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Citations de Jac Barron (24)


Il est parfois plus facile de mourir que de vivre. Le suicide est toujours une tentative de vie et non de mort. Se tuer, c’est se libérer de ce qui empêche l’individu de vivre « normalement ». Ce qui échappe toujours à l’entendement général, on dirait ! On croit que le suicidaire veut mourir et blesser son entourage implicitement, en libérant la place que lui-même n’a pas eue : une place neutre. Aujourd’hui, on camisole un suicidaire chimiquement, mais pas pour son bien. Pour sa famille et pour que le corps médical ne se retrouve pas avec un cadavre sur les bras. On en revient toujours à la même question. Et le patient ?
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On a tous besoin de penser à quelqu'un pour avoir le courage de rester debout.
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Alors, la victime se laisse cerner par les prédateurs. Parfois elle y trouve même un intérêt, une jouissance. Ce qui, bien entendu, fait que le prédateur épuise toute sa perspicacité à utiliser sa proie au maximum. Jusqu’au moment où elle ne devient plus utile. La proie est alors éliminée.
La proie a une limite. Le prédateur n’en a pas. Même mort.
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La déchéance qu’est devenue ma vie me répugne, m’écœure. J’y renonce.
Mais je m’y résigne avec bonheur… mon seul et unique sentiment restant.
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Mais je pourrais être tenté d’assassiner ceux que je considère comme des « pédoclastes ». Je sais que ce terme n’existe pas, mais il signifie littéralement : casseur, briseur d’enfants, contrairement au mot « pédophile » qui veut dire « aimant les enfants ». On croit rêver, non ?
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Contrairement à l’adage, personnellement, je pense que vouloir n’est pas du tout pouvoir, ni avoir. Vouloir, c’est un rêve. Avoir, c’est le fruit d’un travail. Quant à pouvoir, c’est la capacité à fournir les efforts nécessaires pour qu’il n’y ait pas trop de différence entre les choses « voulues » et les choses « eues ». Dans un monde où l’on pense que tout est dû, ça ne peut faire que du bien !
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La société est devenue une telle foire aux effets étourdissants, aux promesses de pacotille, qui tendent à se répéter jusqu’à la folie, une dictature, sous différentes formes.
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À chaque instant, la vie vous teste sur votre propre tolérance à supporter les propos désobligeants et les injures que d’autres vous font subir.
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La mort intéresse chacun puisque nous mourrons tous, un jour ou l’autre. La combattre est donc généralement inutile.
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Silence.
— Depuis que je suis partie de chez Franck, je me sens mal. J’ai l’impression qu’il ne me sera jamais plus possible de vivre seule. Quelque chose me dérange en moi, je ne peux pas vivre avec moi. J’ai même un mal fou à revenir sur ce divan…
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Le bruit des vagues est la copie conforme du premier son qu'un enfant entend dans le ventre de sa mère: le reflux du sang. (p 705)
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Réagir. Aider. Faire face. Aimer. Guérir. (p 235)
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Le Français devient américain, puissant et lâche. Nous savons que l'inhumain et les culs-bénis sont comme un couple de névrosés. Notre pays vit dans la peur : la bonne aubaine pour nos hommes politiques complètement largués qui l'alimentent ! La France a aussi peur de découvrir son propre visage.
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Je n’ai pas de compagne, pas de famille à moi, personne qui ne me retient dans mes envies, personne qui partage mes désirs, mes projets, ma foi, personne qui se soucie de mon travail. Mais, dans un même temps, je réalise que je peux agir à ma guise : manger où je veux, quand je veux, aller voir un film ou des amis… sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit. Je peux accomplir de belles choses, mais aussi, sans équilibre, me montrer destructeur pour les autres et pour moi-même. C’est sur cette frontière que je me positionne aujourd’hui
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J’aimais la nuit, je l’écoutais, et c’est alors que j’ai découvert que la lune pleurait.
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Il y a bien pire que les cafards, il y a les journalistes !
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Le chien est parti. Mais c'est un chat qui arrive. Je perçois des cris et des hurlements. Je n'ai plus peur. Le chat se réfugie près de moi.
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L'amour n'existe pas[...] Je suis immobile. Je réalise que partout, autour de moi comme à l'intérieur, il n'y a pas plus de Dieu que de père et que, pire encore, l'essentiel de ce qui fait la vie d'un homme ne m'a jamais touché. J'avance d'un pas.
Il n'y a que des actes. L'amour n'existe pas.
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Les cris, les hurlements. Les cris, les hurlements. Les cris, les hurlements.
Il n'y a que ça autour de moi. Et en moi. Je n'en peux plus.
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Un drogué, qu’il soit noir ou blanc, du 16e ou de la banlieue, reste un drogué. Qu’il soit vêtu en Lacoste ou en Armani, en Nike ou en Reebok, n’y change rien. Le dealer, c’est le magasin, la marque et le prix. Le shoot et la jouissance d’un monde de junkies accros qui se pavanent de vitrine en vitrine, se gavent de choses qui font envie, en pensant à tous ceux qui ne peuvent pas se les offrir, histoire d’y voir une possibilité de supériorité passive.
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