Jean-Charles Kraehn

Nouvelle lecture le 10 juin 2020



N'allons pas divulgacher cette histoire où je me sens bien réinstallé. Donc vous ne saurez rien; C'est trop dangereux

Si vous cliquiez ci-dessous ce serait dommage.



Gil et Djida sont face au capitaine Pourrier de la SRPJ de Lyon, là-même où travaille Djida. Pourrier, bon flic, mais macho, sexsite, mysogyne leur apprend qu’en fait l’avion qui a servit a enlever Djida n’est autre qu’un ULM J300 fabriqué en Suisse.

Gil, pilote de formation, loue un appareil et ils partent pour la Suisse à l’usine. Là, ils apprennent qu’un acheteur, à la main gauche factice, s’est présenté il y a environ un an pour acheter l’un des ULM du même modèle. Au cours de l’essai, il a filé avec l’appareil. Le PDG n’a revu ni l’appareil ni le voleur.

Rentrés à Lyon, Gil accueille la mère de Syvia a la gare de Perrache de retour de Suisse. Sur le chemin elle lui apprend l’existence de Viviane, sœur de Sylvia. Son compagnon lui propose une grosse somme pour garder Viviane pour lui. Restée seule avec Sylvia, elle n’entendra plus jamais parler de Viviane et du père.

Mais bientôt elle appelle Gil (sous la menace d’une arme) lui demandant de venir pour lui faire des révélations. Arrivé sur place il la trouve assassinée chez elle. Gil devient le coupable évident pour la police mais lorsque celle-ci arrive, il s’enfuit et va chez Djida a qui il raconte tout.

Après une nuit d’amour, Pourrier débarque chez Djida. Il ne trouve pas Gil. Mais malin comme un flic il revient un peu plus tard et profite de l’absence de Djida pour entrer dans l’appartement par effraction pour y dénicher Gil. Chou blanc, il vient de leur fausser compagnie.

Gil se refugie chez Fredo, un ancien taulard qu’il a aidé à sa sortie de prison. Gil finit par dégoter l’adresser du pilote à la main factice, il s’y rend mais alors que Gil le tient en joue, Pourrier, avertit par une dénonciation débarque. Le pilote et Gil réussissent à nouveau à filer.

Gil St-André, armé des nouvelles révélations sur le fait que sa femme possède une soeur jumelle, questionne sa belle-mère, de retour de Suisse. D'ailleurs, les pistes commencent à pointer la Suisse...



Gil St-André tombe dans un traquenard. Tout l'accuse du meurtre de sa belle-mère (combien d'hommes voudraient être à sa place...), et il s'enfuit, tout en cherchant de l'aide chez Djida, la fliquette qui en pince pour lui. Il sollicite un repris de justice qui lui doit un service et lui emprunte sa voiture. Gil St-André mène l'enquête et découvre l'identité du pilote d'avion aperçu en fin de tome 2. Teint en blond, il échappe uine nouvelles fois à la police en ferrari... rouge.



Ici, on largue définitivement les amarres de la crédibilité et de la vraisemblance. Un seul détail semble crédible... les ferraris sont souvent rouges.

Troisième épisode de la série, Gil St-André se fait piéger et devient un figitif. Le scénario tient la route et les dessins sont superbes. Une série policière de tout premier ordre.

Troisième volet de cette enquête policière qui en compte cinq et c'est toujours aussi bon.



L'auteur profite du fait que la femme de Gil a déjà disparu depuis deux tomes pour développer la relation entre Gil et Djida un peu plus en profondeur. Avec le retour de la belle-mère de Gil, le récit connait un nouveau rebondissement surprenant. Comme lors des deux tomes précédents, l'auteur parvient à nous tenir en haleine de la première à la dernière planche.



Notons également le passage de flambeau au niveau du graphisme, avec le premier tome entièrement dessiné par Sylvain Vallée. Le nouveau dessinateur s'en sort très bien et assure une transition graphique parfaite, même s'il faut avouer que Gil assure quand même mieux avec ses cheveux foncés.

