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Critiques de Jean-Marc de Vos (39)
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Dissidence

Si je rangeais ce roman dans le genre de la science-fiction, je l’amputerais d’une de ses dimensions. De même si je vous annonçais qu’il s’agit d’une enquête policière. Les deux s’y marient avec bonheur, avec beaucoup de naturel. Rien n’y semble forcé ni invraisemblable. L’auteur est documenté, il parle de ce qu’il connaît et cela se ressent.



Les personnages sont solides, bien campés, typés quoique sans excès. Authentiques au point qu’on s’attendrait à les croiser un jour, certains sont particulièrement attachants. De ceux qu’on souhaiterait rencontrer. Si l’univers est rassurant, presque routinier, il ne s’agit que de la partie visible de l’iceberg. Sous l’eau glacée, on glisse vers des découvertes, on remonte le courant avec les enquêteurs, si bien qu’on a du mal à déposer le bouquin avant de l’avoir terminé. D’autant plus que la fin n’est en aucun cas un récit qui s’effiloche ou s’affadit. Au contraire ! C’est alors que tout prend pleinement son relief.



Quand c’est terminé, il reste des questions sous forme de «Et si... » ou de « Pourquoi pas ? » et le regret d’avoir fini de lire la dernière page. D’autant plus que l’humour est très présent  et qu’il fait mouche.



En conclusion, bien que n’étant pas une inconditionnelle de la science-fiction, j’ai adoré !







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Dissidence

Ce roman mêle savamment, en fait c'est bête de dire ça...c'est l'auteur qui fait tout... donc :



L'auteur a su savamment mêler un polar, un thriller avec une pointe de science-fiction.



Si vous n'êtes pas amateur de la science-fiction, sincèrement, vous ne serez pas dérangés, comme je l'ai dit, c'est un soupçon distillé dans le récit.



Un soupçon qui a tout de même son importance puisqu'il fait quand même le fond de l'histoire, vu que ça démarre d'un rayon envoyé depuis Phobos (satellite de Mars).



Le début va sortir un peu de l'ordinaire de ce que j'ai pu précédemment lire de l'auteur, ça m'a un peu déstabilisée, mais vraiment d'un quart de millimètre tellement l'histoire est top ; on va découvrir beaucoup (pas 50 non plus) de personnages, que l'on ne va pas forcément revoir de suite, et pas autant c'est certain que notre commissaire et notre inspectrice belges.



Passons à notre duo de personnages.



Comme dans mes précédentes lecture de Jean-Marc, les personnages sont très très biens construits, attachants, hauts en couleurs.



Des personnages qui ne sont pas parfaits (pas dans leur création et exploitation hein, c'est en tant que protagonistes qu'ils ne sont pas parfaits, en gros ils ont des qualités et des défauts comme tout le monde), à la psychologie bien pensée.



Ce vieux de la vieille et cette jeunette vont en avoir du fil à retordre.



Encore une fois, l'histoire s'ancre dans notre réalité, l'auteur en profite pour mettre un petit taquet au "journalisme" d'aujourd'hui, qui est, il faut bien le dire, navrant pour la majorité...(oui heureusement, il en reste du vrai, mais ils ne sont pas les plus représentés).



On retrouve aussi cet attachement à notre planète, sa préservation, et avec ce qui s'y passe, conflits, terrorisme...



Pour pinailler, parce qu'après vous aller croire que ce n'est pas objectif ce que j'écris, j'aurais vraiment apprécié qu'un des personnage secondaire soit un chouilla plus développé, mais ça c'est parce que j'ai surkiffé cette tite bonne femme 😀



J'ai vraiment adoré ce final, cette chute mémorable !



Bref, si vous voulez un thriller sur fond de complots, de mythes et de mythologie, de science-fiction, ce livre est pour vous ! Tous les ingrédients y sont bien dosés et très bien assemblés. L'histoire est super bien ficelée et nous avons réponse à toutes les questions que l'on peut se poser durant la lecture !



