Citations de Jeffery Deaver (304)
La précipitation est un luxe qu’on ne peut pas s’offrir.
Sur la scène d’un crime où s’étaient joués un meurtre et un enlèvement, il devait y avoir assez d’indices pour réaliser un film relatant qui avait fait quoi à qui et permettant vraisemblablement de reconstituer l’emploi du temps de chacun des protagonistes au cours des précédentes vingt-quatre heures.
Le truc, c’est d’aller plus vite que tout le monde. Comme ça, il y a toutes les chances pour que personne ne se trouve dans l’angle mort.
Mon père m’a toujours dit qu’il existait deux catégories de conducteurs : ceux qui tiennent compte de l’angle mort quand ils changent de file, et ceux qui n’y pensent pas. Moi, je ne vérifie jamais. Mais si j’avais un bébé à la maison, je serais tout le temps obligée de regarder par-dessus mon épaule.
La vérité ne dévie pas, mais le chemin pour y accéder se présente souvent comme un labyrinthe que chacun de nous doit explorer.
Même si c’est dur, pense d’abord à toi. Si tu n’es pas indemne, tu ne pourras jamais t’occuper de quelqu’un d’autre…
“Évitez l’alcool.” Je suis sûr qu’elle a employé le mot “éviter”. Ce n’est pas la même chose que “s’abstenir” !
Si tu ploies, tu ne te briseras pas.
Courbé, tu peux te redresser.
Vide, tu peux te remplir.
Déchiré, tu peux guérir.
Les Chinois n’aiment pas dire non. C’est plus facile pour nous de trouver des excuses ou de dire oui, et ensuite, d’oublier.
Les techniciens de scène de crime ne devraient pas porter de parfum, car les odeurs qui ne sont pas naturellement présentes sur les lieux peuvent permettre d’identifier les individus ayant séjourné sur place.
L’énergie sexuelle est très importante, c’est même l’une des parties les plus importantes du qi, le pouvoir spirituel. Mais elle n’est saine que dans une relation harmonieuse.
— Quand j’étais mannequin, les hommes dignes d’intérêt avaient trop peur de moi pour m’aborder.
— Pourquoi un homme aurait-il peur d’une femme ? demanda Sung, l’air perplexe. C’est comme si le yin avait peur du yang. La nuit du jour. Ils ne devraient pas s’opposer, mais au contraire se compléter et se combler mutuellement.
En Chine, les médecins regardent, touchent et parlent pour déterminer d’où viennent les maux d’un patient. C’est vital de connaître leur état d’esprit – heureux, triste, inquiet, ambitieux, frustré…
En médecine, nous avons liu-yin : les six influences pernicieuses. Ce sont l’humidité, le vent, le feu, le froid, la sécheresse et la chaleur de l’été. Elles affectent tous les organes du corps et du qi – l’énergie vitale ainsi que le sang et l’essence de l’être. Quand elles sont trop importantes, ou au contraire trop faibles, elles créent une dissonance à l’origine de nombreux problèmes. Une trop grande humidité exige d’être séchée, un trop grand froid d’être réchauffé.
L’arthrite n’est qu’un symptôme. Pour nous, c’est une erreur de ne traiter que les symptômes. Le but de la médecine devrait consister à restaurer l’harmonie globale du corps, à rééquilibrer les énergies vitales.
Quand les sans-papiers arrivent à Chinatown, un représentant officiel de la communauté peut les aider -les conduire à une cachette, leur donner un peu d’argent… C’est ce qu’on appelle “accueillir” les clandestins. La plupart de ces bonnes âmes travaillent pour des passeurs, mais certaines exercent en free-lance.
L’immigration. Wops signifie without passport, “sans passeport”. Lorsque les immigrants italiens sont arrivés ici, il y a des années, sans aucun papier, on les a surnommés les wops. C’est une injure.
Il levait les yeux de temps à autre pour regarder les femmes, surtout les jeunes et jolies, les sensuelles, les sveltes, les coquettes, les charmeuses et les timides. Les employées, les adolescentes, les femmes mariées, les femmes d’affaires, les touristes. Asiatiques ou Occidentales, peu importait. Il voulait un corps féminin allongé sous lui, gémissant de plaisir ou de douleur (peu importait également), tandis qu’il multipliait les coups de boutoir en lui serrant le visage entre ses paumes.
Les Blancs parvenaient rarement à faire la différence entre un Chinois, un Japonais, un Vietnamien ou un Coréen. Mais parmi les Chinois, il ne serait que trop aisément identifiable, et il était déterminé à rester anonyme.
...à la télévision, on voit des gens qui possèdent des choses, mais on ne les voit jamais les gagner.