Jean-Luc Déjean

Clément Marot, comme son père, a d'abord été un poète de cour, dans la première moitié du XVIème siècle. Mais ce courtisan à la vie frivole est aussi un héritier de François Villon, un esprit libre qu'on veut détruire, un "mangeur de lard", un "malsentant de la foi", bref un hérétique, et c'est souvent dans le malheur, en prison ou en exil, comme à Nérac ou à Ferrare sous la protection de Marguerite de Navarre ou de Renée de France, que Marot, réputé pour son badinage, nous touche le plus. Jean-Luc Déjean nous permet de connaître davantage celui qui fut à la cour de François Ier le prince des poètes.

Jean-luc Déjean retrace, avec beaucoup de passion, la vie et l'oeuvre d'une femme fascinante : Marguerite de Navarre, la soeur ainée de François Ier. L'auteure de "L'Heptaméron", son ouvrage le plus célèbre, composé de nouvelles grivoises inspirées du "Décaméron" de Boccace, a aussi écrit, dans une langue parfois difficile, avec ses digressions, ses archaïsmes et ses redondances, une poésie d'inspiration chrétienne et du théâtre. Bien que restée fidèle à Rome, en ces temps de réforme et de fanatisme, Marguerite a été considérée comme une "malsentante" par les ultras catholiques et trouva souvent refuge sur ses terres, à Pau, à Nérac, à Mont-de-Marsan, à Cauterets ou au château d'Odos, en Bigorre. Marguerite était surtout favorable à une rénovation de l'église et fit preuve d'une grande tolérance, n'hésitant pas à protéger des amis inquiétés : Marot, Rabelais, Lefèvre d'Etaples, etc.

Ce roman traînait dans ma PAL depuis quelques années déjà et je suis ravie d’avoir enfin trouvé le temps de le lire. « Le premier chien » est un très bon roman jeunesse qui n’a pas volé les prix qu’il a reçu. Intelligent et divertissant, ce livre peut séduire un large public.



L’auteur est passionné par la Préhistoire et cela se sent à la lecture. Le roman est bien documenté et le lecteur est immergé dans une époque lointaine. Il me semble qu’on peut situer l’action du récit à l’époque du Mésolithique. En effet, il n’y a pas encore d’agriculture, les Hommes sont encore des chasseurs-cueilleurs mais ils ont déjà pris l’habitude de limiter leurs déplacements. Ils construisent des huttes et des abris assez élaborés et les outils sont bien évolués. Ces aspects sont très bien retranscrits dans le roman sans jamais adopter un ton professoral. Les jeunes lecteurs devraient être intéressés par ces aspects historiques.

A travers le destin d’un garçon qui se retrouve isolé sur une île au milieu d’un fleuve, l’auteur va s’intéresser au thème de la domestication du chien, sujet ô combien intéressant. Je ne sais pas quelles étaient les connaissances en la matière en 84, année où a été publiée le livre, mais toujours est-il que certains éléments du roman apparaitront comme inexacts. Ainsi, il y a aujourd’hui consensus sur le fait que le chien est issu de la domestication du loup. Dans « le premier chien », le jeune Asak va apprivoiser des chacals. Précisons par contre qu’il n’y a pas de consensus scientifique concernant la datation de ce processus de domestication. Si le choix de Déjean de situer les débuts de la domestication au mésolithique n’est pas aberrant du tout, il n’est pas forcément certain sur le plan historique.

Si l’auteur se « trompe » dans son choix de caractériser comme « premier chien » un chacal, en revanche le processus d’apprivoisement est parfaitement dépeint. Et surtout, c’est fait sans aucune mièvrerie, écueil dans lequel beaucoup d’auteurs seraient tombés. Il n’y a donc ici aucun anthropomorphisme, l’animal reste un animal avec des réactions d’animal. Si les chacals finissent par s’attacher à Asak c’est avant tout parce qu’ils ont trouvé auprès de lui la promesse d’être nourris régulièrement. De plus, le processus d’apprivoisement n’est pas montré comme facile et rapide. C’est une entreprise de longue haleine, parfois ingrate.



Bien entendu, le récit s’adressant à un jeune public, l’optimisme est de mise et si les péripéties sont abondantes, jamais on ne craint réellement pour la vie du jeune héros. Le dénouement est attendu mais néanmoins charmant.



