Jennifer Niven

Une belle découverte, ce livre.

L'histoire d'une femme extraordinaire qui a lutté pour sa survie et celle de ses compagnons, dans le grand nord, sans jamais avoir été reconnue pour telle. L'histoire de la conquête d'une ile arctique qui vire au cauchemar.

Un livre très documenté qui apporte un regard nouveau sur cette histoire peu glorieuse et un hommage vibrant à cette femme courage.

Je le recommande fortement.

Récit passionnant d'une expédition malheureuse en Arctique dans les années 20, expédition qui s'est soldée par le décès des quatre hommes partis découvrir l'île Wrangler, et le retour de l'unique survivante, une Esquimaude dénommée Ada BlackJack. Récit d'aventure, mais également récit historique visant à rétablir l'honneur d'Ada, dont le courage semble avoir été largement sous-estimé par ses contemporains. Une très belle découverte préfacée par Isabelle Autissier.

C’était LE roman pour ados de l’été 2021. Celui qu’on ne se voyait pas ne pas lire au bord de la piscine, sur le sable ou sur l’herbe. Alors moi aussi, je l’ai lu. Et j’ai adoré.



L’été de tous les possibles raconte l’histoire d’un premier amour. Claudine, 17 ans, coincée sur une île pour 35 jours avec sa mère, alors que ses parents sont en plein divorce, ne pensait pas qu’elle tomberait sous le charme d’un autre estivant de l’île. Pourtant, dés que son regard croise celui de Jeremiah Crew, le charme opère. La jeune fille, loin de sa meilleure amie et de son « crush du lycée » va se laisser séduire par le jeune homme et vivre avec lui sa première vraie histoire sentimentale.



Dans L’Eté de tous les possibles, Jennifer Niven explore les sentiments amoureux et l’éveil à la sexualité d’une adolescente. L’écriture est soignée, envoutante et surtout d’une grande justesse et délicatesse. On ressent dans ce couple l’amour, la passion, la sensualité, le tout dans une expression qui se veut au plus près de ce que l’on peut vivre à l’intérieur de soi, lorsqu’on tombe amoureux pour la première fois. Les émotions de Claudine sont particulièrement bien décrites. De manière général c’est un roman que l’on se verrait bien faire lire à tous ces ados pour qui l’âge de « tous les possibles » commence, tant il est fin et véhicule une image positive du couple, de l’amour, de la sexualité à deux.
Lien : https://www.lirado.fr/ete-to..

L’été de tous les possibles, lecture agréable et plutôt rapide.



Mon avis sur cette lecture :

- le cadre de l’histoire, l’île et son histoire est vraiment un point très intéressant

- la relation mère - fille est également belle c’est un angle qui est plutôt bien exploitée dans le livre

- la quête de réponses sur l’histoire des ancêtres de la famille est très intéressante mais pas assez développée je trouve

- il est assez difficile de s’attacher aux deux personnages principaux, Claude paraît un peu égoïste et trop immature, Jeremiah lui n’est pas assez développé sur qui il est vraiment, on le connaît juste comme étant le copain de Claude

- les 100 premières pages étaient trop longues, et certains points pas assez développés comme l’histoire des ancêtres, la relation de la mère avec sa cousine, le développement des personnages secondaires

- Le consentement, le rapport avec la première



fois sont des points très bien développés et qui font partis des éléments essentiels et intéressants de ce livre



C’est une lecture qui est agréable pour l’été, qui passe vite, mais elle ne m’a pas bouleversé.

Ce n'est pas l'avis le plus simple que j'écris de ma vie de lectrice. On parle du nouveau roman de Jennifer Niven quand même, mon autrice préférée, celle qui a chaque page fait louper à mon cœur des battements.



Je me suis énormément retrouvé dans celui-ci, tous les sujets abordés étaient extrêmement bien écrits. Et j'ai adoré la façon dont elle parle du sexe, du premier amour, c'était magnifique.



Pour la première fois, depuis, très longtemps, j'ai annoté mon roman. Vous savez les petits post-it de couleur pour noter des passages importants. J'ai un livre arc-en-ciel maintenant. Je n'ai pas réussi à m'arrêter. Il y en a partout.



Le récit est poétique, doux et réaliste. J'avais l'impression d'être avec eux sur l'île à passer l'été au chaud. J'avais l'impression d'être dans les marais, dans le phare, ou encore dans la maison hantée.



