Jason Matthews

Lecture sans fin car trop détaillée et on ne s'intéresse pas vraiment au sort des personnages, trop clichés et peu développés pour susciter la sympathie. Ce livre ne sait pas choisir entre description très détaillée et invraisemblable du monde de l'espionnage, et fan-fiction caricaturale pour adultes.

Les procédés d'espionnage sont si classiques que je n'arrive pas à croire que la CIA y recoure encore dans les années 2000. L'espionne russe est bien sûr très belle, très sauvage, surdouée et quand même romantique. L'espion américain est évidemment bien intentionné, honnête, et son seul défaut est une anxiété de bien faire pour réussir. Leur relation ressemble trop au fantasme typique des auteurs masculins d'âge moyen pour susciter de l'intérêt.

Je suis allée au bout dans l'espoir d'un paroxysme enfin un peu surprenant, mais rien ne m'a transportée. Je retourne donc lire mes Sherlock Holmes et Hercule Poirot, qui stimulent bien plus mes petits neurones.

A lire avant ou après la trahison tristan (ludlum).

Deux époques pour parler de la russie.... vu de l'empire américain... ou pas.



Une nation peut-elle vraiment être neutre ?

A défaut de trouver un roman sur l'affaire farewell, ou quelques romans de john le carré, jason matthews est terriblement efficace dans son roman.

Nous avons deux personnages principaux :



- Nate Nash, jeune américain, en poste à Moscou et officier traitant de la taupe la plus importante recrutée au sein des services secrets russes, par les Etats Unis,



- Dominika,qui suite à un "accident" ne peut plus danser, et est recrutée par son oncle, haut responsable des services secrets russes. Elle devient une espionne.



L'auteur a travers ce roman, mêlant romanesque et expérience du terrain, nous fait comprendre que dans la Russie de Poutine, rien n'a changé. La Guerre Froide est toujours d'actualité.

Avant tout, j’ai adoré l’ambiance qui traverse le roman : de l’espionnage, du contre-espionnage, du contre-contre espionnage, des secrets et des complots… Il n’y a pas eu autant d’action que ce à quoi je m’attendais, mais l’atmosphère dont j’avais envie était là, et il ne m’en a pas fallu plus ! Même si c’est un sujet devenu très « cliché », j’ai beaucoup aimé débrancher mon cerveau et suivre ce duel Russie-USA, où chacun se débrouille pour être plus intelligent que l’autre, jusqu’au prochain retournement de situation…



J’ai aussi adoré le personnage de Dominika, très intrigante, fascinante, y compris pour le lecteur à qui ses pensées ne sont pas toujours ouvertes… Elle m’a touchée par son envie de vivre dans l’action, dans l’espionnage, et son combat pour rester libre d’elle-même malgré tout. Son « pouvoir » pourrait apparaître comme un subterfuge de l’auteur pour faciliter les choses, je l’ai au contraire plutôt bien apprécié : il était bien intégré à la narration et n’apportait que ce qu’il fallait d’éléments à Dominika pour l’avancée des événements – et en plus, pour le coup, c’était original !



Je me suis aussi beaucoup attachée à Nate et Gable. Pour ce qui est du reste des personnages, je les ai trouvés bien construits, mais il y en avait quand même beaucoup… Et c’est peut-être le petit bémol pour moi : dans ce récit, il y a énormément de noms, de services spécifiques (aussi bien chez les Russes que chez les Américains), d’acronymes… Bien sûr, ça rend le récit d’autant plus crédible, mais ça complique aussi légèrement la lecture, quand il faut à chaque fois reprendre rapidement ses repères en début de séance de lecture. Par contre, les mini-recettes en fin de chapitre sont un petit plus agréable, d’autant plus qu’il s’agit souvent de plats très typiques de certaines cultures : ça donne des idées, et ça donne envie de tester !
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Excellent roman d'espionnage, en fait un des meilleurs que J'ai lu depuis longtemps. Nate Nash est l'officier traitant d'une source très haut placée dans l'appareil russe connue sous le nom de code de MARBRE. Après une rencontre ayant faillite être désastreuse Nash est envoyé à Helsinki où il fera la rencontre de Dominika agent russe chargé de le piéger et si possible de le retourner. Cette belle russe ex danseuse de ballet est passée par l'ecole des moineaux ces agents chargés de piéger sexuellement leur cible. Mais les choses prennent une tournure imprévue et commence un jeu de cache-cache qui mènera ces deux espions beaucoup plus loin qu'ils pensaient.



