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Critiques de Jason Hewitt (48)
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Le Silence des bombes

Voilà un livre qui me tentait pour le contexte dans lequel il se déroulait c’est-à-dire la seconde guerre mondiale mais cette fois ci en Angleterre là où on ne va que très rarement dans les livres sur cette époque.



On suit donc Lydia qui a fui la maison où elle a été déplacée avec d’autres enfants au pays de Galles pour les protéger. Elle décide de retourner dans le Suffolk pour retrouver sa famille. Mais elle retrouve un village déserté et lorsqu’elle arrive chez elle, elle se retrouve face à un soldat britannique blessé qui a un drôle d’accent.



Vous l’aurez compris, ce soldat est en fait allemand et il fait des repérages en vue du débarquement des allemands en Grande-Bretagne. C’est une partie de l’histoire que j’ignorais, je savais qu’il y a avait eu de nombreux bombardements mais que les allemands était présents même en petit nombre, je l’ignorais.



Le reste du roman, c’est un huis-clos omniprésent. Ces deux personnages cohabitent pendant cinq jours dans cette petite maison. S’ils arrivent à vivre ensemble, les deux personnages restent assez méfiant l’un vit à vis de l’autre et c’est parfaitement compréhensible.



Pour le reste, j’ai trouvé ce roman incroyablement long. Au sein des chapitres, on passe d’un paragraphe à l’autre d’un souvenir à l’autre. On est tantôt avec Lydia et son frère, tantôt avec Heiden et sa fiancé Eva ou encore lui lors d’une bataille en Norvège. Cette multitude de souvenir peut nous perdre. Ces souvenirs avec la vie à deux de Lydia et Heiden sont les deux seuls éléments de ce roman qui avance lentement et dont j’ai fini par décrocher.



Lydia est une petite fille assez vive et intelligente pour son âge. Heiden, on apprend à le connaitre au fil des pages mais je n’ai pas réussi à cerner qui il était.



Ce roman est un récit de souvenir assez lent, qui aurait pu se passer à n’importe quelle époque. J’ai décroché au milieu du livre et je dois dire que j’ai survolé la deuxième moitié du livre. C’est dommage parce que ce huis-clos aurait pu être riche en rebondissements grâce à ces deux personnages que tout oppose
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Le Silence des bombes

Voilà un roman bien curieux que Le silence des bombes !

Parce que oui, on s’y ennuie, non il ne se passe pas grand-chose, mais non, le livre n’est absolument pas chiant et longuet. Il y a effectivement ce sentiment d’ennui, mais pour moi, ce n’est pas dû au roman en lui-même, mais au récit. En effet, la majeure partie du roman se déroule en huis-clos en compagnie de deux personnages. L’auteur nous narre leurs vies, leurs flash-back, leurs craintes et doutes actuels… Le récit peut paraître désordonné, c’est vrai. Surtout ces moments où ils se remémorent leur passé, on a parfois l’impression que ça part dans tous les sens, qu’il n’y a pas vraiment de fil conducteur. Et c’est justement ça qui m’a plu : j’ai trouvé que cela apportait beaucoup au réalisme de leur histoire respective.



Mais ce roman, c’est surtout une histoire psychologique. Car finalement qui sont Lydia et Heiden ? Ce sont deux personnes très différentes : Une enfant anglaise qui a perdu sa famille et se raccroche à ses souvenirs d’un côté. Un adulte allemand, qui rêvait de musique et de concert avec son violoncelle dans le tout Berlin, embarqué dans l’armée allemande de l’autre. Deux personnes aux destins différents, mais qui vont se retrouver à affronter cette Guerre, dont ils ne sont que des pions et des victimes, comme tant d’autres personnes. Et comme le dit le titre, on n’entend pas les bombes qui explosent, et pourtant, le spectre de la Guerre est omniprésent, et cela se ressent notamment dans le comportement de l’allemand, toujours aux aguets, se méfiant de tout ce qui lui semble potentiellement anormal.

J’ai été particulièrement touchée par ce soldat allemand, qui a peu à peu perdu confiance en l’humanité, au fur et à mesure qu’il se trouvait confronté à des actes d’une barbarie sans nom : trahison, viols, tueries… Il est alors facile de comprendre pourquoi il a eu envie de tuer Lydia à deux reprises, de peur qu’elle ne s’enfuie, parle, le dénonce. Mais, il est encore plus facile de comprendre pourquoi il ne l’a pas fait, car cet acte est au-delà de ses moyens. La relation de confiance entre les deux personnages a bien du mal à s’installer, on s’en doute, et c’est à travers ce prisme de la méfiance de l’autre que ce roman se dévoile le mieux selon moi.



