Jacques Mesrine

Voilà un livre qui a été interdit à sa sortie parce que jugé trop "subversif" et "dangereux" (je me demande encore personnellement ce qu'il peut y avoir de subversif là-dedans...), mais d'un point de vue strictement littéraire, c'est le néant absolu !

Mesrine n'a aucun talent de conteur (ne parlons même pas de talent littéraire...) et au bout de 40 pages, le lecteur s'ennuie ferme face à tant de monotonie dans l'enchaînement des situations qui se voudraient - je pense - envolées.



N'attendez aucune analyse quelle qu'elle soit : ni de la société française, ni une analyse politique et encore moins de l'état de la justice de l'époque, juste du récit à la première personne où l'auteur se donne systématiquement le beau rôle.



Qu'on se le dise : Mesrine n'était ni un héros, ni Robin des bois !

En 1976, j'avais 8 ans et l'affaire Mesrine, je ne connais que très peu. A ma grande surprise, j'ai été happée par cette histoire et "envoutée" par cet homme à la personnalité très contrastée. Le bien et le mal incarné en un seul homme.

Edifiant...