Citations de Jacques Salomé (1582)
Prière pour un prochain Noël : En ce jour qui se lève et contient tant de possibles, puis-je veiller à ne pas offenser la vie qu'il contient.
La violence est le langage de la peur, du désarroi, de l'impuissance, non de la puissance comme on le croit trop souvent.
Les visionnaires les plus dangereux sont ceux qui ne voient jamais rien de ceux qui vivent tout proches d'eux.
Souffrir le martyr, seul, semble parfois préférable à souffrir deux martyres… à deux.
Il est des rencontres qui s'inventent au jour le jour, pour transformer chaque instant en parcelle d'éternité.
Ce n’est pas toujours celui qui offre qui donne le plus à l’autre
Ceux qui ne savent pas donner ne savent pas ce qu’ils perdent.
Lire c’est entrer dans l’inattendu d’un mot, l’imprévisible d’un récit, la chaleur d’une phrase et parfois l’appel d’une voix qui vous rejoint dans l’essentiel et vous invite à mieux vous respecter, à aller plus loin, plus prés de cet être en expansion que nous sommes.
Nous sommes des exilés de notre enfance, parée de souvenirs et de sensations jamais retrouves, d'images auréolée de parents vieillis, de moments magiques enfouis dans la mémoire. Autant d'expériences qui ne sont pas renouvelables et qui, pourtant, orientent toutes nos quêtes. Bertrand Cramer
C’est par la tendresse de l’autre que je peux grandir, être et me développer en sécurité.
Te rencontrer
sans te réduire
Te désirer
sans te posséder
T’aimer
sans t’envahir
Te dire
sans me trahir
Te garder
sans te dévorer
T’agrandir
sans te perdre
T’accompagner
sans te guider
Et être ainsi moi-même
au plus secret de toi.
Tu m’as fait cadeau de moi,
du meilleur de moi-même
Tu m’as offert l’incroyable
naissance de mon corps.
Tu m’as révélé les rires
oubliés de mon ventre source.
Tu as réveillé les émois
de mes sens au plus secret de mon incomplétude.
Cadeau inespéré,
offrande absolue,
je suis né de tes mains
porté par ton regard.
J’ai osé être,
je me suis laissé naître
à l’abandon,
de toutes mes rivières.
L’amour c’est quand
il n’est jamais trop tard
d’ouvrir mes bras
pour t’y jeter
incendiée.
Être en amour se manifeste par une vibration intime, qui a une direction et surtout une seule destination, celle de se déposer chez l’aimé (e) avec l’espoir premier d’être accueilli.
"Tu resteras on papa même si je grandis ?
- Bien sûr. Un papa c'est pour la vie !
- Même si je grands trop vite ?
- Oui, même si tu grandis trop vite."
Il ne savait pas alors que son temps de papa était compté, quelques années encore et ce serait fini. Il se croyait un papa éternel. Aurélien croyait naïvement qu'on était papa pour toujours. Il ne savait pas combien c'est difficile de rester un papa quand votre enfant, en grandissant malgré lui, vous découvre et vous voit un jour, non plus comme un papa, mais comme un père !
Un enfant dans ton dos, mon tendre, pas du tout ! Un enfant de l'amour simplement. Cela m'étonnait quand même un peu, trois ans à pratiquer, tous les jours, plusieurs fois par jour (elle souriait) sans contraceptif ni précaution ! Ce devait être à cause de mes orgasmes trop bruyants. Tes spermatozoïdes devaient se boucher certainement les oreilles, ils ont dû être effrayés, les malheureux, par mes cris et les tiens. J'imagine que c'étaient pour eux comme des coups de tonnerre, un tremblement de terre chaque fois que je hurlais de plaisir en toi ! Mes ovules, habitués depuis longtemps à mes émois intempestifs n'ont jamais failli, sauf cette fois-là, dans l'igloo...
C'est au beau que nous appartenions, aveugles aux violences du monde et sourds à toutes les injustices, en nomades légers, quasi asociaux, seulement dévorés par le goût du plaisir.
- C'est quoi une peau se vache ? demanda Lili.
- C'est quelqu'un qui est capable de tout, du pire et du meilleur, mais qui ne distingue pas ce qu'est le pire et ce qu'est le meilleur."
C'est ma soeur Lili, la plus petite, qui avait seule le privilège de lui tenir la main gauche. Papa ne donnait jamais sa main droite, il en avait trop besoin pour parler, pour convaincre, pour expliquer le visible et surtout l'invisible du monde.