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Critiques de Jac Barron (33)
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Trilogie des Pulsions, tome 1 : Les cicatri..

Relecture terminée... Lectrice pas totalement remise du choc....Pourquoi, me demanderez-vous, puisque c'est une relecture...

Parce que, vous répondrai-je, ce n'est pas une redécouverte, mais une découverte tout court, brute, coup de poing.

Tout en moi crie la souffrance de cette histoire, mes pupilles se dilatent aux souvenirs des tortures infligées aux victimes.

Parce qu'un auteur de cette trempe, je ne peux pas le lâcher, impossible...

Cette écriture vive, acérée, sans détour, crue me laisse en manque, sur le carreau.

Proie, Prédateur, Enquêteurs, Psy et personnages périphériques, tous me hantent au plus profond de mon corps, de mon cœur, de mon âme. C'est viscéral, épidermique....

Un roman atypique dans sa forme , chaque chapitre est dévolu à un personnage, l'histoire prend forme l'air de rien, le lecteur s'enfonce dans l'horreur pour ne plus en sortir, harponner par l'envie d'en savoir toujours plus:

Quel est ce Prédateur, quelle est son histoire? pourquoi?

Le puzzle s'imbrique lentement, le Maître distille les réponses tel un poison délicieux, et nous lecteurs, buvons jusqu'à la lie... Pour retendre la coupe de bonne grâce, sourire aux lèvres: Opus 2: Plasma. La si douce horreur recommence...

Trinquons amis lecteurs, trinquons, monsieur Barron à cette trilogie des Pulsions, puisse -t-elle nous horrifier pour toujours.



Attention, sous des abords légers, ma critique aura ceci de sérieux: Trilogie à ne pas mettre entre toutes les mains, il faut avoir le cœur solide, les scènes de tortures sont quelques fois difficilement soutenables.

A bon entendeur, bonne lecture....
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Trilogie des Pulsions, tome 1 : Les cicatri..

Une belle claque! Un roman terrible, implacable, qui ne laisse aucun répit. Un édifice soigneusement construit, minutieusement atroce dans sa construction! Effet garanti!Au delà d'une plongée dans l'horreur, des réflexions réellement intéressantes sur la société qui mérite vraiment son nom de "thriller psychique". Pour une fois, le terme de "thriller psychique" n'est pas un effet de manche marketing mais une réalité. Ce livre est un ovni, dérangeant à souhait. Belle promesse pour cette trilogie même si déjà ce premier opus se suffit à lui-même... Mon coup de cœur 2010!
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Trilogie des Pulsions, tome 2 : Plasma

Un nouvel éclairage qui vient bouleverser nos certitudes de lecteur ... Habilement machiavélique dans sa construction, il offre une nouvelle lecture du premier opus. On le referme avec une drôle d'impression, un goût bizarre dans la bouche ... Où est le bien, le mal? On ne sait plus vraiment. Des personnages hauts en couleurs rejoignent la galerie de cette trilogie implacable! Petit bémol dans la seconde partie de l'ouvrage qui à certains moments m'a parue un peu trop "académique" dans la façon de traiter les dialogues. Un petit manque de naturel au profit de l'aspect"psychique"... Mais une envie de lire le troisième tome qui viendra conclure en beauté je l'espère la trilogie ...
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Addictions

Paris - Dylan Loiseau et Salim Alaloui, spécialistes des cold cases, sont parachutés dans une enquête où les cadavres se multiplient.

Il n'y a aucun doute qu'un tueur en série sévit en punissant les victimes d'addictions. Seul indice, des frelons sur les scènes de crime.

En voyant le nombre de pages, je me suis dit: ce roman a intérêt à déménager ou je vais m'ennuyer à 100 francs de l'heure. Ayant lu les deux premiers tomes de "La trilogie des pulsions" de Jac Barron, j'étais assez confiante et je ne m'étais pas trompée.Je n'ai pas "vu" les pages défiler.

Avec des chapitres courts, on découvre une pléiade de protagonistes (sans que l'auteur ne nous perde en cours de route) en nous immergeant dans leur personnalité.

Le rythme est soutenu, le langage parfois cru et les scènes très....imagées.

Si vous attendez un roman soft, c'est loin d'être le cas! Certains passages sont plus qu'explicites.

Pour conclure, si vous aimez les thrillers bien ficelés et sans temps mort, vous allez adorer!

(Un petit clin d'oeil à l'auteur: on attend le final de la trilogie )
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Trilogie des Pulsions, tome 1 : Les cicatri..

Outre l’intrigue c’est la notion de “thriller psychique” qui attisait ma curiosité, je me demandais en effet à quoi ça pouvait ressembler, la réponse tombe dès les premiers chapitres, l’auteur nous plonge dans la peau de ses personnages en nous faisant partager leur point de vue sur l’affaire mais aussi sur leur vie et la société en général. Non seulement on plonge, au fil des chapitres, dans la psyché des trois enquêteurs mais aussi dans celle du “prédateur” (le “serial-torturer”) et de sa “proie” (future victime ou futur disciple ?) ; cette approche à dimensions multiples confère au bouquin une ambiance particulière et oppressante, on se sentirait presque dans la peau d’un voyeur qui s’invite tour à tour au plus profond de l’âme des intervenants.



