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Critiques de Jean-Marc de Vos (39)
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L'immortelle de Maison-Ville

L’Immortelle de Maison-Ville

de Jean-Marc De Vos



Une dystopie apocalyptique ?

Une dystopie, certainement, notre société au siècle prochain, après les grands conflits, sous le joug d’un triumvirat appliquant des lois « Éthiques et Écologiques ». On pourrait rêver d’une société de rêve où enfin les problèmes seraient réglés, ici, s’ils le sont, c’est avec une poigne certaine, mais ce qui ne change pas, ce sont les bénéficiaires de ce système… Et qui dit bénéficiaires, dit laissés pour compte. C’est là qu’on entre dans Maison-Ville.

Apocalyptique, ça vous le découvrirez au fil des pages et pour ne pas « divulgâcher » (comme on dit à la radio…) je n’irai pas plus loin.

Pour ceux qui connaissent l’auteur et son univers, on y retrouve des décors urbains qu’auraient pu dessiner un Philippe Druillet, Enki Bilal ou François Schuiten.

Les personnages sont hauts en couleurs et forts en verbe. Deux héroïnes (dans ma lecture personnelle) qui sont à l’opposé, que tout sépare, et pourtant entre lesquelles le courant va passer jusqu’à…

Difficile d’en dire plus, les péripéties ne manquent pas, plusieurs rebondissements bien dosés, l’intervention de nouveaux acteurs qui viennent enrichir l’histoire à mesure qu’elle progresse, pas le temps de s’ennuyer le long de ces presque 400 pages.

Ce que je retiens, c’est qu’on peut avoir une lecture à plusieurs niveaux : une dystopie bien construite avec comme dit plus haut, des personnages forts, du sang du sexe et des larmes, et de bonnes scènes dignes d’un blockbuster de fin d’année, explosions, évasions face à face entre les forces du « bien » et du « mal » (avec des guillemets, car on ne sait plus trop où situer l’un et l’autre).

À un autre niveau on a une description du monde dans lequel nous vivons, avec ses travers, ses idéologies et les excès qu’elles induisent, et les dégâts que tout cela peut faire.

Puis on a une vision métaphorique sur la destinée de l’humain (et de la femme en particulier) qui n’est certes pas la moins intéressante.

Un point que je remarque également, l’auteur, déjà dans ses précédents romans, mais plus encore dans celui-ci, accorde à la femme une place prépondérante, tant pour ses héroïnes, qui ne sont pas toutefois sans ambiguïtés ni complexités, que pour les rôles de méchantes où elles savent aussi exceller.

Un excellent roman, le meilleur que j’ai lu depuis un moment.
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L'immortelle de Maison-Ville

L'auteur nous emmène en 2180, dans le monde d'après (oui sinon ce ne serait pas un dystopie).



Ici pas de technologie qui aurait pris le contrôle, on est sur Terre après des conflits, tout ce qu'il y a de plus "humain".



L'intrigue va s'articuler autour d'un élément légèrement fantastique, mais pas du tout fantaisiste.



On commence le livre, on rentre direct dans le vif du sujet et on ne lâche plus le livre.



Immersif et addictif !



On est plongé dans l'ambiance, c'est subtilement décrit mais juste ce qu'il faut pour s'y projeter.



Il y a peu de descriptions mais l'auteur arrive à nous le faire comprendre si facilement, son univers est d'emblée visible, une sacrée performance !



On se croirait en train de parcourir le dédale de ce bidon ville de 8 millions d'habitants !



Qui y vit ? : Les laissés pour compte, ceux dont la "société" ne veut pas, ne sait pas quoi en faire.



Alors ils sont entassés les uns sur les autres, dans un équilibre précaire, loin de tout, ignorés volontairement.



Cette ville est telle une légende, on la connaît de nom, mais nul n'y va, nul de doit en parler. Elle est crainte, elle est tabou.



Jusqu'au jour où un élément qui suscite la convoitise va changer la donne...



Je ne vous en dis pas plus sur l'intrigue, vous savez que je ne spoile pas, aucun intérêt, le résumé est suffisamment explicite pour vous donner l'envie d'y aller.



Les personnages sont très bien travaillés, ils ont une profondeur qui nous fait les apprécier, les détester... Nous donner l'envie de mener leur combat, ou pas, en fonction de qui il s'agit.



L'auteur nous fait voyager dans le futur, mais est-ce vraiment le futur ?



Les analogies avec notre présent, notre passé, sont criantes de justesse et de vérité. Après, bien évidemment, libre à chacun d'avoir son opinion et d’interpréter ce qu'il se passe de nos jours (et depuis pas mal d'années...siècles....)



Ça nous fait sacrément réfléchir sur nous, nos comportements, la société d'aujourd'hui (avec les tout autant laissés pour compte etc...)



Apprendrons nous un jour de nos erreurs ? Ou serons nous condamnés à toujours reproduire les mêmes schémas ? Seraient-ce toujours les mêmes choses qui mèneront le monde ?



Je découvre Jean-Marc De Vos avec son 5ème roman, et je peux vous dire qu'après cette lecture, j'ai très envie de découvrir les 4 autres déjà sortis.
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La dernière machine

📖 14 nouvelles. 14 univers différents. Une intelligence artificielle capable de créer un film de bout en bout, les humains chassés de la Terre par une entité souterraine, une expérience psychologique sur la peur qui tourne au drame, des extra-terrestres cachés dans un mur,...