Dans ce troisième tome, l’histoire avance, avec de nouvelles révélations, des éléments se mettent en place – même si on est encore totalement dans le flou quant aux raisons de fond des événements -, même entre Gil et Djida, la situation évolue.



On ne s’ennuie pas une seule seconde, on va de rebondissement en déception, de nouvelle piste en nouvel espoir, de questionnement en réponse… Et on se prend tellement bien au jeu que l’on commence aussi, en parallèle, à se demander comment on réagirait si on était à la place de Gil. L’appropriation fonctionne bien !



Même si le nombre de personnages augmente, on continue à s’y retrouver sans difficulté, les dessins sont suffisamment clairs pour que cela ne pose pas de problème.



Et puis le scénario se complexifie, assez pour que l’intérêt soit maintenu. Les nouvelles réponses ouvrent de nouvelles questions… Bref, on arrive à la fin de ce troisième tome en ayant envie d’attaquer directement l’épisode suivant, ce qui est toujours un excellent signe, n’est-ce pas ?



Le capitaine Fourrier, un flic perspicace mais un peu lourd – peu respectueux avec ses subordonnés, sexiste, pas très ouvert d’esprit… -, prend une place grandissante dans l’histoire. Il semble même en faire, d’une certaine façon, une histoire personnelle. Et, malheureusement. pour Gil Saint-André, il ne semble guère apprécier le jeune homme…



Un tome 3 à la hauteur du début de la série, et qui mérite donc, si ce n’était pas encore suffisamment clair, un petit détour !
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Avant-dernier volet de cette enquête policière et ça demeure excellent du début à la fin.



Au fil des tomes, les choses se compliquent pour ce père de famille reconverti en détective privé et fugitif suite à la disparition de sa femme. Il y a d'une part cette enquête qui gagne en complexité au fil des pages et qui tient habilement le lecteur en haleine depuis plus de trois tomes. De l'autre, il y a cet innocent, traqué par la police française et qui risque donc d'être privé de sa liberté alors qu'il a déjà perdu sa femme. La marge de manœuvre devient de plus en plus étroite pour Gil et son enquête prend également une dimension plus internationale. Après la Belgique, le voici en Suisse, toujours aussi déterminé à retrouver sa femme.



Excellent !

Avant dernier épisode du premier cycle. Gil St-André, fugitif, risque le tout pour le tout pour retrouver sa femme et prouver son innocence. Pas de repos pour Gil dans cet opus où il enchaîne les aventures. Les dessins réalistes et soignés conviennent parfaitement à l'histoire. Une série très réussie.

Toujours aussi efficace – à la fois dans le scénario et dans le dessin -, on accompagne Gil dans sa quête pour comprendre pour quelle raison Sylvia a disparu. À la fin du tome précédent, il devenait un fugitif ; dans ce tome, il essaye de retourner la situation, en prenant le risque de se jeter dans la gueule du loup, pour devenir le chasseur…



Djida, à distance, essaye de continuer à l’aider, ce qui lui vaut, une fois de plus, les foudres de Fourrier… mais pas que !



On commence à voir pointer une bonne grosse affaire mettant en scène – mais dans quel but ? – un professeur de médecine sans scrupules. Et on a hâte de continuer à dénouer l’écheveau. Ça tombe bien, le tome 5 n’est pas loin… ensuite, il faudra aller chercher les épisodes suivants !



Et comme je crois que je n’ai pas encore eu l’occasion de le dire, cette série fait partie de Bulle Noire, une collection mise en place chez Glénat et consacrée au thriller et aux histoires policières – mes souvenirs me disent que c’était un mouvement assez récent dans le monde de la BD, mais je n’ai pas de diplôme en histoire de la BD, ne m’en veuillez pas si c’est une erreur ! Le prochain tome clôture le cycle 1, publié entre 1996 et 2001 ; le cycle 2, qui couvre les tomes 6 à 8, sont sortis entre 2003 et 2006 ; le cycle 3 (tomes 9 à 11), sont parus entre 2010 et 2013. Avec le 12e tome, la série prend une nouvelle orientation : avec un nouveau dessinateur – Chris Millien -, chaque tome constituera désormais une histoire indépendante.



