Beau roman...mais pas très gai !! On y découvre un acétate de la guerre de 14 auquel on ne pense pas : le déblaiement des charniers...faire place nette ...!
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La Joconde, le tableau le plus célèbre du monde a échappé en 1942 à la convoitise des Nazis grâce à la clairvoyance du conservateur du musée du Louvre. Les oeuvres d'art majeures ont été protégées parce qu'elles ont été envoyées "en villégiature" dans le Lot au Château de Montal. Cette histoire est vraie même si elle est romancée. L'Exil de la Joconde connaîtra de nombreux rebondissements rocambolesques.
Le style de l'ouvrage est plaisant et sans grande prétention littéraire. Il se lit aisément plutôt pour se documenter que par attrait littéraire. Sa grande qualité est de réfléchir à la sauvegarde du patrimoine artistique face à la guerre.
Les Nazis ont spolié les oeuvres d'art de collections privées ou publiques d'abord en Allemagne puis dans les pays conquis. Ils se sont servis des œuvres remarquables et ont soigneusement rejeté ce qu'ils ont appelé l'art dégénéré le plus souvent des artistes avant-gardistes ou Juifs. La situation n'est pas très différente actuellement en Syrie ou en Afghanistan.
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Années trente, dans le Lot. Cyprien découvre avec bonheur le métier de son père boulanger, avec tout ce que ça comporte de travail, de créativité, de longues heures de travail pour fabriquer le pain, que les villageois de Vayrac viendront acheter et déguster. Puis les années difficiles de l'avant guerre arrivent, et même dans ce petit village du Haut-Quercy elles vont laisser des traces dans le coeur des hommes. Heureusement il y a le bon pain, celui qu'on partage, qu'on échange.
Une belle lecture sur la France rurale d'avant guerre.
Cyprien est un petit garçon bien attachant qu'on prend plaisir à suivre
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Déçue.
Ai-je lu ce livre au mauvais moment, ou trop vite ? N'ai-je pas assez de références en art ?
Le sujet m'a attirée mais la lecture m'a rebutée.
Je n'arrivais jamais à comprendre pourquoi il se passait telle ou telle chose. Il me manquait un fil conducteur ou une logique ?
Les relations entre les personnages sont intéressantes, mais j' ai eu vraiment du mal à accrocher, au point que j'ai hésité à plusieurs reprises à laisser tomber le livre. J'ai persévéré, mais rien jusqu’à la fin ne m'a vraiment intéressée.
Sur le même sujet ou presque, j'ai de loin préféré La Chambre de Goethe, de Frédérique Hébrard.
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Dans ce roman sous forme de mémoire, Cyprien raconte son passage de l'enfance à l'âge adulte dans les années 1930 et 1940. Au centre, le fournil, le pain, la boulangerie familiale. Une mère un peu distante, un père ancien combattant, les premières amours, la guerre... Les sujets abordés étaient susceptibles de me plaire, mais je n'ai pas accroché à ce roman et à ses personnages. J'avoue que j'avais choisi ce roman principalement pour le multidéfi Babélio 2023 (item : un roman qui se passe dans un commerce - boulangerie ici), mais on parle assez peu de la boulangerie en question et j'ai l'impression d'avoir lu ce roman "pour rien". Tant pis!
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