Bref, ce recueil part dans tous les sens 🔁

***

✒️ Jean-Marc de Vos a une plume agréable et reprend avec brio la signature bien marquée des Pulp anciens. Avec beaucoup d'imagination, il lance plus d'un pavé dans la marre humaine...

📜 Recueil de nouvelles fantastiques, mais recueil également d'histoires humaines et non-humaines, une presque satyre de notre monde. L'auteur, à travers ses petites histoires, critique également nos modes de vie : écologie, nouvelles technologies ou encore la bêtise humaine, il n'y va pas de main morte et ceci pour mon plus grand plaisir.

Un très bon recueil qui m'aura principalement intéressée pour ses histoires sur terre, n'étant pas très fan de l'espace.

Je recommande 🖤
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La dernière machine

Je découvre l'auteur ici dans la catégorie nouvelles, bah il maîtrise aussi ! Ce n'est pourtant pas un exercice facile.



Comme pour ses romans, une immersion dès les premières lignes, les histoires sont menées jusqu'au bout avec brio, avec de sacrées surprises, des fins que vous ne voyez pas venir.



14 nouvelles, essentiellement de science-fiction, mais aussi d'anticipation et parfois d'un peu de fantastique.



Du sérieux, de la légèreté, de l'humour, un peu de tout pour notre plus grand plaisir.



On y retrouve un thème assez récurrent : l'exploitation par l'homme des ressources de là où il se trouve.



Mais chut, je ne vous en dit pas plus.



Je vous fait juste un petit détail nouvelle par nouvelle, histoire de vous faire saliver.





Peur de rien !



Une courte nouvelle pour se mettre en appétit.



Un voyage se prépare pour un échange de consciences avec des extra-terrestres hors du système solaire.



Pour cela il faut trouver l'homme qui assurera au mieux cette mission.



J'ai adoré la chute !







Hadès



Une nouvelle pure science-fiction ! Mais un message qui en dit long derrière.



Un vaisseau a mystérieusement disparu, une expédition va à la recherche de ce qu'il s'est passé auprès de cette planète qui est au coeur d'une sacrée légende... !







Ceux d'en bas



Et si finalement les "autres" étaient des "intra-terrestres" ?



Et bien ici oui ! On va découvrir une communication improbable avec une entité sous-terrestre.



Une réponse possible à un certain phénomène naturel...







Bubble city



Une nouvelle très science-fiction à ses débuts.



L'homme a tellement soif de savoir, de connaissances et d'exploration, qu'il en est venu à la véto-transformation.



Il a réussi à vivre dans les tentacules d'êtres qui gravitent autour de Jupiter.



Mais un danger pointe le bout de son nez...







Hiver sur Martingale



Une planète qui ne connaît que le printemps, c'est un obstacle à son exploitation par l'homme.



Qu'à cela ne tienne !

J'ai bien aimé ce que ça a impliqué...







La mère de toutes les peurs



Un chercheur universitaire viré pour avoir fait des expériences qui ont mal tournées, au prix de vies humaines...



Mais quel lien avec l'origine des peurs et avec une IA gardée secrètement ?!







La dernière machine de Reich



Alors ici c'est Reich, l'assistant de Sigmund Freud, qui consacra ses recherches autour de l'orgasme.



Quel rapport avec un mystérieux engin radioactif retrouvé dans un champs ?



Et bien lisez la nouvelle !







Exhibition



Et si nous ne vivions plus qu'avec des masques et ne montrions plus jamais notre vrai visage ?



Flippant de réalisme.







Haptophobique Transgression



Alors le nom n'est pas évident, mais la nouvelle est toute courte



C'est l'histoire d'un gars qui a la peur du contact physique.



Un jour, son amante trouve une idée pour changer du tantrisme...



Une fin à vous couper la chique (ou autre) !







Georges, Notre Sauveur



Les âmes de toute l'humanité du futur viennent squatter l'esprit de Georges en attendant que la vague destructrice n'éradique la population, et qu'ils puissent repartir pour leur plan b.



Forcément, ça ne se fait pas sans dommages...







Droit dans le mur



Jérémy vient d'emménager dans son nouveau logement, il pense pouvoir se poser pépère quand tout à coup, il entend des voix... Des gens sont coincés dans le mur ! Dans leur vaisseau spatial !



Une négociation va se mettre en place pour qu'il les libère.



Mais quelles sont-elles ?...



J'ai adoré le final !







La dernière séance



Alors cette nouvelle est plus que d'actualité ces temps-ci.



Et si une IA révolutionnait le cinéma ?



Une fin à vous couper le souffle après un suspens haletant qui est monté crescendo tout au long de l'histoire.







Bibliotheca Apostolica Vaticana



Une idée folle : créer une bibliothèque qui survivra à l'extinction des planètes.



Théologie et aspects hyper techniques se côtoient ingénieusement.







Les Murides



Dernière nouvelle du recueil mais première de l'auteur, et celle à l'origine de son premier roman.



L'orbite d'une planète se modifie et va précipiter sa population dans un exode forcé, mais leur technologie ne le permet pas actuellement, entre protocole et dérogation, les instances supérieures vont-elles les aider ; vont-ils réussir ?