Alors ? Alors, si le temps consacre la qualité, cela confirme qu’il faut découvrir cette série, non ? Alors à vos albums !
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Si on adhère aux trois tomes précédents, ce tome 4 est sans doute le meilleur de la série. Beaucoup plus concret, suivant pas à pas les efforts de Gil St-André pour retrouver les kidnappeurs de sa femme, ce tome offre un assez bon mélange d'action et de suspense.



Kraehn nous emmène au Lac de joux, que l'on reconnaît fort bien. Idem pour l'hôtel où Gil St-André trouve refuge. De ce poiunt de vue, il faut bien avouer que Kraehn rend admirablement bien les endroits où le héros passe.



Ce qui passez beaucoup moins bien, ce sont toutes les compétences de Gil St-André, condensé de XIII et de Largo Winch. Je n'accroche pas.

Un tome de transition ou Gil St André débute dans une Ferrari et fini dans un ULM.

Une longue recherche des kidnappeurs, mais aussi une longue période de fugitif.

Le scénario est bien ficelé.

Le dessin est simple.

Nouvelle lecture juin 2020

Enquêtes parallèles est le tome 5, dernier du cycle 1. Il porte bien ce nom car chacun de leur côté Gil et Djida vont les mener.

Ce premier cycle a tenu ses promesses même si, c’est vrai, le scénario fait un peu serie B. Nous retrouvons dès les premières pages Gil en pleine séance de mystique. Attention, Ce qui suit divulgache complètement l’histoire.

C’est à la « Renaissance », secte mystique et esothérique que nous retrouvons notre héros. Un peu plus tard, Gil apprend, par une des adeptes ramolies du bulbe, que oui, il y a bien un Range-Rover blanc (tome 3) dans la partie élevage située dans le fond de l’immense propriété mais où les adeptes sont interdits d’accès à cause d’un trop grand nombre d’ondes négatives qui s’y propagent.

Pendant ce temps, Djida, elle, assiste, en Suisse, en Tant que journaliste, à une conférence du Pr Medjic. Contre toute attente, elle se fait engager par celui-ci pour lui écrire sa biographie.

L’Élevage est un endroit très surveillé. Gil arrive à apercevoir des cages de souris, de singes. Il reste néanmoins persuadé que les sous-sols renferment d’autres genres élevages.

Pendant ce temps, à la clinique de Medjic, arrive les police français qui posent des questions au Professeur sur la Henriette Dumant, qui était une de ses clientes, et sur ses filles jumelles Sylvia et sa sœur. Mimant la surprise, le médecin s’empresse de répondre qu’il ignorait qu’il existait une seconde sœur. Aussitôt les flics partis, Medjic passe un coup de fil et sort précipitamment téléphoner d’une cabine. Djida, qui a suivi l’entrevue cachée, le suit.

Djida décide d’utiliser son charme pour faire parler Loïs, le bras droit de Medjic. Elle apprend que ce dernier s’est fâché avec Herbert Klotz, son ancien associé et ami que personne n’a revu. Mais Loïs, n’est pas dupe du jeu de Djida et l’emmène dans un pavillon appartenant 0 Medjic et lui révèle que Klotz est six pieds sous terre dans le parc.

Gil, lui, de son côté vient de retrouver Sylvia droguée, inconsciente dans les sous-sols. Il se fait surprendre.

Djida réussit à défaire de Loïs. A temps pour Gil, la police intervient et arrête tout le monde y compris Medjic et met fin au trafic d’ jumeaux servant à tester des recherches sur le vieillissement sur des êtres jumélaires.