Venons en maintenant à l’intrigue parce qu’après tout c’est bien ce qui fera ou ruinera l’efficacité d’un thriller. Ami lecteur autant que tu sois prévenu d’avance, pour affronter ce thriller il te faudra avoir les tripes bien accrochées, “âmes sensibles s’abstenir” comme on dit sauf que là ce ne sont pas de vains mots. Les scènes de crimes vont crescendo dans l’horreur et bien qu’étant habitué aux thrillers hardore j’avoue que je n’ai pu m’empêcher de ressentir un certain malaise en essayant de “visualiser” les choses. Mais ces scènes de crimes ne font qu’accentuer le cadre glauque et morbide de l’intrigue, pour tout dire une “simple” exécution d’une balle dans la nuque aurait fait tâche dans le décor planté par l’auteur. Au niveau du suspense aussi Jac Barron maîtrise son sujet, on suit l’enquête et ses multiples rebondissements au gré du bon vouloir de l’auteur et croyez moi ce n’est pas une promenade de santé, l’intrigue vous foutra rapidement les nerfs à vif et du coup vous aurez un mal de chien à lâcher le bouquin.
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Addictions

Sans entrer dans les détails (que je ne connais d’ailleurs pas forcément) je voudrai tout de même signaler que le parcours que Jac Barron a dû affronter pour nous faire partager son travail tient davantage du parcours du combattant que de la promenade de santé. Heureusement sa collaboration avec NumerikLivres semble lui ouvrir un horizon nettement plus dégagé.



Un parcours chaotique qui fait que l’auteur n’a sans doute pas encore acquis toute la notoriété qu’il mérite. Nul doute que Addictions devrait lui ouvrir une voie royale en ce sens. Tendance qui devrait se confirmer avec la prochaine réédition des deux premiers opus de la Trilogie des Pulsions, et la joie de découvrir prochainement sa conclusion (avec Impulsions, l’ultime volet). Pour ma part j’ai été totalement accro dès la lecture de Cicatrices, même si l’aspect fantastique apparu dans Plasma m’a un peu dérouté, pas que je sois fermé au mélange des genres (loin s’en faut) mais plutôt du fait de l’impression de rupture des genres entre le premier et le second opus de la trilogie… Mais revenons à nos moutons et plus exactement à Addictions.



Les lecteurs de ses précédents romans ne seront pas surpris de retrouver la griffe Jac Barron dans la trame narrative et le style. L’auteur qualifie ses romans de thrillers psychiques, un terme parfaitement adapté au contenu. Chaque chapitre nous fait vivre l’intrigue via le regard, le vécu et le ressenti d’un des protagonistes. Au fil des chapitres on alterne entre les points de vue, du coup on vit une intrigue à plusieurs dimensions et surtout en totale immersion dans l’esprit des personnages. On est à la limite du viol psychique tant on se sent proche des personnages.



Niveau style Jac Barron nous offre du brut de décoffrage, pas de fioritures inutiles, c’est le rythme qui prime. Parfois cru mais jamais gratuitement vulgaire. Il faut dire que l’intrigue ne ressemble pas vraiment à un épisode des Bisounours ou de Oui-Oui. Là encore on est dans le brut de décoffrage, cash et trash (âmes sensibles s’abstenir) mais au service d’un scénario qui tient globalement bien la route.



Au niveau de la galerie de portraits vous allez être gâté. Chaque personnage dispose de sa propre personnalité, traitée en profondeur sans une once de manichéisme. Vous n’avez pas fini de vous poser des questions sur tel ou tel personnage, avant de revenir sur vos certitudes, puis de douter à nouveau. Une chose est sûre, Jac Barron ne ménage pas ses personnages et s’ils doivent passer de vie à trépas ils ne le feront pas tranquillement pendant leur sommeil.



Questionnements, certitudes et doutes qui vous accompagneront aussi tout au long de l’intrigue. Et s’il y a bien un point sur laquelle je n’ai aucun doute, c’est que Jac Barron saura vous surprendre plus d’une fois. Là encore il faut vous attendre à du lourd, dans tous les sens du terme, au propre comme au figuré.



Bref Addictions mérite largement son titre, il aura été pour moi hautement addictif. Toutefois j’ai en effet trouvé la partie dans laquelle Dylan et son équipe sont dans la péniche un tantinet too much dans la surenchère. Ce petit bémol n’aura pas suffit à gâcher mon plaisir, j’ai me suis vraiment éclaté avec Addictions, j’aime que l’on joue avec mes nerfs et que l’on mette mon palpitant à rude épreuve.



Avec cette chronique je n’espère pas convaincre les lecteurs qui connaissent et apprécient déjà Jac Barron, ceux là ne pourront qu’être de nouveau sous le charme. J’espère surtout avoir réussi à donner envie à ceux et celles qui ne connaissent pas encore l’auteur de se plonger dans ce bouquin. Si vous aimez les thrillers, foncez ! Vous ne le regretterez pas. Ce mec est complètement ouf mais qu’est-ce que c’est bon !!!

Je me fais peut être des illusions mais la fin laisse envisager une possible rencontre entre les personnages des Pulsions et ceux d’Addictions ; mais ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus !
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Trilogie des Pulsions, tome 1 : Les cicatri..