Voilà, des nouvelles à déguster, à dévorer...Un recueil à avoir absolument dans ses étagères.



Qu'on soit aficionados de la SF ou pas (enfin faut aimer un petit peu quand même le genre), aucun obstacle pour apprécier les lectures.



Alors foncez vous le procurer !
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La seconde loi du caméléon

La seconde loi du caméléon

Tout d’abord, on peut déduire immédiatement du titre qu’il n’y aura pas de troisième loi du caméléon. Ceci posé, nous n’y reviendrons plus.

Alors de quoi ça parle ? Ce n’est pas à proprement parler de la Science-Fiction, bien que l’intrigue se situe en 2070, dans la bonne ville de Bruxelles, que peu de Bruxellois reconnaîtraient je suppose. Je classerais plutôt cette histoire en dystopie d’espionnage. Comment rendre compte d’un roman d’espionnage, dystopique ou non, sans ôter le plaisir au futur lecteur. Impossible. Donc juste quelques points positifs et négatifs, totalement subjectifs.

L’auteur convoque dès la première page - après un exergue qui peut poser question mais trouve tout son sens ensuite – le poète Georges Brassens, voilà qui avait tout pour me plaire. Mais, paf, il donne ensuite un vilain rôle aux écureuils, et ceux qui me connaissent savent l’amour que je porte à ces petites bêtes. Bilan qui s’annule.

Pour revenir sérieusement à cette histoire, on retrouve ce qui fait le lexique littéraire de cet auteur qu’on ne présente plus, des personnages hauts en couleurs, certains stéréotypés (l’espionne chinoise tout de cuir noir vêtue) d’autres qui au contraire affichent un profil d’anti héros, comme le personnage principal, Max, gros type originaire des mers du sud qui fait tout pour passer inaperçu, sans toutefois y parvenir complètement. La prostituée au grand cœur, roulant carrosse et buvant vodka, la cheffe des services de sûreté, petite vieille vénale qui demande des pâtisseries de chez Désiré et s’entoure de deux lourdingues baptisés Alpha et Oméga...

Le tout sur fond de société polluée, qui se délite de toutes parts, de zones où il ne fait pas bon traîner le soir, même pour un gros black de 120 kg, de guerre froide avec des armes plus terribles encore que le feu nucléaire.

Voilà un sacré cocktail qui va vous tenir en haleine (pas trop longtemps tout de même, à peine 220 pages) mais qui ne délivrera ses secrets qu’à la toute fin, et sans qu’on ait pu un instant en deviner le dénouement.

Encore un très bon moment passé en compagnie des personnages sortis de l’imagination fertile de M. De Vos, que je remercie.
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La seconde loi du caméléon

Jean-Marc De Vos a donné cette fois dans le roman d’espionnage où l’anticipation tient une petite part, plante le décor mais ne constitue pas la trame principale. Les bases sont bien assises, les personnages hauts en couleurs et attachants (presque tous les personnages dirons nous car certains mériteraient seulement de solides claques) On serre les dents, on s’interroge, on est ému mais on rit aussi. Le grain de sel, la pincée de poivre qui relèvent les romans précédents ne manquent pas à celui ci, tant s’en faut ! C’est presque une signature !



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La seconde loi du caméléon

Si tu veux savoir pourquoi les écureuils domineront le monde un jour futur...



Oui je sais, la couverture est ce qu'elle est. Mais n'oublie pas que c'est un roman autoédité et qu'il ne faudrait pas qu'il ressemble à un livre d'une maison d'édition, on a sa fierté tout de même !

Mais qu'importe le flacon tant qu'on à l'ivresse. De Jean-Marc de Vos, j'ai quasiment tout lu et que l'on ne s'y trompe pas, le mec s'est écrire de très bonnes histoires, il a le sens du rythme et une fois commencé, ça se lit d'une traite. De vraies page turner.



Le caméléon, c'est le mec qui se sent toujours chez lui. Pas le m'as-tu-vu, mais le mec juste à ces côtés qu'on ne remarque jamais, que l'on oublie dès que l'on ne le regarde plus. Et c'est du boulot que de passer inaperçu lorsque l'on est basané et pèse plus de 100kg. Pas de bol pour lui, dès les premières lignes, il se retrouve attaché à une chaise face à une ponte du renseignement qui a remarqué son talent si particulier. Le début d'une aventure trépidante avec ses deux comparses, une pute et un mec qui revend des trucs tombés du camion.



Cela ressemble à un triller d'anticipation classique, mais nous avons ici une belle touche d'originalité : on y parle écureuils (non non, pas de caméléons !). Tu en connais pas mal de bouquins de SF avec des écureuils ? J'ai beau creuser, cela ne me rappelle aucune lecture. J'ai déjà eu des mammifères marins, des ours, des chiens, des chats, des fourmis, mais pas d'écureuils. Autre originalité, nous sommes en terre belge, et les Belges, ils ont le sens du second degré. C'est enlevé, il y a de l'humour, de bons mots, tout cela sans céder trop à la facilité, en construisant son intrigue comme il se doit.