En conclusion, je suis vraiment ravie d’avoir pu découvrir ce roman, certes pas parfait, mais bien singulier dans sa narration, et surtout qui a su me transmettre cette atmosphère oppressante d’attente et de peur vécue par les personnages.


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Le Silence des bombes

Un huit clos perturbant , une relation étrange entre une gamine de 11 ans et un adulte contraints pas la force des choses de cohabiter dans une demeure abandonnée au milieu de nulle part , seules personnes rescapées , semble -t-il, dans un village déserté d'une région côtière Anglaise De jeudi à lundi nous partageons le quotidien d' Heiden et de Lydia, dans des journées tristes et monotones rythmés par les contraintes du black-out l'histoire s'étire doucement avant de prendre un rythme assez soutenu, l'auteur nous maintient en haleine tant dans le passé que dans le présent. La vie s'est arrêtée pour eux dans Silence des bombes Pourquoi Comment ?Pourront ils la reprendre et le feront ils seuls ensemble ?

C'est en alternance que nous suivons Hieden dans sa vie antérieure, et progressivement nous comprenons les raisons de son comportement et des raisons qui justifient sa place à cet endroit dans cette maison Quand à Lydia, elle fait vivre sa famille dans cette demeure à travers les jours passés .

Nous ressentons toutes les émotions de ces 2 protagonistes , et nous comprenons toutes les réactions vis à vis l'un de l'autre Oui au fur et à mesure tout s'explique et je ne dirais rien sur cet étrange soldat,se serait trop dommage.

Cette histoire est très intéressante, d'abord parce que Lydia est retenue contre son gré et que ses sentiments envers cet étranger vont évoluer au fils des pages, j'ai pensé au syndrome de Stockholm, deuxièmement parce qu'il traite d'une partie de l Histoire( avec un grand H) pendant la seconde guerre mondiale en Angleterre et en Allemagne et pour finir parce que la guerre ici a transformé une jeune musicien en meurtrier et bouleversé sa vie personnelle au delà de ce qu'il aurait pu imaginer.

Ce roman m'a touchée et remuée, je n'ai pu rester insensible devant ces 2 personnes torturées pour des raisons différentes, oui si différents et si semblables en même temps. C'est addictif nous attendons des réponses:

que sont devenus les parents de Lydia, où est donc sa mère, son père et son frère Alfie partis sur le front, le petit Button qu'elle a abandonnée au pays de Galles?

Qu'est devenue Eva, qui est vraiment Heiden ?

Qu'elle issue possible ?

Certaines viendront au fil des pages assez rapidement, pour d'autres il faudra attendre la fin Un premier roman de Jason Hewitt , assez original, qui maitrise ce huit clos angoissant par moment, très peu de dialogues, mais le tout est très bien traité avec des personnalités très vivantes Toutefois j'ai trouvé certaines scènes un peu incohérentes à cause de la différence d'age des personnages,n'oublions pas que Lydia a 11 ans, aussi je ne suis pas sure qu'un adulte raconte des scènes d'atrocités commises avec autant de détachement , tout comme je ne pense pas qu'une gamine de 11 ans s’intéresse physiquement à un homme de cet age ( quoiqu’on ne sache jamais)

Je remercie les éditions Préludes et NetGalley pour m'avoir permis de faire cette découverte parce qu'en conclusion je dirais que ce roman très sombre qui se termine néanmoins sur un note d'espoir est vraiment à lire Je ne dirais pas que c'est un coup de cœur mais l'auteur a su bien susciter mon intérêt , et faire naitre beaucoup d'émotion. Ps la page de couverture est très accrocheuse , c'est ce qui a motivé au départ , en partie mon choix pour cette lecture Je préfère le titre Anglais : Dynamite room qui me semble mieux adapté , une fois que l'on s'en vient à tourner la dernière page, parce qu'il prend vraiment tout son sens
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Le Silence des bombes

Un premier roman intéressant par l’essence même du récit : un huit clos entre un soldat allemand adulte et une petite-fille anglaise, au sein d’une maison, avec des champs et des villages détruits alentours, en Angleterre.

Comment un soldat fuyant la guerre et ses démons, ayant perdu l’amour de sa vie, pensant se cacher dans une maison vide, y découvre une petite fille, qui s’est enfuie de sa famillie d’accueil, pensant retrouver sa mère, découvrant dans sa maison, la venue d’un soldat.

Telle est lancée l’intrigue de l’histoire, et le lecteur va suivre comment ces deux personnages, écorchés par la guerre, vont réussir à se comprendre, s’entraider, se rassurer mutuellement.

C’est toute la palette des ressentis des effets de la guerre qui sont livrés au lecteur : l’entraînement en Norvège, quitter sa famille pour être protégée, etc.

