Citations de Jane Feather (55)
Malheureusement, en droit civil, lorsque deux personnes se disputaient un même bien immobilier, l'usage était de reconnaître que possession valait droit.
En épousant Marguerite, il avait espéré unir les protestants et les catholiques mais il avait été trahi, entraînant ses propres gens dans la mort et la destruction. Désormais, il allait donner à la France catholique une reine huguenote, dont la mère avait été assassinée la nuit du massacre de la Saint-Barthélemy. Ainsi, le cercle serait clos, la dette serait payée.
Disons que je trouve difficile de croire à tant de coïncidences. Son premier mari meurt en tombant de cheval lors d'une chasse à courre. Certes, l'accident en soi n'a rien d'extraordinaire. Mais son deuxième mari meurt à son tour au cours d'une partie de chasse, abattu par une flèche qu'aucun des autres chasseurs présents ne se rappelle avoir tirée. Son troisième mari, un homme pourtant jeune et vigoureux, qui n'avait jamais été malade de sa vie, décède en quelques jours d'une fièvre fulgurante. Et son quatrième époux se rompt le cou en tombant d'une fenêtre. Notez d'ailleurs qu'il n'est pas tombé de n'importe quelle fenêtre, mais de celle de la chambre de sa femme.
Les gens d'ici aiment les ragots et sont assez superstitieux. Mes veuvages à répétition les intriguent déjà assez comme cela.
Je me méfie de tous les dieux. Trop de crimes sont commis en leurs noms.
Elle n'avait pas besoin de passion mais de tendresse afin de guérir les blessures du viol.Il prit le beau visage entre ses mains, caressa les pommettes, la ligne de la mâchoire. Il craignait de lui faire mal, d'esquisser un geste maladroit, de l'effrayer.
Certaines provocations ne méritent pas de répliques. En y répondant, on ne
fait que s'avilir.
Tous les deux, de même que les autres personnes présentes dans l'anti-chambre du roi, avaient largement profité de la dissolution de l'église catholique. Ils s'étaient approprié terres et trésors. Le pouvoir et les titres avaient suivi. Ils perdraient tout si Marie succédait à Édouard.
C'est difficile pour une femme dans la fleur de l'âge d'être privée des plaisirs du mariage.
D'un côté, il l'épousait et lui évitait l'échafaud ; de l'autre, il la dépouillait et la privait de son indépendance.
Si aucun enfant ne naissait de cette alliance anglo-espagnole, à la mort de Marie, Elizabeth hériterait du trône et l'Inquisition ne brûlerait pas le cœur et l'âme de l'Angleterre comme elle l'avait fait aux Pays-Bas et dans tous les territoires que l'Espagne tenait sous sa redoutable férule.
Un enfant, un fils surtout, assurerait son règne. Le fils de Philippe d'Espagne ramènerait définitivement l'Angleterre dans le bercail du catholicisme, lierait le pays au Saint Empire romain par l'intermédiaire de Charles Quint, père de Philippe et cousin de Marie.
Certaines réalités, comme tu dis, sont trop triviales pour qu'on y accorde de l'importance.
Pas question d'attendre, telle une chèvre attachée à un piquet, que le loup fonde sur elle !
Il y avait une indubitable note espiègle dans sa voix.
La voix de la raison lui soufflait qu'il était absurde de céder à la fureur. Une telle trahison exigeait une réponse plus subtile. Pour l'instant, la colère masquait la douleur, et c'était tant mieux, car elle souffrirait, ensuite. Elle s'était laissée aller à apprivoiser l'idée d'amour, d'avenir..
Une dame mariée a de terribles problèmes avec sa belle-mère qui lui dicte tous ses faits et gestes, garde la haute main sur son fils en serrant les cordons de la bourse, et menace à présent de quitter sa maison à la campagne pour venir habiter à Londres, sous prétexte que sa belle-fille tient mal sa demeure.
Seules les femmes sont capables d'écrire des futilités avec ce sens de l'humour. Les potins ne sont pas des spécialités masculines. Ni les bavardages pour ne rien dire. Sans parler de ce service de petites annonces matrimoniales. C'est un journal de femmes.
Ce n'était pas inconvenant pour une voisine de venir féliciter des jeunes mariés pendant les festivités...
J'ai bien conscience de ne pouvoir t'offrir le même confort que dans ton château, pour la bonne raison que je ne suis pas richissime, mais je m'efforcerai de satisfaire tes besoins, dans la mesure de mes moyens.