Encore une fois, je l'avais dit lors de ma 3ème lecture de l'auteur, s'il y a marqué Jean-Marc De Vos sur la couverture, foncez ! C'est une valeur sûre !
Lien : http://lemondededamecouette...
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Dissidence

Une enquête palpitante, de la science-fiction. Un mélange réussi pour une histoire superbement menée.



Un suspense parfaitement saupoudré dès le début, des enquêteurs imparfaits mais qui ne lâchent rien, un dénouement surprenant et qui fait réfléchir. Une belle écriture.



Un excellent moment de lecture. Je recommande.

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Dissidence

Un thriller de science-fiction pure jus, dans un futur assez contemporain, mené par des personnages de caractères, taillés dans le roc, et sous la plume d’un auteur qui affiche une connaissance poussée du milieu policier, ce qui ne rend que d’autant plus réalistes et truculentes les nombreuses scènes d’actions.

Cela se lit dès lors d’une traite, emmené par une écriture addictive et dans l’impatience du dénouement final, mais que l’on craint ensuite de voir arriver tant la chute semble abyssale. Et pourtant, la morale est belle et l’humanité ferait bien de l’entendre.
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Dissidence

Polar ou Science-Fiction ? à vous de voir.

De la Science-Fiction ? Oui, certes, il y a un rayon mystérieux qui semble provenir de Phobos, une lune de Mars. Des savants et des militaires s’arrachent les cheveux pour tirer ça au clair, après qu’un « incident de parcours » leur ait mis la puce à l’oreille, enfin le rayon dans le collimateur, devrais-je plutôt dire...

Mais non, c’est un polar ! En Belgique, une enquête est diligentée, sur une cession d’entreprise qui paraît douteuse. On confie le boulot à deux bras cassés, un enquêteur sur le retour un peu porté, comme il se doit, sur la bouteille, et une inspectrice sulfureuse qui aurait de mauvaises fréquentations. Ajoutez à ça un sombre truand serbe, une ex-flic hackeuse de haut vol et quelques rupins roulant carrosse, qui cachent bien leur jeu et tirent les ficelles depuis des manoirs inaccessibles. Tous les ingrédients du polar sont bien là. Mais… Et ce rayon mystérieux ? Et ce personnage étrange féru d’ésotérisme ? Mélangez bien le tout, et vous avec un "ovni" littéraire entre les mains (pour un roman de SF, ma foi, pourquoi pas). La chute vaut son pesant de cacahuètes, alors je n’en dis pas un mot, comme c’est l’usage.

Mis à part son premier opus, qui se passait en grande partie dans l’espace, voici que les trois ouvrages suivants de cet auteur, prennent racine dans sa Belgique natale, et créent ainsi une vraie « filière Belge » dans le genre. Je ne suis pas spécialiste pour savoir si la filière Belge existait auparavant en SF, mais la voici bien présente aujourd’hui. Que nous réserve la suite ? Avec une telle imagination…
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Dissidence

Une invasion cachée alien, oui je sais, on en a lu mille fois. Mais si on en lit autant, c'est peut-être que nous avons gardé notre âme d'enfant ? Alors cette mille et unième histoire vaut elle le coup ?



Le plan des aliens est simple : l'invasion doit être finalisée dans un an, les aliens sont sûrs de leur coup, les humains sont trop cons et le temps qu'ils s’aperçoivent de quelque chose, il sera trop tard. Mais voilà que la destruction d'un satellite révèle l'existence d'un étrange faisceau venu d'une lune de Mars, Phobos. En outre, en Belgique et ailleurs dans le monde, un syndrome touche 1% de la population, mais surtout des PDG de multinationales. Deux flics, un vieil ivrogne et une jeune femme sexy, deux placardisés, sont mis sur l'affaire en espérant qu'ils ne fassent rien.



On sent de suite que l'auteur s'amuse à écrire son histoire, on est clairement dans la veine Scalzi, il s'amuse de ce duo improbable qui a tout pour ne pas s'entendre et va pourtant nous démontrer le contraire. La jeune fille sexy n'est présente pour nous montrer notre société "progressiste". On peut s'habiller de manière féminine et être une bonne professionnelle, ce n'est pas antinomique.



Une aventure entre polar et SF qui modernise la vieille SF à papy. Le twist final est magnifique et bien amené.