Nous avons dans ce roman tous les ingrédients d'un classique de ce genre avec double jeu, trahison, mensonge, manipulation, meurtre, pièges, filatures etc... Le tout n'est pas d'avoir les bons ingrédients, il faut savoir les mélanger, les apprêter et les servir de façon à stimuler la curiosité et l'intérêt du lecteur et Jason Matthews relève le défi avec brio. Dès le début il nous plonge dans le bain et il ne nous lâche plus. Le rythme est excellent, il y'a des rebondissements, L'histoire se tient sans invraisemblances, la subtilité des pièges est jouissive, et les motivations des personnages sont bien expliquées surtout en ce qui concerne Dominika dont L'histoire explique les choix qu'elle fait. Le personnage de MARBRE aussi est bien exploité et sa motivation bien claire. Ce roman nous démontre que l'espionnage est bien plus une guère psychologique qu'une histoire de gros bras. J'ai bien aimé le côté réflexion et subtilité nécessaire à un bon roman d'espionnage . Très bon moment de lecture divertissante.

Voici l'histoire d'une ballerine qui a du abandonner sa carrière a cause d'une blessure causée par une autre élève jalousz de son école. Elle se lance ensuite sans la formation dite des moineaux (espions dont l'arme principale et leur corps). Elle devient donc très douée et ce jusqu'a ce qu'elle rencontre un espion américain.

Un roman très plaisant à lire, une intrigue bien ficelée avec un espionnage "à l'ancienne" malgré certaines longueurs, un flottement après le recrutement de Dominika qui m'a un peu perdu. Puis cela reprend de plus belle au dernier tiers du livre, l'histoire prend un vrai tournent. Les personnages de Nate et Dominika sont très attachants. La relation ambiguë n'est pas au coeur de l'histoire, ce qui est appréciable. Les traits psychologiques sont mis en avant avec finesse et profondeur et il y a un souci du détail. J'espère vivement que la suite sera traduite car il fait parti d'une trilogie. Le film par contre est une grosse déception.

Nathaniel Nash, 27 ans, agent de la CIA, opère à Moscou, où il est l’officier traitant de la taupe MARBRE, leur meilleure source au sein du SVR, les services secrets russes, depuis 14 ans donc avant l’arrivée de Poutine au pouvoir.

La jeune, belle et énergique Dominika Egorova, de son côté, a dû renoncer à une carrière de danseuse prometteuse suite à un accident. Sous la pression de son oncle Vania, membre haut placé du SVR, et après avoir participé à une opération qu’il veut garder secrète, elle intègre l’académie du renseignement extérieur. Elle se voit ensuite contrainte de rejoindre l’école spéciale dite des moineaux, ces espions qui utiliseront le sexe comme un piège.



Les parcours de Nathaniel et Dominika finissent par se croiser quand chacun se retrouve être la cible désignée de l’autre …



J’ai vu l’adaptation cinématographique du roman il y a environ un an, « Red Sparrow », avec Jennifer Lawrence dans le rôle – titre. Malgré son côté un peu trop trash (et racoleur) à mon goût, je l’avais appréciée (sans plus). Ce qui m’avait décidée à lire (plus tard…) le roman, c’est que j’avais appris, en me renseignant à son sujet, que l’héroïne y était présentée comme synesthète, aspect original qui m’attirait alors qu’il n’était pas du tout évoqué dans le film. Et effectivement, Dominika dès l’enfance se découvre une faculté innée d’associer sons, chiffres et lettres à des couleurs. Plus intéressant encore, du moins pour sa future carrière d’espionne (au cours de laquelle elle ne révèlera jamais ce talent dont elle dispose), elle voit les gens autour d’elle environnés d’une aura reflétant la couleur de leur disposition d’esprit.