J’ai donc passé un très bon moment avec cette aventure préhistorique qui aborde un sujet que je trouve très intéressant. Je pense que la domestication du chien n’est pas un événement anecdotique dans l’Histoire humaine. Il me semble au contraire que cela a pu jouer un rôle dans l’évolution des sociétés humaines : une fois domestiqués, les chiens peuvent par exemple faire office de gardiens d’un camp ou encore peuvent accompagner à la chasse. Ce thème est ici abordé de façon suffisamment ludique pour intéresser les enfants tout en n’étant pas simpliste. « Le premier chien » est vraiment un joli roman.

Il existe une importante littérature jeunesse sur la Préhistoire, de qualité assez variable. Ce livre-ci, et ‘’Le premier chien’’ qui le précède, est clairement dans le haut du panier. Comme son nom l’indique, il porte en grande partie sur la domestication du chien, mais pas que.



Dans le premier volume le jeune Asak, arrivé par accident sur une île, réussissait après beaucoup d’efforts à apprivoiser un couple de chacals, et à les remmener avec lui. Rentré dans sa tribu, il parvenait à vaincre les assassins de son père avec l’aide de ses nouveaux alliés. Mais les siens n’acceptaient pas cette révolution, et il se retrouvait contraint à l’exil... Dans cette suite, quelques générations ont passé. Son descendant vit toujours en exil avec ses alliés à quatre pattes. Il a même réussi à les croiser avec des loups, engendrant une race plus solide, plus forte, plus efficace à la chasse. Mais même depuis son refuge, il continue de veiller sur son clan. Or l’avenir s’annonce mal pour celui-ci : apprès avoir été ravagé par une épidémie, voilà qu’un nouveau peuple a fait son apparition. Un peuple tout sauf amical…



Après avoir inventé la domestication, les hommes expérimentent la sélection génétique. Ils découvrent la guerre et l’exil, mais aussi la navigation, le commerce, les alliances diplomatiques. Un classique de ce qu’on attend dans un roman sur la Préhistoire : une reconstitution crédible de la vie de tous les jours, la découverte de nouvelles techniques, l’exploration des possibilités qu’elles offrent. Le scénario est crédible, ce qui est le plus important. Et même si on sait aujourd’hui que le chien domestique est à 100 % issu du loup, il n’est pas exclu qu’il y ait eu d’autres tentatives dont les lignées se seraient éteintes.

"Les lions de César" est un roman historique écrit par Jean-Luc Déjean.

Les trois personnages principaux se nomment "L'enclume", "Dexter" et "Quatre mains", ce sont 3 centurions retraités de la Xème légion qui voudraient une maison bien plus grande que celle qui leur était destinée pour leur retraite, mais un brigand y habite déjà alors ils vont devoir se battre. Tout cela se passe en l'an 45.

Je n'ai pas beaucoup aimé ce livre car, je l'ai trouvé trop long et il faut beaucoup de temps pour démarrer l'histoire, mais j'ai tout de même apprécié les moments où on ne veut plus le lâcher car l'intrigue est tellement angoissante et prenante. Le livre nous apprend beaucoup plus sur les Romains et l'armée romaine.

Emma

Lecture imposée au collège, je l'aurais peut être plus apprécié si je ne l'avais pas lu dans ce contexte

une émouvante histoire d,

amitié, entre un homme et

un chacal. une histoire entre robinson Crusoé et

rahan . et riche en rebondissements. a lire

en famille.

Un livre intéressant sur la relation privilégiée entre les premiers chiens domestiqués par l'homme. Les tols (les grands chiens) s'avèrent des aliés précieux aux hommes. Et les sigs (les chiens de compagnie) d'adorables compagnons.

Un livre pour les enfants à partir de 8 ans qui témoigne de l'intérêt de l'amitié et des relations entre les êtres qui ont beaucoup à s'apporter.

