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Critiques de Jade Chang (26)
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Les Wang contre le monde entier



Etats-Unis, la crise financière de 2008 frappe de plein fouet

la famille Wang à la tête d'un empire de la cosmétique.

Ruiné, Charles Wang décide de partir en Chine récupérer

ses terres ancestrales spoliées par les communistes....

Mais avant le grand bond, il doit traverser

toute une partie de l'Amérique à bord d'une voiture d'occasion

pour y déposer son fils et sa fille cadette

chez sa fille ainée, une artiste à la dérive.

Enclenchez le pilotage automatique, le road-movie va être long...

Soyons franc, le voyage en leur compagnie m'a semblé interminable.

Je n'ai éprouvé aucune empathie pour le nombrilisme

et les déboires financiers et sentimentaux des Wang

et je me suis fortement ennuyé à la lecture de ce roman

qui tourne en semi dérision le rêve américain.

Le style insipide de l'auteur n'aide pas non plus à avaler les niaiseries.

Les grandes tirades pompeuses sur l'amour m'ont littérairement achevé.

Décidément pas ma tasse de thé.

Au gong final, le premier roman de Jade Wang ne casse pas trois pattes à un canard.. laqué !

Je remercie malgré tout Babelio, Masse critique et les Editions Belfond pour cette découverte, ma fois vite oubliée.



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Les Wang contre le monde entier



Il est toujours difficile d'émettre un avis négatif sur un livre, d'autant plus lorsque celui-ci-vous a été gentiment offert en vue d’une critique.



J’étais pourtant impatiente de passer quelques heures avec la famille Wang.

Dès les premières pages, j’étais bien en leur compagnie.

J’ai eu d’emblée une certaine sympathie pour Charles Wang venu aux Etats Unis, à la poursuite de son « American dream ». Il met tout en œuvre pour que ses usines de cosmétiques soient des réussites exemplaires et ça marche plutôt bien.



Les enfants ont tous leurs problèmes, des soucis d’enfants gâtés, égoïstes et superficiels.



Mais, voilà, peu à peu, j’ai senti monter une pointe d’agacement pour de multiples détails aussi inutiles que peu crédibles bientôt suivi d’un ennui total transformant ma lecture en presque supplice.



Suis-je passé à côté de cet humour typiquement américain ? Probablement et je le regrette.



Merci à Babelio et aux Editions Belfond pour cet envoi.







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Les Wang contre le monde entier

Statistiquement, cela devait arriver... Les goûts et les couleurs, on n'y peut rien. Je n'ai pas vibré et encore moins ri à la lecture de ce roman qui pourtant, à la vue des critiques outre-atlantique paraissait irrésistiblement drôle. Je pense qu'il m'a manqué sans doute une partie de la culture américaine pour être touchée par l'histoire de cette famille chinoise vivant aux États-Unis. le père arrivé de Taïwan monte une entreprise florissante de cosmétiques jusqu'au jour où il voit trop grand et fait faillite. Père de trois enfants qui n'ont jamais connu les problèmes financiers, qui ont toujours vécu dans l'opulence sans même savoir que c'était une chance, vont tomber de haut quand tous les comptes bancaires sont bloqués et les voitures saisies. Fini la fac pour Andrew qui de toute manière n'y trouvait pas un grand intérêt puisqu'il souhaite devenir humoriste. La cadette quant à elle, est exfiltrée de la pension où elle devait préparer son bac mais s'intéressait plus à sa garde robe et son blog de mode. L'aînée, adulte, avait déjà quitté la famille et vivait son rêve, être une artiste peintre, mais était partie se mettre au vert à la campagne suite à une rupture amoureuse. Leur mère était décédée dans un accident d'hélicoptère quand la cadette était encore toute jeune, Charles, le père s'était alors remarié avec Barbra, qu'il avait connu lorsqu'il vivait à Taïwan. Dès lors, ruiné, le père embarque tout le monde dans une vieille guimbarde empruntée et se lance dans une folle course pour rejoindre sa fille aînée à l'autre bout du pays (la voiture "empruntée" à la nourrice de la famille, dont je n'évoquerai même pas la destinée tant cette famille à tout à apprendre).