Autre différence entre le film et le roman, et à mes yeux non des moindres : dans le roman, nos deux héros n’ont que quelques années d’écart, alors que dans le film Nat est interprété par un acteur de 14 ans plus âgé que Jennifer Lawrence (et ça se voit), donc il paraît déjà bien « installé » dans le métier, alors qu’en réalité il est très vulnérable de ce côté-là, soucieux de sa réputation et de sa carrière à venir. Et puisque je parle des états d’âme de Nat, ils n’auront aucun secret pour le lecteur, alors qu’on ne pouvait qu’essayer de les deviner dans le film, tout comme les questions que se pose Dominika, une patriote convaincue au tempérament affirmé, voire explosif, plongée dans un milieu extrêmement dur où elle doit beaucoup encaisser : de quoi rendre ces deux personnages, déjà sympathiques, encore plus attachants. Ceux qui les entourent ne sont pas non plus négligés et leur présentation, tant sur le plan du physique, car l’auteur a l’art de tirer des portraits saisissants, que de la personnalité, est toujours réussie.



J’ai trouvé le livre bien meilleur que le film, pour les raisons que je viens d’évoquer et pour beaucoup d’autres. L’auteur est un ancien officier de la CIA (son épouse aussi, c’est noté dans les Remerciements à la fin) et à ce titre a parcouru le monde pendant trente-trois ans. Il en a visiblement conçu un intérêt certain pour les gastronomies locales : on a en effet le plaisir, un peu incongru mais amusant, de découvrir à la fin de chaque chapitre une petite recette détaillant un plat qui y était évoqué (j’ai noté, pour les recettes russes, l’omniprésence de la crème aigre, dont j’ai l’impression qu’on arrose in fine tous les plats). Surtout, sa connaissance du terrain transparaît au travers des techniques et savoir-faire exposés, en particulier dans le domaine des filatures et de l’art de les esquiver, pour ne citer qu’elles (à ce propos, il y a tout un passage passionnant et là aussi plein d’humour, car le livre n’en manque pas, même si ce ne sont que des touches ici et là, sur des filatures exercées par un groupe d’anciens espions retraités capables mieux que d’autres de se fondre habilement dans la masse, un régal). Les amateurs de la série « The Americans » (dont je fais partie) auront aussi le plaisir de retrouver le « Centre » et les « Rezidentoura » dont ils ont déjà entendu parler.

Bref, notre romancier invente, certes, mais sa fiction s’appuie sur des connaissances précises tirées de son vécu. Qui plus est, littérairement parlant, il n’a rien à envie à ses homologues écrivains aguerris : « Le moineau rouge » est un premier roman dont l’écriture, maîtrisée, est de qualité.



Un dernier mot (parce que tout le monde, contrairement à moi, n’a pas vu le film 😉 ) afin de souligner l’intérêt du récit pour ce qu’il dépeint, je l’ai déjà mentionné, du monde de l’espionnage, mais aussi évidemment du contexte socio-politique. Sous tension, il est en outre très bien mené et je n’ai eu aucun mal à venir à bout de ce petit pavé. J’avais suffisamment attendu pour avoir en partie oublié le film, excepté ses scènes à mon sens trop glauques ou gore du début, reflétant en partie le contenu des pages, mais ça ne m’a pas fait le même effet, c’est plus facile de mettre à distance et de toute façon quand violence il y a, je ne l’ai jamais perçue comme gratuite : je ne me souvenais donc pas des tours et détours de l’intrigue, c’était parfait.



Cela faisait très longtemps que je n’avais pas lu de roman d’espionnage et « Le moineau rouge », centré sur un personnage féminin original et fort, m’a beaucoup plu !
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J'avais adoré l'adaptation ciné en 2018 (tout y était pour moi : de l'espionnage, la Russie sans oublier Jennifer Lawrence & Matthias Schoenaerts). Le livre est un peu différent du film mais tout aussi bon. On y retrouve bien le jeu du chat et de la souris que se livrent les services d'espionnage et de contre-espionnage russes et américains.