Ça se lit tout seul, j'ai pris un plaisir fou à suivre cette aventure et la fin est comme je les aime, remettant en question ce que l'on croyait. Allez, encore un petit effort en ayant un sous texte un peu plus marqué (ici surveillance, citoyen de seconde zone et pollution) et c'est bingo, on a notre John Scalzi belge.
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La seconde loi du caméléon

L'auteur renouvelle ici la performance de sortir une nouvelle dystopie bluffante (oui, mais pas que ! il y a de l'espionnage aussi).

Dans son roman précédent où la dystopie était très "humaine" axée essentiellement sur la convoitise et le pouvoir.



Dans celui-ci, on va voir plus de technologie, d'ordinateurs, de dark web, mais pas d'intelligence artificielle, l'intrigue se passe en 2070, demain en gros, donc ici on a aussi un roman d'anticipation (dans le précédent aussi me direz-vous...!).



L'auteur va, toujours avec justesse, nous mettre de nouveau le nez face à la réalité de nos comportements quotidiens aussi bien envers les autres, qu'envers la planète ; et critiquer de manière légèrement acide mais pointue, cette société de consommation avec toutes ses absurdités, où même l'humain est un consommable dans le sens où il passe après la rentabilité et où l'on va le brider dans ses libertés. Mais aussi une analyse géo-politique et culturelle que je vous laisse le plaisir de découvrir



Vous allez voir que pas mal de choses en prennent pour leur grade, même les toutous à mémère ! 😉



C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé un univers immersif où on s'y imagine d'emblée avec si peu de mots (personnellement ça m'épate encore !) ; où l'on ne palabre pas et où l'on est direct dans le vif du sujet, dans une ambiance noire, limite sordide. On se projette très bien dans la noirceur des rues aux immeubles immenses.



De même pour les personnages, cernables et attachants (ou pas !) très rapidement, avec lesquels le lecteur peut s'identifier.



Dans ce roman, petite nouveauté pour l'auteur, c'est l'un des héros (héros ? vraiment ?) qui nous parle. Je trouve que ça donne plus de liberté à la plume et lui donne un style plus incisif, cynique voir même cru par moment.



On avance facilement, rapidement, dans l'histoire. Elle est parsemée de petites toutes qui maintiennent le suspens, qui nous mettent le doute et, aux moments où l'on s'y attend le moins...des rebondissements de malade !! Et une fin...une baffe !



Je vous vend du rêve hein ! Vous avez envie d'en savoir plus ?! Vous souhaitez savoir quelles sont ces fameuses lois du caméléon, surtout la seconde ?!



Et bien je ne vous le dirai pas !



Foncez acheter cette pépite ! Elle est toute chaude, elle est sortie cette semaine !



Car même s'il y a un fond commun avec le précédent (critique acerbe de ce qu'il se passe aujourd'hui dans le monde), ce sont vraiment deux histoires, deux univers différents ; ce n'est pas du tout du réchauffé.
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Leodiensia data

Pendant que tu surfes sur le net, d'autres se servent de tes données.

Mais pour quoi faire ?



Suite à un entretien d'embauche, une jeune et brillante mathématicienne va se retrouver plonger dans une société qui révolutionne les théories mathématiques.

Quelques années après, un ex taulard rangé des affaires va se retrouver au coeur de différents attentats.

Jamais je n'aurais lu ce roman sans les conseils avisés de Southeast Jones, mon dénicheur de talents. Le pitch me faisait penser à un énième ersatz du pendule de Foucault, c'est un livre auto-édité et les premières pages ne m'ont pas donné un aperçu très reluisant du contenu. Alors que la mathématicienne est une personne cartésienne, comment comprendre qu'elle soit intrigué par les élucubrations d'un vieillard original et mystérieux ?

Il y a aussi des ruptures de ton entre les dialogues et le récit : Les uns sont très langage courant, voir familier, et des mots tels que gibecière ou shopeuse font leur apparition. (Ceci dit, les dialogues se rapprochent plus de notre quotidien que dans bon nombre d'autres livres !)

Bref, cela me laissait très songeur sur la suite. Mais étrangement, cela participe au mystère et comme ça se lit tout seul...



Et j'ai bien fait de continuer l'aventure car malgré des défauts, l'histoire est prenante, les personnages sont gouailleurs et ont du répondant. L'auteur ménage le suspens, amenant au fil du récit quelques dévoilements pour toujours prendre le lecteur dans ses filets. Il évite aussi d'en faire pas trop avec cette société secrète, nous sommes bien dans le monde d'aujourd'hui avec des protagonistes que l'on pourrait croiser dans la rue.

Cette histoire assez improbable mélangeant les données, les maths, les probabilités, les ordinateurs quantiques, l'enquête policière et des moines est menée tambour battant. Pas le temps de m'ennuyer, l'auteur va à l'essentiel, pas de longues digressions philosophiques, juste un bon page turner qui fait le job. Et cela fait du bien un livre sans prise de tête et divertissant.

Au final, son premier roman est d'ores et déjà dans mes prochaines lectures.
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Leodiensia data

Voici un thriller ésotérique intelligent et « page turner » avec de l’action et des péripéties passionnantes qui se situe dans un futur (très) proche. Le découpage où les années s’entrechoquent est un peu déconcertant au départ mais on s’y fait très vite.

Je suis liégeoise donc le cadre du roman m’interpellait et pourquoi pas ? On voit sa ville autrement et c’est un plaisir de plus…



Un petit (210p.) roman bien ficelé et tout à fait plaisant à lire…

J’ai bien aimé !

