Un truc qu'aiment bien les gamins, c'est qu'on leur joue un bon tour. Par exemple, je m'apprêtais à emmener mon neveu à Disneyland, mais à la place je l'ai conduit devant un vieil entrepôt incendié. "Oh non! me suis-je exclamé. Disneyland a brûlé." Il a pleuré toutes les larmes de son corps, mais je crois que tout au fond de lui, il trouvait que c'était une bonne blague. J'ai repris la route de Disneyland, mais j'ai fait demi-tour, car il commençait à se faire tard.
(Le meilleur discours d'Attila le Hun)
Il y a quatre entailles et sept semaines, nous sommes arrivés sur ce territoire, tuant et violant tout ce qui nous tombait sous la main. Et on a fait du bon boulot. Jamais au cours d'un conflit humain autant de créatures auront été piétinées, avec si peu de remords.
Quand nous nous sommes mis en route, tout ce que je pouvais vous promettre, c'était le sang, la sueur et les larmes de nos victimes, ainsi que toutes leurs affaires. Et c'est ce que je vous ai offert. Je vous ai promis un jardin de roses, auquel je travaille. Le principe qui nous guide, c'est qu'une maison divisée ne peut pas tenir debout. Ni un paysan coupé en deux; même si c'est drôle de le regarder essayer. C'est pourquoi nous conquérons. Notre cri de guerre: "Au diable les torpilles! Foncez à pleine vapeur!" a plongé nos ennemis dans la confusion et la terreur. Je ne suis moi-même pas sûr de sa signification, mais ça semble efficace.
C'est amusant d'être un Hun. On profite de la vie, de la liberté, de la chasse aux villageois hurlants. Mais peut-être devriez-vous vous demander, non pas qui les Huns peuvent tuer pour vous, mais qui vous pouvez tuer pour les Huns.
Il y a une question qui doit rendre dingue tous les vampires: "Oh!, et vous connaissez Dracula?"
J'imagine qu'on fait tous le même rêve: cent ans dans le futur, un homme muni d'une lampe pénètre dans un tombeau plongé dans l'obscurité. Il est déjà nerveux, et il entend un bruit derrière lui. Il se retourne et lève la lampe. C'est un squelette hideux! Muet de terreur, il recule en titubant. Il trébuche et lâche la lampe. Le pétrole se répand et le fait s'enflammer. Transformé en boule de feu, il s'enfuit de la tombe en courant dans la nuit.
Vous vous demandez peut-être: pourquoi, dans cent ans, utilisent-ils toujours des lampes à pétrole? Ecoutez, je pense que vous passez à côté du problème. Le sujet ici, c'est qu'après votre mort vous aurez envie d'avoir un squelette qui fiche la frousse. Vous ne voudrez pas qu'un pilleur de tombes, un archéologue ou un jogger vous découvre, hausse les épaules et lâche: "Bon, en voilà encore un."
Pourquoi un squelette qui fiche la frousse? Avant tout, parce que ça fiche la frousse. Ça fiche la frousse aux gens. Si un squelette ne fiche pas la frousse, à quoi ça sert d'en avoir un, à la base? Une bonne moitié de squelettes au monde finissent par être déterrés et vendus. Certains vont dans des écoles de médecine, ou sont mis en pièces pour être transformés en instruments de musique. Pire encore, beaucoup atterrissent dans des chambres d 'ados, où on les installe sur une chaise avec un chapeau rigolo, et une cigarette plantée dans la bouche. Pensez-y: un squelette qui fiche la frousse est un squelette en sécurité.
Quand mon ami Don m’invita à l’accompagner dans les mers du Sud, je me dis : « C’est bien joli, mais quel intérêt pour moi ? »
Après qu’il m’eut expliqué que je n’aurais rien à payer, je continuai d’hésiter. D’accord, du point de vue boulot, j’avais pas mal de temps libre. Je venais encore de me faire virer. Et après avoir bossé pendant près de deux mois, j’étais mûr pour repartir en vacances.
Mais je finis par refuser. D’abord, je n’aime pas vraiment les tropiques. La dernière fois que j’étais allé dans les Caraïbes, je m’étais retrouvé dans une fabrique de bongos à fabriquer des bongos.
En plus j’avançais bien sur mon roman, La Colère du clown musclé. C’est l’histoire d’un clown de cirque ombrageux et particulièrement baraqué. J’en étais arrivé au moment où il brise le cou du méchant dompteur de lions.
La Bible
Quand une authentique carte au trésor vous tombe entre les mains, toutes sortes de pensées vous traversent l’esprit.La première est : « Surtout ne pas perdre la carte ». La deuxième est : « Mais où est passée cette carte, au fait ? » .La troisième est : « Ah oui, je l’ai donnée à Don ».La quatrième est : « Où est passé Don au fait ? » .La cinquième est : « Ah oui,il est là .»