On parle quand même de Claudine 18 ans qui apprend le jour au lendemain que ses parents se séparent et qu'elle ne passera pas l'été avec sa meilleure amie alors qu'elles seront séparées à la rentrée, car elles ne vont pas à la même université.



Et qui finalement, passe très sûrement le meilleur été de toute sa vie, en rencontrant Jeremiah. Le garçon de sa vraie première fois. Qui lui apprend beaucoup de choses, et elle lui apprend beaucoup de choses.



Lire ce roman, c'était comme un rêve. C'est très sûrement le roman que j'aurais aimé avoir quand j'avais 15/16 ans. Jennifer Niven le dit aussi. Il est plus que nécessaire. Achetez-le et lisez-le pendant vos vacances, au soleil, à la plage, dans votre chambre...



Il plaira à n'importe qui je pense, j'ai vécu beaucoup de choses similaires roman. Et je pense que c'est le cas de beaucoup de jeunes femmes. C'est un roman qui fait sourire, et qui nous remonte beaucoup de souvenirs.



Par ailleurs, je conseille très fortement aux hommes, aux jeunes hommes, car il pourra à vous aussi, vous apportez beaucoup.



Avec tout mon amour Loéva

Bon bon bon... Que dire...

J'ai abandonné, et ce n'est pourtant pas dans mes habitudes... Autant le dire, j'ai détesté, ce livre est une catastrophe de mon côté.

Je ne connaissais pas Jennifer Niven, et ce n'est pas ce roman qui va me faire découvrir ses autres livres. Déjà, j'ai eu énormément de mal à accrocher à son style d'écriture. Il ne m'a pas touchée, ne m'a rien fait ressentir. L'histoire ne me plaisait pas plus que ça, mais c'est surtout l'héroïne qui m'a exaspérée. Je ne pouvais pas me l'encadrer, et elle est obsédée par le sexe. En temps normal, les scènes érotiques et sexuelles ne me dérangent pas quand elles sont bien écrites, mais là c'était vraiment lourd. En cinquante pages, il n'y en avait pas une qui n'évoquait pas le sexe, c'en était exaspérant. Trop. Surtout que l'histoire le présente d'une manière assez sale, voire vulgaire. Quand elle ne parle pas de sexe, l'héroïne pense au sexe. je me répète, mais c'était vraiment très lourd.

Je n'ai pas beaucoup avancé dans le roman avant de l'abandonner, mais j'ai quand même lu quelques chapitres du milieu et de la fin pour savoir si ça allait s'améliorer au cours du récit, mais ce n'était pas le cas.

Attention, coup de coeur ! J'ai été happée par cette histoire, dévorée en deux jours, et j'ai beaucoup aimé sur les aventures de Claudine.

Elle mène une vie plutôt idéale, entre ses parents aimants, une complicité tacite avec son père, une relation plutôt fusionnelle avec sa mère, et sa meilleure amie avec qui elle prévoit de faire un road-trip avant d'entrer à la fac.



Tout vole en éclats quand son père lui apprend qu'il ne supporte plus la vie de famille. Elle se trouve alors forcée de partir 35 jours en vacances avec sa mère, sur une île au large de la cote Est des Etats-Unis, une île où il n'y a même pas de réseau !

Elle rencontre une bande de jeunes, qui font des petits boulots sur l'île pendant l'été, et en particulier Jeremiah, beau gosse agaçant et sur de lui, avec un passif de bad boy.

Mais Claude n'est pas intéressée, elle s'apitoie sur elle-même, sur la séparation de ses parents, et compte bien attendre la fin de ses 35 jours en déprimant.

Pourtant, accepter d'ouvrir son cœur, et faire à nouveau confiance à quelqu'un, oser aimer à nouveau, cela pourrait bien être le remède à tous ses maux...

Un bouleversement.

Ce livre était dans ma pile à lire depuis 2 ans car je ne trouvais jamais le bon moment pour l'ouvrir et je l'avoue que j'avais peur qu'il me déçoit.

Quelle erreur ai-je fais !

Ce livre m'a fait ressentir l'amour qui émane de Claude et Jeremiah, de leurs aventures, de leurs virées nocturnes, de leurs souvenirs.

Une fin bouleversante, imprévisible et incroyablement belle qui vous donne envie de retourner à la première page.

