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3.1/5 (sur 53 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Jeffrey Colvin est né en Alabama et vit actuellement à New York. Diplômé de l’Académie Navale des États Unis et de l'université d’Harvard, et il a servi dans le corps des marines pendant cinq ans, a été conseiller au Congrès et analyste dans la publicité avant d’intégrer l'université de Columbia où il a été diplômé en création littéraire. Jeffrey Colvin est actuellement éditeur adjoint du Narrative Magazine. Africville est son premier roman.

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Jeffrey Colvin
Tyrell lui assène une bourrade à l'épaule.Puis il rejoint Étienne.
_ Ça te gêne pas d'avoir un père blanc ?
_Ça te gêne pas d'avoir un père chauve ?
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Etienne frotte une marque d'éraflure sur sa chaussure. Sûrement une trace de sa récente bagarre. Il était sérieux quand il a mis en doute que Tyrell soit content d'être noir. Personne n'est content d'être noir. On fait avec, c'est tout. Il aime sa mère, il apprécie sa famille de Halifax, mais il n'a aucune envie de vivre dans la même peau qu'eux. Il déteste la façon brutale dont certains chauffeurs ou commerçants s'adressent à sa tante. Et ceux de Montréal se montrent parfois tout aussi impolis envers sa mère. Tyrell a bien dû se rendre compte que ses parents sont soumis au même traitement. Il faut vraiment qu'il soit obtus pour ne pas voir que sa peau noire est un piège.
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À l'époque où nul médicament ne pouvait raviver un bébé décharné, on recommandait parfois de l'étouffer. Il fallait agir, sinon l'Infortune risquait d'infecter le village tout entier. Mieux valait abréger les souffrances de l'enfant en pleine journée, lorsque les esprits malins seraient à son chevet pour boire la buée des ses derniers souffles.
Pourtant, plusieurs mères refusent de croire que les nourrissons défunts soient des enfants de l'infortune.
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Warner produit alors la demande de grâce.
_ Si tu es libre, tu pourras choisir le lieu de ta sépulture et de celle de ton fils. Si tu me laisses m'en occuper, je risque de ne pas respecter tes volontés.
_ Il me reste peu de temps à vivre. Et il y a peut-être de la dignité à mourir pour une cause en laquelle j'ai cru un jour.
_ Un jour. Tu l'as dit toi-même.
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Au fil de leurs visites immobilières, il a appris que la discrimination à la vente est monnaie courante. Elle porte même un nom : la clause du cavalier blanc.
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La chevelure couleur de thé de Zera avait perdu ses ondulations, son visage tendu était dépourvu de tout maquillage. Comme Matthew, elle aurait pu passer pour blanche, mais comme lui elle se hâtait toujours de préciser qu'elle était noire. Elle n'offrit guère de réconfort à son fils, préférant lui énumérer tout ce qu'il devait emporter au Canada.
_ Prends le bracelet à chevrons : c'est le premier cadeau que m'a fait ton père
Ils se faisaient face par-dessus la haute cloison de la table du parloir.
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Personne n'est content d être noir. On fait avec, c'est tout.
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Luela était assise sur son perron lorsqu'un policier lui remit son avis d'expulsion.
- Vous n'avez qu'à me mettre en prison, rétorqua-t-elle. Ce n'est pas juste.
Et elle se retrouva en prison, avec Marcelina et une douzaine d'autres résidents. Elle y resta cinq jours. A son retour, ce fut un choc de ne plus voir l'ancienne maison des Penncampbell. Avec un flic à chaque coin de rue, Luela n'avait plus d'autre choix que de faire ses cartons. A présent, quand les démolisseurs étaient confrontés à un habitant sur son perron, ils se contentaient d faire le tour de la maison et d'entamer la destruction par l'arrière. Un voisin n'avait eu le temps d'évacuer que la moitié de ses biens avant que sa demeure ne s'effondre.
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La légende familiale des Sebolt regorge d'anecdotes concernant les lettres officielles envoyées par les ancêtres à Londres, en Jamaïque et Sierre Leone pour tenter de localiser les parents ayant quitté Halifax à bord des deux navires. Et Kath Ella sait combien de lettres sont restées sans réponse. Elle est d'accord avec son père : quand on vous écrit, la moindre des politesses est de répondre.
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Elle examine le document. Elle a l'air plus jeune que jamais. On devine la douleur mais aussi toute la force qui sommeille en elle, comme chez une enfant qui décrète que désormais elle ne pleurera plus pour un genou écorché.
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