L’écriture, claire et fluide, fait ressentir ces sentiments, et l’histoire est intéressante et émouvante, même si parfois quelques longueurs essouflent un parfois l’histoire.

La couverture est bien choisie car elle reflète le lien d’amitié entre Button et Lydia.

Pour un premier roman, c’est réussi et l’auteur gagne à être suivi sur son prochain titre
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Le Silence des bombes

Curieux livre que le silence des bombes.

Le titre est déjà une contradiction en soi : de quel silence parle-t-on ?



L'histoire est donc un huis clos à deux personnages, une très jeune fille pas encore entrée dans l'adolescence et qui revient en 1940 dans un village déserté et un mystérieux soldat.



Il est vraisemblable que l'auteur ai préparé son roman avec des fiches pour mieux "saisir" le contexte de l'époque. Les décors sont décrits de manière très (trop) détaillées pour bien convaincre le lecteur que l'action se passe en 1940. Les meubles sont d'époque comme les photos de famille.

Et pourtant le téléphone grésille ?

Il est permis de s'étonner de ce détail : dans quel village reculé avait on déjà le téléphone en 1940 ? Même en Angleterre, cela paraît peu crédible.



Le climat est hyper-réaliste et surréaliste en même temps et c'est là le grand talent de l'auteur que de créer cette atmosphère très pesante et étrange.



Il est pourtant difficile de s'intéresser vraiment à ces personnages et à cette histoire où au delà des clichés (au sens photographique du terme) il ne passe pas grand chose.

Il faut être un très grand écrivain pour passionner avec l'immobile (Modiano, Beckett..). Jason Hewitt ne l'est pas (encore).

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Le Silence des bombes

C’est roman qui m’a déçue. Sur la Deuxième Guerre Mondiale, il y a pléthore… Il faut donc une bonne intrigue, de solides personnages et une « écriture « pour que la lectrice (ou le lecteur) se passionne. Ici, ce n’est pas le cas : les personnages et la situation sont assez peu crédibles : une enfant de 11 ans seule dans un village anglais déserté par ses habitants en pleine Seconde Guerre Mondiale, un allemand « infiltré » pour préparer l’invasion de l’ Angleterre… La rencontre entre les deux, donne lieu à des situations où chacun tente d’apprivoiser l’autre . Mais le rappel du passé de chaque personnage ralentit le récit. L’issue est bien tirée par les cheveux. Un premier roman qui ne fera pas date. Attendons le suivant …
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Le Silence des bombes

En juillet 1940, Lydia, une petite Anglaise de onze ans, portant une grosse valise et un masque à gaz, descend du train dans la petite gare d'une ville désertée du Suffolk. Elle cherche à rejoindre Greyfriars, l'endroit où elle a grandi et où elle espère retrouver sa mère et les autres membres de sa famille. Comme la zone a été évacuée, elle trouve la maison vide, abandonnée. Un peu plus tard, un inconnu vêtu d'un uniforme de l'armée anglaise s'y introduit. Il est blessé à l'épaule et, sous la menace de son arme, oblige Lydia à rester en sa compagnie.

« Le silence des bombes » est un face à face dans un huis clos oppressant sur un arrière fond historique inquiétant. Deux personnages qui n'auraient jamais dû se rencontrer vont s'affronter, dialoguer, et même s'entraider sur un registre assez théâtral et mélodramatique. Comme le reconnaît l'auteur dans la postface, ce n'est qu'une œuvre de fiction. Tout est inventé et finalement assez improbable. Le thème est usé jusqu'à la corde. Tous les habituels poncifs et idées reçues sur cette guerre s'y retrouvent et ne peuvent qu'agacer quiconque est un peu connaisseur de la période. La seule originalité et le seul intérêt de ce roman réside dans son écriture de grande qualité et dans cette façon particulière de tisser par petites touches impressionnistes deux histoires parallèles pas très vraisemblables et nous faire peu à peu découvrir les pans cachés de la réalité des deux malheureux protagonistes de ce drame. Mais autant c'est dur et surprenant du côté de Heiden, autant c'est faible et assez peu convaincant du côté de Lydia. La quatrième de couverture parle de livre « envoûtant et déchirant », ce qui n'est pas faux et de mélange entre « petite et grande histoire ». Le lecteur y verra surtout une tranche d'Histoire vue par le petit bout de la lorgnette et au lieu de « rédemption » et de « part d'humanité », la rencontre d'une gamine et d'un salopard. Ne serait-on pas en train de nous refaire le coup d'un certain Jonathan Littell ?
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Le Silence des bombes

Mon résumé: C’est son accent qui l’a trahi. La fillette a deviné qu’il n’était pas britannique malgré une belle maîtrise de la langue. L’homme est ce qu’elle redoutait le plus: un soldat allemand. Nous sommes en juillet 1940, à « Greyfriars », nom donné à la maison familiale d’une famille traditionnelle anglaise. L’été caniculaire étouffe le petit village perdu dans le Suffolk qui est devenu un no man’s land. Les seules âmes présentes sont les leurs. Celles de Lydia et d’Heiden.