Classé dans la catégorie Historique dans l'édtion "livre de poche" et trouvé dans la section jeunesse, c'est un livre en 2 parties.

j'ai bien aimé la 1ere, très intéressante, assez prenante, riche aussi. j'ai bien aimé suivre la "survie" de notre jeune héro et son apprentissage également.

pour la 2nde partie, je suis plus mitigée...j'ai trouvé ça long, très long...comment dire? c'est intéressant, aussi mais plein de choses n'apportent rien à l'histoire, et, pour un livre jeunesse..c'est un peu difficile.

on va dire que ça traine en longueur..on pourrait même en faire un téléfilm, un feuilleton télé...c'est comme si on tenait un scénario plutôt qu'un livre.

dans un certain sens ça m'a rappelé quand je lisais , dans mon enfance, le voyage de Paul dans la série "les petites filles modèles" quand il revient du naufrage...avec le passé simple en moins !

j'ai quand même trouvé que c'était un bon roman, qu'il y avait plein de choses intéressantes, que ça méritait son côté historique...on a la survie sur l'ile avec construction de l'abri, où, pourquoi, comment...idem pour la chasse...l'alimentation etc etc...

ça nous explique beaucoup.

on voit le héros réfléchir, analyser les choses, "grandir", "comprendre"...

au vue de la longueur de la 2ème partie, je ne m'attendais pas à cette fin...je m'imaginais qu'il vivrait dans un autre village...mais c'est là où on est dans l'enfance...il fallait qu'il revienne chez lui, qu'il soit fort, intelligent, vif, rapide, doué...bref, c'est un l'épopée d'un héro !

très bon livre sur le sujet à la fois préhistoire, donc survie, mais aussi domestication d'un chacal (le premier chien) d'où beaucoup de choses à ce sujet également.

j'avais hate d'en venir en bout, tant ça m'a ennuyé à moment donné ( je suis allée livre la fin, et je suis revenue là où j'en étais après), je me demandais où on allait...c'était bien trop sa vie quotidienne qui était racontée...je pense que certains passage aurait pu être plus résumé...mais bon, peut-être est ce dû à mon âge? j'ai pourtant un doute sur le fait que les enfants de nos jours, arrivent à lire "tout" le roman...ce livre date de 1984..donc époque de mes 10ans, où j'aurai été capable de le lire aussi...mais en 2015..est ce que les enfants de 10 ans arriveront à lire ce livre???

bof...

Dans ce roman pour adolescents des années 80, l'auteur prend le parti de désigner le chacal comme ancêtre du chien.

Peut-être n'est-ce pas la théorie qui a été retenue de nos jours, mais cela donne une jolie histoire se déroulant au mésolithique.



Le jeune héros, Asak, isolé des siens, devra apprendre à vivre seul. Son besoin de compagnie l'amènera à apprivoiser deux chacals. Nul anthropomorphisme, le processus est long et douloureux, comme d'ailleurs l'apprentissage de la survie pour le héros.



Sans aucune lourdeur pontifiante, l'auteur nous décrit les outils, les abris, les armes, les méthodes de chasse que Asak perfectionnera peu à peu.



Tout finit bien, malgré une petite baisse de régime dans la seconde partie.

J'ai bien aimé l'apprivoisement final du vieux chacal infirme, grognon et méfiant.



La langue est simple, transparente, le ton juste. C'est un livre très agréable sur cette période de l'histoire de l'homme.

Ce qui m'a beaucoup marqué chez Clément Marot c'est son écriture, les rimes équivoquées qui semblent simple quand on les écoute mais d'une grande difficulté à écrire!



Il fait parti des Grands Poètes qui sont importants pour moi dans l'écriture...



2 exemples de textes qui m'ont marqués:



Petit Épitre au Roi

Anne par jeu me jeta de la neige

C'est la première fois que je découvre la plume de l'auteur Jean Luc Déjean qui était aussi professeur de lettres et producteur de plusieurs émissions pour la jeunesse.

Dans ce roman de science-fiction, nous suivons les aventures exceptionnelles du savant Albéric Paradis qui a inventé une machine à explorer le temps en 2054, mais qui voyage juste dans le passé. Dans une tentative d'aller explorer les temps passés, l'équipe du savant se trompe et se retrouve en l'an 5500 avant notre ère : dans la Préhistoire. Commence alors une exploration inédite et une aventure magnifique.

Un excellent roman très sympa à lire et qui nous fait passer un agréable moment de lecture.