Bora-Bora's Bitches - Jacinthe Canet
« Au bout d’un temps que je ne cherche pas à définir, ses mains se superposent aux miennes…Et nous ne faisons plus qu’un. C’est beau. C’est unique. C’est un tout qu’on ne peut expliquer. »
Et là, Blanche-Neige se réveille ! Hourra ! Là, tu constates que le prince est un peu déçu, parce qu’il va pouvoir se le foutre tu sais où, son fantasme nécrophile. N’est pas Christian Grey qui veut. Mais bon, ce n’est pas grave. Il ne partira pas la bite sous le bras, parce qu’elle a quand même l’air bien chaudasse au réveil, la greluche. — Et ça finit par... il la chopa par derrière. Du coup, ils n’eurent pas d’enfants, conclut la Syphilis.
— Non, pas celle-là ! Quoique, elle pourrait bien t’aller aussi. Mais là, j’en avais une autre en tête : « Aucun remords. Jamais ! » — Je préférais celle d’avant ! — Je me doute ! Sans rire, les remords, ça aigrit, ma Jaja. C’est pire que tout ! « Je veux vivre avec des regrets, non avec des remords. » disait Jules Renard. Et puis ça ne pourra pas faire de mal à ta chatte, de toute façon.
Je suis devant la porte et j’ai les mains moites. Allez, Jaja, tu dis merci et au revoir. Il ouvre la porte, il est en short, torse nu et tout transpirant. Merci la galaxie de me rendre les choses faciles, je te revaudrai ça. Il ne pourrait pas être moins sexy ? Non, évidemment ! Jaja, concentre-toi sur ton texte : merci, au revoir.
Après avoir bien saucé nos plats, s’être tapés deux cafés gourmands, avoir placé 15 fois le mot « bite », 12 fois « chatte », 9 fois « couille » et 158 « putain » dans notre conversation, on lance un « À la prochaine ! » tout en délicatesse à Alberto
« Ça fait du bien de se perdre dans nos délires. C’est la clé de tout. Ça l’a toujours été. Je dois me rattacher à ça, à elles et je sais que je ne pourrai pas partir à la dérive. »
"Je désirais encore de la passion comme dans les films que je regardais en boucle. Être sa faiblesse, sa faille, sa fissure...Ce sont par les fissures qu'entre la lumière."
« Malgré les engueulades, les secrets révélés, les coups en douce, les coups durs, les coups de mou, une magie a opéré et s’est infiltrée pour tisser ce lien entre nous. »
"Ce que j'éprouvais volait au-dessus de tout ça. Ça volait au-dessus de nous, contre les murs de la chambre avant de sortir et de plonger entre l'orage et la mer."
Il ouvre la porte et je repense à ce qu’il vient de m’entendre dire à l’interphone. Grande classe, Jaja ! T’as assuré de la touffe, comme toujours.