Wahou ! j’ai terminé Les cicatrices cette nuit… et j’avoue que j’y ai repensé encore un moment dans mon lit… Bon disons le tout net, j’ai aimé. Ce n’est pas, à mon goût, du niveau de Grangé, même si c’est le même genre de thriller, en tout cas, dans l’horreur des tortures, quoique dans les cicatrices, ça va loin quand même. Cependant, dans les cicatrices il y a une dimension psychologique très forte, beaucoup plus poussée que dans les Grangé et que je crois que dans tous les thrillers que j’ai déjà lus jusqu’ici. J’aime assez au départ un peu le « psy »… mais là parfois, c’était presque trop… en plus, j’ai été un peu « larguée » par moments… C’est vrai aussi que j’aime bien avoir de la psychologie des personnages, mais j’ai très envie de savoir la suite lol….

Tour à tour, on se trouve dans la tête de chacun des personnages… Certains sont assez bien identifiés et identifiables… d’autres, c’est plus flou, moins simple… on s’y « perd » un peu… Mais j’ai aimé…. Oui.

J’ai été un peu « déçue » quand même par la fin, comme souvent dans ces livres de ce genre, car un peu trop précipitée à mon goût… l’auteur fouille bien tous les personnages, nous emmène dans une montée insoutenable de suspens… et puis, là, en quelques pages, il nous lâche tout, dans tous les sens et on arrive à la fin, presque contre notre gré. Bon je sais, c’est une trilogie, donc on va retrouver quelques survivants, si j’ai bien compris… donc j’espère que ma « faim » sera assouvie. On verra.

Et oui quand je parle de survivants, c’est bien parce que c’est le genre de livres où il y a des personnages qui restent sur le carreau ! ! et oui…

Et sans dévoiler l’intrigue, le seul personnage que j’ai trouvé un peu lumineux dans cette histoire bien sombre, habitée par la folie, ne s’en sort pas…

C’est un livre que je conseille vivement, mais pas pour tout le monde… il faut avoir le cœur bien accroché !

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Trilogie des Pulsions, tome 1 : Les cicatri..

Pulsion : action influencée par l'inconscient.



Psychique : qui concerne la pensée, l'esprit.



Cicatrice : Trace d'une blessure morale, d'un souvenir traumatisant.



Ce que l'on ne peut pas reprocher à l'homme, c'est d'être lucide. Pour lui, il est devenu évident qu'il est plus facile d'abandonner un enfant que de l'aimer. De croire en un Dieu libérateur que de faire le travail soi-même. D'assumer sa sexualité plus conforme à celle qui est considérée comme la norme plutôt que celle que l'on a vraiment au fond de soi. Il est toujours plus facile de voler ce que l'on ne peut s'acheter et de tuer celui ou celle qui n'est pas d'accord avec vous, pour alimenter son ego. L'homme fuit ses responsabilités et la génération à venir en rajoute une couche : elle jouit du fait qu'elle ne se sent plus responsable de rien. [...] Non, l'homme ne veut pas guérir. L'homme veut jouir.



Marc Dru, page 206.



Comme Maxime Chattam en son temps, Jac Barron vient à la rencontre de ses lecteurs avec le premier opus d'une trilogie.



Difficile durant les premières pages de mettre le doigt sur ce qui caractérise l'écriture de Jac Barron. Pourtant, c'est là, devant notre nez. L'histoire se déroule bien de nos jours, à Paris, mais l'auteur donne vie à ses personnages en créant l'impression fantomatique qu'ils errent entourés d'une sorte de halo, comme des comédiens éclairés sur scène par la «poursuite» et laissant le décor un peu en retrait. Ce dernier s'estompe pour nous plonger dans un univers pessimiste, où la moindre raie de lumière sera vite dévorée par les ténèbres. Par conséquent, en l'absence de détails sur l'environnement dans lequel évoluent les personnages, on a le sentiment de lire un roman d'anticipation. Et c'est en partie sur cette base qu'il a bâti son thriller psychique. Qu'on se le dise.



En matière de thriller psychologique et de trilogie, Jérôme Camut et Nathalie Hug ont, avec la Voie des Ombres (Prédation, Stigmate, Instinct) lancé des pistes, suggéré une manière de lier la psychologie de leurs personnages à celles de leurs lecteurs. En déterminant trois étapes, trois tempéraments qui font référence aux trois tomes, ils gagnent à l'occasion une identité : la colère, la résignation, la compréhension. Avec en toile de fond, ce sentiment quelque peu poisseux et collant qui interpelle subtilement l'esprit en cours de route et que l'on se prend de plein fouet à la fin : ce sacré syndrome de Stockholm.



Il est encore trop tôt pour pouvoir situer les Cicatrices dans la trilogie de Jac Barron (qui sera suivi par Plasma et Impulsions) mais force est de reconnaître que cette incursion dans le thriller psychique, cette fois, va avoir le même genre de répercussion sur le lecteur. Ici, c'est avec l'inconscient de ses personnages et ses mystérieuses influences qu'il joue.



Comment reconnaît-on un bon auteur de thriller ? Outre le fait qu'il produit une bonne histoire, il anticipe et couve les réactions de ses lecteurs. C'est un des éléments fascinants de ce premier opus, en effet le romancier nous colle au train. Cette oppression ressentie pendant la lecture sera confirmée dans le texte. Jac Barron surveille l'évolution de ses personnages et implique son lecteur.



