La "citoyenneté", qui tend à ressembler toujours plus à une peau de chagrin abondamment défilochée, serait du même coup réduite sans le moindre fard au seul devoir de choisir, de loin en loin, qui nous ment.
On a résolu de nous faire vivre, alors même que les libertés publiques sont chaque jour un peu plus menacées, dans l'illusion d'un monde vivant en permanence en vue d'un cirque électoral. Nous serions censé vivre, somme toute, en régime d'élection ininterrompue.
Un tel système, il ne s'agit pas de l'humaniser. Car, pour assurer la survie des plus riches, c'est la démocratie qu'il aura tendance à réguler toujours plus sévèrement - et non pas le capitalisme lui-même. Il faut l'abattre. Après quoi, c'est promis: je me rendrai aux urnes sans barguigner.
Ne fût-ce que pour fêter la bonne nouvelle !
Rien ne vient du néant, et rien, après avoir été détruit, n'y retourne. Les atomes se déplacent dans tout l'univers en effectuant des tourbillons et c'est de la sorte que se forment les composés : feu, eau, air et terre.
Si tout corps est divisible à l'infini, de deux choses l'une : ou il ne restera rien ou il restera quelque chose. Dans le premier cas la matière n'aurait qu'une existence virtuelle, dans le second cas on se pose la question : que reste-t-il ? La réponse la plus logique, c'est l'existence d'éléments réels, indivisibles et insécables appelés donc atomes.
Pour l'homme, il convient de faire plus grand cas de l'âme que du corps ; car l'excellence de l'âme corrige la faiblesse du corps, alors que, sans la raison, la force corporelle est absolument incapable d'améliorer l'âme.