Comme une envie de rester avec Claude et Miah pour toujours tant l'histoire était d'une beauté sans nom.

Si vous doutez à lire ce livre, foncez, ne perdez pas plus de temps, ne faites surtout pas la même erreur que moi.

"C'est toi qui l'as dit en premier même si tu n'en es même pas conscient. Tu m'aimes, Jeremiah."

Un livre à lire en été ...

C'est simple, efficace, on se détend et on voyage sur l'île (le décor est planté et nous fait rêver), dans le temps (avec les histoires de familles), la romance est fraîche.

A la fin, j'ai eu mal au cœur pour l'héroïne mais ça lui a permis de grandir, le petit plus: l'histoire est inspirée de la vie de l'autrice.

J'ai passé un bon moment.

L'été de tous les possibles - Jennifer Niven – 496 pages (ou 334 selon les versions) – Gallimard Jeunesse – 2023 |Conseillé par @Pinteijii

« Personne n'a jamais pris la mesure, pas même les poètes, de ce que le coeur endure. »

Zelda Fitzgerald

C'est l'histoire d'une adolescente toujours en cursus scolaire elle s'appelle Claude (Claudine ?) et assez vite ça va être plutôt chaud !! Avez Saz ça le fait pas… Mais avec Wyatt…

Assez ordinaire ma foi… Problème avec les parents, vacances avortés, préférences, colère…

Y a des petites scènes « érotiques »

L'histoire de la virginité…

La Vodka qui revient plusieurs fois sur le tapis…

Sans doute trop vieux pour cette histoire… Même si elle comporte des passages très « adultes »…

En toute franchise je me suis vraiment ennuyé, je tournais les pages à la recherche d'un passage palpitant mais je trouve pas…
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg

C’est une histoire simple et poétique où l’auteure nous dévoile une période de sa vie qui l’a marquée et c’était tellement addictif que j’ai lu ces 441 pages en deux fois d’une seule traite. Pendant ces quelques heures de lecture, je me suis imaginée dans cette île, en méditant sur ma propre vie. « L’été de tous les possibles » est un roman estival sur les premières fois, les premiers amours, les déceptions, les épreuves de la vie tout en te faisant évader. C’est aussi un roman sur l’amitié et les séparations, j’ai apprécié la relation entre Claude et sa meilleure amie Saz, ainsi que leur rituel du « je t’aime plus que… » comme par exemple: « je t’aime plus que Riverdale, les librairies et les tournesols » ou « je t’aime encore plus que Katniss, les cookies et toutes les taches de rousseur que tu as sur le nez ». Ensuite, les remerciements. Ils m’ont mis les larmes aux yeux, c’est fou comme les histoires vraies me touchent…
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Tout d’abord, je souhaite remercier les éditions Gallimard pour l’envoi de ce roman !



Je me faisais une joie de découvrir la plume de Jennifer Niven dont j’avais entendu que du bien de part son roman Tous nos jours parfaits. De ce livre, je n’avais vu que l’adaptation, et encore, pas en entier, puisque je n’avais pas spécialement aimé et cela m’avait assez refroidie..



Toujours est-il que ce roman me tentait énormément de par son résumé alléchant qui est pile ce que j’avais envie de lire en ce moment ! Et en résumé, j’ai beaucoup aimé MAIS ! Cela aurait pu être une excellente lecture s’il n’y avait pas eu un aspect que je déteste lire dans les romans : de la tromperie. En général, j’abandonne presque systématiquement un livre quand il est question de tromperie, que ce soit entre les deux personnages principaux ou entre l’un des personnages principal et un personnage secondaire qui n’a que très peu d’importance. Je n’aime juste pas le principe. Je n’ai jamais aimé l’aspect jeu sur deux tableaux… J’ai ainsi été énormément déçue de cette lecture que j’adorais vraiment. J’ai eu l’impression qu’on m’avait coupé l’herbe sous le pied d’un coup…



