Jamie Sumner

Ellie, douze ans.

Vit avec sa maman, depuis que son père a manqué de courage.

Peu d'amis, un caractère bien affirmé.

Signe distinctif : des roulettes.



En effet, Ellie est atteinte de paralysie cérébrale qui la contraint à l'utilisation d'un fauteuil roulant. Elle accepte plutôt bien la situation, ça a toujours été comme ça de toute manière. Elle souhaiterait juste que les autres voient autre chose que ce fauteuil, qu'ils voient par exemple sa passion pour la pâtisserie. Bon, c'est vrai que pour ça, il faudrait qu'elle s'ouvre un peu aux autres et ce n'est pas gagné ! Ellie est rigolote, un peu ronchon, pas très sociable mais terriblement attachante. Mais suite à un problème familial, sa mère décide de déménager pour se rapprocher de ses parents. Déjà que ce n'était pas la joie dans son collège, elle n'imagine pas ce que va être l'adaptation dans un autre établissement en cours d'année. La galère !



Je mets cinq étoiles à « Ma vie 4 étoiles » pour ses personnages réalistes et touchants, pour ces beaux messages transmis, pour la tendresse des relations, pour l'espoir, l'envie de vivre et l'amour. Pour l'amitié qui permet de se dévoiler. C'est un roman juste, sans pathos, qui nous montre la réalité d'une vie avec un handicap (le manque d'équipements, d'aide, d'autonomie…) mais sans tomber dans le larmoyant. Bien sûr qu'Ellie en a marre parfois, bien sûr que c'est usant de ne pas se fondre dans la masse mais ce qu'elle voudrait surtout, c'est ce que l'on voit au-delà de ça. Car Ellie est avant tout une jeune fille de douze ans, avec des envies et des rêves, tout simplement, comme n'importe quelle fille de son âge.



Un roman coup de cœur, qui touche à plusieurs niveaux. Ellie, sa mère, ses grands-parents… Chacun ont leur petit truc qui émeut. Je me suis attachée à cette petite famille, à cette nouvelle vie qui s'ouvre devant eux. Ellie, continue à oser, tu donnes des leçons à bien des personnes.

Ellie, ado de 13 ans, est atteinte de paralysie cérébrale, doit se déplacer en fauteuil roulant et à une AVS qui la suit à la trace dans son collège. Au delà de ça, elle est bourrée d'autodérision et à pour passion la pâtisserie.

Quand son grand-père défonce la vitrine de l'épicerie avec sa voiture, sa mère décide qu'il est temps pour elles de déménager pour aider la grand-mère d'Ellie au quotidien.

Pour Ellie, c'est un nouveau départ au collège, de se faire des amis et de remporter le concours de tarte de la petite ville.



C'est livre plein d'humour aborde les questions de handicap, de la maladie et d'harcelement scolaire mais aussi d'amitié et de soutien. C'est bien écrit et se lit sans difficulté. Le seul bémol est la thématique de la pâtisserie mis en avant sur la couverture du livre et dans l'histoire qui passe au deuxième, voir au troisième plan.

Ellie, la narratrice de l'histoire, est atteinte de paralysie cérébrale et est donc dans un fauteuil roulant. Couvée par sa mère, abandonnée par son père, la voilà obligée de déménager chez ses grands-parents dans un village de mobile-homes suite à la maladie de son grand-père.

Ça fait beaucoup pour une seule et même personne et l'on pourrait facilement tomber dans la patos. Pourtant Jamie Sumner réussie à livrer un roman loin de tout ça grâce à l'énergie, la verve et la détermination dont elle a pourvu son héroïne.

Aspirante cuisinière, la jeune fille écrit à des vedettes afin de chercher des conseils culinaires ; elle est aussi épaulée par sa famille et ses nouveaux amis, aussi singuliers qu'elle, dans cette quête.

Le récit est prenant, on entre facilement dans la vie quotidienne de cette jeune handicapée (qui ne cache pas non plus toutes les difficultés que cela représente au quotidien).

