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Citations de Jacques Brel (285)


Jacques Brel
Je crois qu'il faut arriver, par discipline à n'avoir que des tentations, mettons, relativement nobles et à ce moment là il est urgent d'y succomber...Voila ! vous comprenez, même si c'est dangereux, même si c'est impossible..surtout si c'est impossible.
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Toi si tu étais le Bon Dieu
Tu serais pas économe
De ciel bleu
Mais tu n'es pas le Bon Dieu
Toi tu es beaucoup mieux
Tu es un homme.
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On est deux à vieillir
Contre le temps qui cogne
Mais lorsqu’on voit venir
En riant la charogne
On se retrouve seul
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"Il paraît insensé de ne pas être timide envers quoi que ce soit de vivant. Il s'agit de vivre sur la pointe des pieds. Nous dérangeons à chaque mouvement. Il faut une infinie pudeur pour se faire pardonner le mouvement que l'on commet."

Extrait de l'émission Radioscopie (1974)
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Et savoir que demain
Sera comme aujourd'hui
C'est Paris merveilleux

et marcher dans les pas des poètes dans Paris qui traverse le temps
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Mourir cela n'est rien - Mourir la belle affaire - Mais vieillir... ô vieillir
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Comme un marin je partirai
Pour aller rire chez les filles
Et si jamais tu en pleurais
Moi, j'en aurais l'âme ravie
Comme un novice je partirai
Pour aller prier le Bon Dieu
Et si jamais tu en souffrais
Moi, je n'en prierai que mieux
(La Haine)
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Jacques Brel
Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir,
et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer,
et d'oublier ce qu'il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences,
je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil
et des rires d'enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres,
parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement,
à l'indifférence, aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l'aventure, à la vie, à l'amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d'être vous, fier de l'être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable.

1er janvier 1968.
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Et puis infiniment
Comme deux corps qui prient
Infiniment lentement
Ces deux corps se séparent
Et en se séparant
Ces deux corps se déchirent
Et je vous jure qu'ils crient
Et puis ils se reprennent
Redeviennent un seul
Redeviennent le feu
Et puis se redéchirent
Se tiennent par les yeux
Et puis en reculant
Comme la mer se retire
Il consomme l'adieu

[Orly]
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Jacques Brel
Jacques BREL

Vivre debout

Voilà que l'on se cache
Quand se lève le vent
De peur qu'il ne nous pousse
Vers des combats trop rudes
Voilà que l'on se cache
Dans chaque amour naissant
Qui nous dit après l'autre
Je suis la certitude
Voilà que l'on se cache
Que notre ombre un instant
Pour mieux fuir l'inquiétude
Soit l'ombre d'un enfant
L'ombre des habitudes
Qu'on a plantées en nous
Quand nous avions vingt ans
Serait-il impossible de vivre debout
Voilà qu'on s'agenouille
D'être à moitié tombé
Sous l'incroyable poids
De nos croix illusoires
Voilà qu'on s'agenouille
Et déjà retombé
Pour avoir été grand
L'espace d'un miroir
Voilà qu'on s'agenouille
Alors que notre espoir
Se réduit à prier
Alors qu'il est trop tard
Qu'on ne peut plus gagner
A tous ces rendez-vous
Que nous avons manqués
Serait-il impossible de vivre debout
Voilà que l'on se couche
Pour la moindre amourette
Pour la moindre fleurette
A qui l'on dit toujours
Voilà que l'on se couche
Pour mieux perdre la tête
Pour mieux brûler l'ennui
A des reflets d'amour
Voilà que l'on se couche
De l'envie qui s'arrête
De prolonger le jour
Pour mieux faire notre cour
A la mort qui s'apprête
Pour être jusqu'au bout
Notre propre défaite
Serait-il impossible de vivre debout
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Les porteurs de rapières
Peuplent les cimetières
Aussi vrai que saint Pierre
S ennuie au paradis
Je veux que sur ma pierre
On écrive ceci
Il est mort sans colère
Benjamin Rathery.

