Citations de Jenna Black (48)
Il n’existe que deux façons de tuer un démon : l’exorciser ou bien brûler son hôte vif. Sympa, non ?
Le destin de l'humanité reposait sur mes épaules ? l'ironie est si palpable qu'on pourrait la déguster à la petite cuillère.
Je détestais l'admettre mais, à cause de ma mère, l'alcool me faisait peur. Jamais, jamais je ne voudrais devenir l'ivrogne stupide et négligée en laquelle ma mère s'était transformée. À mes yeux, aucune sensation forte ne valait ce déclin.
(…) je ne pense pas qu'édulcorer la vérité lui donne meilleur goût.
(…) la confiance trahie n'est pas si simple à restaurer (…).
— Calme-toi, Morgane. Je ne fais rien. Tu récupères, couchée dans ton lit.
J'attrapai le drap et le tirai jusqu'à mes épaules en le tenant des deux mains.
—Je ne te crois pas.
Ses épaules s'affaissèrent.
— Je n'ai rien fait pour mériter ta méfiance.
J'éclatai de rire, un brin hystérique.
— Flash d'informations à ton attention: me tromper afin de pouvoir contrôler mon corps sans être interrompu est une violation de ma confiance.
Il pencha la tête sur le côté, l'air véritablement intrigué.
— J'avais plus d'une raison pour agir ainsi, mais je ne t'ai pas froidement trompée pour satisfaire uniquement mes buts. Tu dois savoir que je suis sincèrement attiré par toi.
Le rire hystérique voulut refaire surface mais je le réprimai.
— Je ne sais rien. Tu peux savoir tout ce que je pense, tout ce que je ressens, tout ce qui est caché sous ma surface. Et je peux savoir ce que tu veux bien me dire. C'est tout ! Est-ce que je suis juste supposée croire sur parole que toute cette scène ne fait pas partie d'une autre manigance ?
Il sourit d'un air contrit mais, si je ne l'avais pas mieux connu, j'aurais juré déceler dans ses yeux une expression blessée.
— Je comprends ton point de vue. Et, non, je ne te demanderais pas, surtout pas à toi, de croire quoi que ce soit sur parole.
A la vitesse du demon, il me saisit par le bras et me tira en arriere à l'interieur avant de claquer la porte. Ses doigts s'enfoncerent assez profondement ds ma chair pour laisser des hematomes. Je ne me plaignis pas, cela aurait pu lui plaire. Evidemment, il pouvait aussi prendre son pied en me sentant resister. Est ce que ce genre de chose n'excite pas les sadiques?
Malgre moi, mon regard se posa sur sa braguette.
Heureusement, aucun signe d'erection. Peut etre qu'il ne bandait que pour les hommes.
- Oh, pour l'amour de dieu, Morgane ! Lacha-t-il. Tu verifies si je bande parce que je te moleste?
Comme c'était exactement ce que j'étais entrain de faire, je fus incapable de feindre une indignation justifiée.
Il m'attira contre lui, penchant la tête afin que ses lèvres effleurent presque mon oreille quand il s'adressa à moi.
- Il faudrait que je te fasse bien plus mal que ca pour être excité, ma chérie.
Si la taille de son pantalon moulant blanc avait été plus basse, il aurait fallu qu'elle s'épile le pubis pour le porter et son haut très fin en dentelle rouge ne faisait rien pour cacher son soutien-gorge noir. Sur la plupart des femmes, cette tenue aurait, au mieux, paru stupide et, au pire, vulgaire. Sur Shae, elle faisait penser au plumage d'un oiseau tropical, exubérant et exotique
[...]
—Eh bien, voilà qui devrait être intéressant. Assieds- toi, dis-je en lui désignant un des fauteuils face à mon bureau avant de froncer les sourcils de façon exagérée. Enfin, si tu es capable de t'asseoir avec un pantalon pareil ; je ne voudrais pas que tu montres ton cul aux passants
Fatiguée de suivre Adam dans son examen méticuleux, je laissai mon regard vagabonder. À côté de moi, Saul souriait légèrement. Désir et amusement se mélangeaient dans ses yeux. Je suivis son regard pour découvrir le spectacle appétissant du postérieur d'Adam penché sur les phares cassés. S'il avait un peu tortillé du cul, on aurait pu croire qu'il passait une audition pour la revue des Chippendales. Et on l'aurait probablement embauché sur-le-champ.
—Tu veux que je te trouve un poteau? demandai-je à Adam.
