Comme nous aimerions vivre"par être" au lieu de paraitre vivre !
Qui suis-je? Que suis-je?
La compréhension d'un moi, d'un soi, interdépendant et impermanent, dont la nature ultime est vacuité, n'est ni un reniement ni un renoncement à la personne. Bien au contraire. C'est l'affirmation de la personne qui grâce à cette nature non figée, peut changer, évoluer, bref, vivre. Une personne qui va pouvoir être l'auteur de sa vie, de ces actes, de ses pensées, de ses paroles. Auteur et acteur.
Sommes-nous comme un petit bouchon de liège sur les vagues de l’océan,allant au gré des flots et des vents ou disposons nous d'une quille,d'une voile et d'un gouvernail pour tenter de nous diriger ?
Certes,à chacun son jardin secret,son jardin discret,mais comme nous aimerions vivre plus vrai,vivre en vérité avec nous-même.
Tout commence par le manque, l'insatisfaction. Ce manque crée l'envie, et le désir non satisfait se transforme en besoin. Le besoin crée à son tour un vide, et , quand nous sommes à vide, nous sommes avides. La recherche de ce qui peut combler ce vide engendre une tension, tension qui se relâche dès que l'objet sensation est nommée "bonheur". Nous serons très attachés à l'objet. Nous devenons dépendants état qu'il ne faut pas confondre avec l'interdépendance.
l'attachement est une de nos tendances mentales les plus perturbatrices et il est très difficile à mettre en évidence, car il commence toujours d'une façon très agréable pour nous : un plaisir éprouvé. L'attachement perfide, se déguise en amour....
Pour ceux que le sujet intéresse, voir la vidéo http://www.dailymotion.com/video/xp6dpo_les-petits-bonshommes-allumettes-partie-1-de-2_lifestyle
Toutes les souffrances du monde viennent du désir du bonheur pour soi. Tous les bonheurs du monde viennent du désir du bonheur des autres.
S.S Le Dalaï Lama