(Les porteurs de rapières du film mon oncle Benjamin)
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Bien sûr, nous eûmes des orages
Vingt ans d’amour, c’est l’amour fol
Mille fois tu pris ton baggage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieille tempêtes
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Jacques Brel
Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux.
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Et la sous-préfecture
Fête la sous-préfète
Sous le lustre à facettes
Il pleur des orangeades
Et des champagnes tièdes
Et les propos glacés
Des femelles maussades
De fonctionnarisés

Je suis un soir d'été

Aux fenêtres ouvertes
Les dîneurs familiaux
Repoussent leurs assiettes
Et disent qu'il fait chaud
Les hommes lancent des rots
De chevaliers teutons
Les nappes tombent en miettes
Par-dessus les balcons

Je suis un soir d'été

Aux terrasses brouillées
Quelques buveurs humides
Parlent de haridelles
Et de vieilles perfides
C'est l'heure où les bretelles
Soutiennent le présent
Des passants répandus
Et des alcoolisants

Je suis un soir d'été

De lourdes amoureuses
Aux odeurs de cuisine
Promènent leur poitrine
Sur les flancs de la Meuse
Il leur manque un soldat
Pour que l'été ripaille
Et monte vaille que vaille
Jusqu'en haut de leurs bas

Je suis un soir d'été

Aux fontaines les vieux
Bardés de références
Rebroussent leur enfance
A petits pas pluvieux
Ils rient de toute une dent
Pour croquer le silence
Autour des filles qui dansent
A la mort d'un printemps

Je suis un soir d'été

La chaleur se vertèbre
Il fleuve des ivresses
L'été a ses grand-messes
Et la nuit les célèbre
La ville aux quatre vents
Clignote le remords
Inutile et passant
De n'être pas un port

Je suis un soir d'été


L
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Mère des gens sans inquiétude
Mère de ceux que l on dit forts
Mère des saintes habitudes
Princesse des gens sans remords
Salut à toi dame Bêtise
Toi dont le règne est méconnu
Salut à toi Dame Bêtise
Mais dis-le-moi comment fait tu ?

Pour avoir tant d amants
Et tant de fiancés
Tant de représentants
Et tant de prisonniers
Pour tisser de tes mains
Tant de malentendus
Et faire croire aux cretins
Que nous sommes vaincus
Pour fleurir notre vie
De basses révérences
De mesquines envies
De nobles intolérance
Mère de nos femmes fatales
Mère des mariages de raison
Mère des filles à succursales
Princesse pâle du vison
Salut à toi Dame Bêtise
Toi dont le règne est méconnu
Salut à toi Dame Bêtise
Mais dis-le-moi comment fait tu ?

Pour ne point l on ne voie
Le sourire entendu
Qui fera de vous et moi
De très nobles cocus
Pour nous faire oublier
Que les putains les vraies
Sont celles qui font payer
Pas avant mais après
Pour qu il puisse m arriver
De croiser certains soirs
Ton regard familier
Au fond de mon miroir.
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C est trop facile d entrer aux églises
De déverser toutes ses saletés
Face au curé qui dans la lumière grise
Ferme les yeux pour mieux nous pardonner

Tais-toi donc grand Jacques
Que connais tu du Bon Dieu
Un cantique,une image
Tu n en connaît rien de mieux

C est trop facile quand les guerres sont finies
D aller gueuler que c était la dernière
Amis bourgeois vous me faites envie
Vous ne voyez pas donc vos cimetières ?

Tais-toi donc grand Jacques
Et laisse les donc crier
Laisse les pleurer de joie
Toi qui ne fus même pas soldat

C est trop facile quand un amour se meurt
Qu il craque en deux parce que l on a trop plié
D aller pleurer comme les hommes pleurent
Comme si l amour durait l éternité

Tais-toi toi donc grand Jacques
Que connais tu de l amour
Des yeux bleus,des cheveux fous
Tu n y connais rien du tout

Et dis toi donc grand Jacques
Dis-le toi souvent
C est trop facile ,
De faire semblant
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Les vieux ne meurent pas ils s’endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent la main ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l’autre reste là le meilleur ou le pire le doux ou le sévère
Cela n’importe pas celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous les verrez peut-être vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s’excusant déjà de n’être pas plus loin
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Semblant que c´est pas exprès
Avec ses yeux mouillants
Elle dit qu´elle partira
Elle dit qu'elle me suivra
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Jacques Brel
Je prendrai dans les yeux d'un ami ce qu'il y a de plus chaud, de plus beau et de plus tendre aussi qu'on ne voit que deux ou trois fois durant toute une vie et qui fait que cet ami est notre ami.
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Jacques Brel
Jojo, j'ai plaisir à te dire que la nuit sera longue à devenir demain
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