Les premiers chapitres, qui alternent à la première personne chaque point de vue du casting, sont quelque peu déstabilisants. Juste le temps de s'habituer aux différents narrateurs, à ces autres voix qui vont venir chuchoter leur pensées aux oreilles du lecteur. Une manière pour lui de changer de peau et d'alterner les mues. L'auteur surveille son lecteur comme le lait sur le feu, n'hésitant pas à l'occasion à crever à coups de canif cette peau qui apparaît au fur et à mesure de la cuisson.



Les Cicatrices est une sorte de chrysalide qui va enfermer lecteur et personnages dans un cocon, dont la finalité ne sera révélée que dans les ultimes pages. Il faudra évoluer dans leur sillage en fonction de l'histoire, en s'attachant d'abord à Franck Marshall, à Emily puis à Marc Dru pour finalement regarder Serge Miller d'un œil nouveau.



Jac Barron nous plonge étape par étape dans les méandres de la psyché de ses personnages, pour nous laisser, après la dernière page, avec le sentiment d'être hanté par ces graines de folie qu'il a pris un malin plaisir à semer pendant 485 pages. La suite de la trilogie, il faudra la lire dans Plasma, à paraître en septembre prochain.



Un roman percutant, oppressant, dans un style qui va donner ses lettres de noblesse au thriller psychique et assurément, marquer les esprits.



Le livre contient des scènes difficiles, attention aux âmes sensibles.
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Addictions

Avis mitigé pour ce roman très sombre voir poisseux…

Le roman commence comme un polar classique : deux obscurs policiers sont parachutés sur des cas de morts suspectes. Des morts horribles à la “Seven” sauf que les morts sont plutôt des suicides. Sur les lieux, des frelons.

En parallèle, on découvre un orphelin à l’enfance particulière qui se fait piquer par un essaim dans un moment extatique.



C’est un roman très sombre à l’ambiance lourde. Tous ont été marqués par des épisodes douloureux. La drogue, le manque, la maltraitance, la perversion, les addictions, l’abandon, la torture morale et physique parsèment tout le livre.



Jusqu’au deux tiers du roman, l’ambiance et la construction du roman se tiennent. Chaque chapitre est le récit d’une personne (y compris l’adorateur des frelons). Tous ces chemins se rapprochent inexorablement, mais pas sans rebondissement d’un final forcément dramatique.



C’est là que le roman aurait du solder les comptes pour un final tranchant.



Au contraire, tous se retrouvent dans l’antre du diable, pour une confrontation parfois familiale (si on peut parler de famille) mais toujours empreinte de souffrance. Ces retrouvailles perdent pied dans la démesure et la longueur :



Deux-cent-quatre-vingt-neuf cadavres ont été découverts par la police. Mais aucun d’eux n’a pu être identifié. Les murs de l’immeuble adjacent à la fosse où nous avons trouvé les cadavres étaient composés de poussières d’os humains, provenant d’environ mille cinq cents personnes différentes, hommes, femmes et enfants confondus, de tous âges et de toutes races, mélangées au béton.



Le roman perd aussi en crédibilité intrinsèque. On ne croit plus à tout ce déballage et cette surenchère de cruautés et de perversions. L’action se passe dans une péniche durant une centaine de pages. J’avais plutôt l’impression d’être embarqué dans un paquebot infernal.



C’est dommage. Le polar aurait pu rester un “Seven” mâtiné de “Requiem for a dream” mais la barque est surchargée dans une accumulation non crédible d’horreurs et je n’avais qu’une envie : que cela se termine.
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Trilogie des Pulsions, tome 2 : Plasma

Comme dans le premier opus, Les Cicatrices, on retrouve le même style qui ne s’encombre pas de bla-bla superflu pour nous plonger au coeur de l’intrigue. C’est du brut de décoffrage, trash certes mais pas gratuit, on a véritablement en main un thriller aussi percutant que passionnant. Les habitués retrouveront le même genre de découpage, chaque chapitre propose de voir la scène à travers les yeux d’un des personnages, outre nos trois "habitués", Marc Dru (le psy), Frank Marshall (le profiler) et Serge Miller (le flic), on aura aussi le droit aux points de vue de Lisa Gaspini et Richard Norias, sans oublier celui du tueur (Le Vétéran) ; et comme précédemment l’immersion dans la peau et l’esprit des personnages est complète.



Si l’intrigue n’est pas directement liée au précédent opus je vous recommande vivement de les lire dans l’ordre. Ce second tome apporte un regard nouveau (recul oblige) et complémentaire (les deux affaires cohabitent tout au long du roman) sur les faits décrits dans le précédent (entre les deux intrigues il s’est écoulé un peu moins d’un an), les personnages ont été fortement ébranlés par leur expérience commune (et chacun surmonte à sa façon le traumatisme) mais surtout, et ce serait de loin le plus regrettable, vous perdriez tout effet de surprise en lisant Les Cicatrices après celui-ci.



Je pense être quelqu’un de très ouvert en matière de paranormal, parapsychologie et tutti quanti, aussi un soupçon de ces petites choses dans un thriller ne me dérange pas mais là il y en a juste trop. Si j’étais plongé dans un thriller fantastique ça ne me dérangerait pas outre mesure, seulement voilà en ouvrant ce bouquin j’attendais un thriller fortement ancré dans le réel, comme son prédécesseur, ici la surenchère parapsychique nuit à l’ensemble plus qu’autre chose (c’est en tout cas mon opinion personnelle). Hormis ce petit bémol je tiens à préciser que vous aurez entre les mains un thriller aussi riche (et richement documenté) qu’efficace, rythmé et bourré de rebondissements, du haut de gamme ; disons qu’au lieu d’un brillant 5/5 je me contenterai de lui attribuer un 4 plus qu’honorable.