Pour tous ceux qui ont aimé le « Da Vinci Code » ou « Labyrinthe » de Kate Mosse, par exemple…

Un auteur à suivre…
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Leodiensia data

J'ai adoré ce livre, que je viens de dévorer complètement en une soirée. On accroche à l'intrigue, mais aussi à ce style d'écriture qui réussit cet équilibre entre sophistication et facilité de lecture. J'aime beaucoup l'humour dosé juste comme il faut, les références belges et liégeoises sans excès mais juste assez pour se sentir dans la confidence de la référence réservée aux "initiés".. Je le conseille à 100% !
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Leodiensia data

Ça va arriver près de chez vous ! Une cabale inracontable (et c’est tant mieux, vous n’aurez qu’à la lire !). Intrigues, suspens, énigmes, sociétés secrètes, rebondissements multiples, personnages attachants, et puis aussi beaucoup de « mauvais » pour donner le change, tout y est pour vous tenir en haleine. Bref, un thriller SF addictif que je recommande vraiment.
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Leodiensia data

Pfff par où commencer ?!



Difficile de passer à autre chose une fois que vous avez fermé le livre ! Donc difficile de vous en parler 😂



Déjà, c'est un roman d'anticipation, il est sorti en 2019 et l'action se passe entre 2020 et 2021. Donc oui c'est hier pour nous mais c'était de l'anticipation quand il a été écrit. Par contre, il se place encore très très bien dans l'anticipation en le lisant aujourd'hui, la réalité n'ayant pas encore rattrapé le récit (quoique...!).



Bon, dès qu'il y a des sociétés secrètes, déjà, ça part bien pour moi, j'adore ça... Mais essayons de rester un maximum objectifs....(difficile avec un De Vos dans les mains !)



Qui dit sociétés secrètes, dit bien souvent que les religions ne sont pas bien loin...et que les ramifications sont sur la totalité du globe, mais aussi bien ancrées dans le passé.



Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ! Ici, pas question d'oppositions entre croyances religieuses, non non. Ici ce sont les croyances en les mathématiques et leurs implications, leurs utilisations qui vont nous accompagner.



Vont également nous accompagner des personnages très intéressants, forts en caractères, authentiques, biens définis et exploités, auxquels on s'attache forcément.



L'histoire se passe entre 2020 et 2021 comme je l'ai dit et on va se promener de flash back en retour à l'instant durant quasiment tout le livre. Ca peut dérouter mais c'est tellement bien décrit et écrit que l'on n'est pas perdu. Et dans ces lignes temporelles différentes, il y a aussi des histoires et des personnages différents.



Seront-ils réunis à un moment ? si oui comment, pourquoi... ? A vous de le découvrir.



L'auteur en profite aussi, l'air de rien, pour mettre le doigt là où ça fait mal dans notre société.



Sur le fait de savoir si les actions des hommes sont-elles aussi prévisibles que ça? est-il un mouton suiveur ?!



Sur les croyances quelques peu archaïques et encrées de misogynie sur le savoir et les détenteurs de ce savoir.



Et non, la femme n'est pas qu'une source de distraction et de désir pour l'homme ! Elle a aussi une tête qui peut être bien pleine !!



Un récit qui a les pieds sur terre, sans trop en faire !



Cet auteur m'épatera toujours, arriver à nous transmettre autant, tout en étant pertinent, en si peu de mots.



A la sortie de votre lecture, outre de vous retrouver sur le cul (oui pardonnez moi l'expression), vous aurez une envie de chocolat chaud, de spécialités Liégeoises (oui l'action se passe en très grande partie à Liège, je ne vous l'avais pas dit ?), et même d'une visite sur place ! Il est fort quand même !!



Alors foncez, foncez ! Je suis à ma troisième lecture pour cet auteur, et j'ai envie de dire : Si c'est écrit Jean-Marc De Vos sur la couverture, achetez sans hésiter !
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Leodiensia data

Une chouette histoire qui se déroule à Liège, en Belgique, avec deux femmes bien différentes, mais qui se complètent.

J'ai aimé leur caractère, qui ne semble pas forcément bien trempé, mais qu'elles savent affirmer au bon moment.

La suite de mon retour en live, sur YouTube pour en savoir plus et avoir plein de détails sur ce que j'en ai pensé.
Lien : https://youtu.be/gyJg7IBe7Yo
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Leodiensia data

J’ai dévoré ce livre en un peu plus d’une journée. Passées les 40 premières pages, il m’était impossible de m’arrêter ! Vous voici prévenus ! Vous croirez peut-être tenir la clé de l’énigme mais vous vous tromperez. L’auteur nous tient en haleine jusqu’au bout.



Le résumé vous évoque peut-être certains romans de Dan Brown mais le style est résolument différent et les bases historiques sérieuses même si la réalité semble parfois dépasser la fiction.



J’ai du mal à vous parler de ce roman car je craindrais de trop vous en dire et de vous gâcher l’effet de surprise. Ce serait dommage. Croyez moi sur parole lorsque je vous dis que j’ai passé un bon moment et n’hésitez pas à tenter l’aventure à votre tour.



