Citations de Jenna Evans Welch (55)
Le visage de mon père s'illumine de nouveau, me forçant à détourner le regard. Il est le soleil, je suis Icare. Si je vole trop près de lui, je me brûlerai les ailes.
« Tu sais, Lina, on vient en Italie pour un tas de raisons, mais quand on reste, c’est toujours pour deux choses.
– Lesquelles ?
– L’amour et les glaces.
Amen », a conclu Howard.
J’ai compris pourquoi on dit « tomber amoureux ».
Parce que quand ça t’arrive, c’est exactement la sensation que tu éprouves: une chute vertigineuse. Et quoi que tu fasses, tu dégringoles en espérant que quelqu’un sera là pour te rattraper au vol, sinon tu finiras e mille morceaux.
Une vie sans amour, c’est une année sans été.
Tu sais Lina, on viens en Italie pour un tas de raisons, mais quand on reste, c’est toujours pour deux choses.
-Lesquelles?
-L’amour et les glaces.
Je ne m’étais jamais sentie aussi vivante depuis un an.
Peut-être même depuis ma naissance.
Après tout, les pères sont censés accepter leurs enfants tels qu’ils sont, non ?
Tout se passera bien, tu t'en sortiras. Tu as la vie devant toi, et elle sera formidable.
Je t’épargnerai la suite, mais en résumé: je suis en train de foutre ma vie en l’air. Je vais perdre mon temps, bousiller mes études et gaspiller l’argent durement gagné par mes parents
Il faisait encore sombre, mais la vue était époustouflante. Digne d'une carte postale. A ma gauche s'étiraient des rangées de vignes parfaitement parallèles, tels des rubans argentés. Partout ailleurs, c'était la campagne toscane dans toute sa splendeur, avec quelques maisons disséminées ici et là comme des navires échoués au milieu d'un océan de collines. (page 341 ligne 8)
Je me suis précipitée vers la balustrade. Un peu plus loin en amont se dressait un pont qui semblait tout droit sorti d'un conte de fées. (page 170 ligne 2)
Les italiens devaient avoir une poudre magique qui transformait n'importe quelle recette américaine en pur chef d’œuvre gustatif. (fin page 83 et début page 84)
On s'est frayé un chemin parmi les colonnes de livres instables qui s'élevaient un peu partout, tels des arbres prêts à s'abattre au moindre souffle. (page 80 au 4ème paragraphe)
La route serpentait gracieusement au fond d'une vallée verdoyante, parsemée de ravissantes maisons aux teintes pastel. Au-delà d'un patchwork de vignobles s'étageaient plusieurs rangées de collines dorées par le soleil de Toscane. Une véritable carte postale ! J'ai compris pourquoi tous les gens qui connaissaient l'Italie en avaient plein la bouche quand ils en parlaient. (page 49 dernier paragraphe)
C'est ça, l'amour. A la fois universel et tellement personnel. C'est un sentiment partagé par tous. Quiconque n'a jamais souffert est soit un menteur, soit un robot, et nous savons tous que les menteurs et les robots font de détestables amis.
C'est à cet instant que jai compris qu'il y avait deus façons de regarder les garçons. Il y avait la façon normale – ce que j'avais fait toute ma vie –et puis il y avait cette façon-là. Une façon qui faisait tanguer légèrement les cuisines et oublier les gaufres dans leur gaufrier en forme de Mickey.
En fait, les falaises ressemblent beaucoup à un certain petit coeur que je connais. Tu sais, celui qui parvient à contenir une joie débordante et un immense chagrin, mais qui reste toujours aussi beau ?
Si ancestrales et romantiques soient-elles, les falaises ne semblent guère impressionnées par le fait que j'ai passé l'été à mettre ma vie en l'air. Ton cœur s'est fait piétiner en public? demandent-elles. Et alors ? Regarde-nous briser cette vague en un million de fragments miroitants.
Ca fait exactement une semaine et trois jours que je ne vais pas bien, depuis que Cubby Jones – le garçon avec qui jai trainé tout l'été, le garçon dont je suis amoureuse depuis le tout début de ma vie d'adolescente – a décidé de réduire mon coeur en miettes, et de disperser celles-ci sur toute l'équipe de football. L'équipe de football de lan. Pas étonnant qu'il ne veuille plus me regarder.
Alors non. Je ne vais vraiment pas bien. Et ça va durer très très longtemps.
Peut-être toute la vie.
Il ne répond pas. Typique. Depuis quelque temps, sauf quand il me supplie de raconter à nos parents ce qui s'est passé cet été, c'est à peine s'il me regarde. A vrai dire, je ne peux pas vraiment lui en vouloir. C'est à peine si je peux me regarder moi-même, et c'est à cause de moi qu'on en est arrivés là.