Lydia est une enfant du pays. Envoyée dans le pays de Galles pour être davantage en sécurité elle a fugué pour retrouver son univers, son home sweet home. Malheureusement sa mère n’est plus à la maison. Son frère, Alfie, et son père ont, quant à eux, été envoyés sur le front.



Heiden n’est pas arrivé là par hasard, il se pourrait que l’invasion allemande ait commencé… Se jaugeant mutuellement, les deux protagonistes vont, pendant quatre jours, s’apprivoiser. Enfermés dans la maison, mais aussi dans leurs mémoires, ils retracent silencieusement les derniers événements jusqu’à trouver leur point de convergence.



Mon avis: C’est un bon premier roman qui, bien que souffrant de quelques déséquilibres, annonce un beau potentiel. L’intrigue est habilement menée et invite le lecteur à tourner les pages pour « savoir » et « comprendre »; même si j’ai eu ma petite idée sur le comment du pourquoi, j’étais bien curieuse de voir comment l’auteur allait me conduire au point de chute!



Le point fort du roman réside donc dans le tissage de l’intrigue qui insère deux visions, celles de Lydia et d’Heiden, broyées dans un système qui les dépassent. Passé et présent s’entremêlent progressivement et nous laisse découvrir des vies brisées pour lesquelles l’avenir à construire est la seule raison d’être. Nous les apprécions chacun à leur tour, tandis qu’eux-mêmes apprennent à supporter cette colocation improvisée.



Le personnage d’Heiden, de prime abord détestable du seul fait de son implication dans la machine du IIIe Reich, est fouillé et devient attachant, notamment parce qu’il n’est pas militaire de métier. En revanche, chez Lydia la grosse imperfection est d’avoir mis en exergue sa féminité alors qu’elle n’est qu’une pré-ado rêveuse qui traîne son ours en peluche partout où elle va.



Leurs attitudes à tous les deux ne sont pas toujours très convaincantes. Je n’ai pas d’exemples précis, c’est davantage du ressenti qu’une vraie critique objective. Ce qui manque à ce roman c’est peut-être ce « petit quelque chose » qui aurait pu le faire basculer dans la catégorie à lire absolument; le sujet ayant déjà été exploité, bien que parfaitement maîtrisé du point de vue de l’écriture, essaie de sortir du simple cadre manichéen, mais ne m’a pas suffisamment touchée. Quoi qu’il en soit, indépendamment de ces gênes, je tiens à souligner la qualité d’écriture qui contribue à porter cette histoire dans l’Histoire.



Eu égard ces bémols, j’ai sincèrement apprécié ce livre et ai tourné les pages avec entrain. L’auteur en a sous le pied et une moins grande retenue dans ses écrits lui sera prometteur.
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Le Silence des bombes

C’est un roman situé dans l’Angleterre de la Seconde Guerre mondiale .Lydia Pendell, jeune fille âgée de onze ans s’enfuit à travers un village déserté du Suffolk .Elle se dirige vers sa maison de Greyfriars et y trouve un intrus, blessé, inquiétant bourru, peu amène et passablement inquiétant quant à sa conduite et aux raisons de sa présence dans ce lieu



.On apprend que cet homme est un espion de l’armée allemande, un infiltré qui prépare en secret l’invasion imminente de l’Angleterre , pays au bord de la rupture .On y apprend, des dizaines de pages plus tard que cet homme a accordé la vie sauve à un certain Pendell, le père de Lydia, au cours de la campagne de Norvège près du port de Narvik où se sont affrontés les armées alliées et celle du IIIe Reich .Le roman est ennuyeux, l’intrigue progresse avec une lenteur désespérante, les personnages sont peu crédibles, on ne s’y attache guère .C’est pour tout dire un roman largement raté, passé à côté de son sujet .A oublier le plus vite possible .
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Le Silence des bombes

Merci à Babelio et aux éditions Préludes pour la découverte de ce roman.



L'histoire se passe en 1940, en Angleterre et débute avec une petite fille qui porte un masque à gaz.



Premier roman, sujet difficile et deux personnages au passé douloureux. Un homme qui a vécu les horreurs de la guerre, une petite fille envoyée loin de sa famille.