Il est indéniable que même l’intrigue globale est trop énorme pour que l’on y croie un seul instant mais malgré tout l’auteur parvient à nous faire entrer dans son jeu, du coup, bien sachant tout cela hautement improbable, on se laisse balader au fil des pages et plus on avance plus on brule d’impatience de connaître le fin mot de l’histoire.
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Trilogie des Pulsions, tome 1 : Les cicatri..

Par lequel des personnages devrai-je commencer pour présenter une affaire noire ou rouge pourpres ? Non plutôt Four Rose à 43°…Une odeur forte qui étourdit les sens…Peu importe l’issue reste fatale.

Paris, l’inspecteur Serge Miller balance Franck Marshall, spécialiste du ressenti, sur une affaire de disparition. Des adolescents du milieu de la prostitution qui sont retrouvés vivants, torturés, mutilés.

Miller est un gars rongé de l’intérieur. Echec de sa vie, sa femme et son enfant sont partis car il fricotait avec un transsexuel, son chien est mort et pourri dans la cuisine, son passé militaire ressurgit avec l’expérience « Long sommeil » sur un groupe de soldat, enfin tout lui échappe. Il compte sur Marshall qui lui aussi est perturbé par un échec amoureux (Emily) et freine son efficacité sur le terrain. Emily est partie, pas heureuse et tente de chasser un démon du passé même si elle aime son Marshall.

Une proie qui attend sa mort est témoin des sévices infligés aux nouvelles victimes. Il observe et espère s’en sortir.

Marc Dru, psychanalyste engagé, se consacre aux enfants de l’urgence, les oubliés. Le petit Lamy est l’un d’entre eux. Marc s’implique profondément dans ce cas qui l’amènera sur l’affaire des deux inspecteurs brisés car M. Rhader le père du petit éprouve des sentiments pour une des victimes…Le lien est fait. Dru rencontrera une belle, dynamique et intelligente Karin Vallon, infirmière, à l’hôpital ou sont gardés les victimes du prédateur. Ensemble ils poursuivront l’enquête avec une grande persévérance. Le légiste y mettra son grain de sel, un costaud tatoué. Les deux nouveaux amis découvriront très vite que les policiers sont à côté de leur pompe. Un réseau de drogue organise des soirées d’orgies pour rendre des jeunes hommes prostitués et un paquet d’autres dépendants. Voilà tout s’enchaîne et se mélange à merveille…

Le prédateur se dévoile au cours du récit. Façonné à l’image de son père. Il a une dette envers lui depuis la mort du pater. Il doit purger. Il compte bien s’acquitter de sa promesse avant d’être libre de poursuivre sa quête.

Le doute installé, ne me restait plus qu’à manger les pages pour connaître l’après « Carnation ». Une délectation. J’ai sniffé cette aventure et je n’y ai vu que du feu. Je ne suis pas un Dru maîtrisant les théories Lacaniennes ou Freudiennes. Marc reste dans le livre, respire, on se calme, c'est un ignorant qui scribouille! Cela dit même si c'était intense de ce côté parfois, cela ne m'a pas empêcher de rester scotché sur les mots choisis justement par Mr Barron. Voilà mon ressenti d'emblée sur une partie des conceptes abordés.

L’homosexualité, la normalité, l’hétérosexualité, le HIV. Les apparences trompeuses, le pouvoir, la déchéance. Ces notions qui vous claquent à la tronche quand on croit ne pas être concernés en se cachant, même inconsciemment, derrière un tableau idéal d’une vie exemplaire. Quel que soit le niveau de réussite social. Un autre regard sur l’autre, sur soi, avoir le courage de se mettre à nu pour reconnaître ce qu’on est sans pointer qui que ce soit comme la cause de nos maux.

Les plaies, les sutures des victimes avant, pendant et après la torture, la vie des autres, leur déception, leur sentiment, l’errance forment tous « Les cicatrices » qu’ont n’effacent pas. Même si thérapie il y a, on apprend à vivre avec. C’est complet de la première à la dernière page, titre compris. Crédible à 43°…

Cet écrit est pour moi une surprise totale. Surtout cette utilisation du « je » reprise dans chaque nouveau chapitre où c’est un personnage différent qui s’exprime. L’élément troublant, une explosion déstabilisante des sens. L’auteur nous propose un cheminement intéressant pour se mettre à la place de chaque individu. Histoire de bien dénuder les repères. On sent une atmosphère pesante, triste, malsaine, sanglante. C’est une avancée lente, pointilleuse qui mène vers un dénouement surprenant. Ah ça oui, l’effet de surprise ce n’est pas de la piquette. Je cours lire PLASMA, le deuxième Opus, afin de retrouver ces esprits fêlés.



La trilogie des pulsions sur facebook: link



Blog de l'auteur: link



Chronique complète sur les deux premiers opus de 4 DE COUV: link
Lien : http://lirecrire.over-blog.c..
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Trilogie des Pulsions, tome 1 : Les cicatri..