Don me fit jurer sur la Bible de garder secrète toute l’histoire .J’allai chercher ma Bible. J’avais creusé un trou en forme de revolver à l’intérieur.C’est parce que je compte y cacher mon revolver au cas où j’en achèterais un.Si jamais un cambrioleur rentre chez moi et que je suis là, je lui dirai un truc comme :« Ça ne vous dérange pas si je lis la Bible pendant que vous videz mes tiroirs ? » Qui oserait refuser ? Ça serait dingue.Alors j’ouvrirai la Bible à la page des Dix Commandements et déclarerai :
« Tu ne ….. » Et lorsque le cambrioleur demandera :
« Tu ne …..quoi ? », je sortirai mon arme et le tuerai.
Une chaussette peut-elle réellement servir de parachute à une souris? Sans doute pas, mais pour autant dois-je forcément me lever au beau milieu de la salle de cinéma et me mettre à huer le dessin animé?
Je posai ma candidature à d'autres boulots, quand le formulaire n'était pas trop long et la chaîne du stylo pas trop difficile à démêler. Mais où que j'aille, on me demandait toujours : "Avez-vous déjà gardé des crabes ?" Essayez d'expliquer à ces gens qu'on vous a renvoyé de votre boulot de gardien de crabes mais que ce n'est pas de votre faute. D'ailleurs je ne cherchais pas un boulot de gardien de crabes ! Ils ne pouvaient pas se fourrer ça dans le crâne ?
Je tombai de plus en plus bas. Un soir, je pris une drogue hawaïenne particulièrement forte appelée paloumba. Le lendemain matin je me réveillai dans une arrière-cour : une femme aux gros bras me hurlait dans les oreilles. Eh, arrête de gueuler ! Je suis peut-être défoncé mais je ne suis pas sourd !
Je touchai le fond. J'avais beau détester ça, je dus me résoudre à bouffer de la vache enragée. Mais les vaches sont beaucoup plus dures à attraper qu'on ne croit. Affamé et déprimé, j'errai le long des eaux scintillantes de la baie de la Diarroa où des enfants jouaient avec des voiliers.
En revenant d'un pas traînant à l'hotel, je passai devant la statue de Sir Edmond Honolulu. Un clochard était en train de la découper au chalumeau.
- Eh mon pote ! m'interpella-t-il. Tu veux m'acheter un bras en métal ?
Bien sûr que je voulais mais avec quoi l'aurais-je payé ?
J'avais des rêves autrefois. Je rêvais de construire le pont suspendu le plus long du monde. Et puis j'avais découvert qu'il existait déjà.
Je rêvais de devenir astronaute mais on m'avait dit que je devais me "former". C'est ça, allons tous nous "former" ! Quel monde génial ce sera !
Je rêvais de mettre fin à toutes les guerres - sauf celles entre femmes, pour que le spectacle continue.
Je rêvais de devenir inventeur. Mais les "pouvoirs en place" avaient décrété que le monde n'avait pas besoin du canoë en carton qu'on peut abandonner dans l'eau lorsqu'on est trop paresseux pour le tirer sur la terre ferme après avoir canoté une heure ou deux.
Je m'étais aussi rêvé un destin de naturaliste avant de découvrir que ce n'était pas ce que j'avais cru. Les naturalistes portent des vêtements.
Je rêvais de fonder une grande famille. Chaque nuit les enfants se seraient réunis dans le salon et auraient joué de leurs instruments de musique. Et je leur aurais dis lequel était le meilleur et lequel était le pire.
J'avais même rêvé de fabriquer un robot géant qui aurait conquis le monde. Et pour ne pas contrarier les gens, je l'aurais fait marcher à l'énergie solaire.
Un à un, mes rêves s'étaient fracassés sur le mur de la réalité comme des noix de coco impuissantes.
J'avais des rêves autrefois. Je rêvais de construire le pont suspendu le plus long du monde. Et puis j'avais découvert qu'il existait déjà. Je rêvais de devenir astronaute mais on m'avait dit que je devais me former. C'est ça, allons tous nous former ! Quel monde génial ce sera ! Je rêvais de mettre fin à toutes les guerres - sauf celles entre femmes, pour que le spectacle continue. Je rêvais de devenir inventeur. Mais les pouvoirs en place avaient décrété que le monde n'avait pas besoin du canoë en carton qu'on peut abandonner dans l'eau lorsqu'on est trop paresseux pour le tirer sur la terre ferme après avoir canoté une heure ou deux. Je m'étais aussi rêvé un destin de naturaliste avant de découvrir que ce n'était pas ce que j'avais cru. Les naturalistes portent des vêtements. Je rêvais de fonder une grande famille. Chaque nuit les enfants se seraient réunis dans le salon et auraient joué de leurs instruments de musique. Et je leur aurais dit lequel était le meilleur et lequel était le pire. J'avais même rêvé de fabriquer un robot géant qui aurait conquis le monde. Et pour ne pas contrarier les gens, je l'aurais fait marcher à l'énergie solaire. Un à un, mes rêves s'étaient fracassés sur le mur de la réalité comme des noix de coco impuissantes.
Nous logions dans le meilleur hôtel de la ville, le Coca-Cola. Il avait été baptisé ainsi parce que son propriétaire avait trouvé un panneau Coca-Cola sur la plage et qu'il l'utilisait comme enseigne de son établissement. Elle était suspendue à une chaîne rouillée qu'il avait également trouvée. Ce type est un sacré veinard. Moi, je ne trouve jamais rien sur les plages.