Les personnages sont bien dépeints, l'ambiance est pesante, lourde. Cette lecture se fait un peu en apnée.



Quelques maladresses, un rythme lent font que cette lecture n'a pas été fluide pour ma part mais un roman intéressant, racontant une histoire dans l'Histoire, d'un auteur à suivre.
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Le Silence des bombes

En Angleterre, nous découvrons la jeune Lydia qui se rend toute seule là, où elle a toujours vécue. De retour après quelque temps, elle ne sait pas trop à quoi s’attendre, mais cela ne l’inquiète pas plus que ça, elle n’a qu’une idée en tête retourner à sa maison en espérant retrouver sa famille. Mais pendant son trajet à pied, elle va se rendre compte que les choses ont changées, qu’il n’y a plus âme qui vive. C’est donc en compagnie de son ours en peluche et de son masque à gaz qu’elle va arriver dans sa maison, vide, presque sans aucune trace des habitants.



Mais Lydia ne va pas rester très longtemps toute seule dans cette maison, car durant sa première nuit, elle va entendre quelqu’un pénétrer à l’intérieur de la maison. C’est un homme étrange qui vient d’arriver, certes il a un uniforme anglais mais quelque chose la dérange chez lui, quelque chose ne colle pas. Ca va donc être le début pour eux deux, d’une étrange cohabitation.



L’histoire se passe principalement en huis clos avec pas mal de flash-back, surtout du côté de cet énigmatique soldat. On va comprendre leur passé et ce qu’ils ont vécu. Chacun a vécu des choses difficiles, chacun à leur façon et les a transformés. Il va se nouer une relation très étrange entre ces deux personnages, oscillant entre l’affection et la haine.



J’ai apprécié découvrir ces deux personnages si différents et parfois si semblables, car ils ont tous les deux écopés de blessures mentales à causes de cette guerre, et ça, on en prend l’ampleur au fur et à mesure du livre. On va les voir changer, une sorte de complicité va parfois naître entre eux et parfois un sentiment de haine profonde. Ce huis clos, les change sans qu’ils s’en rendent compte, jusqu’à ce qu’ils arrivent à imaginer une vie, un futur ensemble.



Nous avons aussi beaucoup de flash-back tout au long de ce récit, nous découvrons le passé de Lydia car même si elle a l’air d’avoir été épargnée, protégée et innocente, elle a aussi ses petits secrets et ses propres blessures. De même, pour le soldat, nous le découvrons tel qu’il était avant de s’engager dans cette guerre, sa vie, ses projets, mais aussi ce qu’il a vécu pendant ses missions, dans son entourage jusqu'à découvrir ce qu’il manigance, le pourquoi de son arrivée en Angleterre.



La trame de l’histoire est intéressante, j’ai aimé voir l’évolution de leur étrange relation, les liens qui se nouaient tout doucement et leurs personnalités torturées, pleines de blessures. Mais je trouve que l’on s’étend un peu trop sur le soldat au dépend de Lydia, elle est parfois mise à l’écart ce qui est dommage car au départ il y avait un bon équilibre.



Les deux personnalités sont bien travaillées, même si pour moi il y a parfois quelques petites incohérences / choses étranges, par exemple pour la scène de la douche avec les pensées de Lydia sur le soldat, mais bon pourquoi pas, ce n’est pas ce qui marque le plus. Par contre, je dois dire que, même si c’est mon premier roman de ce genre, je le trouve assez prévisible, toutes les « révélations » n’en sont pas vraiment car c’est assez prévisible. Je suis un peu déçue de ne pas avoir été surprise et un petit bémol sur la fin, elle me laisse un petit sentiment d’inachevé, mais c’est vrai que je suis un peu chiante avec les fins, il n’y en a pas beaucoup que j’adore ^^



Dans l’ensemble, c’était une lecture assez plaisante mais sans plus, j’ai eu parfois un peu de mal avec le récit, surtout à cause des flash-back, car même quand ça ne bougeait pas beaucoup quand ils étaient tous les deux, ça ne me dérangeait pas. En tout cas, c’est un bon huis clos, l’ambiance est bien plantée, un peu d’angoisse, c’est juste qu’il manquait un petit quelque chose. En tout cas, je suis contente d’avoir découvert ce livre, et aussi Jason Hewitt en tant qu’auteur, je suis curieuse de voir ce qu’il écrira par la suite.
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Le Silence des bombes

Je remercie les éditions Préludes et Babelio de m'avoir permis de découvrir le roman de Jason Hewitt, le silence des bombes, et d'en rédiger la critique.