Cela fait quelque temps que je suis l'auteur et à part un hiatus (L'ambassadeur), c'est du tout bon. Il sait mener sa barque, il nous emmène avec lui dans son univers, des touches d'humour... Reste à mettre un fond derrière ses aventures (comme dans L'immortelle de Maisonville), et Scalzi aura son pendant français. Et franchement, je ne dis pas cela pour faire mousser l'auteur, je le pense réellement.

Sur sa page FB, l'auteur annonce qu'il a trouvé un éditeur pour son roman que j'ai le moins aimé cité plus haut (je crois avoir des goûts orthodoxes !), j'espère qu'il ne s'agit pas d'une obscure maison d'édition et que sa carrière décolle.



Cerise sur le gâteau, l'auteur a dû entendre mes critiques sur ses couvertures et a décidé de la moderniser.
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Djaarhs !

Tremblez, les Djaarhs sont à votre porte !

Sous le visage incontestable d’une histoire de science-fiction, se découvre ici une remarquable aventure humaine où la population planétaire se retrouve soudain poussée jusque dans ses derniers retranchements. Quel décor idéal pour un auteur à l’imagination fertile et au sens aiguisé de la narration. Et il y a de tout pour contenter tout le monde : du suspens, des tensions, des relations humaines difficiles, mais de l’amour aussi, des rebondissements à souhait, un Bob Morane des temps modernes, et même un virus. Encore, direz-vous, oui mais celui-ci est très spécial ! Bref, j’y ai trouvé un grand plaisir de lecture et je pense pouvoir le recommander à un large public de lecteurs, que vous soyez ou non amateur du genre SF.
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Djaarhs !

Mon avis :



Très bon roman de SF qui déroule une histoire apparemment simple. Des extra-terrestres qui dictent à l’ensemble des gouvernements de la Terre des ordres pour le moins difficiles à suivre. Tout le monde marche dans leur « combine » car ils possèdent l’antidote d’un virus redoutable qu’aucun scientifique ne parvient à éradiquer. Au bout de tout ça, il apparaît que l’humanité sera complètement soumise, dépendante d’eux, risquant d’être détruite dans ses fondements premiers.



Une galerie de personnages humains et de créatures Djaarhs se démènent pour arriver à leur fin. Pour les premiers, au début, établir un contact afin de comprendre ces êtres décrits comme d’immenses insectes aux goûts peu ragoutants et à l’intelligence redoutable s’entourant de moyens considérables pour leur sécurité,  capables d’anticiper les moindres pensées de leur futurs esclaves, puis trouver le moyen de résister et de détruire ces envahisseurs à la technologie très avancée. Pour les seconds, cacher leur véritable intention, réagir aux multiples essais d’attaques des humains dont certains ne veulent pas se laisser faire et s’entourer, en les manipulant, de personnes à la mentalité douteuse comme le mafieux Diego Morales.



Chaque humain devra choisir son camp. Il en va de l’avenir de la Terre.



J’ai beaucoup aimé l’ambiance du roman, la leçon d’humanité sous-jacente. Les personnages sont magnifiquement mis en scène, grâce au talent de l’auteur, sa manière d’utiliser l’humour subtil ou moins subtil selon les caractères de chacun. Le général Paterson par exemple qui ne fait pas dans la dentelle.



Une femme, Aurore, fait partie de la Résistance, jouant un double jeu, ce qui est parfait.



Un autre personnage Angelo Presti donne une dimension très humaine à ce récit car ses certitudes vacillent face à la confrontation des événements. Il semble ballotté à la fois par les gouvernements des grandes puissances terriennes qui l’ont désigné ambassadeur auprès des Djaarhs (Consul de Djariha) et par les différents interlocuteurs insectoïdes, se donnant des noms de héros de la mythologie antique (Hadès, Cerbère, Ares, Vulcain, Hermès). Vu sa position, on cherche à l’utiliser et il devra faire la part des choses, donner sa confiance en pesant le pour et le contre, en mettant à l’épreuve ses soi-disant amis tout en ne sachant pas grand-chose des intentions de certaines personnes de son entourage. Une histoire d’amour se fera jour et aussi d’amitié forte.



