Citations de Jandy Nelson (415)
Because I can see people's souls sometimes when I draw them, I know the following: Mom has a massive sunflower for a soul so big there's hardly any room for her organs. Jude and me have one soul between us that we have to share: a tree with its leaves on fire. And Dad has a plate of maggots for his.
À 16h48 un vendredi d'avril, ma sœur répétait le rôle de Juliette et moins d'une minute plus tard, elle était morte.
À ma stupéfaction, le temps ne s'est pas arrêté en même temps que son cœur. Les gens sont allés en cours, au travail, au restaurant. Ils ont avalés leur soupe de palourdes, flippé pour leurs examens, chanté dans leur voiture toutes vitres fermées.
Pendant des jours et des jours, la pluie s'est acharnée sur le toit de notre maison - preuve de la terrible erreur commise par le Ciel.
Chaque matin, au réveil, j'écoutais ce martèlement interminable, je regardais le déluge à travers la fenêtre et j'étais soulagée qu'au moins le soleil ait la décence de nous laisser tranquille.
"Mais peut-être que chacun de nous contient plusieurs personnes, en réalité. Comme des strates supplémentaires qu'on se rajoute en permanence. Et qu'on intègre en soi chaque fois qu'on fait des choix, bons ou mauvais, qu'on rate quelque chose, qu'on progresse, qu'on perd la tête, qu'on retrouve ses esprits, qu'on se sépare, qu'on tombe amoureux, qu'on fait son deuil, qu'on grandit, qu'on se retire du monde, qu'on se jette dedans à corps perdu, qu'on fait des choses et qu'on en détruit."
"Mais peut-être que chacun de nous contient plusieurs personnes, en réalité. Comme des strates supplémentaires qu'on se rajoute en permanence. Et qu'on intègre en soi chaque fois qu'on fait des choix, bons ou mauvais, qu'on rate quelque chose, qu'on progresse, qu'on perd la tête, qu'on retrouve ses esprits, qu'on se sépare, qu'on tombe amoureux, qu'on fait son deuil, qu'on grandit, qu'on se retire du monde, qu'on se jette dedans à corps perdu, qu'on fait des choses et qu'on en détruit."
Les orteils savent toujours tout
Pourquoi faut-il que tu sois toujours tellement toi, Noah ?
C'est un roman, rempli d'émotion, les personnages principaux sont Jude et Noah, ils sont frère et sœur, collégiens. L'histoire se déroule à notre époque, en Californie. Noah est un jeune garçon, il a un esprit créatif , il illustre des moments de sa vie dans son carnet de dessins. Quand à Jude, c'est une jeune fille, en deuil car sa grand-mère est décédée et elles étaient vraiment proches. Dans l'histoire les enfants réfléchissent à leur avenir, ils rêvent d'intégrer l'école d'art de leur ville. A un moment, un élément déclencheur va éloigner Jude et Noah …
J'aime bien les thèmes abordés, on a le point de vue de Jude et de Noah, tout dépend du chapitre. Au niveau du registre de langue, c'est un langage courant, parfois sont introduits des mots un peu plus compliqués. Il n'y a pas beaucoup de dialogues mais en poursuivant l'histoire il y en a de plus en plus.
Je conseille ce livre aux grands lecteurs.
Je mets 3 étoiles au livre, car je l'ai trouvé plutôt bien.
Le livre est assez long, écrit en assez petits caractères, je le trouve assez compliqué à lire.
J'ai apprécié ce livre, malgré le fait qu'il soit compliqué à lire .
Je fais la seule chose dont je sois encore capable. Je me retourne et je pars en courant , espérant que mes jambes flageolantes pourront me porter assez loin. Comme Heathcliff et Cathy, j'avais l'amour Big Bang, le vrai, le seul, celui d'une vie, à portée de main, et j'ai tout foutu en l'air.
"Ma sœur ne cessera jamais de mourir , encore et encore, pendant le restant de mes jours. Le deuil, c'est pour la vie. Ça ne s'en va jamais; ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle. Je ne cesserai jamais de faire le deuil de Bailey pour la bonne raison que je ne cesserai jamais de l'aimer. C'est comme ça. Le deuil et l'amour sont liés, l'un ne va pas sans l'autre. Tout ce que je peux faire, c'est l'aimer, aimer le monde, et célébrer sa vie en vivant la mienne avec audace, joie et courage. "
"Comment s'habitue-t-on à vivre sans un garçon capable de vous transformer en lumière?"
"Où que je regarde, à l'intérieur de moi, je me découvre encore plus d'amour pour lui, et pour tout ce qui le concerne , sa colère autant que sa tendresse - il est si plein de vie, avec lui j'ai l'impression de pouvoir ne faire qu'une bouchée du monde ."
"Quand je suis avec lui, il y a quelqu'un avec moi dans ma maison du deuil,
Quelqu'un qui connait son architecture aussi bien que moi,
capable d'y errer avec moi, d'une pièce triste à l'autre
si bien que la structure oscillante de vent et de vide
n'est plus aussi effrayante et solitaire qu'avant."
"J'aimerais que mon ombre se lève et marche à mes côtés".
"Votre pauvre oncle se laissera mourir de faim s'il reste comme ça plus longtemps. Un cœur qui pleure c'est du poison dans votre assiette."
" À mesure que j'avance au milieu des séquoias, et que mes baskets s'imbibent de journées entières d'eau de pluie, je me demande pourquoi les gens endeuillés prennent la peine de s'habiller en noir, alors que le chagrin en lui seul un vêtement à part entière."
"À 16h48, un vendredi d'avril,
ma soeur répetait le rôle de Juliette
et moins d'une minute plus tard,
Elle était morte.
À ma stupéfaction, le temps ne s'est pas arrêté
en même temps que son coeur.
Les gens sont allés en cours, au travail, au restaurant;
ils ont avalé leur soupe de palourdes,
flippé pour leurs examens,
chanté dans leur voiture toutes vitres fermées.
Pendant des jours et des jours, la pluie s'est acharnée
sur le toit de notre maison- preuve de la terrible erreur commise par le ciel. Chaque matin, au réveil,
j'écoutais ce martèlement interminable, je regardais le déluge à travers la fenêtre et j'étais soulagée qu'au moins le soleil ait la décence de nous laisser tranquilles."
Oui, rencontrer son âme sœur est comme entrer dans une maison qu'on connaît déjà. Je reconnais absolument tout. Je pourrais sans problème retrouver mon chemin dans le noir.
Il pouvait se prendre de passion pour une couleur, un écureuil ou le geste du brossage de dents.
Vite, fais un vœu. Saisis ta (deuxième ou troisième ou quatrième) chance.
Refais le monde.
Les gens croient que ce sont eux qui commandent, mais ils se trompent. Ce sont les arbres.