Lydia, petite fille de onze ans, fuit le Pays de Galles, où elle était réfugiée, et choisit de rentrer chez elle, de retrouver sa mère. Nous sommes en 1940, en Angleterre, dans le Suffolk, l'été est particulièrement chaud. Au terme de son voyage, Lydia retrouve Greyfriars, la maison de son enfance. Mais le village est déserté, la maison est vide... Lydia s'installe dans la maison. le soir même, un soldat anglais trouve lui-aussi refuge à Greyfriars. Sous la menace d'une arme, il interdit à la petite fille de sortir de la maison.

Le décor du roman est posé. Lydia et le soldat.... Deux personnages dissemblables qui vont devoir cohabiter quelques jours, s'observer, se parler.

Le soldat n'est pas anglais, mais allemand. Lydia l'a reconnu à son accent imperceptible. La guerre transforme les hommes et brise les destins. Heiden était un musicien, il a commis l'irréparable, a tué, a assisté à des exactions.

Quel peut-être son avenir ? Quel rôle Lydia peut-elle jouer ? Les récits se mêlent, passé, présent, les points de vue de Lydia et de Heiden se répondent, se complètent, pour former un récit cohérent, très fort, dans lequel l'émotion est omniprésente.



Et pourtant, je dois avouer que j'ai trouvé ce roman difficile à lire.

Si le texte est très bien écrit, et la perspective et l'analyse des personnages tout à fait originales, j'ai regretté l'atmosphère plombée, désespérée, aride de ce huis clos. Je n'ai pas retiré un vrai plaisir de ma lecture.



Cependant, la qualité littéraire du "Silence des bombes" est telle que je souhaite donner une deuxième chance à ce roman - je vais le reposer et reprendre mon souffle avant de reprendre, plus tard, une deuxième lecture plus apaisée.



Je souhaite reprendre cette critique en évoquant la rencontre avec Jason Hewitt organisée par Babelio en début de semaine. J'ai été particulièrement intéressée par deux phrases, deux réflexions générales : à la question : l'homme peut-il faire une croix sur un passé douloureux et tout reprendre à zéro ?", Jason Hewitt répond simplement "non". Nous sommes déterminés par notre passé, il restera en nous à jamais. Il ajoute : la représentation que nous nous faisons de nous-mêmes n'est pas exacte, nous nous imaginons être bien meilleurs que ce que nous sommes réellement. Cet éclairage permet en particulier de mieux mesurer la complexité du personnage de Heiden.

Les échanges de qualité entre les lecteurs (lectrices) et Jason Hewitt, mis en valeur par Pierre Krause et très bien traduits par l'interprète, m'ont beaucoup apporté, ils m'ont donné à réfléchir ; je suis tout à fait sûre maintenant que je vais reprendre la lecture du Silence des bombes, écouter de nouveau le dialogue singulier entre Haiden et Lydia, et repartir dans le Suffolk, au cours de l'été 1940.















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Le Silence des bombes

Le contexte de guerre et le huis clos offrent un climat tendu particulièrement suffoquant.

J’ai eu beaucoup de mal à cerner l’allemand Heiden, et l’auteur joue aussi très bien avec les incertitudes. Petit à petit, à mesure que les souvenirs refont surface, on découvre son histoire avec la belle Eva et la guerre en Norvège. On apprend surtout à le connaître tout en ayant constamment une part de doutes quant à ses intentions, tout autant que Lydia, qui oscille entre peur et espoir. Seule, elle a appris à se méfier mais désire ardemment retrouver sa famille, ou à défaut, tout autre présence adulte rassurante.



C’est vrai qu’il y a peu d’action et que la narration possède peu de dialogue, jouant forcément sur le rythme de lecture. Mais, même si je me suis un peu attardée sur ce livre, je n’ai pour autant jamais ressenti de manque d’intérêt.

Jongler entre la troublante situation présente, les souvenirs d’Heiden et ceux de Lydia m’a plu et a donner à l’ensemble un poids particuliers à l’ensemble. Tous deux sont des victimes de la guerre. Leur passé respectif leur permet difficilement la confiance mais une relation s’établie malgré tout mêlant haine et affection...................................
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Le Silence des bombes

L'histoire se déroule en Angleterre pendant la seconde guerre mondiale, mais elle pourrait tout aussi bien se dérouler ailleurs, car Le silence des bombes est surtout un huis-clos angoissant mettant en scène 2 personnages: une jeune fille Lydia, qui s'est enfuie de l'endroit où elle avait été mise à l'abri et revient dans la maison familiale qu'elle trouve vide, et Heiden, un homme mystérieux qui débarque dans cette maison en uniforme anglais mais avec une pointe d'accent allemand.