Le fait que les Djaarhs choisissent Bruxelles et plus particulièrement le domaine royal pour implanter leur essaim, selon un plan précis, qui donnera des bâtiments aux dimensions considérables sans fenêtres, sorte de bunker d'une laideur repoussante, infranchissable car muni de nombreux sas et détecteurs en tout genre provoque des scènes à mourir de rire. 



Tous les ingrédients d’un roman haletant sont là ! Passé le premier chapitre, qui m’a semblé décousu car beaucoup d’informations sur les personnages à venir étaient à digérer en peu de temps, j’ai lu sans relâche ensuite. Je ne regrette vraiment pas mon achat et vous encourage à suivre mon exemple car le roman de Jean-Marc De Vos mérite d’être lu.    
Lien : https://francoisegrenierdroe..
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Djaarhs !

Une couverture hideuse, un titre improbable, un pitch lu cent fois...

Et cerise sur le gâteau, c'est de l’autoédition.

Bref, tous les voyants sont au rouge.

Et pourtant...



Un objet non identifié apparaît dans le ciel de la Terre tandis qu'au même moment une épidémie se propage. Pas besoin d'être mathématicien pour additionner 1+1, les aliens sont sûrement coupables, mais ils fournissent le remède. Où est le loup ?



Voilà une histoire qui fait partie des marronniers de la SF, question originalité, on repassera d'autant que tout le reste est quasi prévisible pour l'amateur d'imaginaire. Mais le style fluide et simple, l'humour et la bonhommie des personnages font que c'est plaisant à lire. De cette histoire lue cent fois, on y pénètre comme lorsque l'on enfile sa vieille paire de baskets, on est en terrain connu, chez soi, bref, on s'y sent bien. En outre, même si la Russie et les USA sont présents, l'intrigue se passe en Belgique, voilà qui change des lieux communs. C'est léger, mais plus la lecture avance, plus une certaine profondeur se fait jour. Cela reste assez caricatural et attendu, mais comme dans la vraie vie l'Histoire se répète sans que l'on en prenne conscience.

Mené tambour battant, difficile de s'arrêter dans sa lecture. Seule la fin est un peu en dessous, l'impression que l'auteur ne savait pas vraiment comment clore l'histoire. Ce n'est pas catastrophique loin de là, mais j'aurai voulu un truc un peu plus étonnant au vu du reste.



Nous sommes face à une lecture détente qui fait son taffe et cela fait du bien de temps en temps.
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Djaarhs !

Je ne sortirai pas indemne de cette lecture !

C’est ce qu’affirme le quatrième de couverture mais ce n’en est pas moins vrai !



Certes les Djaarhs sont des extra-terrestres, certes ils ressemblent à des criquets ou à des crevettes et font cinq fois la taille des humains mais le récit nous fait réfléchir à des thématiques bien concrètes. Du moins, si on le veut bien car on peut aussi lire ce roman comme une pure fiction.



Comme souvent, Jean-Marc De Vos nous propose des personnages pittoresques, bien typés. J’avoue un faible pour le général Paterson qui n’est pas sans me rappeler G.S. Patton mais chut ! Les dialogues sont percutants, souvent touchés par l’humour puis l’atmosphère bascule...



C’est un roman qu’il est difficile de faire durer. On en savoure chaque passage même les plus noirs tout en se demandant comment ces maudits envahisseurs pourraient être annihilés.

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Djaarhs !

Dans ce roman, l’auteur imagine une fin du monde due à une invasion d’Aliens. Plus avancés que nous dans la technologie et la biologie, ils se servent de cela pour asservir les Terriens. Ce sont des insectoïdes et ils sont impitoyables…

J’ai aimé :

– Les personnages d’abord les Aliens : Hadès, Cerbère, Ares, Vulcain, Hermès (qui ont choisi leurs noms dans la mythologie grecque).

