Mais pourquoi ne parle-t-on de la mort quà la Toussaint ? Pourquoi ce tabou médiatique ? Voici un podcast audio passionnant, émouvant, perturbant : il sappelle "Mortel" et devrait vous réconcilier avec la grande faucheuse.
Interview de Jack Parker par Sonia Devillers dans L'instant M sur France Inter (2 mai 2019)
Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai entendu ou lu des gens dire très sérieusement qu’une femme président poserait problème, à cause de ses règles, parce qu’elle pourrait péter un plomb pendant son syndrome prémenstruel et déclarer la guerre à la Russie si on ne lui apportait pas son carré de chocolat au bon moment (alors OK, ce n’est pas une citation verbatim de ce que j’ai pu voir, mais franchement, pas loin). Je trouve ça particulièrement drôle aujourd’hui, alors que Donald Trump siège à la Maison-Blanche à l’heure où j’écris ces lignes et que s’il existe une incarnation du syndrome prémenstruel, c’est bien lui.
Sans compter que les candidates à la présidentielle sont généralement ménopausées depuis belle lurette, mais bon, c’est encore une autre histoire.
C'est pas ta faute, tu sais. Ce qui se passe dans la cour de récré, et ce qui viendra après, t'y es pour rien. T'as rien fait pour demander ça. Personne ne le mérite. Ce n'est pas ton destin, ta croix, n'écoute pas ceux qui disent que la vie c'est comme ça, y a des bons et des mauvais moments - c'est vrai, pour tout un tas de choses, mais pas pour ce que tu vis dans ce collège.
Tu as tellement voulu mourir et tu te sens tellement mal dans ta peau que tu te demandes d'où peut venir cette rage inouïe de vivre. Ça va bien au-delà de la terreur de ne plus jamais revoir celles et ceux que tu aimes.
Tu es en colère.
Tu es profondément, obstinément, intensément... en colère.
Je pourrais aussi te mettre en garde contre certaines erreurs que tu commettras, ou certains mauvais choix, mais je pense qu'il vaut mieux que tu les fasses. C'est sans doute la meilleure façon d'apprendre. Et fais-moi confiance, tu ne vas pas cesser d'apprendre. Je me demande même si on fait autre chose que ça dans la vie.
P.113, une lettre soft... pas comme d'autres !
J’aimerais t’offrir le peu de sagesse que j’ai acquis ces dix-huit dernières années... mais non. Commets les erreurs que j’ai faites. Donne beaucoup trop de toi comme j’ai pu me perdre. Prends les mauvaises décisions que j’ai pu suivre. Ça te mènera là où je suis. C’est la bonne voie. (Florence PORCEL)
La bonne nouvelle, c’est qu’à peu près tous les objets qui te font rêver, tu vas les posséder pour de vrai. (...) La mauvaise nouvelle, c’est que rien de tout ça ne te rendra heureux. (Adrien MENIELLE)
Le monde est violent mais la vie est belle

Et quand je parle d'informations erronées , je ne veux pas dire "haha, il a dit que les règles sortaient du nombril au lieu du vagin, la honte" mais plutôt ce genre d'erreurs:
"Difficilement trouvera-t-on rien qui soit plus malfaisant que le sang menstruel. Une femme qui a ses règles fait aigrir le vin doux par son approche, en les touchant frappe de stérilité les céréales, de mort les greffes, brûle les plants des jardins; les fruits de l'arbre contre lequel elle est assise tombent; son regard terni le poli des miroirs, attaque l'acier et l'éclat de l'ivoire, les abeilles meurent dans leurs ruches, la rouille s'empare aussitôt de l'airain et du fer et une odeur fétide s'en exhale.
Les chiens qui goutent de ce sang deviennent enragés et leur morsure inocule un poison que rien ne peut guérir.
(...)
Après cela, il n'y a plus de limites: la grêle, les tourbillons, la foudre, toutes les tempêtes célestes sont détournées par une femme qui ayant ses règles se découvre."
Mais en attendant, justement, profite. De ces moments qui te paraissent difficiles et qui sont, avec le recul, l'insouciance la plus joyeuse que tu vivras !
L'adolescence, c'est un tiramisu au Nutella : sur le coup ça paraît cool, très vite ça pèse sur l'estomac, et après, avec le recul, on se dit que c'était quand même sympa et on a envie d'y regoûter.
Profite du temps que tu as en ce moment ! C'est ce qui va te manquer le plus par la suite.
Mais ose. Vraiment, la seule façon de rater à coup sûr, c'est de ne pas essayer. D'ailleurs, c'est valable pour tout : arrête d'être si prudent, arrête de ne tenter des trucs que si tu as l'assurance à 100% que tu vas réussir. C'est sûr, ça te donne l'impression de réussir tout ce que tu fais, mais ça te fait passer à côté de plein de trucs incroyables, juste par peur de l'échec. L'échec, c'est comme tout le reste : ça se gère, ça s'apprend, et plus tôt tu commences à apprendre, mieux c'est.
P. 142, Julien Ménielle