Une belle réussite

📚Tout quitter pour aller vivre dans un mobil home avec sa mère célibataire, son grand-père atteint d'Alzheimer et sa grand-mère, ça ne semble déjà pas évident mais quand on a 12 ans et qu'on est handicapée à cause d'une paralysie cérébrale, ça l'est encore moins... Et pourtant, c'est le défi que va relever Ellie, la jeune héroïne du roman jeunesse feel-good de Jamie Sumner : Ma vie 4 étoiles.



🖊Ma vie 4 étoiles ("Roll with it" dans son titre original) est un roman feel good qui pétille. Ellie est une héroïne du quotidien, une jeune fille handicapée profondément attachée à sa famille et à ses amis, qui se bat pour rendre tout le monde heureux et accomplir son rêve : devenir une grande pâtissière. Son caractère bien trempé et ses réparties pleines d'humour font mouche. Même si la situation est parfois grave, le ton est joyeux et l'enthousiasme d'Ellie est contagieux.Une belle leçon de courage et de tendresse.



👩chronique complète : https://www.mtebc.fr/ma-vie-4-etoiles-sumner/
Lien : https://www.mtebc.fr/ma-vie-..

Un second livre découvert grâce à mon activité de recenseuse pour la fondation Battieuw-Schmidt : « Ma vie 4 étoiles », écrit par Jamie Sumner. Traduit par Claire-Lucie Polès, il est illustré par Magali Le Huche et publié aux éditions Talents Hauts.



Lily - alias Ellie - est une collégienne qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui rêve de devenir une grande pâtissière. Vivant seule avec sa mère à Nashville, elle est étouffée par l’attention constante de cette dernière et assez isolée. Oui, accessoirement, Ellie est handicapée et se déplace en fauteuil roulant. Mais sa situation ne l’empêche pas de rêver. Son quotidien est sur le point de changer lorsque sa mère lui annonce qu’elles déménagent dans l’Oklahoma, pour soutenir la grand-mère d’Ellie, aux prises avec son mari atteint de la maladie d’Alzheimer…



Si le sujet est grave, le ton reste léger et le texte est bourré d’humour, l’histoire étant contée par une protagoniste bien de son temps. L’emploi du narrateur sujet permet aux lecteurs et lectrices de dévorer ce roman joyeux qui parle surtout de famille, d’amitié et de la nécessité de se soutenir les uns les autres.



La narratrice, grâce à sa personnalité hors norme et sa franchise rafraîchissante, sensibilise d’une manière intéressante et efficace les lecteurs et lectrices au quotidien des personnes handicapées, nous permettant de comprendre leurs ressentis.

Ma vie 4 étoiles nous confronte aux défis qu’Ellie,atteinte de paralysie cérébrale, entend relever pour vivre sa propre vie, et non une vie par procuration.

Ce roman présente l’avantage d’être écrit à la première personne ; c’est Elie, une jeune fille de 11 ans, qui nous fait percevoir les problèmes que lui pose son handicap.

Elle doit surmonter tous les obstacles habituels d’un monde qui n’est pas adapté aux handicapés : absence de rampe d’accès pour fauteuil, allées gravillonnées… «  la paralysie cérébrale c’est comme la case prison au Monopoly. Peu importe le chemin parcouru, on finit toujours par revenir à la case départ »

Au-delà de ces obstacles connus, Elie nous parle d’elle-même, de la façon dont elle se perçoit : « quand on est, comme moi, on apprend à envisager son corps comme un ensemble de parties, plutôt que comme un tout. […] Ça permet de ne pas trop mal vivre le fait de se faire tripoter en permanence. »

Le handicap c’est aussi la relation aux autres. Et d’abord une méconnaissance du handicap y compris par ceux censés y apporter des solutions : « des professeurs persuadés que la paralysie cérébrale et les troubles d’apprentissage, c’est la même chose », ou bien l’AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) qui isole l’enfant handicapé du reste de la classe.

Ce que cherche Elie, comme chacun de nous, handicapé ou pas, c’est d’être reconnu pour ce que nous sommes en tant qu’individu avec ses particularités et ses talents : « je voudrais qu’on me remarque plus pour autre chose que pour mon fauteuil ».