Puis les Terriens parfois un peu caricaturaux mais bien pensés (un anti-héros qui plaît – Docteur Angelo Presti ; une femme forte et intelligente – Aurora Tikhonova ; un militaire type fidèle en amitié – Général Paterson ; un chef de la mafia parfaitement odieux – Diego Morales ; un scientifique presque invisible – Professeur Ilich Palatine + des personnages secondaires bien typés…

Et les noms de tous ces personnages ont leur importance…

– Les détails sur notre civilisation qui donnent à réfléchir

– De l’humour (noir évidemment)

– Beaucoup de dialogues très naturels (on imagine le film)

– Ni trop court, ni trop long…



J’AI AIME TOUT EN FAIT…

J’ai lu ce roman d’une traite, pas moyen de le lâcher…

Pour tous ceux qui aiment la SF et une bonne histoire bien racontée avec un bon suspense et une plume alerte…



Ce livre m’a fait penser à deux (très anciens) roman post-apocalyptiques lus dans mes jeunes années et dont j’ai d’excellents souvenirs :

– Révolte des Triffides / John Wyndham

– La peur géante / Stefan Wul



J’attendrai à présent avec impatience le bouquin suivant de Jean-Marc De Vos…

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Djaarhs !

Djaarhs

Jean-Marc De Vos



Amateurs de bonne SF, ceci est pour vous. Voici un auteur Belge que je suis depuis ses débuts (l’Ambassadeur, puis Leodiensia Data). Je viens de terminer son troisième opus (et attaque le quatrième : Dissidence, dans la foulée).

De la bonne SF contemporaine, plus Fiction que Science pour cet ouvrage, et quasiment une possible dystopie. On se laisse entraîner à la suite de personnages qui ne sont pas des super-héros, qui nous ressemblent et auxquels on s’attache donc. L’intrigue est rondement et intelligemment menée, l’écriture est fluide et agréable, j’ai passé un très bon moment.

L’histoire : « Rencontre du troisième type » mitigée « Mars Attack », mais rien de tout ça non plus, le genre est renouvelé et l’intrigue très bien construite et amenée par petites touches bien dosées. L’analyse de notre société face à une crise de ce genre me paraît tout à fait crédible. Si les traits de caractères de certains des principaux personnages sont un peu forcés, ce n’est jamais jusqu’à la caricature et ça instille une dose d’humour particulièrement bienvenue, le général Américain, le capo de la Mafia, le savant Russe amateur de vodka, on pourrait se dire que ce sont des clichés, mais ils sont rendus vivants et l’on sourit à de nombreuses reprises lorsqu’ils sont « en scène ». Oui, ça se lit comme on verrait un bon film. Alors je ne vais pas « spoiler » sur l’intrigue, mais lisez-le, vous ne serez pas déçus !

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L'ambassadeur

Avertissement de l'auteur:

Ne vous fiez pas aux liens figurant sur la page pour commander le livre. Ces liens étant liés à l' ISBN, ils ne fonctionnent que pour Amazon. Le livre est toutefois bien disponible ailleurs, sous un format légèrement différent et un autre ISBN: 978-2-9602446-0-1



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L'ambassadeur

Fan modérée de science fiction, j'ai découvert avec ce roman mine de rien un mélange de différents genres habilement repris dans un contexte de science-fiction. Mais donc cela va bien plus loin. Même si j'ai eu un peu difficile au tout début à me familiariser avec tous ces nouveaux concepts, noms d'espèces et autres termes techniques, finalement je suis facilement rentrée dedans, et une fois dedans, difficile de le lâcher :-).

De la science-fiction suffisamment prise au sérieux pour s'accrocher à l'intrigue, mais qui ne se prend pas pour autant au sérieux, sans non plus verser dans l'auto-dérision à la Douglas Adams. Bref un bel équilibre finalement. Et une écriture soignée, qui se déguste .. parfois difficile de la savourer tellement j'étais happée par l'histoire elle-même, j'avoue ;-).
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L'ambassadeur

La science-fiction renaît, et l’on s’en réjouit !

Quelle merveilleuse aventure, tout y est à souhait. Et quelle imagination, une rando décapante aux quatre coins de l’Univers comme si l’on y était, et voici le bestiaire de la science-fiction significativement enrichi des plus improbables et tout aussi attachantes créatures… pardon, Entités !