Boudiou, ça secoue. C'est le genre de truc à ne pas mettre entre toutes les mains, comme on dit, mais en l'occurrence c'est ça qui est bien. C'est gore, parce que ça montre du cruel, du vrai, du fou. On va très loin dans la démonstration de ce que peut être la souffrance, en restant dans un dosage savant qui évite les débordements. Heureusement, parce que Jac Barron place la barre très haut dès les premières scènes "choc", et autant prévenir : ça va crescendo. Je savais que Jac avait suivi des cours de criminologie, eh bien j'ai l'impression qu'il a pris des notes parce que les hameçons et les colles fortes, chez lui, ce n'est pas seulement pour la pêche en rivière et les rafistolages du dimanche.

Les cicatrices, c'est aussi le thème omniprésent de l'homosexualité mal "assumée", un sujet qui pourrait fâcher, mais pas là parce que ça justifie le reste, ça forme un tout, même si ça n'explique pas tout.

Bref, c'est un énorme boulot qu'il y a derrière cette belle couverture. Et ça ne fait que commencer, Les cicatrices est le premier titre d'une trilogie, la Trilogie des pulsions. Après l'avoir dévoré, je me demande ce que Jac Barron peut réserver, mais je lui fait confiance : ça va déménager.
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Trilogie des Pulsions, tome 2 : Plasma

Rarement le second tome d'une trilogie aura autant remis en perspective un premier opus. Après les ténèbres, nous voici littéralement consumés par la lumière. Jac Barron hypnotise et fascine son lecteur pour lui faire dévorer 720 pages en un clin d'œil.



Si l'opus un "les Cicatrices" installait un univers avec un cadre bien particulier, sa suite "Plasma" opère un gigantesque travelling arrière qui permet de revoir, prolonger et poursuivre les événement de cette première histoire mais sous un autre angle. Qu'on se le dise, dans cette "Trilogie des Pulsions", rien n'est aussi simple que ce qu'il y paraît. On croyait avoir à faire à une simple histoire de psychopathes mais Jac Barron « complique » le mécanisme de son horloge en rajoutant toutes une série d'engrenages qui vont justifier et sublimer les mouvements précédents. "Les Cicatrices" est un roman qui peut se suffire à lui même, mais éclairée sous un nouveau jour via "Plasma", l'histoire prend de l'ampleur et acquiert une autre dimension...



Et cet éclairage, cette raie de lumière trouve toute son importance dans ce nouvel opus. Autant le précédent tome était baigné dans une ambiance sombre et oppressante, autant là on a immédiatement la sensation de naviguer en plein jour, de découvrir de nouveaux espaces, de nouveaux recoins. Cette image est intéressante puisque outre la place importante de cet intense éclat dans le décor, on peut tout aussi bien faire un parallèle avec la mise en lumière des faits évoqués dans "les Cicatrices" et qui ici vont trouver des réponses assez fascinantes. On serait même tenté de résumer le livre via ces quelques mots : "Plasma" est une mise en lumière du thriller psychique dans la Trilogie de l'auteur.



Le jeux des ombres et de la lumière, Jac Barron sait y faire. Au lieu de se contenter d'écrire une suite, il va non seulement prolonger ce qu'il a précédemment mis en place mais il va surtout nous montrer la partie immergée de l'iceberg. Toujours en alternant les points de vue, il va littéralement plonger son lecteur dans un état second en lui faisant dévorer les 720 pages du livre. Un chapitre en appelant un autre, on ne sait plus quand s'arrêter. Et du coup, on s'arrête rarement.



Pour conclure, c'est aussi un réel plaisir de découvrir de nouveaux personnages, tel que celui de Lisa Gaspini, qui contribue grandement à la touche fraicheur de "Plasma". On fait aussi la connaissance de Camilla, un travesti fascinant, de Zacharie, un ado très attachant et de Norias, qui va prendre de l'ampleur au fil des pages. Sans oublier les habitués, Miller, Marshal et Dru. Une véritable petite famille que l'on aura du mal à quitter au terme de cette lecture. Vivement 2011 que l'on puisse les retrouver dans "Impulsions", conclusion de "la Trilogie des Pulsions".



Après "les Cicatrices", l'auteur confirme avec "Plasma" l'arrivée de sang neuf dans les rayons thrillers français.
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Trilogie des Pulsions, tome 1 : Les cicatri..

Depuis que j'ai entendu parler de ce livre, de cette trilogie devrais-je dire car il ne s'agit que du premier tome de la trilogie des Pulsions... je n'ai qu'une envie : lire et lire et lire...

Il y a peu, je me suis décidée à me l'offrir et ensuite, lorsque je suis tombée sur cette vidéo là, je n'ai pas pu retenir mes mains de prendre le livre et mes yeux de le commencer.



Lorsque l'on dit qu'il y a des livres qui ne sont pas à mettre en toutes les mains... Les Cicatrices en fait parti ! Je ne m'attendais à un tel choc (dans le bon sens du terme, cela va sans dire !).

Rien que la couverture est magnifique, travaillée, harmonieuse, terrifiante et captivante.



Pour commencer il y a un style, une magnifique écriture franche et tonique. L'auteur ne nous laisse aucun répit dans ce premier opus, il nous plonge dans l'histoire en alternant les différents protagonistes à chaque chapitre mais surtout en écrivant à la première personne du singulier pour chaque : on se plonge dans la tête de chacun, on tente de comprendre les méandres de leurs esprits. Chacun a sa place et il y a une place pour chacun.