Il y a beaucoup de thématiques abordées dans ce livre : le décès d'un parent et la construction des enfants, la recomposition d'une famille lors d'un remariage, l'éducation des enfants, la volonté de s'enraciner dans un autre pays et de vivre son rêve américain, le déracinement pour avoir quitter sa terre d'origine (les Wang étaient en Chine et avaient fui les communistes en s'implantant à Taïwan avant d'arriver aux États-Unis), la survivance de certaines traditions culturelles... Et c'est ce qui est dérangeant car finalement, tout est survolé à trop vouloir tout aborder. Par ailleurs, je n'ai pu ressentir aucune empathie pour cette famille qui du jour au lendemain découvre le prix d'un donut et l'intérêt qu'il peut y avoir à regarder et écouter son prochain. Enfin, j'ai regretté que certaines partie des dialogues soient restées non traduites (toujours essayer de deviner ce qui se dit en lisant la réponse suivante traduite, trouble la lecture et devient fastidieux sur la longueur).

Je remercie Babélio pour cette Masse critique et les éditions Belfond et suis désolée de ne pas avoir su trouver le charme qui doit se révéler à la lecture de ce roman, mais d'autres lecteurs sauront voir ce qui m'a échappé à n'en point douter.
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Les Wang contre le monde entier

Tout d'abord merci à Babelio et aux Editions Belfond pour l'envoi de ce roman.



Après avoir lu, le très beau premier roman de Imbolo Mbue "Voici venir les rêveurs", sur le même thème de la crise 2008 et des aspirations d'une famille d'immigrants venus toucher le rêve américain, je me suis dit que "Les Wang contre le monde entier" serait plus léger et que j'en apprécierai l'humour.



Je me suis trompée. Je n'ai pas su m'attacher à Charles Wang, sa famille, sa dégringolade, sa mesquinerie et son ambition de retrouver les biens de ses ancêtres à son retour en Chine.



Charles s'était offert son rêve californien avec 200 millions de dollars à la clé. Devenu roi des cosmétiques, opulent grâce à de "la pisse chimique" nouvel ingrédient du maquillage américain. Seulement, après avoir perdu sa première épouse opportunément dans un accident d'avion, s'être remarié avec la superficielle et vénale Barbra ; avoir eu 3 enfants (la prunelle de ses yeux) : Saina l'aînée, artiste contemporaine en déveine suite à une exposition polémique, Andrew étudiant à l'université, aspirant humoriste et Grace la petite dernière, en pension dans un collège privé, qui n'existe que pour son blog, Il entame un road-movie pour sauver ce qui pourrait l'être encore en emmenant sa petite famille chez Saina à Hélios. Son périple débute avec la vintage Mercedes bleue layette qui va se dégrader au fil du voyage, seule rescapée de ses nombreuses automobiles car offerte à Ama, la nourrice.



Son ambition ensuite est d'aller réclamer les terres de ses ancêtres spoliées en terre de Chine et de redevenir quelqu'un de riche et respecté, le "Roi".



Malgré tous les déboires de Charles, a émergé un sourire parfois, au gré des longues longues péripéties du voyage. Malgré tout, je n'ai réussi ni à totalement détester la famille Wang, ni à l'aimer...



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Les Wang contre le monde entier

Paf, du jour au lendemain, la vie facile et fortunée des Wang s'écroule. La faute au père, Charles qui n'a pas fait que de bons placements et qui se retrouve ruiné. Fini l'école privée de Grace , fini la fac d'Andrew, fini le luxe Américain, il faut rentrer en Chine pour se "refaire"

Les Wang m'ont tout d'abord évoqué la famille dépeinte dans la série dirty sexy money. Riche, egocentrique et dont les excès peuvent aisément faire sourire. Charles et Grace , notamment.

Mais , les Wang vivent à cent à l'heure et j'ai souvent eu l'impression d'être envahie par les détails. Les personnages sont hauts en couleur certes, drôles, bien souvent, mais brouillon, car tout part dans tous les sens. Au final, il se dégage une impression de trop plein. Trop d'évènements, trop de bavardages, trop de familiarités, trop d'égocentrisme. Et, de fait , il est difficile de s'attacher aux protagonistes. La valise comporte tant de détails qu'il semble impossible de la refermer pour pouvoir la transporter et prendre plaisir au voyage.J'aurais adoré être du voyage, mais le road trip des Wang à travers les Etats-Unis s'est hélas fait sans moi. 2,5/5

Merci à Babelio et aux Editions Belfond pour cette lecture qui ouvre 2017!
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Les Wang contre le monde entier

Je commence par remercier l’équipe de Babelio, ainsi que les éditions Belfond pour m’avoir fait découvrir ce livre.

