Citations de Jack Higgins (179)
Pas de larmes, pas de lamentations. C’est une façon de prouver à quel point la vie vaut la peine d’être vécue.
Dans la pièce de fin d’études, Macbeth, c’est elle qui interpréta Lady Macbeth. Elle était beaucoup trop jeune pour ce rôle, et pourtant elle se révéla si brillante que tous les imprésarios de Londres firent des pieds et des mains pour l’engager. Elle les envoya sur les roses et choisit de jouer au Minerva Studio, le plus petit des deux théâtres de Chichester, le rôle principal d’une reprise d’Annah Christie. Ce fut un tel triomphe que la pièce déménagea dans le West End londonien, au Théâtre royal de Haymarket, où elle tint l’affiche un an.
Ensuite, elle put choisir tout ce qu’elle voulait, la Royal Shakespeare Company, le National Theatre, où elle s’illustra dans les grands rôles classiques. Elle ne travailla à Hollywood qu’une seule fois – elle fut la vedette d’un thriller chic et tape-à-l’œil sur le thème de la vengeance, au cours duquel elle tuait plusieurs hommes.
À seize ans, comme la plupart des jeunes filles de sa connaissance, elle eut sa première aventure sexuelle avec un garçon maladroit d’un an plus âgé qu’elle. Ce fut moins que gratifiant et au moment de l’orgasme, il lui arriva quelque chose d’étrange : elle crut apercevoir la silhouette floue de l’homme qui avait assassiné ses parents, son revolver braqué sur elle…
Elle avait accueilli sa nièce avec affection mais fermeté, car c’était une femme de caractère qui estimait que l’adolescente devait continuer à vivre au lieu de rester assise à se lamenter.
Grace fut admise à l’école de filles St. Paul, l’un des meilleurs établissements de la capitale, où elle ne tarda pas à révéler ses capacités. Tout le monde l’aimait, les professeurs et les autres élèves ; pourtant elle avait toujours l’impression de jouer la comédie. En son for intérieur, elle était entière, froide, détachée, alors qu’avec les autres, elle se montrait charmante, intelligente, chaleureuse. Et, bien sûr, elle devint la vedette des groupes d’art dramatique de son école.
Le désordre nous rend plus forts. C’est inévitable. Prends la situation de l’Allemagne fédérale. D’un point de vue économique, c’est aujourd’hui le pays le plus puissant d’Europe occidentale, mais sa réunification avec l’Est va avoir des conséquences catastrophiques à tous les niveaux, et en particulier sur le plan financier. Une fois encore, l’équilibre du pouvoir en Europe est complètement bouleversé. Tu te souviens de ce que je t’ai dit, il y a des années ? Notre boulot, c’est le chaos.
Comme beaucoup de jeunes femmes riches et intelligentes de cette époque, elle estimait que le communisme était la seule solution, et elle éduqua donc son fils – qui était fort brillant – dans l’idée qu’il n’y avait qu’une seule vraie foi, la doctrine de Karl Marx.
C’est le genre d’individus avec lesquels j’aime traiter, Dillon. Il n’y a que l’argent qui l’intéresse.
Le KGB est mouillé dans cette histoire, mais je crois que c’est un coup plutôt vicieux. Un contact avec des gangsters de Moscou. Ce que vous nommez chez vous la « mafia russe ». Il m’a semblé comprendre qu’une faction arabe, le Parti de Dieu, était aussi impliquée dans cette affaire. Et à côté de ces gens-là, les types du Hezbollah passeraient pour des enfants de chœur.
Entre deux groupes humains cherchant à bâtir deux mondes incompatibles, je ne vois nulle autre solution que la force. […] Toute société, me semble-t-il, est construite sur la mort des hommes.
Oliver Wendell Holmes
Nous sommes en guerre, messieurs, la guerre contre le terrorisme. Et c’est une guerre que nous ne pouvons pas nous permettre de perdre. Sinon nous verrons la civilisation régresser et laisser place à un nouveau Moyen Âge.