Un petit regret : à ma connaissance, la suite n'est toujours pas traduite en français ^^

Roman d'espionnage plaisant ; l'école des moineaux est une "arme" effroyable. J'ai beaucoup aimé.

Ce roman m’a été prêté par un de mes collègues qui partage ma passion pour les livres, et je l’en remercie.

Je lis peu de romans d’espionnage et j’ai trouvé l’histoire intéressante et haletante, même si les grandes lignes du roman pouvaient être devinées dès le début.

J’ai beaucoup aimé suivre les aventures de Dominika même si j’ai trouvé le roman un peu trop long à mon goût.

C’est un très bon roman pour se divertir qui m’a donné envie de voir l’adaptation cinématographique.



PS. Le petit plus : une recette à chaque fin de chapitre !

Un roman que j'ai vécu en trois temps, un premier tiers que j'ai lu quasiment d'une traite et qui aborde le recrutement et la formation des personnages principaux, puis un long tiers où j'ai eu de la peine à avancer, tant les longueurs sont présentes, enfin, un dernier tiers où le suspens et l'action reprennent le dessus avec un final classique mais bien pensé.

Ecrit par un ancien de la CIA, ce roman dégage une impression de réalisme qui rend cette histoire d'espionnage Est-Ouest très plausible...

Au final, un bon moment de lecture que je conseille malgré les quelques longueurs déjà évoquées.

Difficile à résumer  ce livre. A Moscou, Nathaniel Nash est l'officier traitant, pour la C.I.A., d'une taupe russe de très haut niveau. Nate Nash espionne le milieu politique russe.  MARBRE qui dirige la section Amériques du S.V.R. l'informe régulièrement. Après que les deux hommes ont été a deux doigts de se faire pincer, Nash est transféré a Helsinki mais garde le contact avec MARBRE. Le général Egorov reçoit l'ordre du président Poutine en personne de démasquer le traître dont il veut voir tomber la tête. Egorov se sert alors de sa nièce, la superbe Dominika Egorova. L'espionne russe, est alors chargée de l'éliminer Nate.

On entre de plein pied dans la cour des grands avec ce roman d'espionnage plus vrai que nature. 007 peut aller se rhabiller. Nate Nash est un espion à l'ancienne, à l'heure du tout numérique. Même Q, avec ses petits gadgets électroniques ne pourra pas remplacer l’habileté d'un espion de premier rang. Avec lui, pas de traçage possible. Et puis, ainsi vous allez apprendre comment échapper à une filature. On ne sait jamais, ça peut s’avérer utile. (Oui, j'ai déjà été suivi par une lectrice un peu chelou, c'est même arrivé à des collègues.)

Non, plus sérieusement, avec cet excellent roman de politique fiction, on peut se demander si la guerre froide n'a jamais cessé. C'est captivant comme un bon film, passionnant comme un parfait documentaire. On découvre les dessus des cartes, on comprend mieux le fonctionnement de notre monde, les relations internationales, l'équilibre fragile des forces.

Et forcément on se laisse surprendre par la fin.

Ah, j'oubliai, l'auteur a eu la charmante idée de parsemer son récit de recettes culinaires des pays que traversent nos protagonistes. Cela rajoute du piquant à cette savoureuse histoire qui n'en manque point. Et je n'avais jamais eu la curiosité de me lancer dans la cuisine finnoise et islandaise.

Au fait...Il a remporté l'an dernier l'Edgar Award du meilleur premier roman et sera bientôt porté à l'écran par David Fincher. Espérant que l'adaptation cinématographique soit aussi brillante que le bouquin.
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Il m'aura fallu une semaine pour venir à bout de ce roman d'espionnage de 630 pages tout de même!!

