Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles , le 26/11/1923
Mort(e) à : Etterbeek , le 30/12/2004
Né(e) à : Bruxelles , le 26/11/1923
Mort(e) à : Etterbeek , le 30/12/2004
Biographie :
Jacques Van Herp est un essayiste de science-fiction et directeur de collection chez Marabout.
Il a par ailleurs exercé la profession de professeur de mathématiques dans l'enseignement secondaire à Bruxelles.
Directeur de collection chez Marabout et aux éditions françaises LE MASQUE (1974-1977), il se spécialise dans la publication de romans écrits par les précurseurs européens de science-fiction et sera récompensé par le Prix spécial pour la Belgique de la European Science Fiction Society 1976.
Jacques Van Herp n’est pas seulement le brillant essayiste que tout le monde connaît (e.a. "Panorama de la science-fiction", réédité par les Éditions Lefrancq), mais également un nouvelliste de grand talent (Le rescapé du Fenris, collection "Ides... et autres").
Il signa également plusieurs romans et plus particulièrement dans la collection "Jamboree" éditions Spes, une collection principalement destinée pour la jeunesse.
Ses romans d'anticipation sont publiés sous de nombreux pseudonymes :
- avec sa seule signature : Marc Monnier, Alain Arvel, André Jouly, Michel Berchamps, Carlo Nada, Alan Haigh, Michel Vedewe, Alain Provist, Ladislas Céteski, Illy Kenkönnery, Michel Berchmans, Michel Védéwé, Willy Leblond,
- sous signature collective : Michel Jansen, Michel Goissert.
Une centaine de ses articles et plusieurs essais (Jean RAY, Harry Dickson, LOVECRAFT, capes et épées, Histoire imaginaire, etc.) sur le roman populaire peuvent être téléchargés GRATUITEMENT à partir du site https://www.idesetautres.be de son "disciple", Bernard Goorden (proposant quelque 20.000 documents)
+ Voir plusJacques Van Herp est un essayiste de science-fiction et directeur de collection chez Marabout.
Il a par ailleurs exercé la profession de professeur de mathématiques dans l'enseignement secondaire à Bruxelles.
Directeur de collection chez Marabout et aux éditions françaises LE MASQUE (1974-1977), il se spécialise dans la publication de romans écrits par les précurseurs européens de science-fiction et sera récompensé par le Prix spécial pour la Belgique de la European Science Fiction Society 1976.
Jacques Van Herp n’est pas seulement le brillant essayiste que tout le monde connaît (e.a. "Panorama de la science-fiction", réédité par les Éditions Lefrancq), mais également un nouvelliste de grand talent (Le rescapé du Fenris, collection "Ides... et autres").
Il signa également plusieurs romans et plus particulièrement dans la collection "Jamboree" éditions Spes, une collection principalement destinée pour la jeunesse.
Ses romans d'anticipation sont publiés sous de nombreux pseudonymes :
- avec sa seule signature : Marc Monnier, Alain Arvel, André Jouly, Michel Berchamps, Carlo Nada, Alan Haigh, Michel Vedewe, Alain Provist, Ladislas Céteski, Illy Kenkönnery, Michel Berchmans, Michel Védéwé, Willy Leblond,
- sous signature collective : Michel Jansen, Michel Goissert.
Une centaine de ses articles et plusieurs essais (Jean RAY, Harry Dickson, LOVECRAFT, capes et épées, Histoire imaginaire, etc.) sur le roman populaire peuvent être téléchargés GRATUITEMENT à partir du site https://www.idesetautres.be de son "disciple", Bernard Goorden (proposant quelque 20.000 documents)
Source : https://www.idesetautres.be
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La science fiction : le monde demain et après
Emission consacrée à la vision du futur imaginée par les auteurs de sciences fiction. - Michel DEMUTH, directeur littéraire aux éditions "OPTA" ; Jacques GOIMARD, professeur de science fiction ; Jacques SADOUL, directeur littéraire aux Editions "J'ai lu" ; Jacques VAN HERP, critique : les thèmes de la surpopulation et du pouvoir ; les structures des villes et des sociétés ; la lutte...
Citations et extraits (4)
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Les mondes perdus
Un type particulier de pays préservé est le "le monde perdu". Si Conan Doyle l'a baptisé et en est le meilleur illustrateur, il n'en est pas l'inventeur.
Déjà Jules Verne avait dans "le voyage au centre de la terre" redonné vie aux êtres préhistoriques. Il ne fut pas le premier non plus à imaginer un petit univers préservé au sommet d'une mésa d'Amérique latine. En 1897 parut en effet "The devil tree of Eldorado" de Frank Aubrey, qui situait au sommet du mont Roraïma, en Guyane britannique, une cité préégyptienne : "Moana. Deux religions y régnèrent ; une fraternité noire qui sacrifie des hommes à une pieuvre végétale et une fraternité blanche aux mœurs plus douces. Il est fâcheux pour l'auteur qu'à l'époque le Roraïma ait déjà été exploré deux fois. Et le seul titre de l'ouvrage est d'avoir inspiré Conan Doyle pour "le monde perdu" et "la cité du gouffre"...
(extrait inséré dans le chapitre "les mondes défunts et les mondes cachés")
Un type particulier de pays préservé est le "le monde perdu". Si Conan Doyle l'a baptisé et en est le meilleur illustrateur, il n'en est pas l'inventeur.
Déjà Jules Verne avait dans "le voyage au centre de la terre" redonné vie aux êtres préhistoriques. Il ne fut pas le premier non plus à imaginer un petit univers préservé au sommet d'une mésa d'Amérique latine. En 1897 parut en effet "The devil tree of Eldorado" de Frank Aubrey, qui situait au sommet du mont Roraïma, en Guyane britannique, une cité préégyptienne : "Moana. Deux religions y régnèrent ; une fraternité noire qui sacrifie des hommes à une pieuvre végétale et une fraternité blanche aux mœurs plus douces. Il est fâcheux pour l'auteur qu'à l'époque le Roraïma ait déjà été exploré deux fois. Et le seul titre de l'ouvrage est d'avoir inspiré Conan Doyle pour "le monde perdu" et "la cité du gouffre"...
(extrait inséré dans le chapitre "les mondes défunts et les mondes cachés")
Il y eut d'abord, sur la cheminée et les panneaux, la silhouette d'une ombre. Elle prit forme, devint la silhouette d'un homme. Les détails se détachèrent de l'ombre. Je vis s'esquisser dans l'air, comme enveloppés de brume, les traits d'un visage abattu et tragique, marqué d'une imploration telle qu'aucun visage humain n'en n'a jamais exprimé. Puis les épaules m'apparurent, avec, en dessous, une tache humide et rouge. La vision devint alors très nette. Il était là, la poitrine enfoncée et noyée dans une tache rouge d'où sortaient des côtes brisées, pareilles aux membrures d'un vaisseau naufragé.
Edward F. Benson. Dans le métro.
Edward F. Benson. Dans le métro.
Chacun doit être son propre guide, et doit trouver lui-même la porte du labyrinthe... Sa porte, car tous n'entrent pas par la même. Comme tous ne suivent pas le même cheminement...
On oublie trop souvent qu'un message ne dépend pas seulement de celui qui l'émet, mais surtout de celui qui le reçoit. Les mêmes mots, les mêmes images peuvent éveiller des sentiments bien divers. (p185)
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