Interview de James Barclay à la FantasyCon 2008 (Part.6)
Les instructions de Styliann étaient simples : atteindre Parve aussi vite que possible. Une fois là-bas, tuer tout ce qui bougeait et brûler tout ce qui ne bougeait pas.
La douleur remplaça l'aisance.
La peur remplaça le calme.
La solitude remplaça l'amour.
Il aurait bien hurlé mais il n'avait pas de voix pour le faire.
- C'est un suicide, chuchota Erys.
- Si nous ne faisons rien, ce sera un génocide, répliqua Yron, enchanté par son sens de la répartie spirituelle.
Mes seigneurs, vous devez me comprendre. Je suis un Raven. Et dorénavant, c'est tout ce que je serai, jusqu'à mon dernier souffle. (Darrick à ses juges)
- Tu ne reviendras pas, n'est-ce pas ? hoqueta Diera contre sa poitrine virile. Pas cette fois.
Sans lâcher leur fils, l'Inconnu s'écarta d'elle.
- Je...
Elle lui caressa le visage.
- L'heure des rêves et des mensonges est passée.
- Je veux y croire ! insista l'Inconnu. Les dieux savent si ce sera la seule chose qui me donnera la force de continuer !
- L'envie me démange de vous abattre comme des chiens puis de pisser sur vos carcasses pourries, mais ce serait encore gaspiller mes talents et mon urine en vous faisant trop d'honneur.
(Hirad aux villageois qui ont "vendu" les Ravens)
Tessaya vit Riasu lui sourire. Il en savait plus long que les autres. Mais moins que lui. Et tant qu'il vivrait, il en serait toujours ainsi. L'information était le véritable pouvoir. Pas les armes...
- Vous êtes entêtés, il faut vous l'accorder ! Nous vous croyions terrés quelque part aux abords de Lystern. (Ranyl)
- Nous "terrer quelque part" n'est pas dans notre nature, répondit l'Inconnu.
- Je ne puis vous accorder ma bénédiction ni l'un de mes hommes, mais je nous souhaite à tous un avenir plus riant. Si vous êtes l'instrument qui l'offrira à Balaia, je n'aurai rien d'autre pour vous que du respect. Mais prenez garde d'agir équitablement. Les habitants de Balaia ont déjà vu passer assez de puissants préoccupés par leurs propres intérêts. Des manipulateurs qui les ont traités comme des pions puis jetés au rebut.
(Erskan à Selik)
- Avez-vous idée à quel point c'est dur de remonter le moral à tout le monde quand le vôtre est en miettes ? (Le Baron de Noirépine)