Fin du cycle 1

Cinquième et dernier tome du cycle, on suit Gil dans une secte et Djida auprès du Pr Medjic. Le scénario va droit au but, les dessins sont précis et réalistes. Du très bon travail.

D'un côté Gil St André le fugitif.

De l'autre Djida et Fourrier.

Les 2 vont arriver au même endroit et à la même conclusion, pour une histoire qui finit bien....

Un bon scénario qui a le mérite de ne pas tirer en longueur !

Et de clôturer ce cycle des 5 premiers tomes.

Ce cinquième tome conclut brillamment le premier cycle de "Gil Saint André".



L'auteur ne réserve plus de véritables rebondissements comme lors des tomes précédents, mais conclut brillamment cette enquête qui sera parvenue à tenir le lecteur en haleine pendant cinq tomes, sans aucune fausse note.



Le bilan est donc plus que positif. Une narration irréprochable, un développement des personnages soigné, une intrigue parfaitement maîtrisée qui emmène le lecteur dans une course poursuite haletante à travers l'Europe et un graphisme classique mais efficace.



Bref, un polar indispensable pour tous les amateurs du genre !

Fidèle aux ellipses qu'il nous balance depuis le premier tome entre la fin d'un tome et le début du suivant, Kraehn propulse Gil St-André dans une secte en Suisse. Cette secte est une couverture pour les activités d'un savant fou. Kraehn nous fait le coup du génie génétique et du graal intégral: l'immortalité.



Beurk...



Cela dit, l'intrigue est -à l'instar du tome 4- mieux réglée que dans les tomes 2 et 3, et plus dynamique aussi.



Mais Kraehn (qui se concentre pleinement sur le scénario depuis le tome 3) se livre à des digressions comiques dans les dialogues. On a droit à des méchants qui se mettent à lâcher des vannes pourries et des gentils qui ironisent à la Starsky et Hutch dans les moments les plus dramatiques...



J'étais heureux que l'histoire s'arrête au cinquième tome...

Nouvelle lecture le 15 juin 2020



Djida et sa famille ouvrent ce second cycle (tome 6). Djida, maintenant dans l’équipe de Fourrier (voir tomes 1 à 5) a deux sœur, Kaima et Drissia. Mais elle a également deux frères, Kader et Djemal.

Drissia tente de s’échapper de ce milieu pour se soustraire à la tradition familiale du Magreb : retour au pays et mariage arrangé.



Sans que l’on en connaisse pour l’instant les raisons profondes, Drissia s’enfuit par la fenêtre de sa chambre. Malheureusement, Kaima, se réveille et prévient Kader qui part immédiatement à sa poursuite avec son frère Djemal. Depuis la mort de leur mère, Kader se prend pour le chef de la famille.

Drissia s’enfuit vers la gare de Lyon Perrache sur la mobylette d’un ami français. Les deux frères, eux, foncent à Lyon chez Djeda espérant peut-être que la fuyarde s’y est réfugié. Drissia appelle sa sœur et Djemal entend le message qu’elle laisse sur le répondeur. La fugue se termine donc à la gare, d’autant plus que Djeda, après avoir été ligotée par ses frères, s’est elle aussi lancée vers Perrache est victime d’un accident de voiture mineur.

Djeda retourne à Venissieux au domicile de la famille. Kader lui ouvre et lui signifie qu’elle n’a plus rien a faire ici. Une bagarre tourne a l’avantage de la sœur. Reste que Drissia, depuis quatre jours, n’a pas remis les pieds à l’école.

De son côté, Gil s’est remis au travail qui ne manque pas. Au fond de lui-même, il pense toujours à Djeda. Est-ce dû aux événements passés où à cause de Sylvia qui n’est pas redevenu celle qu’il a connu ? Djeda, elle, toujours amoureuse de Gil, vit d’aventures d’un soir.

Djeda cherche à récupérer sa sœur. Mais comment ? Fourrier a une idée, la convoquer pour un témoignage bidon. C’est Keder qui vient au rendez-vous. Drissia est partie en Algérie avec son père. Tout semble foutu, dès lors, foutu.