Franchement, le livre n’est pas mauvais, mais il n’est pas très bon non plus, l’écriture de l’auteur est fluide et ne nous ennuie jamais. Mais l’histoire manque cruellement de péripéties.

Je dois avouer que je suis resté sur ma faim. Le principal problème de ce livre, c’est qu’il est vendu comme très drôle. Hors, il ne m’a même pas arraché l’ébauche d’un sourire. Résultat, j’en attendais sans doute trop.

Les chapitres font avancer l’histoire en changeant à chaque fois de personnage. Même la voiture y passe. Mais franchement, quel intérêt de savoir que la voiture sent son bas de caisse rouiller… Quant aux personnages, ils nous livrent une introspection sur leur vie, au rythme des kilomètres qui passent (si, si, c’est écrit dans l’entête des chapitres), mais là encore rien de bien palpitant à se mettre sous la dent. Ils peuvent se montrer attachants par moment, mais reste assez agaçants.

Au final, le livre se laisse lire, n'est pas ennuyeux, mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.

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Les Wang contre le monde entier

Un roman que j'ai plutôt bien aimé dans l'ensemble ce qui m'a surpris dans la mesure où ce n'est pas forcément mon style de lecture. J'avais l'impression d'être dans une sorte de chick-lit revisitée avec son grand patron plein aux as, sa fille artiste incomprise, son ado qui se cherche et sa reine de la mode... qui embarquent tous ensemble dans la grande aventure de leur vie : traverser l'Amérique profonde dans une voiture pourrie. Le propos me semblait sans grande originalité mais j'avais lu de bonnes critiques de ce roman et j'avais envie de lui donner une chance et de me faire ma propre opinion. Au final, c'est avant tout le récit de la fuite en avant d'une famille en déroute qui va finir par se retrouver et faire bloc face aux difficultés. Le thème n'est pas très original, on embarque dans une sorte de road-movie un peu convenu mais malgré tout plein de charme et de petits moments de tendresse qui apparaissent où on s'y attend le moins.



Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire, je n'arrivais pas vraiment à m'attacher aux personnages, ils me semblaient pourtant tous sympathiques malgré leurs défauts mais je n'arrivais pas à m'intéresser à leur sort. Je les trouvais tous trop caricaturaux, trop superficiels, comme une sorte de galerie de portraits obligée pour ce genre de roman. Bizarrement au fur et à mesure que j'avançais dans l'histoire, ils devenaient plus attachants, peut-être parce que le vernis commençait à s'écailler et qu'ils prenaient un peu plus de profondeur. De tous, je crois que j'ai préféré Saina, c'est celle qui "me parlait" le plus, c'est peut-être aussi celle que je sentais la plus fragile et la plus responsable. Tellement responsable qu'elle avait quitté cette famille où tout semblait un peu figé et ensuite quitté New York pour s'isoler en pleine campagne. Finalement elle aussi menait sa propre fuite en avant… C'est le personnage qui m'a semblé le plus travaillé et le plus abouti du livre et donc le plus attachant.



Beaucoup de jolis moment dans ce roman, une façon originale d'aborder des thèmes difficiles comme le poids du passé, les origines, le racisme ainsi qu'une belle évolution des personnages, notamment celui de Barbra qui semble prendre de la consistance au fur et à mesure du périple. Plus je trouvais que leurs caractères s'étoffaient et plus j'appréciais ma lecture. Le style d'écriture est assez dynamique avec de nombreux dialogues qui donnent du rythme à l'ensemble. Par contre, super point négatif, beaucoup de phrases en mandarin je pense (j'espère que je ne dis pas de bêtise…) sans aucune traduction. J'ai trouvé cela franchement dommage et je me suis sentie frustrée tout au long de ma lecture.



Je remercie Babelio et les éditions Belfond pour cette découverte.
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Les Wang contre le monde entier

L'odyssée de la famille Wang ne laissera personne indifférent, mais reste encore à savoir si cela est dans un sens positif ou non...