1ère fois que je me " frotte" à ce genre littéraire et j'ai failli abandonné plusieurs fois au début: pas parce que c'était compliqué où autres raisons,non ,mais les ficelles sont trop grosses : ,c'est un ancien agent de la C.I.A. qui l'a écrit.et j 'aurais aimé plus de finesse .A la fin de l'histoire,il en ressort que les États Unis sont les " gentils" et les russes les " mechants" .Les surdoués sont les Américains " of course" et les sous-doués les russes!! Juste ça ,je n'ai pas aimé :ce coté "moralisateur" .C'est vrai que le contenu de l'histoire sollicitait un film qui fut réalisé ,ma belle-fille l'a vu,et en garde un souvenir pénible face à certaines scènes ( l'éducation sexuelle à l'école des " moineaux"),par contre elle a totalement occulté la fin ,elle ne s'en souvient pas......

Pour ceux qui aiment,oui,quant à moi ,je ne renouvelerai pas l'expérience.⭐⭐

J'ai adoré la saison 7 de Homeland, du coup je cherchais un bon roman d'espionnage. J'ai jeté mon dévolu sur Red Sparrow : récent, récompensé, et même adapté au ciné. Verdict après 200 pages : c'est hyper classique, la technologie n'est pas du tout employée. On s'en méfie même carrément et les personnages sont vraiment old-school. Et puis caricaturaux ; les femmes sont intelligentes mais aussi belles et élégantes, raffinées. Et ça leur est très utile pour leurs opérations. Les hommes (surtout les russes) sont des porcs, vulgaires et repoussants.



D'ailleurs on se doute très vite de ce que va faire la belle espionne Dominika... Aucun suspens, aucune excitation, aucun intérêt ou empathie pour ce petit (très petit) monde... L'auteur essaye sûrement de mettre en place une recette pour faire un succès : pro-américain mais progressiste avec une large part faite à la gente féminine qui a le beau rôle. Il utilise pour cela des gimmicks ridicules comme la synesthésie (idée géniale mais très mal utilisée) ou pire les recettes de cuisine à la fin de chaque chapitre.



C'est ce bouquin tout entier qui ressemble à une recette, ou à un produit américain standardisé. Allez plutôt voir la série The americans sur le même sujet mais où il s'agit d'une famille entière d'espions russes en poste aux US. Là on s'attache à ce couple d'agents mais aussi à leurs sources. C'est captivant sur la durée, car oui le travail d'espion est un travail de longue haleine. Celui de romancier aussi. Alors l'auteur peut retourner à sa machine à écrire car il manque un ingrédient essentiel à sa recette : le talent.

Nate Nash, jeune agent de la CIA, est infiltré en Russie pour recruter parmi les hauts placés Russes de futurs espions pour le compte des États-Unis. À l'occasion d'une rencontre clandestine avec l'un de ses meilleurs agents, surnommé MARBRE, les deux espions manquent de se faire arrêter par les Russes. Nate se fait aussitôt limoger et envoyer malgré lui en Finlande.



Mais l'affaire ne s'arrête pas là pour les Russes, qui veulent à tout prix connaître le nom du traître qui oeuvre parmi eux. Ils décident alors d'envoyer Dominika Egorova, une ex-ballerine recrutée par le SVR, les services secrets russes. Mais Dominika n'est pas n'importe quel agent : c'est un Moineau, autrement dit une espionne entraînée à l'art de la séduction pour corrompre n'importe qui. Mais parviendra-t-elle à extorquer à Nate tous ses secrets ?



De la Russie à la Finlande en passant par les États-Unis et la Grèce, un jeu dangereux va s'installer entre les deux camps. Un roman d'espionnage dont l'intrigue a un parfum de Guerre froide.



J'ai bien aimé le Moineau Rouge, qui m'a rappelée Je suis Pilgrim, un thriller d'espionnage écrit par Terry Hayes. Mais ici, pas de gadgets ou de techniques modernes. Nate et Dominika pratiquent un espionnage à l'ancienne, tissé de filatures et de micros planqués dans des chambres d'hôtels. Les thèmes du recrutement et du contre-espionnage sont passionnants, et révèlent le cynisme et le manque de scrupules existant dans tous les pays. le Moineau rouge est aussi un roman très vrai, puisque Jason Matthews a lui-même été agent de la CIA pendant de nombreuses années, dans l'exact service où opère Nate Nash.