Il en devient vraiment difficile de lâcher le livre et de ne pas avoir la sensation de sortir d'une autre dimension, c'est une immersion totale que j'ai vécu.



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Trilogie des Pulsions, tome 1 : Les cicatri..

Paris. De jeunes prostitués homosexuels sont enlevés, torturés, atrocement mutilés puis relâchés dans des lieux publics. L'inspecteur Serge Miller (inspecteur ? Le grade n'existe plus depuis 1995, mais ce n'est qu'un détail) fait appel à Franck Marshall, flic qui excelle dans le profilage des tueurs en série, pour qu'il dresse un portrait de ce kidnappeur hors du commun et mette la main dessus. L'enquête va mobiliser Marc Dru, psychanalyste pour enfants et Karine Vallon, dont la tâche est de s'occuper des rescapés. Loin d'être une tournée des grands-ducs, elle sera pour eux comme pour le lecteur, une véritable immersion dans le monde nocturne des quartiers populaires de la Capitale, de ses côtés glauques et dérangeants.

Jac Barron fait son entrée dans le royaume du thriller en empruntant la voie royale. Il signe avec Les Cicatrices, le premier volume d'une trilogie intitulée "Trilogie des Pulsions". On ne peut que s'incliner devant l'insolente maitrise dont l'auteur fait montre. Style fluide et percutant. Écriture tantôt nerveuse, tantôt posée. Parfois poétique. À chaque chapitre, le lecteur voit à travers le regard d'un personnage différent. Bien qu'il soit assez déroutant dans un premier temps de vivre l'histoire en permanence à la première personne, dans la peau des différents protagonistes, l'exercice a le mérite de nous plonger constamment au cœur de l'intrigue. Qualifié de thriller psychique, Les Cicatrices est également une réflexion sur la sexualité et ses motivations chez l'être humain. L'homosexualité y étant le thème le plus largement abordé. Dès son premier méfait littéraire, Jac Barron s'impose déjà comme un petit prince du genre. On attend donc la suite pour voir si le Barron confirme le titre de noblesse qu'il vient d'acquérir.
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Trilogie des Pulsions, tome 1 : Les cicatri..

N'en déplaise aux fans de Jac Barron inconnu à ce jour. OK ! Une victime est retrouvé après deux semaines de fuges; les mains coupées, la langue coupée et cautérisée, le corps meurtri et les yeux intact mais pas l'âme du survivant marqué à jamais. Roman convenu sur le thème des tueurs en série on se veut dans la lignée des Jean-Christophe Grangé (Les rivières pourpres, La ligne noire) et Maxime Chattam (l'Ame du mal son premier livre lui aussi en a fait une trilogie). Assez pour les comparaisons, l'inspecteur Serge MIller (nom à consonance anglais on veut faire de l'américain) met sur l'enquête Franck Marshall (là aussi on y va) un spécialiste des tueurs en série. Ce roman policier psychologique (psychologie 101) aux chapitres court se veut une entrée en matière de tueur en série. Dans cette intrigue se sont les homosexuel les personnes visées par le tueur mais j'ai de la misère à voir la profondeur dans son intrigue que je trouve mince même trop mince genre papier de toilette pour vous donner un exemple. Tout est mis trop épais, la facilité du tueur, les jeunes adolescents homosexuels, les parents tous alcoolique ou drogué, une jolie ex-copine, de la noirceur comme un bon Nutella (c'est gros, épais et vous en redemanderez). Non, je risque pas de continuer cette trilogie parfois le hasard est décevant.
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Trilogie des Pulsions, tome 1 : Les cicatri..

C'est une lecture vraiment choc... La trilogie porte bien son nom, les pulsions meurtrières du livre font levé le poil des bras et frissonné jusqu'au fond de l'être! L'histoire est vraiment accrochante, sans m'en rendre compte j'ai dévoré le livre tout en frissonnant de peur et d'angoisse face au tueur complètement fou! Un très bon livre mais parfois j'étais un peu perdu dans la trame mais je lis la suite a coup sur!
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Trilogie des Pulsions, tome 1 : Les cicatri..

J’avais entendu parler de ce roman de Jac Barron il y a quelque temps, et me le suis procuré dernièrement. « Les cicatrices » sont le premier tome de « La Trilogie des Pulsions ». Ce « thriller psychique » va nous entraîner au fil du roman au bout de la terreur. L’auteur a pris le parti de faire parler chacun de ses personnages à chaque chapitre, ce qui permet de prendre un certain recul : on va ainsi croiser Serge Miller, chargé de l’enquête, qui va lui-même appeler à la rescousse Franck Marshall, connu pour avoir précédemment et avec panache débusqué un serial killer. On y rencontre aussi Marc Dru, le psychologue, qui suit étroitement un enfant maltraité et Emily, compagne de Franck, qui semble désorientée par le métier prenant et difficile de Franck et qui va d’ailleurs le quitter dès le début du roman, et enfin deux autres personnages sans prénom : le prédateur et la proie.



