Citations de Jeffery Deaver (304)
"Ne t'inquiète pas pour les cadavres, Amie, ils ne te feront aucun mal. Occupe-toi d'abord de ceux qui en ont fait des cadavres." (…) Cherche attentivement, mais n'oublie jamais de regarder derrière toi.
La victime n'est plus un être humain, disait-il aux nouvelles recrues. C'est une source d'indices. Et la meilleure qui soit.
A partir du moment où vous prenez conscience que la plupart des autres automobilistes sont des imbéciles - il parlait par expérience, grâce à son métier - et que vous prenez les précautions adéquates, vous pouvez trouver un certain plaisir à rouler.
Tout était si difficile avec les enfants, songea-t-il. D'un côté, il fallait leur apprendre à se méfier des inconnus, à comprendre les dangers réels qui les entouraient, de l'autre ne pas les terroriser au point qu'ils n'aient plus une vie normale. Il était déjà assez difficile en tant qu'adulte de faire la part entre réalité et fiction.
(Nouvelle : Partie de pêche)
- Je trouverai le moyen de tuer Murtaugh. (Cooper)
Hal essayait toujours de l'en dissuader :
- Mais quel avantage tireras-tu de sa mort ?
- Justice me sera rendue.
Un sourire ironique se dessina sur les lèvres de Hal.
- La justice ? A Londres ? Elle ressemble à la licorne de la fable, dont tout le monde parle sans l'avoir jamais vue.
(Nouvelle : Le monde est une scène)
Chaque fois que Mo était perturbée et que Pete s'inquiétait, elle lui répondait :"ça va, ça va très bien."
Mais la signification de ces paroles était tout autre. ça voulait seulement dire :"je n'ai pas envie de te parler. J'ai des secrets que je ne veux pas partager avec toi. Je ne t'aime plus."
(Nouvelle : Triangle)
Tous ses efforts pour effacer ses traces avaient été vains.
Le bref moment de paix dont elle avait pu jouir venait de s'achever.
David Dale l'avait retrouvée.
( Nouvelle : Trop belle)
Dale était tout près d'elle. Elle sentait sa présence, il y avait longtemps qu'elle ne s'était pas trouvée si proche d'un homme aussi fort. C'était excitant, rassurant et troublant en même temps. (Nouvelle : La vie sans Jonathan)
Les noms sont une source d'erreurs. Les erreurs font du bruit. Le bruit, c'est la contamination. Il faut éliminer la contamination.
excellent manuel pour un électricien de chez EDF franchement l'auteur se perd dans des détails techniques au détriment de l'intrigue.J'ai connu Jeffrey Deaver en meilleur forme.je ne le conseillerai à personne. A oublier
Peu importe ce qu’ils savent ou pas... C’est ce qu’ils font qui compte.
Je ne guérirai pas, j’en suis bien conscient. Mais quelle est la nature de notre métier ? Remporter de petites victoires. On trouve une fibre ici, une empreinte latente partielle là, ou encore quelques grains de sable susceptibles de nous conduire jusqu’au meurtrier. C’est tout ce que je désire, Amelia : une légère amélioration. Je ne quitterai pas mon fauteuil pour autant, mais j’ai besoin de cette petite victoire.
On s’imagine facilement tirer sur quelqu’un avant de lui avoir lu ses droits sans que ça pose le moindre problème.
Les bateaux, c’est pas trop mon truc. J’ai eu le mal de mer rien qu’en regardant Le Titanic.
On voit un mouvement, une sorte de flou quand quelqu’un essaie de chasser la mouche avec sa main. Mais ses yeux à elle fonctionnent d’une autre façon ; du coup, elle voit cette main s’immobiliser en l’air une bonne centaine de fois à mesure qu’elle descend. Comme une succession rapide d’images arrêtées. C’est la même main, le même mouvement, mais la mouche et nous, on en a une vision complètement différente. Et pour les couleurs… Un truc peut nous sembler juste d’un rouge uni, mais certains insectes sont capables d’y repérer une dizaine de nuances.
Les gens, des fois, ils voient la réalité de manière différente. Par exemple, on peut regarder la même chose qu’une mouche, mais ça lui paraît pas pareil qu’à nous.
Les mantes religieuses frottent leurs ailes sur leur abdomen, produisant un bruit étrange qui désoriente leurs ennemis. Les mêmes mantes n’hésitent d’ailleurs pas à dévorer toutes les Créatures plus petites qu’elles, comme d’autres insectes ou de petites grenouilles…
Les insectes se servent beaucoup de leur odorat. Pour eux, il s’agit d’un sens multidimensionnel. Particulièrement réceptifs aux odeurs, ils les utilisent dans de nombreux buts : pour éduquer les jeunes, se renseigner et communiquer entre eux. Lorsqu’une fourmi découvre de la nourriture, elle retourne au nid en laissant derrière elle un sillage odorant, qu’elle crée en frottant son abdomen sur le sol. Ses congénères n’ont plus qu’à suivre cette piste pour remonter jusqu’à la bonne aubaine. Elles savent quelle direction prendre, car l’odeur est « orientée », pointée telle une flèche dans la direction voulue. Les odeurs servent aussi à avertir les insectes de l’arrivée de l’ennemi. Comme ils sont capables de les détecter à des kilomètres de distance, ils sont rarement surpris par leurs prédateurs…
La chaleur provoque un gonflement des tissus, précisa-t-il. Ce gonflement entraîne des irritations ainsi qu’une élévation de la tension, et ce phénomène conduit parfois à la dysréflexie. Qui peut se révéler fatale. Voilà pourquoi on a besoin d’un climatiseur. C’est aussi simple que ça.
Les criminologues aiment les revers et les poches ; pour eux, ce sont de vrais réservoirs à indices.