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Citations de Jean-Claude Forest (37)


- Vois-tu, Gaston, dans la vie d'un forain il y a les jours ordinaires et les jours non ordinaires... qui ne sont pas pour autant et obligatoirement des jours extraordinaires... ce serait trop beau !
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J'ai comme tout le monde des opinions poli-
tiques. Elles sont faites de compromis et d'aménagements entre un romantisme atavique - qui soutient mon attachement à la liberté, à l'égalité des droits, à la justice sociale, au respect des individus - et les ruades de mon égoïsme, lequel oriente volontiers son rétroviseur nostalgique vers un dandysme peu soucieux des misères du monde et au demeurant inaccessible.
Mais qu'on ne vienne pas m'écrire dans le dos ce que je n'ai pas écrit. Ni travestir par rajouts, en filigranes ou estampilles, la mise en images - j'allais dire la mise en scène - de Tardi. Qu'on n'aille pas voir dans Ici Même un pamphlet, une satire de notre société ou des représentants de son régime politique. Je n'ai pas eu davantage l'intention particulière de tourner en dérision l'attachement à la propriété. Si cet attachement conduit ici à des situations grotesques, c'est au même titre que la politique, la loi, l'épicerie ou la fornication, il servait par ses errements un récit, une intrigue dont le fondement est ailleurs et qui devrait selon moi, parler de tout autre chose.
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Mademoiselle, j'ai omis de vous préciser que les femmes me portent assez facilement sur les nerfs.
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La première question, qui ne manquera pas d’intéresser nos auditeurs, est la suivante : sauriez-vous nous dire, mademoiselle, qui règne sur Mornemont, le pays clos ? Qui en est le Préfet ou le Gouverneur ? À moins qu’il ne s’agisse d’un Prince ou d’un Roi ?
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Vous verrez quand vous voyagerez... si vous vous voyagez... vous connaitrez des femmes.. beaucoup de femmes, pas difficile!..(on croit le contraire, mais non) et vous verrez... chaque jour elles se découvrent (à elles-mêmes) différentes... du moins elles le croient; en réalité elles s'inventent, à mesure...
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Gaston, t'es vivant !
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N’y a-t-il donc à l’orgueil d’autre issue que l’humilité ?
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Depuis ce matin six heures, pas un mot, pas une syllabe, rien ! Cette fois, j’en prends le mur à témoin, six heures durant, silence… Quand je veux, je peux ! Qui aurait voulu m’arracher une parole m’aurait arraché la langue plutôt. Parce que je parle qu’il dise… Je parle tout seul et je dis des choses – sans m’en rendre compte – et ils se marrent paraît-il, mais ça les dégoûte en même temps, paraît-il encore… C’est comme une femme qui a des pertes celui qui parle comme ça tout seul, ou à ses pieds. Parce que je parle à mes pieds quand je marche, dit-on… Je regarde mes pieds (j’aime savoir où je les mets) et, par ailleurs je parle : voilà la vérité ! j’ajouterai que ni mes pieds ni le mur en dessous n’entendent un mot de mon discours, j’en mets mon œil à couper. Pour entendre, il faut écouter. (un tant soit peu…) J’imagine mal mes pieds ou le mur dressant l’oreille, et que la chose m’échappe. Je n’en dirai pas autant de tous ces voleurs – coalition de canailles – ceux-là doivent en permanence tenir un des leurs aux aguets. Il y a celui qui se cache dans ‘ombre ou le fourré et qui chemine (sous moi) comme la fouine ou la taupe, et il y a celui fait l’innocent.
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Mais qu’on ne vienne pas m’écrire dans le dos ce que je n’ai pas écrit. Ni travestir par rajouts, en filigranes ou estampilles, la mise en images – j’allais dire la mise en scène – de Tardi. Qu’on n’aille pas voir dans Ici Même un pamphlet, une satire de notre société ou des représentants de son régime politique. Je n’ai pas eu davantage l’intention particulière de tourner en dérision l’attachement à la propriété. Si cet attachement conduit ici à des situations grotesques, c’est au même titre que la politique, la loi, l’épicerie ou la fornication, il servait par ses errements un récit, une intrigue dont le fondement est ailleurs et qui devrait selon moi, parler de tout autre chose. […] Je veux dire qu’à la tradition, aux habitudes culturelles qui toujours poussent le lecteur à être un raisonneur s’ajoute une incitation renforcée à chercher dans la moindre idée, dans le moindre récit, la morale, l’idéologie clairement ou obscurément véhiculées. Il faut donc au lecteur une belle indépendance d’esprit pour s’accrocher au seul récit et jetant la leçon aux orties, ne tirer parti que du charme des situations et de la surprise des rebondissements, sinon du rêve offert en prime. Ajoutons pourtant qu’il serait malvenu de critiquer ce type de lecture orientée. C’est plutôt une certaine écriture qu’il faudrait incriminer, puisqu’à présent on met couramment la charrue avant les bœufs, c’est-à-dire l’idéologie avant l’imaginaire. Quand ça n’est pas les attitudes et les slogans avant le senti et le vécu. – Jean-Claude Forest, octobre 1979
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A la fin du XX° siècle, Christopher Cavallieri et sa compagne, Valérie Haurèle, sont mis en hibernation....Ils ne s'éveilleront que mille ans plus tard, en 2981, précisément.
La terre a entretemps bien changé et notre système solaire est menacé par les trasses, sorte de rats mutants agressifs et intelligents.
Le tandem affronte, par ailleurs Tapir, un machiavélique et anthropomorphique périssodactyle. A cette galerie haute en couleur s'ajoutent divers protagonistes comme la mutante Quinine ou le mutilé Lisdal.
