Citations de Jeffery Deaver (304)
Il sortit de sa poche les gants et la cagoule et les posa à coté de lui tandis que la voiture prenait de la vitesse, laissant derrière elle le vieux quartier presque désert. Le collectionneur d'os partait à la chasse.
on n'a jamais cru tant de choses que depuis l,on ne croit plus à rien.
Son ex était violent. Pas physiquement, il ne l’a jamais frappée, ni les enfants, mais il passait son temps à l’insulter, à la rabaisser. C’était un serial killer émotionnel ! –
Un artiste doit savoir ce que veut le public et le lui offrir, même si ce dernier ignore ce qu’il veut. “On fait des films pour le public, pas pour soi-même.”
Cela fait quinze ans que je désamorce des bombes. Les explosifs, ce n’est pas comme les armes à feu. Pas besoin de regarder les gens droit dans les yeux quand on les tue. Pas la peine d’être dans les parages. Et blesser des innocents n’a aucune importance… Au contraire, blesser des innocents fait partie du message.
Comme j’ai de gros nichons, les hommes aiment bien me voir, et je fais assez bien l’amour, je crois. En plus, j’aime ce que je fais. Je gagne bien ma vie. J’ai même des fans qui m’envoient des lettres. Par centaines.
On parle de films érotiques, mais ils n’ont décidément rien d’érotique. L’érotique implique une stimulation émotionnelle et physique. Des gens qui baisent en gros plan, ce n’est pas érotique.
Les hommes tiennent le haut du pavé dans le cinéma classique, mais dans le porno, c’est l’inverse. C’est comme le sexe dans la vie réelle : ce sont les femmes qui dominent. Nous avons ce que veulent les hommes, et ils sont prêts à payer pour l’obtenir. Nous gagnons plus d’argent que les hommes, nous décidons de ce que nous faisons ou pas. Nous occupons la position du dessus, si vous me pardonnez la plaisanterie.
Pas mal d’objets avaient de quoi mettre la politesse à rude épreuve : des murs turquoise, un vase peint (représentant une femme en pantalon corsaire promenant un caniche), des lampes Lava, des tables en plastique en forme de reins, un abat-jour fait de cartons de produits de nettoyage Bon Ami et Ajax, des fauteuils en fer forgé et de toile noire genre hamac, une vieille console télé Motorola.
Et puis une collection de poupées de contes de fées, des animaux empaillés et des rayonnages couverts de livres.
Shelly prit sur une étagère un livre abîmé des frères Grimm, le feuilleta et le
Mieux vaut garder le secret sur certaines choses.
« Une fille, ça ne gagne pas sa vie au cinéma, sauf les moins-que-rien », les chances de faire une carrière au cinéma paraissaient bien meilleures que dans le conte de fées.
Tout était sur le blog. C'est forcément vrai, n'est-ce-pas?
— Il fait toujours une chaleur pareille, ici ? demanda P. Z. Evans en plissant les yeux à cause du soleil.
Ses Ray-Ban aux verres teintés ne lui étaient d’aucune utilité.
— Non.
— Heureusement.
— En général, il fait encore plus chaud, répondit Alejo Diaz avec un accent chantant.
— Sans déconner.
C’était le mois de mai et il faisait trente-six degrés. Ils se trouvaient sur Zaragoza Plaza, une place pittoresque où trônaient les statues de deux hommes austères ; des généraux, avait appris Evans. Il y avait aussi une cathédrale.
Et puis ce soleil… brûlant comme une nappe de pétrole en feu.
— Toute cette collection ne vaut rien.
— Comment ça, monsieur ?
— Un objet n’a de valeur que si son propriétaire souhaite le vendre. Moi, je ne vendrai jamais un seul volume. La plupart des collectionneurs de livres sont comme ça, contrairement à ceux qui s’intéressent à la peinture, aux voitures ou à la sculpture.
— Mes superstars, commenta-t-il en indiquant certains ouvrages.
Le Chien des Baskerville de Conan Doyle, Les Sept Piliers de la sagesse de T. E. Lawrence, Gatsby le Magnifique de F. Scott Fitzgerald, Pierre Lapin de Beatrix Potter, Rocher de Brighton de Graham Greene, Le Faucon maltais de Dashiell Hammett, Nuit et Jour de Virginia Woolf, Le Hobbit de J. R. R. Tolkien, Le bruit et la Fureur de William Faulkner, Portrait de l’artiste en jeune homme de James Joyce, À la recherche du temps perdu de Marcel Proust, Le Magicien d’Oz de Frank Baum, Harry Potter à l’école des sorciers de J. K. Rowling, The Bridge de Hart Crane, L’Attrape-cœurs de J. D. Salinger, Les Trente-neuf marches de John Buchan, Le Crime du golf d’Agatha Christie, Casino Royale de Ian Fleming.
Il regagna son bureau pour chercher des informations sur le dénommé Feldman en interrogeant les diverses banques de données. Les plus importantes : NCIC, VICAP, l'identité judiciaire du Wisconsin et Google.
17h52, vendredi 17 avril. Un des moments les plus calmes de la journée dans le comté de Kennesha, Wisconsin. Les gens avaient tendance à se suicider ou à tuer leurs concitoyens, volontairement ou accidentellement, plus tôt ou plus tard.
Le fait de ne pas donner les prénoms quand on présente des personnes est souvent une façon d’assurer son autorité.
Elle avait appris depuis longtemps qu’une femme, dans la police, pour soigner son apparence, devait toujours avoir une longueur d’avance sur ses collègues masculins. C’était triste, mais ainsi allait le monde.
Je n’ai jamais voulu, vraiment, être une vedette. Je voulais simplement avoir un mari, des enfants, chanter pour eux et pour des amis… Mais voilà, le rêve m’a échappé.