Le roman commence par la découverte d’un jeune homme mutilé et défiguré, dans un square parisien. Le jeune homme est encore en vie. Un autre disparaît, et est, lui aussi retrouvé atrocement mutilé, mais toujours en vie. Une autre victime est découverte, avec un crescendo dans la violence.. Les chapitres se succèdent rapidement, faisant parler l’un et l’autre des protagonistes. On se demande souvent mais « qui est qui » ? Plein de pièces éparpillées qui peu à peu vont se rassembler … J’ai rarement été aussi « secouée » ! Car au-delà du thriller, Jac Barron nous entraîne dans la faune de la prostitution masculine, de l’homosexualité, de la maladie aussi, avec les non-dits, les tabous, les cicatrices de chacun des personnages principaux, leurs échecs et leurs remèdes, leurs renoncements, et leurs déchirements.. Il m’a fallu deux lectures pour m’en imprégner. Un très bon roman, très dur, mais il faut dépasser les scènes insoutenables, et voir au-delà ! Qui crée ces monstres ? Qui permet à qui de se sentir l’âme d’un purificateur ? Il faut aller à la source de la blessure pour en trouver la cicatrice ! Et la cicatrice est toujours indélébile. Roman très dur ! Et à ne pas mettre en toutes les mains. Ceci dit, hâte au prochain de la trilogie, Plasma…
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Trilogie des Pulsions, tome 2 : Plasma

T2 PLASMA (2010)



« Pour exister, tu dois apprendre à accepter que ce qui t’entoure ne te convient pas. En changeant, tu es obligé de décevoir tes parents, tes amis, afin de leur révéler qui tu es vraiment » JB p236



Lisa Gaspini, inspecteur franche, belle, sur la défensive face aux hommes. Un en particulier, dû à sa récente séparation d’avec l’égocentrique pervers, manipulateur Régis Demaistre. Son capitaine. Elle est affublée d’un coéquipier, beau gosse, introverti à première vue mais quelqu’un de sûr de lui qui ne le montre pas et qui en pince pour elle. Richard Norias. Ils sont tout les deux sur l’enquête de multiples corps retrouvés décomposés sans aucun lien apparent entre eux et à des endroits différents, des victimes d’une espèce de combustion intérieur. De vrais carnages qui ne laissent que cendre, sang et restes humains comme trace.

Un vétéran narre son travail de prédateur et propose du chocolat avant d’exécuter ses victimes.

Marc Dru est à la recherche des origines de son fils adoptif, la proie qui attendait sa mort dans Cicatrices. Franck Marshall s’est reclu chez lui, en pleine crise identitaire, il fuit le passé. Il choisit d’aider son ami Dru. Il part en Corse…Dru est mit sur l’affaire de Gaspini et Norias. Miller est à la retraite en bord de mer, informé de l’affaire par le légiste Alvarez.



La mémoire morte, Kader Abbuz, décrit sa vie depuis le Maroc jusque Paris.

Tout le monde se retrouve et quelles retrouvailles. Un dénouement perspicace et qui part dans tout les sens.

J’ai bien ressenti que se sont les réminiscences, les cicatrices du passé qui bouffent chacun des acteurs qui dominent l’histoire. C’est un mélange de psychologie, d’histoire et de technique scientifique macabrement révolutionnaire, comme le vortex qui a pour but de développer une arme nouvelle, le plasma. Une intrigue qui pousse le bouchon aux firmaments de l’impressionnante imagination de l’auteur. Ce n’est pas tout, faut ajouter des vérités sur la condition humaine, les pulsions meurtrières, sexuelles, la remise en question à travers chaque individu. Et pour couronner le tout il y a de la télékinésie et de la voyance. Incroyable quand même.

C’est une œuvre fouillée, précise nourrie en rebondissement. C'est bien plus qu'un thriller psychique. C'est aussi un thriller avec serial killer digne d'un Thomas Harris avec son Hannibal lecter. De la SF, du surnaturel à la S king. Un techno thriller à la F Thilliez avec son Syndrome (E). L'auteur est un caméléon. Il a tout prit. A l'aise. Le principe des impressions vues par chacun des personnages par le « je » est présent comme dans le premier tome. Histoire d’être secoué un peu plus.

Ce qui est intéressant, c’est qu’au moment où je trouvais que Dru avait trop tendance à trouver une explication à chacune de ses réactions, de ses actions, à la limite de la paranoïa. Je découvre, à ce titre, que je pense comme Miller : « Je ne suis pas fou de Dru. Obstiné à toujours trouver la vérité ». Dru a eu une analyse trop rapide des gens après une seule rencontre, par exemple pour Demaistre… Il prend vite la main par rapport à plusieurs flics désabusés qui, eux aussi, ont l’air de beaucoup s’auto-analyser. Trop bien même. J’ai bien compris qu’il n’y avait pas de super héros. Au contraire que chacun devait faire face à ses faiblesses. Mais malgré tout j’ai eu une sensation de trop de psychologie qui prenait le dessus sur l’ambiance. Le décor a été un peu effacé face à l’intrigue.

Cela dit, le tout est tellement bien agencé que ces impressions de trop psychique et de manque de décoration passent au second plan. Une aventure effrayante et maligne qui se lit très rapidement et que j’ai beaucoup appréciée. Quel renversement de la situation, on ne s'attend absolument pas à ce que l'affaire prenne de telle proportion...Et surtout, l’histoire n’est pas finie. Je serais au rendez-vous pour la suite. Obligé !








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Trilogie des Pulsions, tome 1 : Les cicatri..

Ce roman ne correspond pas à ce que j'aime lire mais je l'ai lu en entier.Je n'ai pas aimé.
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