Je dois bien vous avouer que, malgré la qualité de l'écriture, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. En plus, l'ambiance est lourde, quasi oppressante, ce n'est pas une lecture facile. Cependant, je me suis accrochée car on a envie de comprendre ce qui se passe, et fort heureusement le rythme s'accélère à la fin.

Au final, ce livre me laisse une impression mitigée. On ne peut pas nier un certain style, une atmosphère que l'auteur a su créer, mais 2 points m'ont dérangée:

-j'ai trouvé qu'il y avait un trop grand déséquilibre entre les parties où l'auteur décrit les souvenirs du soldat allemand, et celles où il fait s'exprimer Lydia,

-par ailleurs, mais c'est peut-être lié, j'ai trouvé qu'il y avait des incohérences dans la description de Lydia, qui est tantôt une petite fille se promenant avec son ours en peluche, tantôt une jeune fille ressentant une certaine attirance pour le soldat.

En conclusion, je tiens à remercier très sincèrement Babelio et les éditions Préludes pour ce partenariat dans le cadre de la dernière opération Masse critique, et même si le coup de coeur n'a pas été complètement au rendez-vous, j'ai beaucoup apprécié la qualité et le format de l'ouvrage, notamment le grain de la couverture très agréable au toucher, sensation que l'on n'aura jamais en tenant une liseuse.....

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Le Silence des bombes

Je remercie les éditions Préludes et Babelio de m'avoir permis de lire le 1 er roman de Jason Hewitt . Nous sommes en Juillet 1940 ; une petite fille de 11 ans tente de rentrer chez elle , alors qu'elle doit faire face à un soldat allemand en uniforme britannique . Huis clos éttouffant . Le récit passe sans cesse du présent au passé pour nous permettre de comprendre le personnage complexe de Heiden . Quelque fois difficile à lire , car construit tel un thriller .

La rencontre avec l'auteur permets de mieux mesurer la complexité du personnage .
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Le Silence des bombes

Malgré une quatrième de couverture et une pochette attrayantes, ce livre ne m'a pas du tout porté.

J'ai malheureusement abandonné ma lecture en cours de route.
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Le Silence des bombes

J'ai mis énormément de temps à lire le roman de Jason Hewitt. Je pense que j'en attendais trop. Il me donnait énormément envie et pourtant il m'a fallu plus de deux semaines pour le finir.

Les personnages sont bien, mais relativement difficile à cerner. Lydia est une petite fille de onze ans, qui fuit le pays de Galle pour rentrer chez elle, espérant retrouver sa maman, son père et son frère étant tout deux à la guerre. Le soldat est un jeune allemand dont on ne sait pas grand chose, trop peu même. Il parle d'une jeune femme, Eva, on comprend vite qu'il l'aime et qu'il est musicien à Berlin, comme elle.

Tout est très lent dans leur rencontre, et dans leur découverte, de l'un et de l'autre. En effet, pendant environ 200 pages, le récit est formé principalement de "flash-back" sur leurs histoires personnelles, ce qui ne fait pas énormément avancer le récit. Cela nous permet néanmoins d'en savoir plus sur le caractère des personnages et leur vécu personnel. Puis après nous avons plus de réponses à nos questions et les choses s'accélèrent.

J'ai beaucoup aimé la fin du roman, j'ai lu environ 100 pages en une matinée ! Mais il est vrai que j'ai été déçue par le début que j'ai trouvé trop en longueur et bien trop descriptif à mon goût (ceci est seulement mon humble avis). J'avais envie de savoir l'essentiel, d'avoir plus d'informations importantes sur les personnages. Je pense que tout ce suspense et cette longueur, est, en réalité, voulu par l'auteur, car il est vrai que cela nous montre la grande complexité de la relation entre Lydia et le jeune soldat. Cela nous permet de comprendre la complexité du passé du jeune allemand, un passé plein de démons, de peurs, de doutes et d'incompréhensions. Lydia, elle, nous parle finalement peu d'elle, mettant en avant son grand frère qu'elle admire et son père qui lui manque terriblement. Nous oscillons sans cesse entre les époques et le vécu des personnages.

Ce roman nous laisse apercevoir deux destins brisé par l'horreur de la guerre, celui d'une jeune fille perdue et seule dans un monde où l'humanité à peu de place. Et celui d'un jeune allemand que la vie n'a pas épargné, qui se bat pour trouver sa place entre l'inhumanité de la guerre et sa propre version de l'humanité. Entremêlant la petite histoire de ces deux personnages fictifs, à celle de toute l'humanité, ce roman nous pousse à réfléchir sur notre nature même, à la chercher...

Malgré une déception au début de la lecture, le roman Le silence des bombes de Jason Hewitt à su me surprendre et me faire réfléchir.