Ce roman aborde de nombreux autres thèmes : la relation au père qui est parti, celle faite de fusion/rejet avec sa « mère courage » qui se sacrifie, la relation aux grands-parents vieillissant, la crainte du diagnostic médical, les clans au sein de l’école fondés sur la localisation de sa résidence, ou la pratique d’une activité. Mais aussi l’ambition qu’Elie peut avoir pour elle-même et ses aspirations.

Classe dans la littérature jeunesse, mais qui peut être lu par les adultes, « Ma vie 4 étoiles » est d’une lecture simple, composé de chapitres assez courts qui construisent bien l’intrigue. Il peut servir à une meilleure compréhension (inclusion?) réciproque d’êtres d’âge, de conditions, de capacités différentes. Laissons Elie nous interroger sur ces sujets car, comme elle nous le dit : « mais après tout qu’est-ce que la normalité »

Alors oui, Ellie est en fauteuil mais ce n'est pas une histoire de fille en fauteuil. Ce serait réduire Ellie à un détail et, bien qu'il soit encombrant et assez contraignant, il ne fait pas d'elle ce qu'elle est. Car Ellie est surtout une incroyable petite fille au caractère bien affirmé, une pâtissière en herbe très débrouillarde et une touchante petite fille qui se préoccupe bien d'autrui.



Ce roman très réaliste se déguste chapitre après chapitre avec un plaisir constant. On savoure les personnages secondaires, on se régale des dialogues bien rythmés et on dévore les pages lorsque le suspense est prenant.

Voilà un bien joli roman, narré avec beaucoup de dynamisme, qui devrait toucher bien des jeunes lecteurs.
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J'avais vraiment envie de ne pas être interrompue dans ma lecture et ça c'est un bon signe...

J'ai apprécié ce roman pour ses petites phrases qui, l'air de rien, nous envoient des messages, nous font regarder autrement un point (désolée, je ne suis pas plus précise, j'ai oublié de les noter au fur et à mesure).

J'ai aimé la relation mère fille, admiré la façon dont elles réussissent à surmonter l'absence d'intimité liée au handicap tout en se permettant d'être une ado qui râle et sa mère.

J'ai aimé la présentation de ce handicap comme un élément qui peut être presque oublié quand l'environnement est adapté.

J'ai été touchée par cette fille qui considère que l'on ne peut pas la considérer comme jolie, puisqu'elle est dans un fauteuil.



J'ai découvert le monde des mobiles homes, me demandant comment un fauteuil roulant pourrait rouler dedans. J'ai eu peur que le côté religieux de la grand-mère prenne trop de place.

Ellie a douze ans, collégienne elle vit seule avec sa mère. Son père les a quitté ne supportant pas le handicap de sa fille. En effet Ellie est atteinte de paralysie cérébrale, elle se déplace donc en fauteuil roulant. Elle a une passion et se rêve grande pâtissière, en attendant elle s'exerce en reproduisant des recettes de professionnels. Ellie va pourtant plonger dans l'inconnu quand avec sa mère elle va déménager près de ses grands-parents pour aider sa grand-mère, son grand-père est atteint de la maladie d'Alzheimer. Heureusement son enthousiasme, la pâtisserie et sa langue pas dans sa poche l'accompagnent.



Un roman feel good réussi. Le personnage d'Ellie n'est pas défini par son fauteuil mais bien grâce à sa personnalité. Ce roman permet d'avoir un œil neuf sur le handicap moteur car même s'il est présent il n'est finalement qu'un détail du livre.

Mère d’un jeune garçon atteint de paralysie cérébrale, Jamie Sumner s’est inspirée de sa propre histoire pour écrire ce livre et ça se sent dans les détails du quotidien, dans le ressenti du personnage principal, mais aussi dans la profondeur du personnage de la mère, parfois envahissante du point de vue de l’adolescente, mais surtout très protectrice.



J’ai beaucoup aimé l’ambiance de ce récit, qui met en scène des personnages qui ne l’ont pas facile, mais qui font le choix de se battre au quotidien et de s’épauler les uns les autres.
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