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Strange Crazy Tales of Pulpe

Mon barème nouvelles :



* Je n'ai pas du tout accroché

** J'ai moyennement accroché

*** Bon texte.

**** Excellent.



Une petite anthologie, sympathique, au format pulp. Les points forts : une couverture attrayante et des illustrations intérieures de belle facture, qui collent parfaitement à l'esprit pulp. L'esprit amateur, plutôt revendiqué, si j'ai bien compris, j'aime aussi. Mon côté fanzineux a apprécié en tout cas. Les textes, à mon sens, sont aussi dans cet esprit. Je suis très dur sur les nouvelles, car j'adore cela, d'où mes notations qui peuvent paraître rudes. C'est juste mon curseur personnel qui est élevé.



Hors catégorie : la nouvelle de Gaëlle Dupille, annoncée en couverture, introuvable au sommaire. Introuvable sur la couverture, Gwen Geddes a quant à elle une nouvelle dans l'anthologie. Je suppose qu'il s'agit d'un pseudo de l'autrice absente au sommaire, mais je suppose seulement :)

Passons le sommaire en revue, dans l'ordre puisque j'ai lu les textes dans l'ordre :

* "Allison Howlett : Opération Nectar", de Nicolas Pagès. Mission confuse sur une planète avec un duo improbable.

*** L'appendice à l'air vont les S'morrrrrr de Herr Mad Doktor. Petit complot diplomatique intergalctique assez astucieux et rigolo. Très pulp en effet. Selon moi le meilleur texte de l'anthologie avec l'avant-dernier.

* "Le destin des Nornes", de Denis Labbé. C'est le Valhalla 2.0 pour un soldat qui le découvre... non conforme. Pas du tout accroché.

** Pour un baiser. Nicolas et Séverine Maire. Un explorateur découvre une planète où a vécu une autre humanité. Un texte plein de promesses pour ce duo d'auteurs, plutôt bien écrit, mais une fin que j'ai trouvé confuse et assez plate.

* le cimetière des innocents, de Jean-Pierre Favard. Une enquête grandguignolesque qui m'a laissé plus que circonspect.

** Tempête Stellaire de Jean-Christophe Gapdy. Starbuck Jr dégomme du pirate de l'espace, pour résumer façon Battlestar Galactica. L'auteur a une très bonne plume, mais j'ai trouvé le texte un peu trop facile, et la fin décevante. Peut-être appartient-il a un cycle d'histoires plus vaste et peut-être ai-je manqué de clés, car le texte fait très "chapitre" ou "épisode" de quelque chose d'autre.

*** Djinn Djihad, de Bruno Pochesci. Plutôt bien aimé cette apocalypse religieuse, un peu foutraque et parfois drôle.

** Les souveraines de Bal-Shima, d'Henri Bé. On dirait un épisode de Star Trek. Un peu à la façon du pilote refusé de la série (La cage) avec le capitaine Pike. Bref, une SF très rétro, très pulp pour le coup, mais, même s'il y a des qualités dont ce côté pulp, je n'ai accroché ni totalement à l'histoire ni vraiment à l'écriture, hélas.

** Les orphelins de l'hôpital Saint-Jude de Gwen Geddes. Des qualités dans ce thriller fantastique, mais j'ai l'impression d'avoir vu ou lu cette histoire un million de fois.

** Léviathan, de Yoann Bruni. Il y a de l'idée dans ce space-opera, mais je suis passé complètement à côté de l'histoire et de la narration, plus globalement.

** Zombie Love, Frédéric Lyvins. Cette histoire de vengeance zombiesque m'a paru un peu trop vite emballée et décevante au final. Mais j'ai bien aimé l'écriture de Lyvins (premier texte que je lis de cet auteur), et j'irai probablement découvrir d'autres de ses nouvelles fantastiques.

*** Droit dans le mur de Jean-Marc de Vos. La perle de cette anthologie si vous me le permettez, qui frôle mon **** étoiles. J'ai retrouvé la drôlerie sarcastique d'un Sternberg ou d'un Sheckley. Et de ma part, c'est un beau compliment. Cela donne donc envie d'en lire plus de cet auteur que je découvrais aussi.

** Nous n'irons plus dans les étoiles de Southeast Jones. Une qualité de plume indéniable, mais l'histoire m'a laissé un goût de trop peu. La conclusion de cette histoire trop classique est à mon avis un peu plate, tout comme l'exécution globale du texte. Mais ce n'est pas si mal.



La note globale de *** étoiles est moyenne sans doute, mais j'ai tout de même apprécié l'objet, et la découverte de quelques plumes que je suivrais bien à l'avenir. Merci donc aux Artistes Fous.















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Strange Crazy Tales of Pulpe

Strange Crazy Tales of Pulpe est un hommage aux « pulp magazines », revues américaines peu couteuses et souvent médiocres du siècle dernier qui se caractérisaient par des couvertures tapageuses et racoleuses.La quantité primait sur la qualité.



Cet hommage à néanmoins été fait avec sérieux avec une sélection d'auteurs confirmés et aussi des illustrations à la manière des glorieux ancêtres, réalisées par Maniak, Cham, Stef W et Christophe Huet. Ce dernier a d'ailleurs concocté une superbe couverture faussement vieillie de toute beauté.



Quid des nouvelles ? On en compte 13 et il y a à boire et à manger.