Un tout grand bravo !
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L'ambassadeur

N'en déplaise à Ferrero, les réceptions de l'Ambassadeur ne sont pas toujours réussies !



Et un jour apparait sur toutes les télés du monde une Lettre. Ils sont là, aux portes de notre système solaire.

Contact - Peur - Soulagement

Mais, les aliens ont un système de Nations Unis, le Haut Conseil des Entités Galactiques Interstellaires, et des règles strictes pour protéger les planètes habitées des colonisations et autres exterminations hostiles.

Mais le troisième principe ! Et tout cela, à cause de Voyager !



La première partie nous réserve à chaque fois son lot de surprises, nous emmenant vers des situations que je n'avais pas vu venir. Les rebondissements sont de rigueurs et alors que certains romans vous demandent l'exclusivité de vos neurones pour vous délivrer leur univers complexes, ici, on rentre facilement dans le coeur du sujet.



Et arrive la seconde partie, une enquête beaucoup plus classique pour découvrir une étrange malédiction pesant sur la Voie Lactée. L'originalité n'est plus présente, quelques hics ici et là, comme lorsque l'on interdit à une personne de venir sur le vaisseau pour trois pages plus loin faire l'inverse, le retournement de situation étant bien trop rapide. L'impression de lire un roman tout venant de la fameuse collection Fleuve Noir Anticipation. Sentiment renforcé par l'image de la femme qui fera grincé quelques dents (même si cela est assez étrange car à d'autres moments, on sent que l'auteur à un point de vue autre)...



J'ai ici l’impression que l'écriture de ce texte s'est faite en deux temps et que l'auteur a retravaillé plus tard son introduction pour en faire la première partie. Sentiment renforcé par la quasi absence des aliens colonisateurs dans la seconde partie.

Ou c’est tout simplement que j'avais envie d'en savoir plus sur ces Murides et leur rapport avec les humains. Pour moi, le sujet était plus ici que dans l'enquête classique sur la malédiction.



C'est un roman qui plaira aux nostalgiques du FNA. Pour les autres, je vous conseille plutôt la lecture de son second livre, Leodiensia Data, plus au goût du jour.
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L'ambassadeur

Autant le dire tout de suite, je me nourris au biberon de la science-fiction, et des genres de l’imaginaire en général, depuis que je sais lire ! La quatrième de couverture m’intriguait… En ouvrant ce roman, j’ai non seulement découvert un excellent auteur de SF, mais j’ai plongé, tête la première, dans un univers extraordinaire. Dès les premières pages, on sent l’écriture maitrisée, le sens de la description, l’immersion est immédiate et totale. Résumer un roman aussi riche serait une gageure, mais j’y ai trouvé en vrac : de l’aventure, de l’intrigue politique, un peu de combat spatial, juste ce qu’il faut, de l’amour, des mondes étranges et des extraterrestres dont la description (très fouillée, autant sur le plan physique, que psychologique) m’a laissé pantois.

Une recommandation ? Achetez ce roman, vous ne serez pas déçu du voyage que vous propose Jean-Marc De Vos. Retenez bien ce nom, vous ne tarderez pas à en entendre encore parler !

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L'immortelle de Maison-Ville



Comme toujours, on retrouve sous la plume de Jean-Marc De Vos des personnages typés, un univers original mais cohérent, une trame bien ficelée, du suspense et de l’humour, même quand tout semble désespéré.



J’ai dévoré ce roman ! Je n’ai pu le lâcher avant de l’avoir terminé (sauf pour dormir évidemment) et je ne peux que vous inviter au voyage !

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L'immortelle de Maison-Ville

Pourquoi se décarcasser à pondre un très bon thriller pour l'enrober de la plus hideuse des manières ?



Il ne faut pas se fier aux apparences. D'accord mais faut pas abuser quand même ! Après, je me pose une question existentielle : plus la couverture est moche, plus le succès est au rendez-vous chez les autoédités ? Vaste débat.



Nous savons donc que Jean-Marc De Vos n'est pas un bon graphiste (une constante chez lui) et à la limite, je m'en fous car c'est le texte que je juge. Et là, il n'y a pas à chipoter, le mec roule sa bosse.

