Citations de Jeanne Pears (118)
C'est comme si je ne pouvais pas lutter, parce que mon cœur; mon corps et mon âme se souviennent de tout ce que j'ai ressenti à ses côtés.
La douleur ne cesse jamais vraiment d'exister. Elle s'atténue, elle s'apaise, mais il suffit parfois d'un tout petit grain de sable pour réalimenter la machine.
-On aurait pu continuer nos vies chacun de notre côté, mais le fait est que le destin nous a remis sur le même chemin. Je ne peux pas l'ignorer et faire semblant, c'est impossible.
La musique, ça fait rêver, mais parvenir à en vivre, c'est difficile, sans parler des à-côtés.
Chacun réagit comme il peut avec les armes qu'il a, et ce qui compte, c'est la volonté de s'en sortir.
La famille peut être notre chute comme notre salut.
"- Tu sais ce que j'aime à propos de nos sorties ?
- Non, dis-moi.
- J'apprends plein de trucs et pas seulement sur l'art. Sur toi aussi, et ça me plait bien."
Je suis comme aimantée par cet homme. Je n'ai jamais été bouleversée de cette façon.
Nous étions deux âmes perdues qui se sont trouvées sur le chemin de la rédemption. Nous voici, pas tout à fait entiers, mais avec une moitié qui nous complète parfaitement. Nous nous comprenons, nous savons et nous avançons.
Garrett est le raz de marée qui balaie tout sur son passage, il renverse mon existence sans ménagement, sans préavis.
Il n'y a que moi qui peux faire un pas en avant ou rester engluée dans le passé, dans mes peurs.
Je ne veux pas être retenue par le passé, je ne veux plus avoir peur des autres, de l'avenir.
Affronter son passé pour le surmonter. Se pardonner pour pouvoir avancer.
- Je ne suis pas parfaite, lâche-t-elle soudain. On n'est pas...
- Je ne veux pas d'une femme parfaite, la coupé-je doucement. Je veux la femme parfaite pour moi, et cette femme, c'est toi. [...]
Il y a bien longtemps que je suis devenue sa femme, mais je n’ai rien contre une cérémonie, une jolie robe et une bague. C’est le rêve de toutes les petites filles, non ?
- Il y a un truc qui cloche, fait Jordan.
- Eh bien, vas-y, mène ta petite enquête.
- Ne me tente pas. Tu veux que je cherche des trucs sur elle ? Des trucs louches ? Comme ça, tu pourrais peut-être faire pression pour te débarrasser d’elle ?
- T’es sérieux ?
- Non, c’était pour t’aider moralement, te montrer que je suis de ton côté.
- Ouais, en gros, tu sers à rien.
Mon cœur ne se souvient que des blessures infligées.
Je sais qu’il existe la mémoire des muscles. Le cœur en étant un, possède-t-il ses propres souvenirs ? Des réactions qu’il est difficile, voire impossible de contrôler ?
Tout ce que je veux, c'est la rassurer, lui apporter un sentiment de sécurité, effacer ce pli soucieux qui barre son front. J'aimerais tellement que le sourire qui éclaire son visage et l'étincelle qui illumine ses yeux ne disparaissent jamais.
Il ne m’en faut pas plus. En une microseconde, mes lèvres sont à nouveau sur les siennes, et rapidement, nous nous retrouvons nus comme des vers. Je me sens pousser des ailes, je n’ai plus peur d’entreprendre.