Je vais donc mettre en avant les 6 textes que j'ai préféré.Honneur au premier texte de cette antho, Opération Nectar de Nicolas Pagès avec une chasseuse de prime sexy en diable et son acolyte baraqué de service et bas du front dans une mission pleine de stupre au propre comme au figuré. Un récit SF un peu barré, bien marrant, en plein dans le thème pulp.



Tempête Stellaire de JC Gapdy est un autre récit SF dans l'univers de Sysdol avec cette fois un vieux pilote grincheux et une apprentie rebelle et futée qui affrontent des pirates de l'espace. C'est une solide nouvelle bien construite et bien pulp aussi avec une petite surprise finale.



Le texte le plus barré, Djinn Djihad, est signé (sans surprise) Bruno Pochesci avec son pape très spécial dernier rempart vivant contre des islamistes surarmés et dirigés par un improbable leader. C'est WTF à souhait et irrévérencieux à mort.Changement d'ambiance avec Les Souveraines de Bal-Shima d'Henri Bé, de la SF à l'ancienne avec une découverte de planète qui tourne au fur et à mesure vers un genre plus philosophique . Bien écrit et bien construit.



Retour à de l'humour avec Jean-Marc De Vos et son Droit dans le Mur. Un jour, un homme qui vient d’emménager, entend des voix qui proviennent d'un des murs de sa maison. Que va-t-il découvrir ? C 'est de la SF (eh, oui!) bien loufoque, marrante et aussi bien dans le thème.Mon dernier texte préféré n'est pas vraiment pulp, il est plutôt mélancolique et il fait réfléchir.Il s'agit de Nous n'irons pas dans les étoiles de Southeast Jones ou, un scientifique , après des années de recherche sur les échecs des missions spatiales, doit annoncer que l'humanité ne pourra jamais se rendre au delà de notre système solaire. Une belle écriture au service d'un récit qui casse un peu nos rêves.



Cette anthologie-hommage, vous fera passer de bons moments, du rire aux larmes, de la peur à la surprise et chacun aura ses textes coup de cœur. Le pulp est mort ? Alors vive le pulp !
Lien : https://lemondedezordar.word..
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Strange Crazy Tales of Pulpe

Ce n'est pas la première fois que je lis des recueils des AFA's et encore une fois je me suis régalée. Bon déjà j'adore la plupart des auteurs qui ont contribué, mais également les thèmes abordés.



Ici 13 nouvelles regroupant plusieurs thèmes qui va de la SF, à la fantasy et bien d'autres.



Elles sont toutes illustrées à l'ancienne, par Cham, Christophe Floatinf Fantask Huet, Maniak, Stef-W: elles sont justes magnifiques!



Je ne vous les raconterai pas, elles sont à déguster. Certaines vous feront sourire, d'autres halluciner, d'autres vous laisseront perplexe, d'autres carrément rire, ou encore feront monter l'angoisse. Mais soyez certains que toutes feront émerger un ressenti différent.
Lien : http://saginlibrio.over-blog..
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Strange Crazy Tales of Pulpe

Les nostalgiques du pulp vont retrouver la recette originale.

Tandis que les nouveaux consommateurs vont découvrir une formule vieillotte.

Mais si on secoue bien, l'oranginalité se fait jour...



C'est quoi le Pulp ? Si on écarte les magazines des années 40-50, reste pour moi de la littérature populaire, avec du très mauvais et du très bon, balançant dans les genres de l'imaginaire. Ce qui est vrai ici. Pas de mensonges sur la came que l'on va y trouver. Seul bémol pour moi, publier du Pulp en 2020 est synonyme de se réapproprier ce style de publications et de le transcender ou du moins le moderniser. Ce que je n'ai malheureusement pas toujours ressenti lors de ma lecture. Mais peut-être aussi était-ce la demande de l'anthologiste, retrouver le bon goût de jadis ?



Côté positif, la magnifique couverture de Christophe Huet, avec son côté vieilli et un rosé que je n'aurai oser imaginer et qui magnifié l'ensemble. Cerise sur le gâteau, cette anthologie comporte quelques illustrations intérieures de belles factures (Maniak, Cham, Stef W et Christophe Huet), rappelant les couvertures de ces pulps d'antan. En point d'orgue, ce faux bon de commande permettant d'acquérir des objets divers et variés, très second degré. Ou à l'humour parfois hard, ma préférée.



Côté texte, c'est l'anthologiste, Southeast Jones, qui remporte de très loin la palme du meilleur texte. Je ne peux que vous conseiller de lire cet auteur qui n'est jamais aussi bon que lorsqu'il pond des récits à l'atmosphère mélancolique et légèrement sombre.

Je ne peux aussi que t'encourager à aller trainer sur leur site voir leurs autres livres, dont une bonne partie est téléchargeable gratuitement. L'antho Mort(s) est de très bonne qualité.



Rapide tour d'horizon des différents textes :



Opération Nectar, de Nicolas Pagès



Une chasseuse de primes s'envole vers un astéroïde en compagnie d'un militaire burné qui n'est pas insensible à ses charmes. Objectif de sa mission ?

Voilà une nouvelle pulpée, ou plutôt stuprée : c'est rempli de sexe et de stupre. La seule chose que je n'ai pu voir venir est la chute, le reste étant un texte assez bateau qui ne fait renverser les rôles hommes femmes. J'en attendais un plus de l'auteur.



