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Citations de J.P. Smith (27)


Il ressortit dans le couloir. Passa devant la salle de bain des deux soeurs, d'où émanait la lueur réconfortante d'une veilleuse. Ah, d'autres photos _ "Bon Dieu, toutes des photos", songea-t-il _ s'alignaient sur les murs du couloir, comme si les Mason craignaient d'oublier à quoi ils ressemblaient.
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- Vous vous rendez compte que Facebook n'est qu'une oeuvre de fiction très élaborée ? (...)
- C'est le monde le plus imaginaire qu'on ait jamais conçu, reprit-il. Deux milliards de versions de la vérité rivalisant pour être approuvées.
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- Il n'y a pas eu de crime.
- Des fois, on n'a pas besoin d'agir pour en commettre un. Des fois, il suffit de ne rien faire.
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- Qui êtes-vous, alors ?
- Kit. Kit Capriol.
Elle avait l'air de se prendre pour James Bond - sans le smoking, le pistolet, la voiture et les pin-up. Et l'autorisation de tuer. Le dry-martini, en revanche, ce ne serait pas de refus, mais ça serait pour plus tard.
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Je peux imiter qui vous voulez, accent compris. Les enfants, les personnes âgées... Je fais des recherches sur Internet, j'étudie la vie des morts dans tous les documents accessibles au public.
- C'est pas un peu malsain ?
- Pas si différent du travail de préparation que je ferais pour un rôle.
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Au-dessus de la cigarette qui se consumait encore, le prénom Joey, d'une écriture enfantine, avait été peint sur toute la largeur de la paroi en grosses lettres de couleur rouge, si grandes qu'on ne pouvait le lire que de loin. Et la peinture était si fraîche qu'elle dégoulinait encore vers le sol, pareille au sang d'un animal qu'on viendrait de tuer.
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Elle connaissait trop d'acteurs qui ne se servaient pas de leurs corps, comme s'ils s'en remettaient entièrement aux mots pour transmettre le sens. Ceux qui savaient utiliser l'air autour d'eux et pénétrer dans l'espace de leur partenaire décrochaient plus facilement les rôles. Ils ne se contentaient pas d'interpréter un personnage, ils le vivaient.
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Une fois de plus, elle posa la main sur son bras. Pénétrer dans l'espace intime. S'installer dans leur vie. Leur montrer que vous êtes indispensable, qu'ils ne peuvent se passer de vous.
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"Joey Proctor demeurait un mystère. De ceux que l'inspecteur Mike Farelli ne parvenait pas à sortir de l'esprit"
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Où se trouvait Joey à cet instant-là ? S'était-il noyé ? Alex n'avait pas réussi à dormir de la nuit, se disant que, à l'aube, le cadavre serait rejeté sur le rivage. Sauf qu'il n'y avait pas eu de cadavre. Ni alors, ni jamais. Joey Proctor avait cessé d'être un enfant pour devenir une absence (P.117)
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Il n'y a pas que les vivants qui sont en deuil. Les morts également. Ils sont en deuil de nous.
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Alex voulait nager pour s'en éloigner, mais quelque chose l'en empêchait, le rendait incapable de quitter ces profondeurs, de remonter à la surface, et ce fut lorsque l'enfant saisit Alex à la gorge sans plus vouloir le lâcher qu'il se réveilla, pris de sueurs froides.
Il se redressa, le souffle court. Ce n'était qu'un rêve, se dit-il. Il lança un coup d'œil vers l'horloge du tableau de bord, vit qu'il ne s'était assoupi qu'une ou deux minutes. Il coupa le moteur et s'efforça de se ressaisir. Voir ce prénom peint sur le mur avait ravivé des souvenirs qu'il s'efforçait d'oublier depuis si longtemps : Joey, le radeau, et cinq heures plus tard, rien. Comment ce gamin l'avait déçu en refusant de dominer sa peur.
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Joey n'était pas prêt, et savait qu'il ne le serait jamais. Ses petits camarades plongèrent, puis Alex se tourna vers lui. Le regard éperdu, comme un personnage de film qui supplie qu'on lui laisse la vie sauve, les mains jointes, s'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît, Joey expliqua au moniteur qu'il ne savait pas nager, qu'il avait peur de l'eau, parce que c'était vrai et qu'il s'imaginait qu'en disant la vérité, on le comprendrait. Les larmes lui vinrent tandis que son visage se chiffonnait. À tout juste huit ans et demi, il n'avait jamais dû faire face à pareille menace de toute sa vie. Alex parut puiser de l'énergie dans ce visage d'enfant terrifié. Au lieu d'éveiller chez l'adulte de l'empathie, cette expression attisa en lui une pulsion farouche et fatidique.
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J.P. Smith
Si on feuillette le livre des morts, on voit bien sur les photos qu'aucun d'entre eux n'est prêt. Ils sont tous au bord d'autre chose : ils font des projets, échafaudent des combines, espèrent, croisent les doigts. Sourient, agitent la main, sirotent un cocktail sur une plage appelée Paradis. Et puis un beau matin tout s'arrête.
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À croire qu'il existait une autre version d'elle dans une dimension parallèle, avec qui elle partageait un nom et un passé, mais qui menait une vie différente, qu'elle ne faisait qu'entrapercevoir dans un demi-sommeil à 3 heures du matin, ou sur des messages téléphoniques qui s'effaçaient sans explication.
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Joey espèra qu'ils n'allaient pas recommencer à se chamailler- pas ici, pas maintenant. Quand il avait demandé à sa mère pourquoi son père se mettait si souvent en colère, elle s'était contentée de lui répondre qu'il traversait une période difficile, que, à cause de la situation économique l'argent commençait à manquer.
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...c'est que les enfants de sept, huit ou neuf ans… Vous savez bien comment vous êtes, c'est si facile de vous enlever. Si facile de vous réduire au silence. Si facile de vous faire disparaître.
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...c'était un homme pragmatique, en phase avec la réalité, qui s'occupait de choses concrètes - les souvenirs, pour lui, équivalaient à des films qu'on aurait vus et oubliés. Parfois, il nous revenait des titres, voire une ou deux scènes et quelques personnages, puis ils s'effaçaient. A jamais. ( p 103 )
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Une porte ouverte ne signifie pas nécessairement qu'on doit la franchir.
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Les fantômes avaient finalement répondu présent.
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