Citations de Jacques Salomé (1688)
Si un amour se refugie seulement dans les mots, c'est qu'il est très lointain.
L'amour ne peut se dépouiller de ses rêves, car l'amour rêve d'amour.
C'est l'amour de soi qui ouvre à l'amour de l'autre et à la possibilité de proposer un amour suffisamment libéré d'un désir de possessivité ou d'appropriation pour permettre d'établir des relations durables et fiables, non seulement avec des proches, mais aussi avec ceux qui seront suffisamment significatifs pour devenir des compagnons susceptible de cheminer avec nous et de nous accompagner le plus longtemps possible durant notre existence.
On pourrait même dire qu'il n'est pas bien vu de s'aimer, de s'accorder de l'intérêt ou de l'affection, car on est très catalogué comme égoïste ou égocentrique, voire narcissique.
L'amour de soi n'est pas une notion valorisée dans nos sociétés.
De l'amour de soi à l'amour de l'autre.
L'amour de soi n'est pas lié, comme beaucoup le croient, à l'amour reçu de nos parents, mais il a pour origine la qualité des relations significatives présentes ou défaillantes vécues dans notre enfance et, par la suite, celles que nous allons créer ou qui nous sont imposées à l'âge adulte.
Ce voyage au pays de l'amour est une invitation à s'interroger sur les découvertes et les errances qui vont traverser et bouleverser une relation amoureuse quand elle devient une relation de couple.
Il y a en chacun de nous une aspiration profonde, parfois irrésistible, à aimer et à, être aimé.
Etablir une bonne relation avec soi, se respecter, être congruent c'est-à-dire veiller à ce qu'il ait un accord entre ce que je pense et ce que je fais, entre ce que je sens et ce que je dis, me semble être de bonnes prémisses pour devenir un bon compagnon pour soi.
Si nous acceptons qu'un des enjeux essentiel de la liberté humaine est de développer en chacun la capacité de faire des choix, nous découvrons aussi que faire un choix c'est renoncer.
Parce qu'une relation est vivante, elle va aussi évoluer.
Parce qu'un sentiment est vivant, quelles que soient son intensité et sa force de départ, il va évoluer, se modifier, s'inscrire différemment en celui qui le porte et en celui qui le reçoit.
Vous ne pouvez transcender ce que vous ne connaissez pas.
Pour aller au-delà de vous même, vous devez vous connaître.
Une des escroqueries intimes les plus fréquente et les plus durables à l'encontre de soi-même est celle qui consiste à entretenir ressentiments, rancœur, accusations et reproches sur les autres en croyant qu'ils sont responsables de notre souffrance.
Ce qu'il faudrait apprendre à pardonner, c'est nous-même, pour toute l'auto violence entretenue par nos conduites, parfois, durant des décennies.
Le pardon, dans ses effets immédiats, est assimilable à un baume adoucissant déposé en compresse sur l'irritation ou l'inflammation d'une blessure.
Ce n'est pas ce que l'autre fait qui déclenche le plus souvent la violence, mais la façon dont nous recevons ce qui vient de lui.
En effet, il n'est pas possible de rendre une souffrance, car la souffrance, c'est ce que nous ressentons, nous sommes seuls à la produire ou à l'entretenir en nous.