La thématique abordée par Jane Chang est pourtant extrêmement intéressante et contemporaine : l'American Dream, l'immigration, la crise de 2008 et ses conséquences... D'autant plus qu'une approche humoristique ne pouvait que rendre l'histoire plus originale et unique en son genre. Néanmoins le coup de foudre n'a pas eu lieu et cette lecture fût une vraie déception. La question est pourquoi ?



En premier lieu, le manque d'empathie pour les personnages. Cette famille n'est absolument pas touchante même si elle peut être amusante, les enfants sont complètement déconnectés de la réalité, antipathiques et tellement imbus de leur personne que cela devient très vite énervant. Du côté du père et de la belle-mère ce n'est pas vraiment mieux même si Charles force le respect pour être un self-made-man.



Du côté de l'histoire il y a deux points qui entrent en concurrence : d'une part je me suis progressivement ennuyée au fil des pages, là où cette traversée en voiture était au début divertissante, elle se relève au fur et à mesure assez plate. D'autre part, le récit est assez embrouillé au point qu'il y a un trop plein : les fils conducteurs de l'histoire s'emmêlent, se mélangent et donnent une impression de désordre, d'incohérence jusqu'à un manque de crédibilité.



En définitive, si au départ l'histoire avait tout pour être prometteuse, amusante et innovante, je suis restée sur ma faim. Sur la même thématique je vous conseille plutôt Nous les rêveurs chez Belfond !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Les Wang contre le monde entier

Chez les Wang, on rêve en grand. Le père arrivé de Taïwan a fait fortune en Amérique en développant des gammes de cosmétiques bon marché. Saina, la fille aînée, est devenue une artiste reconnue à New-York. Andrew, le fils, s’imagine devenir une star du stand-up et la cadette, Grace, encore lycéenne et adepte des selfies qu’elle poste sur son blog, se voit faire une grande carrière dans la mode. Oui mais voilà, la crise de 2008 met la famille sur la paille. Charles Wang doit abandonner tous ses biens aux huissiers et quitter sa maison de Bel Air. Direction l’état de New-York pour trouver refuge chez Saina. Dans la vieille Mercedes de leur gouvernante, les Wang se lance dans un road trip dont personne ne sortira indemne.



Une histoire fraîche, légère, qui foule aux pieds le rêve américain et ne ménage pas ses personnages. Des personnages dont le comportement exaspérant ne suscite à aucun moment l’empathie du lecteur. Chacun à sa manière va cultiver l’art de la chute et enchaîner les infortunes. Je ne vais pas m’attarder sur ce premier roman car il n’y a finalement pas grand-chose à en dire. L’écriture très orale est fluide et simple mais elle donne dans une forme de « jeunisme » (gros mots à l’appui) qui à longue sonne assez faux, notamment au niveau des dialogues.



Portraits grinçants et moqueurs de losers tout sauf magnifiques traversant une Amérique déboussolée, cette comédie sans prétention n’est pas le roman du siècle et elle ne me laissera pas un souvenir impérissable mais je dois reconnaître que je l’ai lue sans déplaisir, c'est déjà pas mal.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Les Wang contre le monde entier

Merci aux éditions Belfond et à Babelio pour l'envoi de ce roman.

Il s'agit d'un premier roman et cela se sent, dans la mesure où on a l'impression que l'auteur a voulu y mettre un maximum de choses sans doute autobiographiques. Du coup, c'est un roman très foisonnant, limite "fourre-tout". Pourtant le point de départ était intéressant.

Il s'agit de l'histoire d'une famille chinoise dont le père, Charles, a bâti sa fortune en créant une grosse entreprise de cosmétiques. En 2008, suite à la crise de la bourse, il va tout perdre : sa maison, ses voitures, ses usines ; il est ruiné. Il lui faut alors annoncer la nouvelle à ses enfants, prendre la direction de la Chine où il espère commencer une nouvelle vie sur les terres de ses ancêtres.

Sa première épouse est décédée d'un accident, il s'est remarié avec Barbra. Sa fille aînée, Saîna est une artiste reconnue, son fils Andrew vient de commencer la fac et rêve d'être humoriste, et Grace, la dernière, a 16 ans et est dans un pensionnat chic, elle ne pense qu'à la mode.