Et nous qu'aurions nous fait en juillet 1940 ?
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Le Silence des bombes

Déjà un grand merci à Babelio de m'avoir fait découvrir ce roman... pas sûre que je l'aurais choisi seule. Que dire ? J'ai été un peu déçue car j'ai eu énormément de mal à me mettre dans l'histoire. Je ne vais pas raconter l'intrigue car ça a déjà été fait, plutôt livrer mes impressions. Utiliser le contexte de la seconde guerre mondiale pour instaurer un huis-clos n'est pas une mauvaise idée, mais ça ne prend pas ... problème de style, de rythme. La lecture fut très laborieuse. Alors est-ce du à la traduction, peut-être qu'en le lisant en anglais, ça passerait mieux. J'ai d'autant plus de la peine à dire que je n'ai pas aimé le roman car j'ai trouvé l'auteur très intéressant. J'ai eu l'occasion de l'écouter et de discuter un tout petit peu avec lui. A la question pourquoi avez-vous choisi la seconde guerre mondiale, il m'a expliqué qu'il trouvait que c'était important de témoigner, de laisser une trace écrite sur ce que fut cette guerre d'autant plus que la génération des survivants/témoins, commence à s'éteindre. Le discours de l'auteur est très intéressant. c'est quelqu'un qui a fait beaucoup de recherches pour composer son roman, à l'anglo-saxonne. Mais le résultat est quelque peu décevant. Dommage !
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Le Silence des bombes

Voici un roman original où l'on aborde la deuxième guerre mondiale sous un angle singulier.



Une enfant anglaise: Lydia, 11ans, fuyant sa famille d'accueil...

Retrouvant l'imposante demeure où elle a grandi et où elle espére retrouver sa famille , mais la maison est vide......

De l'autre côté, l'arrivée de Heiden, un soldat allemand, armé d'un fusil et vêtu d'un uniforme anglais.....je n'en dirai pas plus......

Nous plongeons alors dans un huit- clos angoissant et éprouvant où Lydia cherche à comprendre qui est cet homme ? Et que cherche t-il ? Pourquoi connaît-il son prénom ?

Heiden, lui, se remémore avec douleur les épisodes douloureux et cruels de son passé militaire et sentimental....

Comme le début du livre est long et lent, nous avons de la difficulté à nous repérer .

L'angoisse nous étreint l'atmosphère est pesante, les personnages sont nombreux, nous revenons en arrière sur les moments heureux de la vie des protagonistes .L'auteur nous les fait partager.



Chaque " souvenir "est retranscrit avec finesse;



D'une plume élégante, poétique, un peu mystérieuse l'auteur décrit les tensions psychologiques , physiques entre ses personnages, eux- mêmes habités par un passé fantôme, nous immisçant au plus près dans un temps long , étiré, très éloigné de notre appréhension moderne........

Enfermés dans une maison et retranchés en eux- mêmes, dans une sorte d'entre soi les deux personnages se racontent leur histoire, en deviennent infiniment attachants;

Ces deux -là ont souffert et souffrent de la perte d'un être cher...

Au total : des blessures morales et psychologiques intenses: les horreurs des combats et la perte de la femme aimée pour Heiden, la perte de son frére et l'espoir que son Pére reviendra pour Lydia......

Comprendre les comportements des gens en temps de guerre est ardu.....

Un ouvrage à l'ambiance intime , triste, lourde , angoissante , qui mélange petite et grande histoire,---mélange de roman - historique ---psychologique - où l'auteur pose la question de la rédemption et de l'humanité avec acuité......

Un bémol, un livre difficile à lire et à commenter au rythme très lent ........

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Le Silence des bombes

J’ai trouvé ce roman difficile à lire.

Longtemps, j’ai eu du mal à me situer dans le temps : passé présent ?

Tout au long des pages j’ai cherché la petite étincelle qui égaierait ma lecture.

Pourtant cette idée de huis clos entre un soldat allemand et une petite anglaise me semblait intéressante.

De plus une fois le livre terminé un certain nombre de questions demeurent.

J’espère que ma rencontre très prochaine avec l’auteur va m’éclairer sur certains points et me faire regretter de n’avoir pas su l’apprécier.

De retour de la rencontre organisée par Babélio et les nouvelles éditions PRELUDES -que je remercie pour cette agréable soirée- je suis toujours autant dubitative. Jason HEWITT est un auteur très sympathique qui a indiqué avoir fait beaucoup de recherches sur cette période. Tous ces personnages ont été minutieusement réfléchis et il est vrai que je trouve qu’ils sont très bien maîtrisés. Mais je continue de penser qu’il manque un petit quelque chose que j’espère trouver dans son prochain roman.

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