baiser comme ça, je suis partant.
Les yeux du gosse s’écarquillèrent et son corps trembla sous ses vêtements crasseux.
— Non… J’ai rien contre les pédés.
Ce sombre connard n’avait rien compris, mais peu importe.
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Non, elle voulait vraiment tout connaître de ce mâle.
Pendant qu’il regardait les garçons endormis et se perdait dans ses souvenirs, elle se concentra sur le profil dur éclairé par la lanterne de sécurité au-dessus de la porte.
Quand elle lui posa la main sur l’épaule, il sursauta.
Elle aurait voulu dire quelque chose de drôle et de gentil, pour exprimer ce qu’elle éprouvait en découvrant tout ça. Il y avait tant de courage dans cette révélation. Jamais en ce monde rempli de gens cruels et égoïstes, elle n’avait rencontré quelqu’un comme lui. Ce que John accomplissait ce soir brisait le putain de cœur de Xhex.
Il avait été si solitaire dans cet orphelinat que les échos de sa douleur le tuaient encore aujourd’hui. Et pourtant, il avait accompli le voyage parce qu’il avait promis à Xhex de le faire.
Les merveilleux yeux bleus se posèrent sur elle. Quand il releva la tête comme pour lui poser une question, elle sut de façon certaine que les mots étaient inutiles en un tel moment.
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— Maintenant, excuse-moi. Je vais aller m’habiller.
Quand John releva les yeux, il évoqua cette nuit déjà ancienne où il avait ouvert la porte de son studio merdique, et levé son arme vers le visage d’un inconnu.
Et aujourd’hui, la nuit de son union, c’était Tohr qui lui apportait son habit de cérémonie.
Le Frère eut un sourire triste.
— J’aurais aimé que ton père soit là avec toi.
John fronça les sourcils, et tourna cet anneau autour de son doigt, pensant à tout ce qu’il devait à ce mâle. Sur une impulsion, il se releva et serra fort le Frère dans ses bras. Après un moment de surprise, Tohr lui rendit son étreinte.
Quand John s’écarta, il regarda droit dans les yeux bleus pour dire :
— Mon père est là ce soir. Tu es avec moi.
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Enfin libre, il s'imagina à l'extrémité d'un long couloir éblouissant, au bout duquel se trouvait une porte . Marissa se tenait devant. En lui souriant, elle le fit entrer dans une chambre blanche inondée de lumière.
Son âme s'apaisa lorsqu'il respira profondément et avança. Il aurait aimé croire qu'il se rendait au paradis, malgré tout ce qu'il avait fait. C'était logique.
Mais ce ne serait pas le paradis sans elle.
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- Fais un vœu et je le noterai. Pendant ton sommeil, la Vierge scribe viendra et le lira.
- Si elle n'accorde pas le vœu, ça veut dire qu'on est méchant ?
- Oh non. Cela signifie simplement qu'elle a prévu quelque chose de mieux pour toi. Alors, que souhaites-tu obtenir? Il peut s'agir de n'importe quoi. Une glace à ton réveil, un autre épisode de Dora...
La fillette se concentra.
- Je veux que ma mahmen arrête de pleurer. Elle fait semblant que tout va bien, mais depuis que j'ai... que je suis tombée des escaliers, elle est triste.
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Le véritable amour est une épée sous la lame de laquelle il n'y a que du mérite à succomber.
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