C'est la fin pour eux d'une vie facile dans le luxe et le confort.

Charles va alors traverser une partie des Etats-Unis avec ses enfants pour rejoindre la ferme de l'aînée Saina. Ce voyage va leur permettre de mieux se connaître et sera parsemé d'embûches.

Cependant , je n'ai pas ressenti de sympathie pour les personnages, tous assez égoïstes et matérialistes.

J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de clichés sur le rêve américain, sur la Chine aussi et j'avoue m'être un peu ennuyée, leur voyage n'en finissait pas !

Enfin, c'est juste mon avis et c'était une de mes premières lectures de 2017, il y en aura plein d'autres, bien meilleures !
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Les Wang contre le monde entier

Premier livre de l'année 2017 que je dois à Babelio et aux éditions Belfond que je remercie.

L'empire cosmétique des Wang s'effondre pratiquement du jour au lendemain, Charles Wang perd absolument tout.

Charles Wang, le patriarche, décide alors de reconstruire sa vie sur ses terres : La Chine. Il récupère femme et enfants et part dans un long road trip à bord d'une vieille mercedes récupérée à la nounou de la famille. Rêve américain, crise de 2008, immigration et stéréotypes américains font partis du récit.

Tour à tour chaque membre de la famille est abordé par leur personnalité, leurs activités et langage propre.

On suit pas à pas ce périple qui s'enrichit de thématiques très différentes tout au long du récit.

Si j'avais hâte de découvrir ce récit, j' ai été déçue malgré les supers critiques émises sur le livre. Il y a en effet, des longueurs et la variété des thèmes alourdit le récit. Je n'ai pas réussi à accrocher à ce road trip, parfois ennuyant malgré un sujet intéressant qui aurait pu être, à mon avis, traité autrement. Les personnages y sont bien décrits mais j'ai eu du mal à m'attacher à eux.

Un récit décevant pour ma part même s'il s'agit d'un premier roman de l'auteur.

















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Les Wang contre le monde entier

"Charles Wang en voulait à mort à l'Amérique". Première phrase du roman et début d'un road-movie tragi-comique à bord d'une antique Mercedes bleu layette. Son empire de cosmétiques, tous ses biens dont sa maison à Bel Air en Californie, vont lui être arrachés par les "vautours" qui se repaissent, selon lui, de la crise financière de 2008. Le patriarche a tout perdu et ne rêve plus que d'un retour sur les terres de ses ancêtres. Il n'a jamais connu l'époque où les Wang étaient une famille très influente en Chine. Il a passé son enfance à Taïwan avant de partir pour l'Amérique et d'y bâtir une fortune. Il n'empêche qu'il conserve comme un bien précieux les actes de propriété du domaine de ses aïeuls ainsi que le sceau de son grand-père. L'Amérique lui reprend tout, qu'importe ! La Chine lui permettra de redevenir le "Roi".



En attendant, notre homme doit presser sa femme Barbra de choisir des vêtements dans son immense dressing avant de filer à l'anglaise à bord de la voiture qu'il avait donnée à Ama, sa nourrice. Tous ses véhicules ayant été saisis, c'est avec ce "fringant" équipage qu'il veut quitter Bel Air pour rejoindre la petite ville d'Helios, près de New-York. Là-bas, réside dans une ferme rénovée, sa fille aînée, artiste contemporaine, que les polémiques liées à sa dernière exposition, ont contraint à vendre son appartement à Manhattan pour se mettre au vert quelque temps. Durant ce périple, Charles Wang doit récupérer sa deuxième fille Gracie dans un collège privé et Andrew son fils qui, lui, est à l'université. Quand il aura mis tous les Wang à l'abri sous le toit de Saina, il s'envolera pour la Chine, afin de faire valoir ses droits.



La "transhumance" ne se fait pas sans de multiples péripéties. Le portrait de chacun des personnages s'affine au fil des kilomètres. Si Gracie, adolescente de 16 ans, nous apparaît, dans un premier temps comme une blogueuse mode écercelée, elle gagnera en route en humanité ce qu'elle perdra en nombrilisme mais aussi en innocence. Barbra, épousée en secondes noces ne sera plus seulement celle qui a occupé, sans scrupule, la place encore tiède de la première femme de Charles. Elle saura s'accomoder de la situation et découvrir qu'elle aime Charles, même désargenté. Quant à Andrew, il se frottera enfin à la réalité après des années en faculté à lézarder sans se préoccuper vraiment d'autre chose que de perdre sa virginité et de devenir un humoriste célèbre.



