Citations de Jack Higgins (179)
Les oligarques, les nouveaux milliardaires, ces Russes qui délaissaient Moscou pour profiter des délices de Londres, envoyaient leurs enfants dans les
écoles privées anglaises et achetaient des hôtels particuliers dans le quartier de Mayfair – ils n’en avaient pas moins des comptes à rendre à la patrie !
Jadis, le KGB avait veillé à garder la population russe, toutes catégories confondues, dans le droit chemin. Aujourd’hui c’était le FSB, l’ancien service de Poutine, qui assurait cette mission. Et Poutine était immensément populaireen tant que président… Ce qui signifiait que lui, Ivan Volkov, n’avait pas
besoin d’être populaire. Il lui suffisait d’être craint.
Et si je quitte l’armée, qu’ai-je à faire valoir ? À Sandhurst, on m’a enseigné les sept façons de régler son compte à un homme à mains nues. Je suis devenu expert en armes de toutes sortes, j’ai appris à parler très correctement l’arabe, le russe et le français. Mais que puis-je faire de ces aptitudes en dehors de l’armée ?
Au théâtre, il avait cru avoir chassé tout ça de son esprit, mais ce n’était pas si facile. Il avait tué deux hommes, tout de même. Comment en était-il arrivé là ? Il
repensa tout à coup à ce qui s’était passé quatre ans plus tôt – aux événements qui lui avaient permis de quitter l’armée.
Les mensonges, les faux semblants, les tromperies commençaient alors à lui poser de plus en plus de difficultés. Il était deux personnes à lafois : l’homme que sa femme et sa sœur croyaient connaître, et le marchand hde mort et desecrets. En plus de cela, une nouvelle dimension apparaissait peu à peu dans sa vie professionnelle, une nouvelle sorte de terreur, juste au moment où les choses semblaient aller sur la bonne voie en Irlande du Nord.
Je n’avais rien de très excitant. Je n’étais pas parachutiste, je n’appartenais pas à un régiment d’élite, je n’allais même pas au combat et je n’avais pas toute une flopée de médailles. J’étais un type très ordinaire. Un soldat de pacotille.
Certes, dans ce genre d’affaire il y a souvent des fuites, le téléphone arabe est presque inévitable, mais ça n’ira pas plus loin. Côté britannique, le Premier ministre entendra parler de cette histoire par Miller, mais elle n’est pas bien différente de toutes celles que je lui raconte régulièrement depuis
plusieurs années. Nous sommes en guerre, que ça nous plaise ou non – et là,Je ne parle pas que de l’Irak ou de l’Afghanistan.
La règle, c’est qu’il n’y a pas de
règles.
Poutine veut le chaos, l’anarchie, la fin de l’ordre social,en particulier dans les pays associés à l’Amérique. En chargeant ses espions d’entretenir de bonnes relations avec les musulmans, et même de les soutenir, il conduit en réalité les musulmans à faire le sale boulot à sa place. L’arme de prédilection des terroristes islamistes, c’est aussi la bombe. Cela signifie des victimesciviles très nombreuses, ce quicontribue à exacerber les sentiments négatifs de nos populations envers le monde musulman. Nous les haïssons, ils nous haïssent, Poutine jette de l’huile sur le feu… et c’est le chaos.
L’expérience qu’il a acquise à titre
personnel en Tchétchénie, en Afghanistan et en Irak lui a permis de bien cerner
la mentalité musulmane. Les islamistes extrémistes éprouvent une haine
invraisemblable, et totalement paranoïaque, envers l’Amérique et ses amis. Poutine
l’a bien compris. Et il en profite.
La situation en Irak est difficile, bien sûr, et l’Afghanistan pose d’énormes
problèmes. Là-bas, les combats sont d’une violence inouïe. Nous n’avions pas vu
ça depuis les affrontements au corps à corps contre les Chinois, à la bataille
du Hook, pendant la guerre de Corée. Et puis, la plupart de nos fantassins et
de nos paras n’ont qu’une vingtaine d’années. Des gamins, quand on y songe. Ils
remportent des batailles, mais peut-être sont-ils en train de perdre la guerre.
« Nous dormons en sécurité dans nos lits car des hommes brutaux se tiennent prêts à user de violence contre ceux qui voudraient nous faire du mal. »
George Orwell
Le youyou accosta sans bruit le gros navire et Kane grimpa à bord en utilisant une échelle de corde. Le pont était désert. A l'arrière, une porte donnait sur la cabine du capitaine. Il s'en approcha à pas de loup, tendit l'oreille, puis l'ouvrit d'un coup de pied et se rua à l'intérieur, le colt à la main.
Pour un homme de son genre, la vie c’est l’action. Ce qui l’excite, c’est le jeu.
L’essentiel, c’est que lorsqu’une occasion se présentera, il faudra agir très rapidement.
Dans le Coran, il n’y a que deux mères des prophètes. La première est la mère de Mahomet, dont le nom soit loué, et la deuxième est Marie, mère du prophète Jésus. Il y a du bien en toute chose.
La guerre était à la télévision chaque fois qu’elle l’allumait, elle était aussi dans les rues et sur les marchés, elle était juste derrière le mur d’enceinte de la villa, terrible et incessante. De nombreux domestiques et membres de la famille avaient été tués pendant son séjour à Bagdad. Et pourtant… elle avait l’impression de ne rien éprouver, ou pas grand-chose, à ce sujet.
Il est difficile de trouver des hommes doués. Et vous êtes les meilleurs. Il y a tant de gens qui se révèlent décevants, en définitive.
La pluie est étrangement rafraîchissante et les filles de Dublin sont magnifiques. Elles ont le charme de l’Irlande. La vie ne pourrait être plus délicieuse.
Le désordre, le chaos, l’anarchie qui doivent mener à la destruction du tissu social occidental : voilà notre objectif ! Cultivez de bonnes relations avec nos amis arabes. Qu’ils fassent le sale boulot. Leur arme de prédilection, c’est le kamikaze qui se fait exploser en public. Cela entraîne d’innombrables victimes civiles et cela contribue à attiser la haine contre les musulmans et leur mode de vie à travers l’Europe entière.
Quand on pense à tous les efforts qu’il fallait produire, autrefois, pour jouer la menace de la bombe atomique. Aujourd’hui, il suffit d’ouvrir ou de fermer quelques vannes pour obtenir des résultats qui dépassent toutes nos espérances.
Pas besoin d’être Sherlock Holmes pour deviner qu’il trempe dans de vilaines affaires. D’après son passeport, il a pris l’avion de Londres, la semaine dernière, à destination du Caire. De là il a pris un train jusqu’à Mombassa, puis un ferry de Mombassa jusqu’à Hazar. Mais il n’est même pas resté un jour entier là-bas avant de remonter dans l’avion de Londres. Pourquoi un tel périple ? Pourquoi n’avoir pas simplement fait l’aller-retour en avion entre Londres et Hazar ?