Scénarisé à l'origine par Jean-Claude Forest (qui signe Valherbe pour l'occasion), dessinés avec élégance et réalisme par Paul Gillon, "Les naufragés du temps" apparaissent dès 1964 dans l'éphémère "Chouchou". Interrompue après seulement une petite dizaine de planches, cette saga revient dans "France-Soir" de 1974 à 1975.
En 1977, Forrest cède la place au seul Gillon, qui la poursuit dès lors dans "Métal Hurlant".
Reprise en albums chez "Hachette", puis aux "Humanoïdes associés", cette série peut-être considérée comme l'un des chefs-d'oeuvre de la bande dessinée contemporaine...
(extrait du guide "Totem" de la science-fiction paru aux éditions "Larousse" en 1999)
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Avant d’entamer la seconde partie de sa déclaration, le Président marque un temps… un silence… Ainsi le destin en marche s’annonce à pas feutrés.
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On dit toujours : Rien ne va plus !… mais un Rien vaut mieux que deux tu l’auras…. (comme aurait dit l’épicier), au moins on sait à quoi s’en tenir… parce que si jamais Ça va allez savoir où ?… (Évidemment pas loin, mais pas loin, où ça ?) D’abord pour que ça ait des chances d’aller un peu loin, faudrait avoir une idée de ce qui va, exactement… et dans quel sens ! Aujourd’hui, c’est galimatias et brouillamini ! Parfois je me dis : pour y voir clair, il faudrait poser tout ça, là, bien à plat… Je veux dire le coucher sur le papier, avec des mots et des virgules… avec des points, des tirets, des guillemets, des parenthèses… beaucoup de parenthèses…
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Il faut parfois bien du courage pour être fou.
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Mon ami, il est facile de faire l’intéressant lorsqu’il s’agit des affaires des autres. Mais puisqu’il vous plaît de vous en mêler, prenez au moins la peine de vous informer. Vous voyez ces collines, cette campagne morcelée, découpée comme bête à l’abattoir, ces propriétés comme des escalopes et qui s’étalent du lac aux coteaux de Machepaille ! Enlevez tous les murs, et vous n’aurez plus qu’un seul et magnifique domaine : Mornemont ! Mornemont, au début du siècle, appartenait tout entier à ma famille. À la suite de querelles avec les voisins à propos de misérables lopins de terre, ma famille a dû entamer une ribambelle de procès – foutus procès mal engagés et mal soutenus – et nous avons perdu… Et peu à peu le domaine tout entier a changé de propriétaire ! Ces gens, nos cousins par alliance – funeste alliance – se sont liés de la manière la plus basse pour abattre mon père, et avant lui mon grand-père. Ils m’ont volé Mornemont. Ce que vous ne savez pas, c’est que la situation n’est plus ce qu’elle était il y a vingt ans : depuis trop longtemps de sordides questions d’intérêt les poussent à se marier entre eux… et leurs rejetons sont dégénérés ! Dégénérés, leurs enfants pervers ou tuberculeux, voilà ce qu’ils sont ! Et moi, Arthur Même, je tiens bon ! Ils pourrissent et moi je veille et je m’enrichis ! Avant l’hiver, je demanderai la révision des procès perdus par mes ancêtres.
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Mon Dieu ! Je sais qu'il y a des gens pour avoir des idées sur tout...et même des idées claires...Eh bien, j'aimerais qu'ils me disent, ces gens-là, qu'ils me disent quel genre d'idées il faut avoir quand on a vu ce que j'ai vu : Julie Maillard entrer dans mon lit ! ...Dans le lit d'Arthur Même (moi), Julie (la fille Maillard) s'est couchée...Sous mes yeux elle s'est glissée dans mes draps et elle était...Nue ! Ca, j'ai pas traîné...vite fait de prendre la porte...On peut ne rien comprendre à rien, et avoir du réflexe...D'ailleurs j'avais à faire.
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Le mal de manque, mademoiselle. Un virus qui touche le corps et l’esprit… surtout l’esprit !
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Des fois j'me dis : Mieux vaut n'en rien dire (sans pour autant se taire). Un exemple : le mensonge. Le mensonge c'est personnel - c'est un truc à soi...(d'abord chacun à sa manière).
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Résumé de l'épisode précédent
"l'étoile endormie" (premier tome de la série)
"Après mille ans de sommeil et un fabuleux périple dans le système solaire, Christopher recherche celle qui au départ l'accompagnait dans l'espace et le temps.
Grâce aux hommes de 2990, au docteur Otomoro et à la très belle Mara, il retrouve Valérie sa compagne. Elle est prisonnière des Trasses, rats intelligents venus d'un autre monde, et qui en ont fait leur divinité. Chris est sur le point de la délivrer, mais sa victoire tiendra beaucoup au sacrifice de Mara, que son amour pour l'homme du vingtième siècle a conduit sur le chemin de la mort".
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Mon cher Quatre-Septembre, il y a longtemps que nous connaissons, et l’occasion ne m’a pas manqué d’apprécier votre talent et…. la diversité de vos compétences. Parmi les hommes intelligents qui, avec discrétion, évoluent dans les coulisses de l’État, vous m’apparaissez comme le mieux informé dans les domaines les plus variés… sinon les plus singuliers…. Comme vous ne manquez ni d’audace, ni d’imagination, on vous dit aussi indispensable que vous pourriez être, disons… dangereux ! Dangereux pour qui n'a pas pris ses précautions. Mais, nous savons l’un et l’autre que nos précautions sont prises de longues dates ! Venons-en à ce qui aujourd’hui m’amène à vous consulter…
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En Bretagne on n'a pas de montagnes mais on a une bonne descente !
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