Dans la vieille voiture, qui se déglingue de plus en plus au cous de voyage, une proximité forcée oblige les membres de la famille à réfléchir sur les liens qui les unissent et sur la valeur (toute relative) de l'argent. A Helios, Saina doit aussi se confronter à elle-même : choisir entre deux hommes et deux modes de vie.



Le roman de Jade Wang est foisonnant, bavard peut-être à certains moments mais extrêmement plaisant. Il nous parle souvent sur un ton humoristique d'intégration, de réussite, d'attachement à son pays. Le style épouse et pare chacun des personnages, le définissant parfaitement par son langage. Les époux Wang, par exemple, ont un rapport très particulier à la langue anglaise et se servent sans cesse du mandarin pour communiquer entre eux. De nombreux dialogues, de nombreuses scènes sont à savourer. L'auteure excelle à brosser des "tableaux" où elle épingle les travers de la famille Wang mais aussi ceux d'une société américaine qui a donné aux traders un pouvoir illimité.



Je vous recommande chaudement ma première lecture de 2017.



Merci aux éditions Belfond et à Babélio
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Les Wang contre le monde entier

Goodbye American Dream et bonjour la galère ! Jade Chang aborde avec humour les déboires d'une famille sino-américaine engloutie par la déroute des marchés financiers !

Chassés comme des malpropres après leur ruine liée à la crise bancaire de 2008, Charles Wang et son épouse de secondes noces doivent quitter leur maison de Bel-Air et abandonner la plupart de leurs possessions terrestres. Furieux, le nabab détrôné se dit qu'il prendra sa revanche dès qu'il pourra récupérer ses terres de Chine spoliées par les communistes ! En attendant, le voilà contraint à rejoindre la ville d'Helios située dans la banlieue de New York, lieu où s'est repliée sa fille aînée, une artiste trash boudée par son public suite à une exposition qui a fait scandale ! Cette déconfiture est un coup dur pour la famille Wang qui ne sait que vivre dans la tiédeur et l'indolence du satin ouaté. Charles Wang, magnat des cosmétiques et fervent coureur de jupons ne décolère pas d'une telle déconvenue, et il en est de même pour sa progéniture que l'on dirait tout droit sortie d'un épisode de "Gossip girl". Bling bling et superficiels, les enfants Wang qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter ne comprennent pas qu'ils puissent être victimes d'une telle injustice et vont tout faire pour résister contre les vents contraires ! Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'un long périple semé d'embûches les attend...



Les désillusions sociales liées à l'effondrement du rêve américain, un thème qui revient de manière récurrente dans la littérature américaine actuelle. Cet automne, j'avais chroniqué l'excellent "Voici venir les rêveurs" qui racontait les déconvenues d'une famille africaine venue accomplir son American Dream. Mon avis concernant "Les Wang contre le monde entier" est malheureusement beaucoup plus mitigé. Il manque ce petit supplément d'âme, cette empathie, cette fougue envers ses personnages qui transpirait à travers la plume de Imbolo Mbue. J'ai trouvé les protagonistes de cette histoire falots et superficiels, et ce n'est que dans les cent dernières pages que l'on découvre qu'un coeur palpite sous les chemises Ralph Lauren de Charles et que l'auteure quitte enfin cette légèreté pesante pour aborder des thèmes plus graves comme les tortures et les crimes liés à la révolution culturelle, la spoliation des terres et l'exil vers Taïwan... Mais cela vient malheureusement trop tard. Dommage !
Lien : http://leslecturesdisabello...
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Les Wang contre le monde entier

Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour cette lecture. Au final ce roman me laisse un sentiment mitigé . 



Jade Chang nous présente la famille Wang. Le père Charles, installé en Californie depuis tout jeune , dirige un empire de cosmétiques . Mais soudain tout s'effondre, la crise de 2008 met l'affaire sur la paille, et la famille perd tout ... Les voilà alors lancés au volant d'une vieille Mercedes à la conquête d'un héritage familial censé les sauver. 