Soit notre monde dans une certaine d'années, des conflits ont éclaté partout pour diverses raisons que l'on connait tous, il suffit de regarder les infos et ouvrir sa fenêtre.

Après 20 ans de guerre, il ne reste plus grand chose et le peu de monde restant établi des règles éthiques sociales et environnementales strictes, sous une gouvernance mondiale. Fini de faire mumuse avec l'ADN, le nucléaire et la surconsommation. De nouvelles villes naissent sur les ruines.



J'ai vraiment lu avec plaisir ce roman qui m'a emmené dans ce monde où tout n'est ni blanc ni noir. Les personnages évoluent et sont ambiguës à souhait. J'aime avant tout lorsqu'un livre m'entraîne dans son intrigue et me fait réfléchir sur le monde et c'est ce que j'y ai trouvé.

Les sujets actuels comme l'immigration et son traitement y sont traités sans en avoir l'air. Nous avons une protagoniste qui ne se laisse pas conter des histoires de prince charmant et mène sa barque. Les relations entre puissants, les classes laborieuses et comment se joue les relations de pouvoir s'y trouvent et ce, sans grandiloquence, tout en simplicité. Ce monde où les lois sont plus équitables et environnementales entrainent la résurgence de problèmes que le progrès technologique avait aboli. Alors que faire ?



Jusqu'à la fin, l'auteur m'a baladé et a rogné mes heures de sommeil.

La couverture moche a bien trompé son monde.
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L'immortelle de Maison-Ville

L’Immortelle de Maison-Ville

de Jean-Marc De Vos



Une dystopie apocalyptique ?

Une dystopie, certainement, notre société au siècle prochain, après les grands conflits, sous le joug d’un triumvirat appliquant des lois « Éthiques et Écologiques ». On pourrait rêver d’une société de rêve où enfin les problèmes seraient réglés, ici, s’ils le sont, c’est avec une poigne certaine, mais ce qui ne change pas, ce sont les bénéficiaires de ce système… Et qui dit bénéficiaires, dit laissés pour compte. C’est là qu’on entre dans Maison-Ville.

Apocalyptique, ça vous le découvrirez au fil des pages et pour ne pas « divulgâcher » (comme on dit à la radio…) je n’irai pas plus loin.

Pour ceux qui connaissent l’auteur et son univers, on y retrouve des décors urbains qu’auraient pu dessiner un Philippe Druillet, Enki Bilal ou François Schuiten.

Les personnages sont hauts en couleurs et forts en verbe. Deux héroïnes (dans ma lecture personnelle) qui sont à l’opposé, que tout sépare, et pourtant entre lesquelles le courant va passer jusqu’à…

Difficile d’en dire plus, les péripéties ne manquent pas, plusieurs rebondissements bien dosés, l’intervention de nouveaux acteurs qui viennent enrichir l’histoire à mesure qu’elle progresse, pas le temps de s’ennuyer le long de ces presque 400 pages.

Ce que je retiens, c’est qu’on peut avoir une lecture à plusieurs niveaux : une dystopie bien construite avec comme dit plus haut, des personnages forts, du sang du sexe et des larmes, et de bonnes scènes dignes d’un blockbuster de fin d’année, explosions, évasions face à face entre les forces du « bien » et du « mal » (avec des guillemets, car on ne sait plus trop où situer l’un et l’autre).

À un autre niveau on a une description du monde dans lequel nous vivons, avec ses travers, ses idéologies et les excès qu’elles induisent, et les dégâts que tout cela peut faire.

Puis on a une vision métaphorique sur la destinée de l’humain (et de la femme en particulier) qui n’est certes pas la moins intéressante.

Un point que je remarque également, l’auteur, déjà dans ses précédents romans, mais plus encore dans celui-ci, accorde à la femme une place prépondérante, tant pour ses héroïnes, qui ne sont pas toutefois sans ambiguïtés ni complexités, que pour les rôles de méchantes où elles savent aussi exceller.

Un excellent roman, le meilleur que j’ai lu depuis un moment.
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