Bien sûr, le Moineau Rouge ayant été écrit par un Américain, l'intrigue est bien plus favorable à l'égard des Américains que des Russes... En effet, les espions russes travaillant pour les Américains sont présentés comme des héros, tandis que les Américains espionnant pour les Russes sont montrés comme des personnes odieuses et immorales. Il y a deux poids, deux mesures, ce qui peut parfois agacer au cours de la lecture.



Toutefois je me suis laissée emporter par ce pavé de 600 pages, malgré sa lenteur, qui nous plonge au coeur de l'espionnage à l'échelle gouvernementale. J'ai particulièrement aimé le personnage de Dominika, qui est bien plus intelligent et profond qu'on ne voudrait le faire croire. Plusieurs points de vue sont présentés au fil des chapitres, donnant ainsi aux lecteurs et lectrices une certaine omniscience, comme si nous étions, nous aussi, des espions et espionnes. Enfin, détail amusant, chaque chapitre se termine par une recette de cuisine très courte, qui ne manquera pas parfois de vous faire saliver.



Retrouvez notre avis détaillé ainsi qu'une comparaison avec le film Red Sparrow de Francis Lawrence dans notre podcast :
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Je ressors très mitigée de ma lecture, ne sachant pas trop si j'ai apprécié ou non ce roman. Je l'ai trouvé par moment captivant et prenant, mais je me suis aussi et surtout fermement ennuyée à d'autres... L'intrigue met énormément de temps à se mettre en place, et la longueur du récit fait que l'on se perd parfois dans les diverses explications. Néanmoins, c'est un roman très riche et creusé, en grande partie parce que l'auteur sait de quoi il parle ^^ Et cet univers d'espionnage sur fond de querelle entre les Etats-Unis et la Russie de Poutine reste ce que j'ai le plus apprécié!

Un roman d'espionnage très intéressant pour les personnages débutant dans la lecture de ce style de livre. Ceci est mon tout premier roman d'espionnage et sincèrement un début d'oeuvre assez long, une mise en place qui perdure pendant tout le livre. Cette attente n'est, pour moi, pas lassante, nous sentons dès les premières minutes de lecture que cette mise en place de la situation d'énonciation est nécessaire. Cela ne devient pas du tout rectiligne, chaque action n'est clairement pas prévu à l'avance.

Nous sentons le passif de John Matthiews à la CIA dans une écriture où chaque mots à son importance et où chaque description nous attire de plus en plus vers cette histoire.

Très bonne découverte, un très bon échappatoire, je recommande vivement cette lecture.

Ce roman d'espionnage m'a te nu en haleine. J'ai accroché avec cette jeune Dominika qui doit rester froide au sein de cette Russie et des services secrets. L'intrigue bien ficelée nous tient jusqu'à la dernière page, sans répit.

J'ai vu par la suite le film qui était pas mal et a permis de mettre des images sur le délabrement des bâtiments en Russie par rapport aux autres pays occidentaux. Mais une fois de plus, j'ai préféré le livre avec tous les détails, les sentiments qui ne transpirent pas autant dans les films.

J'ai découvert ce livre en visualisant la bande annonce du film qui était à l'affiche des cinémas récemment. J'ai voulais lire le roman avant de voir le film.



C'est une belle découverte, un roman d'espionnage de bonne qualité. C'est bien écrit et on est rapidement plongé dans le vif du sujet.



L'histoire est plutôt banale, on ne sort pas des grandes ficelles du genre mais cela reste tout de même très agréable à lire.



Élément intéressant et important, tout est compréhensible et bien expliqué, le défaut de certains romans de ce type étant la multiplication des sigles, des entités et des personnages. Pas ici, c'est très fluide.



L'évolution de la relation entre les deux personnages est intéressante, et pas seulement entre ces deux protagonistes d'ailleurs. Les personnages "secondaires" sont très bien travaillés et trouvent tout à fait leur place.

Les recettes en fin de chapitre, bien que pas vraiment utiles à l'histoire, sont des éléments originaux dans un roman de ce type.



Je vais attendre que la suite soit traduite en France (c'est une trilogie il me semble) et je vais également regarder le film.



Les amateurs du genre ne doivent pas passer à côté de cet auteur !