Ce que j'ai apprécié dans ce roman, c'est la façon dont il est écrit . On ne s'ennuie pas, les pages défilent vite, on rit parfois , mais surtout on s'intéresse aux personnages. Chacun d'entre eux à son mot à dire, puisque tour à tour , ils prennent la narration chapitre après chapitre. Que ce soit Saina, la fille ainée , artiste incomprise, Andrew, l'ado obsédé par les femmes, ou Grace , ado fashionista dans la tendance. Mon personnage préféré est d'ailleurs Saina , qui par ailleurs à l'histoire la plus approfondi. 



Mais du côté négatif, j'ai trouvé l'histoire non aboutie . Partant d'un thème intéressant , l'intégration, le retour aux racines, l'amour de la famille, je suis restée sur ma faim . Le foisonnement des personnages , les rend pour certains , ternes et pas assez approfondis. C'est dommage! 



Pour terminer je dirais que j'ai passé un bon moment de lecture en compagnie de cette famille déjantée , même si je pense que l'histoire aurait mérité quelques approfondissements. 




Lien : http://livresforfun.overblog..
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Les Wang contre le monde entier

D'après le titre et le résumé je pensais avoir une épopée sur un migrant chinois qui souhaite revenir à ses origines. Peine perdue. On cherche M. Wang tout au long de la lecture (pardon, on le retrouve chauffeur de sa vieille voiture !). Par contre l'auteur nous décrit bien ses enfants de la première à la dernière page. On se retrouve à lire les vies finalement ordinaires d'ados et de jeunes adultes, enfants d'un riche d'origine chinoise.

De plus, la subtilité et l'humour volent un peu bas.

A oublier...



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Les Wang contre le monde entier

J'aurai du lire les critiques publiées sur Babelio avant d'emprunter ce bouquin insipide ...
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Les Wang contre le monde entier

Ce road-movie littéraire, échevelé et haut en couleurs, nous narre le périple d'une richissime famille tombée dans la ruine, à bord de son dernier bien: la voiture de leur nounou. Armés d'un bel optimisme, ils partent à travers les Etat-Unis, à la conquête du monde.

Jade Chang fait défiler les chapitres comme autant de plats d'un succulent banquet chinois, alternant à merveille l'aigre doux, les lamelles croustillantes, les morceaux fondants et épicés... sans oublier de saupoudrer le tout d'un humour allant jusqu'au cynisme, terriblement juste...
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Les Wang contre le monde entier

Quel bonheur de tomber sur un roman américain avec un vrai style !

La fuite de la famille Wang au fin fond de l'Amérique est un prétexte à suivre les états d'âme de chacun de ses membres. Du jeune lycéen brillant mais perdu à la belle mère faussement lisse, Jade Chang nous offre une galerie de portraits magnifiques.
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Les Wang contre le monde entier

Un self-made-man chinois devenu tycoon de l'industrie cosmétique américaine, frappé par la crise est  pourchassé par ses créanciers. 



Sa fille ainée est une artiste controversée ; son fils est obsédé par sa virginité et son désir de devenir comédien ; sa benjamine, encore lycéenne est déjà fashion blogueuse



Il embarque femme et enfants dans un road-trip étrange, traversant les Etats-Unis de Los Angeles à Helios,dans l'Etat de New-York.



Une odyssée, aux multiples péripéties les conduira jusqu'à la Chine, terre de leurs ancètres.



Un roman au démarrage poussif et déroutant qui se révèle ensuite addictif.



Une réflexion sur l'identité, les valeurs, les origines ... 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Les Wang contre le monde entier

Je remercie les éditions Belfond pour l'envoi de ce livre via une opération Masse Critique. Malheureusement, je n'ai pas accroché plus que ça sur ce livre, même si l'histoire est intéressante... mais au final je n'accroche pas plus que cela. Pas encore terminé, mais je suis en retard pour ma critique... alors je l'écrit aujourd'hui.

L'écriture est agréable, mais l'histoire n'est pas assez intéressante pour ce que ce livre soit addictif... donc je l'ai un peu laissé de côté. Peut-être que ce n'est tout simplement pas le bon timing pour que je le lise... A suivre si je vais jusqu'au bout ou non...
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