Puis je m'assenai une claque sur le front comme un personnage d'une de ces pubs pour le jus de légumes V8.
—Non, excuse-moi, tu en as déjà un.
Saul hennit doucement et Adam se redressa pour nous regarder. Il avait l'air sincèrement intrigué, même si j'étais certaine qu'il nous aguichait sciemment, Saul et moi. Je suppose qu'il cherchait tout de même des preuves.
Après un regard rapide vers Saul, il comprit ma remarque et roula des yeux.
—Sortez vos esprits du caniveau.
- Andy est de ma famille! Tu n'es qu'un parasite qui utilise son corps comme une grosse tique mortelle pour lui sucer la vie.
- Si tu as besoin de parler à quelqu'un, me dit-il avant de partir, appelle-moi. Je sais écouter.
Je ne pus réprimer un petit ricanement qui eut l'air de le blesser.
- Rien de personnel, m'empressai-je de le rassurer. Je suis sûre que tu sais très bien écouter, mais je ne sais pas parler.
Dans ce cas précis, j'ai décidé d'adopter ta philosophie: je demanderai pardon plutôt que la permission.
Il approcha sa bouche de mon oreille, sa langue se faufilant dans le pavillon pour me goûter avant de parler.
- Tu ne veux pas te débarrasser de moi, chuchota-t-il. Tu m'aimes bien. Tu me désires, même tes actes le prouvent.
Dès que ses lèvres entrèrent en contact avec les miennes, j'eus l'impression que mon corps prenait feu. Un gémissement qui n'avait vraiment rien de pudique m'échappa et j'entourai Lugh de mes bras, enfouissant mes mains dans ses superbes cheveux soyeux. Ses lèvres étaient douces et chaudes au contraire de son baiser qui n'avait rien de doux. S'il m'avait embrassée avec plus de fougue, il m'aurait certainement fait mal. Quand sa langue pénétra ma bouche, je gémis de nouveau en appréciant son goût et son contact.
Il roula sur le côté et je cédai enfin à la tentation d'examiner avec attention son corps nu, le parcourant du regard des pieds à la tête. Et, je l'admets, je passai plus de temps que je n'aurais dû à inspecter ce qu'il y avait au milieu.
J'étais venue ici en me berçant d'illusions, espérant que la vie avec mon père serait plus normale que celle que je menais avec ma mère. Grossière erreur ! Au terme de quelques semaines à peine, je me retournais déjà avec regret sur le bon vieux temps où j'étais sous la garde de Maman. Que je trouvais pourtant à l'époque pourri de chez pourri.
-Je me conduis en parfait Gentleman, chuchota-t-il à l’oreille. Je ne ferais rien que tu ne désires pas.
Ouai, c’est bien ça le problème ! Je désirais des trucs que je n’avais aucun droit de vouloir.
— Désolée de t'avoir dérangé, continuai-je en me tournant vers la porte. Je vais essayer de rentrer chez moi sans me faire tuer, mais vu que je suis complètement folle et que je souffre d'une pulsion de mort, je ne peux rien te promettre.
Je saisis la poignée de la porte, mais Ethan franchit la distance qui nous séparait et me prit par le bras sans me laisser le temps de la tourner.
Je n’avais jamais été une grosse fan des bad boys au lycée. Toujours tellement imbus d’eux-mêmes, ils croyaient que se conduire comme des abrutis faisait d’eux des mecs cool. Evidemment, ils n’étaient pas vilain à regarder. Et un bad boy faë … Je ne vous raconte pas. Finn me sourit comme je restais la bouche ouverte sur le pas de la porte.
- Votre père a donné son accord pour vos leçons d’autodéfense, dit-il. Je vous présente Keane (il désigna le grand ténébreux à l’air boudeur.) Il sera votre professeur.
Keane ne daigna pas se redresser, et le regard qu’il me lança était … hostile.
Le sourire de Finn s’élargit, il s’amusait manifestement beaucoup.
Il se pencha vers moi et m’embrassa.
Mon cerveau passa en surcharge. Les lèvres d’Ethan étaient chaudes et humides sur les miennes, et avaient un étrange goût de cerise. J’essayai de suivre ses mouvements, mais je me sentais très maladroite, et je faisais sûrement n’importe quoi. Il titilla l’ourlet de mes lèvres de la pointe de sa langue jusqu’à ce que j’entrouvre la bouche. Son baiser se fit plus profond, et je faillais me noyer dans la saveur, les caresses et le parfum d’Ethan.