Gil reçoit la visite du producteur de films porno belge, Abylissian qui lui révèle que Viviane a été prostituée dans un réseau et qu’elle doit une grosse somme d’argent à ses souteneurs. Ils ne rigolent pas. Peut après, sur les bords du Rhône, Gil est attaqué par un groupe d’homme. Djida, elle, va trouver Kader pour lui demander de la laisser assister au mariage de sa sœur en Algérie. Il finit par accepter.

Viviane s’est finalement rendue au réseau de prostitution.

La fin de ce premier épisode. La voiture de Gil explose et il git a côté, inconscient. Le conducteur est mort.

Après un excellent premier cycle de cinq tomes, ce sixième tome inaugure un second cycle de trois tomes.



L’auteur livre cette fois deux intrigues parallèles. La première concerne la famille de Gil et plus particulièrement Viviane qui, malgré le dénouement du premier cycle, va se faire rattraper par son passé. La deuxième intrigue est centrée autour de la famille de Djida et permet à l’auteur d’aborder le thème du fanatisme et celui des mariages forcés.



Un récit qui permet donc d’en apprendre plus sur le passé de Djida et qui contribue au développement du personnage. La mise en place de ce deuxième cycle est à nouveau parfaitement maîtrisée et l’auteur fait monter le suspense au fil des pages pour terminer sur un cliff-hanger insoutenable.



Vivement la suite !!!

Sixième tome de la série et début d'un cycle et trois épisodes. On retrouve tous les protagonistes des aventures précédentes au cœur de deux intrigues parallèles. D'un côté, Drissa, la petite sœur de Djida forcée de se marier en Algérie et de l'autre, Viviane, la sœur jumelle de Sylvia, poursuivie par des proxénètes belges. Beaucoup de problèmes à résoudre pour Gil St-André ! Très bonne série policière, avec des dessins pointus et un scénario bien ficelé.

Premier tome d'un triptyque dans laquelle deux histoires croisées se mettent en place : l'histoire de Drissa, la sœur de Djida, et celle de Viviane la sœur de la femme de Gil Saint André.

D'un côté la prostitution, de l'autre, le mariage forcé....

Et Gil Saint André en sauveur, au milieu de tout ça !!!

Beaucoup de suspense....

La suite des aventures de Gil St-André est centrée sur Djida, la jeune flic d'origine arabe. Elle a coupé les ponts avec sa famille qui n'apprécie pas son côté décomplexé, moderne, à l'occidentale. Par contre, ce n'est pas le cas de son frère, qui veille sur la jeune soeur. Mais celle-ci ne veut plus de la vie étriquée et fugue.



S'ensuit alors une course-poursuite entre le frère, son pote et les deux soeurs. Rattrapée, Drissia est emmenée en Algérie pour y être mariée. Djida réussit à persuader son frère Kader qu'elle en a marre de son mode de vie occidental. Elle pourra assister au mariage. Elle s'arrange avec Gil St-André pour qu'il vienne les chercher en avion. Opération à haut risque en marge de la loi.



En même temps, du côté de Gil St-André, Sylvia apprend qu'elle a un cancer en phase terminale, une conséquence des expérimentations auxquelles elle a dû se soumettre. Par ailleurs, les anciens proxénètes belges de Viviane ne s'y font toujours pas et s'en prennent à Gil. D'abord, il s'agit d'une bonne raclée. Ensuite, c'est un enlèvement au cours duquel on lui coupe un morceau de doigt.



Le tout se termine par la voiture de Gil qui explose, le propulsant dans les airs alors qu'il doit prendre l'avion pour aller chercher les deux soeurs.



Le scénario est dur, proxénétisme, violence, mariage forcé. Les idées sont bonnes. Malheureusement, les dialogues et les textes additionnels ne sont pas à la hauteur, le dessin est un peu léger, tout cela concourt à ne pas trop y croire. Mais il y a un souffle qui pousse le tout.