Les gens qui ont réellement bon cœur sont tellement faciles à berner !
J’ai une philosophie personnelle. Une espèce de truc existentiel. Il faut vivre sa vie à fond. Si vous avez une envie, vivez-la. C’est
assez simple. Chacun peut créer ses propres valeurs.
Les oligarques, les nouveaux milliardaires, ces Russes qui délaissaient Moscou pour profiter des délices de Londres, envoyaient leurs enfants dans les
écoles privées anglaises et achetaient des hôtels particuliers dans le quartier de Mayfair – ils n’en avaient pas moins des comptes à rendre à la patrie !
Jadis, le KGB avait veillé à garder la population russe, toutes catégories confondues, dans le droit chemin. Aujourd’hui c’était le FSB, l’ancien service de Poutine, qui assurait cette mission. Et Poutine était immensément populaireen tant que président… Ce qui signifiait que lui, Ivan Volkov, n’avait pas
besoin d’être populaire. Il lui suffisait d’être craint.
Et si je quitte l’armée, qu’ai-je à faire valoir ? À Sandhurst, on m’a enseigné les sept façons de régler son compte à un homme à mains nues. Je suis devenu expert en armes de toutes sortes, j’ai appris à parler très correctement l’arabe, le russe et le français. Mais que puis-je faire de ces aptitudes en dehors de l’armée ?
Au théâtre, il avait cru avoir chassé tout ça de son esprit, mais ce n’était pas si facile. Il avait tué deux hommes, tout de même. Comment en était-il arrivé là ? Il
repensa tout à coup à ce qui s’était passé quatre ans plus tôt – aux événements qui lui avaient permis de quitter l’armée.
Les mensonges, les faux semblants, les tromperies commençaient alors à lui poser de plus en plus de difficultés. Il était deux personnes à lafois : l’homme que sa femme et sa sœur croyaient connaître, et le marchand hde mort et desecrets. En plus de cela, une nouvelle dimension apparaissait peu à peu dans sa vie professionnelle, une nouvelle sorte de terreur, juste au moment où les choses semblaient aller sur la bonne voie en Irlande du Nord.
Je n’avais rien de très excitant. Je n’étais pas parachutiste, je n’appartenais pas à un régiment d’élite, je n’allais même pas au combat et je n’avais pas toute une flopée de médailles. J’étais un type très ordinaire. Un soldat de pacotille.
Certes, dans ce genre d’affaire il y a souvent des fuites, le téléphone arabe est presque inévitable, mais ça n’ira pas plus loin. Côté britannique, le Premier ministre entendra parler de cette histoire par Miller, mais elle n’est pas bien différente de toutes celles que je lui raconte régulièrement depuis
plusieurs années. Nous sommes en guerre, que ça nous plaise ou non – et là,Je ne parle pas que de l’Irak ou de l’Afghanistan.
La règle, c’est qu’il n’y a pas de
règles.
Poutine veut le chaos, l’anarchie, la fin de l’ordre social,en particulier dans les pays associés à l’Amérique. En chargeant ses espions d’entretenir de bonnes relations avec les musulmans, et même de les soutenir, il conduit en réalité les musulmans à faire le sale boulot à sa place. L’arme de prédilection des terroristes islamistes, c’est aussi la bombe. Cela signifie des victimesciviles très nombreuses, ce quicontribue à exacerber les sentiments négatifs de nos populations envers le monde musulman. Nous les haïssons, ils nous haïssent, Poutine jette de l’huile sur le feu… et c’est le chaos.
L’expérience qu’il a acquise à titre
personnel en Tchétchénie, en Afghanistan et en Irak lui a permis de bien cerner
la mentalité musulmane. Les islamistes extrémistes éprouvent une haine
invraisemblable, et totalement paranoïaque, envers l’Amérique et ses amis. Poutine
l’a bien compris. Et il en profite.