L’appendice à l’air vont les S’morrrrrr, de Herr Mad Doktor



Une réunion diplomatique galactique doit statuer sur le sort des S’morrrrr, une race exubérante et invasive.

Un texte marrant, dans la veine pulp comme il se doit mais dont j'aurai aimé une chute différente.

Rare sont les textes sur les peuples nomades, gens du voyage, Rroms et autres, c'est ce qui me restera en mémoire.



Le destin des Nornes, de Denis Labbé



De nos jours, un militaire se retrouve au valhalla...

Un texte qui associe légendes nordiques et musique métal. Ne connaissant ni les unes, ni l'autre, je suis passé à côté.



Pour un baiser, de Nicholas et Séverine Maire



Un aventurier atterrit sur une planète censée être désertique depuis longtemps...

J'ai bien aimé ce texte à l'ambiance old school mais calme et sereine. On découvre la particularité de ce monde étrange peu à peu pour finir dans une sorte d'utopie biaisée.



Le cimetière des innocentes, de Jean-Pierre Favard



On débute par une scène sacrificielle pour ensuite dévier sur une enquête menée par deux olibrius.

Un petit air anar se dégage de l'ensemble et l'humour permet de passer un bon moment de lecture, en dépit des incohérences.



Tempête stellaire, de Jean Christophe Gapdy



Espace, un duo de pilotes est appelé à la rescousse suite à une embuscade faite par des pirates.

Toujours dans l'univers de SysDol, le pilote bourru et la jeune fille apprentie vont aller de péripéties en péripéties. Connaissant (et appréciant) nombre des écrits de l'auteur, je reste ici sur ma faim, seul le petit twist vers le final a éveillé mon intérêt.



Djinn Djihad, de Bruno Pochesci



Texte qui s'ouvre sur un avertissement de l'auteur : comme certains textes sont en hébreux et arabe, ils risquent de ne pas d'afficher selon la liseuse. En tout cas, chez moi, ça merde... Liseuse raciste ?

Pourquoi ne pas avoir mis ces passages en image ? L'epub n'étant pas encore sortie, gageons que le problème sera réglé d'ici là.



Mais revenons en au texte : Les Maures envahissent le monde et sont aux portes du Vatican dont le seul occupant est le pape.

Une pochade - une pochesci ? - anar donc antireligieuse qui en fait des tonnes sur l'envahisseur musulman. J'ai bien aimé la "petite" machine bras droit de l'islam radical. Le twist final m'a surpris agréablement. Pas inoubliable mais cela m'a fait me marrer et c'est suffisant pour moi. A déconseiller cependant à Gilles Dumay...



Les souveraines de Bal-Shima, de Henri Bé



Un explorateur s'en va chercher sur une planète des fleurs hallucinogènes, il découvre alors une société traditionnelle.

Un texte plus introspectif, autour de l'addiction et de ce qui peut en coûter. J'aurais aimé une fin un peu plus brute de décoffrage mais j'ai bien aimé ce glissement progressif du village oublié vers une utopie. Beau rebrousse poil.



Les orphelins de l’hôpital Saint-Jude, de Gwen Geddes



Nouvelle fantastique, deux couples se réfugient dans un hôpital psy lors d'une nuit d'orage. Ce qui devait arriver arrive ...

Une écriture qui retranscrit l'ambiance oppressante du lieu. Juste un bémol, le texte aurait mérité quelques pages supplémentaires pour augmenter le réalisme qui en prend un coup lors des évènements dramatiques dont les réactions des personnages semblent particulièrement bancales.





Léviathan, de Yoann PS Anderson



Les combats font rage entre l'humanité et une race alien. Les hommes pensent remporter une victoire décisive en abattant un des vaisseaux. Mais ...

Une histoire classique avec un peu d'horreur cosmique, qui se lit très bien mais dont la chute aurait pu être plus marquante.



Zombie love, de Frédéric Lyvins



Un homme est en deuil depuis le décès de sa femme et de son enfant. Il va chaque soir se recueillir sur leurs tombes.

C'est fluide, voir un peu trop, j'aurai aimé être plus surpris. En outre, je connais l'auteur par ouïe dire et son nom se résume souvent à qualité mais horreur bien horrifique, je suis donc déçu dans mes attentes.



Droit dans le mur, de Jean-Marc De Vos



Un homme entend des voix en provenance d'un des murs de sa maison.

Voilà une bonne blague, certes un peu longue pour la raconter lors d'un repas familial, dommage.

Sur un départ con, le reste l'est tout autant mais on a plaisir à vouloir connaître le twist final. Qui arrive à surprendre.

Con et drôle, what else ?



Nous n’irons pas dans les étoiles, de Southeast Jones



Rien que le titre donne vie de lire cette nouvelle qui m'a fait penser par son ton mélancolique à la nouvelle Comment c'est là-haut ? de Edmond Hamilton .

Un scientifique doit annoncer à ses collègues une triste nouvelle : nous n'irons pas dans les étoiles.

A la manière d'un journal, nous allons être peu à peu éclairer. L'auteur arrive à nous faire poser des questions et se rapproche de RC Wilson et de sa disparition des étoiles, rien que ça !

Seul envie après lecture, qu'un roman sorte pour approfondir le contexte et l'ambiance. Voilà le plus beau texte de cette anthologie, et de loin.
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