Citations de Jacques Goldstyn (17)
Ma mère, c'est le contraire de mon père. C'est la douceur et la gentillesse. Avec elle, on chante et on rit tout le temps. Que je devienne épicier ou non, je crois qu'au fond, elle s'en moque. L'essentiel pour elle, c'est que je sois heureux.
Nous sommes devenus inséparables, comme des étoiles jumelles. J'ai l'impression d'être en orbite autour d'elle.
Grand-maman Léa n'a jamais travaillé.
Enfin, je veux dire qu'elle n'a jamais eu de vrai métier comme mon grand-papa Hector.
Elle a élevé une trâlée d'enfants comme elle dit, qui l'ont occupée à plein temps.
Moi, je suis ce qu’on appelle un solitaire. Je fais les choses tout seul. Et n’allez pas croire que ça m’embête. Parmi toutes les choses que j’aime faire, ce que je préfère, c’est grimper dans mon arbre.
Mon arbre s’appelle Bertolt.
- Anja ! C'est vrai que tu t'en vas ?
- Oui, Azadah, je rentre chez moi.
- Ne me laisse pas ici. Je veux partir avec toi !
Aïcha prend ma main et pointe mon doigt vers d'autres étoiles. Ainsi blotti contre elle au creux du hamac, ma joue si près de la sienne, je ne vois plus rien.
Doucement, son voile glisse sur ses épaules. Et c'est une cascade de cheveux qui jaillit tel un nuage interstellaire.
Je suis vietnamien, mais je suis aussi hoa, ce qui signifie que ma famille a des origines chinoises.
Moi, je suis ce qu’on appelle un solitaire. Je fais les choses tout seul. Et n’allez pas croire que ça m’embête. Parmi toutes les choses que j’aime faire, ce que je préfère, c’est grimper dans mon arbre. Mon arbre s’appelle Bertolt.
Quand un chat meurt, on le sait tout de suite. Même chose pour un oiseau.
Mais pour un arbre, ce n’est pas évident. Il reste planté là comme un grand escogriffe. Comme s’il retenait son souffle. Comme s’il nous jouait un tour.
Si au moins il était mort frappé par la foudre… Ou s’il avait été scié par des bûcherons j’aurais compris. Quand un chat ou un oiseau meurt, je sais quoi faire.
Mais pour Bertolt, je fais quoi ?
Parmi toutes les choses que j’aime faire, ce que je préfère, c’est grimper dans mon arbre.
Mon arbre s’appelle Bertolt.
Oui, mais quand on n'est pas pareil ou qu'on est original, ça fait rire les gens ou pire : ça les dérange
Oui... Oui, je sais que c'est un gros mot. Mais ça veut dire QUOI ? D'où vient le mot TABARNAK ? Et pourquoi on n'a pas le droit de prononcer ce mot-là ?
« La guerre était comme un grand chaudron qui engloutissait les hommes sans fin. »
— Emmène-moi avec toi !
— Je ne peux pas faire ça. C'est illégal. Tu comprends, il faut des autorisations.
Quand Bertolt est couvert de feuilles, personne ne me voit. Mais moi, je vois tout le monde. Je vois monsieur le curé qui arrose ses saint-joseph. Je vois la femme du boulanger qui se fait griller. [...] Je vois monsieur Monsanteau, le maniaque du gazon.
Wo! Il est important de dire ici que c'est très, très, très rare que Papa utilise ce mot. Il faut qu'il soit fâché, méga fâché à la puissance mille. C'est pas arrivé souvent.
- Là! Une reinette. Passe-moi le filet!
- Doucement.
- Salut ma belle, comment t'appelles-tu?
- Bon ça y est... Le voilà qui parle aux grenouilles...
-Ça c'est bizarre. Une grenouille à ... à... à six pattes!
- Cool!
- Comment ça, cool? C'est horrible, oui!
-Une terrible mutation.
- Venez voir ce crapaud!
- Cet été, j'ai été en vacances en Gaspésie.
- Moi, j'ai été en France.
-Chanceuse!
-Moi, j'ai été à Balconville.
- Et toi, Jimmy?
- Moi, j'ai été en Chine.
- En Chine? Cool!
- Tu as visité la Grande Muraille?
- Non, j'ai été à Juiquan.
- C'est la base spatiale chinoise ultra secrète. Mon père et moi avons assisté à un lancement.
- Wow! Ton père est reporter?
- Non.
- Tu as dû manger beaucoup de mets chinois?
- Pas vraiment, nous sommes ensuite partis pour les îles Kamaran.
(...)
- Attendez, c'est pas tout, nous avons fait du parachutisme au Sahara!