Citations de Jandy Nelson (424)
Impossible
de
repousser
les
ténèbres
hors
de
mon
chemin
Je n'ai pas pensé une seconde qu'il puisse m'en vouloir à cause d'un truc qui s'est vraiment produit.
« Le deuil est comme une maison où nul ne peut vous protéger, où la plus jeune des deux sœurs deviendra plus vieille que son aînée, où les portes ne vous laissent plus ni entrer ni sortir. »
L'idée que je sais désormais à quel point la mort est proche. Qu'elle nous guette. Et qui voudrait savoir une chose pareille? Qui voudrait savoir que nous sommes tous potentiellement à deux doigts de la fin? Que la personne que vous aimez le plus au monde, dont vous dépendez le plus au monde, peut disparaître à tout jamais?
“Et je commence tout juste à comprendre que je suis peut-être l’auteur de mon histoire, mais que tout le monde est également l’auteur de la sienne et que parfois, comme en cet instant, les histoires ne cadrent pas.”
“Des gens meurent, tout le temps. Tous les jours. Toutes les heures. Le monde entier est rempli de familles fixant du regard des lits dans lesquels plus personne n’utilise. De familles qui n’ont désormais plus à acheter telle boîte de céréales, telle marque de shampoing. Partout des gens font la queue au cinéma, achètent des rideaux ou promènent leur chien alors qu’en dedans, ils ont le cœur en miettes. Pendant des années. Pendant le restant de leur vie. Je ne crois pas que le temps guérisse les blessures.”
“Dans.
Ce.
Monde.
Personne.
N’est
A.
L’abri.”
“Il n’a pas besoin de le dire, je le sens aussi ; ça n’a rien de discret - plutôt comme si toutes les cloches sur des kilomètres et des kilomètres à la ronde s’étaient mises à sonner en même temps, de grosses cloches bruyantes, assourdissantes et voraces, mais aussi de petits carillons joyeux et tintinnabulants, et tous de se déchaîner en même temps.”
“Un être qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle”.
Je me demande pourquoi les gens endeuillés prennent la peine de s'habiller en noir, alors que le chagrin constitue à lui seul un vêtement à part entière.
Et je commence tout juste à comprendre que je suis peut-être l’auteur de mon histoire, mais que tout le monde est également l’auteur de la sienne et que parfois, comme en cet instant, les histoires ne cadrent pas.
Des gens meurent, tout le temps. Tous les jours. Toutes les heures. Le monde entier est rempli de familles fixant du regard des lits dans lesquels plus personne n’utilise. De familles qui n’ont désormais plus à acheter telle boîte de céréales, telle marque de shampoing. Partout des gens font la queue au cinéma, achètent des rideaux ou promènent leur chien alors qu’en dedans, ils ont le cœur en miettes. Pendant des années. Pendant le restant de leur vie. Je ne crois pas que le temps guérisse les blessures.
Dans.
Ce.
Monde.
Personne.
N’est
A.
L’abri.
Il n’a pas besoin de le dire, je le sens aussi ; ça n’a rien de discret - plutôt comme si toutes les cloches sur des kilomètres et des kilomètres à la ronde s’étaient mises à sonner en même temps, de grosses cloches bruyantes, assourdissantes et voraces, mais aussi de petits carillons joyeux et tintinnabulants, et tous de se déchaîner en même temps.
- Tu sais, je joue uniquement les nazes pour t’entendre dire quel naze.
- Si on ne s’arrête pas, je crois que l’univers va imploser
La couleur de l'extraordinaire.
Comment s'habitue-t-on à vivre sans un garçon capable de vous transformer en lumière?
Dans.
Ce.
Monde.
Personne.
N'est.
À.
L'abris.
J'ai entendu cette expression un jour : un être qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle. Je la vois brûler et se consumer sous mes yeux.