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3.09/5 (sur 32 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Glasgow , le 9 juin 1946
Biographie :

James Kelman est un écrivain écossais influent de romans , de pièces de théâtre et d' essais politiques.

Fils d’un restaurateur-encadreur, James Kelman est né à Glasgow en 1946. A 15 ans, il quitte l’école et sa famille émigre aux Etats-Unis où il vit quelques temps avant de retourner à Londres et Edimbourg. Il commence à écrire à 22 ans, alors qu’il exerce le métier de chauffeur de bus à Govan.
En 1971, il rejoint un groupe de création littéraire et publie en 1983, à 37 ans son premier recueil de nouvelles, Not not while the Giro ; ensuite The Busconductor Hines (Le Poinçonneur Hines, Métailié, 1999) et A Chancer.
Il obtient le Cheltenham Prize en 1987 pour Greyhound for Breakfast, le James Tait Black Prize en 1989 pour A Disaffection (Le Mécontentement, Métailié, 2002) et le Booker Prize en 1994 pour How Late it was, How Late.
Son nouveau roman, You Have to be Careful in the Land of the Free, est publié en Angleterre par Hamish Hamilton.
James Kelman habite à Glasgow.
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Source : BBC, Métailié
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Bibliographie de James Kelman   (7)Voir plus

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Comédie du Livre 2012 - Le dimanche 03 juin 2012 au Centre Rabelais Animé par Vincent Dussol La littérature écossaise ne ressemble à aucune autre : humour très noir, goût du fantastique et mise en question de l’ordre social – souvent décrit comme celui de la domination, de la prédation et de l’injustice -, confiance dans les pouvoirs du langage et de l’écriture comme moyens d’émancipation, capacité à dynamiter et subvertir la langue anglaise : autour de l’École de Glasgow et de ses fondateurs, James Kelman et Alasdair Gray, avec la participation de deux représentants de la nouvelle génération d’écrivains écossais, Louise Welsh et Alan Warner, et en présence de Keith Dixon, éditeur de la collection écossaise aux éditions Métailié. Une rencontre pour découvrir ou redécouvrir une des littératures les plus inventives et géniales de notre temps.

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Juste s’allonger loin de la rue, voilà ce dont il avait envie. Hors de danger. Tu te mettais à paniquer pour la moindre petite chose comme si ta coordination était affectée ; comme tu voyais plus rien tu te mettais à entendre des trucs. Et là ta putain d’imagination se mettait en branle.
(...)
Le moindre petit détail, tu finis par en faire une montagne. Un pauvre cinglé à la ramasse mec voilà comment tu finis. Faut que tu te surveilles. C’était un truc à l’intérieur. Y avait tellement de connards paranos.
Des trucs lourds qui t’écrasent. T’as envie de pousser vers le haut, de les virer de tes épaules. Comme cette impression que t’as quand t’es au bord d’une falaise et que tu regardes la mer et qu’il y a du vent et un navire au loin sur l’horizon et que t’as l’impression d’être vraiment au milieu de nulle part et du coup bordel de merde l’inverse d’oppressé, l’inverse
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Encore ce putain de paternel nom de dieu mais pourquoi il se mettait à penser à lui tout à coup ? ces gestes pour économiser du fric, qui incluaient de pas ajouter de l’eau froide dans de la chaude parce qu’il avait payé pour la chauffer. Ça le rendait complètement dingue. Tu passais une demi-heure à attendre que cette saloperie de flotte refroidisse. Et ça économisait même pas d’argent ! C’était simplement que le vieux avait horreur de donner quoi que ce soit, surtout à ces salauds de capitalistes. Tu paies pour avoir de l’eau chaude, il disait, donc t’as de l’eau chaude, alors t’avise pas de la transformer en eau froide. Leur donne pas cette satisfaction, à ces gros salopards.
Enfin il disait pas ça parce qu’il jurait pas. Bon il jurait mais pas devant les mômes, sauf quand il perdait son sang-froid.
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La roue finit toujours par tourner. Le tout c'est de savoir si c'est dans le bon sens.
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L'amertume hante les gens.
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L'époque censée être heureuse, quand la vie était censée être belle.
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Seulement attendre, ça représentait combien de temps de sa vie, attendre, et toujours les autres, c'est leur vie qui compte, la leur et pas la vôtre.
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Lumière du matin mais des ombres persistaient. Des ombres de nos vies. Une ombre de notre vie. Ce que sont nos vies. Ces ombres, dans ces ombres.
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Les gens possédaient des morceaux de vous.
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Les gens sont pas toujours capables de sourire, c'était usant de devoir se forcer. Les sourires perpétuels. Souris, souris, pourquoi tu souris pas ?
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Murdo se moquait de savoir si papa viendrait avec lui. Il avait déjà dit que c’était idiot. S’il venait il venait et s’il ne venait pas il ne venait pas, c’était son problème. Mais lui, il irait. S’il en avait envie. Il irait s’il en avait envie. Et il en avait envie. Alors il irait.
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