Du coup, autant dire que niveau personnages, ce n’était pas vraiment cela… Mais ça partait bien car je m’identifiais énormément à l’héroïne, c’en était même troublant les points communs entre elle et moi. J’ai vécu les mêmes choses qu’elle, j’ai parfois le même caractère horrible d’elle, assez possessif et jaloux, colérique (oui, j’ai un caractère horrible si vous me lisez mdrr)… Des sentiments contradictoires chez elle qui m’ont énervée avant de me rappeler que j’ai déjà été comme elle donc je compatissais. Puis, peu à peu, elle m’est apparue assez instable, extrémiste et égoïste dans ses choix et ses actes, alors je me suis de plus en plus éloignée de ce personnage, pour au final ne plus pouvoir me la voir en peinture à la fin du roman. Je la trouvais horrible avec son père, Jeremiah, ses amis, elle-même.. Je ne l’ai tout simplement pas comprise. Tout ce pour quoi elle disait que sa vie était « nulle », je me suis dit qu’il y avait plus grave, et je me suis juste dit qu’elle était très immature et frivole pour son âge.. De plus, elle n’avait de cesse d’accuser son père de choses horribles alors que par derrière, elle allait faire les mêmes choses que lui, mais elle ne semblait pas s’en rendre compte…



Quant à Jeremiah, je l’ai adoré, vraiment. Il était parfait à mes yeux et c’est ce qui a fait tenir le roman pour moi. Pour moi, il incarne le bookboyfriend parfait, voire trop. Même si parfois, lui aussi m’a fait lever les yeux au ciel, j’ai adoré son personnage et sa complexité. La romance entre les deux personnages était sympa, quoiqu’un peu rapide, et bien entendue gâchée pour moi vers la fin du roman, ce qui m’a profondément déçue.. Ceci dit, le dénouement était bien intéressant et j’ai passé un agréable moment de lecture globalement.



Le rythme était addictif, l’écriture plutôt agréable et jolie. Le décor dans lequel le livre prenait place était magique, j’ai pas mal ressenti l’été en lisant ce roman et c’était pile ce qu’il me fallait. Franchement, j’ai adoré l’ambiance. De plus, le plus positif de ce roman a sûrement été les passages référant à la nature et à sa protection, je parle plus particulièrement des tortues. J’en ai beaucoup appris sur leur habitat, leur longévité, leur reproduction… C’était vraiment intéressant et j’ai A-DO-RE ce côté-là.



Au final, ce fut une plutôt bonne lecture, j’ai adoré la romance (jusqu’à un certain point qui a vraiment tout gâché pour moi), le cadre, l’ambiance, l’histoire. Tout était parfait pour me faire passer un agréable moment qui m’a fait me languir un peu plus de l’été qui arrive à grand pas !
Lien : https://booksbookmarks.wordp..

Ce devait être l'été de sa vie : un road-trip avec sa meilleure amie, quelques flirts et sa première fois. Claudine avait tout prévu... sauf le divorce de ses parents. Traînée par sa mère sur une île perdue, elle s'apprête à passer un mois de juillet déprimant, quand elle rencontre Jeremiah Crew. Après tout, quoi de mieux pour se changer les idées qu'un crush de vacances qu'on ne reverra jamais ? Et aucun risque de tomber amoureuse en à peine 35 jours…

Jennifer Niven et moi avons beau vieillir, le regard qu'elle pose sur l'adolescence continue à me parler.



Après Violet et Finch dans "Tous nos jours parfaits" et Libby et Jack dans "Les mille visages de notre histoire", voici Claudine et Jeremiah. Comme toujours chez cette auteure, chacun a ses problèmes et ses failles. Mais ils vont se découvrir, se faire confiance, s'aimer et s'aider à grandir.



Jennifer Niven excelle dans l'expression du tourbillon d'émotions qui animent les ados. Elle profite de l'occasion pour livrer un roman très personnel et passer ses messages sur le consentement, l'importance de profiter du moment présent et l'Amour.

Pas révolutionnaire mais délicat et agréable. Ce n'est déjà pas si mal !

Claudine , 18 ans termine la fac et dois passer l’été avec sa meilleur amie Ivy lors d’un Road trip , a réussi à avouer à Wyatt qu’elle l’apprécie énormément et qu’elle aimerait le revoir avant leur rentrée à la fac.

Malheureusement les choses ne se passent pas comme prévu.

Les parents de Claudine divorcent et celle ci part avec sa mère sur une île de Géorgie passer l’été.



Au début perdue et en colère , elle rencontre un groupe de jeunes avec qui elle se liera d’amitié mais surtout elle fera la connaissance de Jeremiah.



Avec lui , elle découvrira sa première fois, ses premières vrais sentiments amoureux mais que les certitudes et envies qu’elle avait avant n’existent plus et qu’avec le temps tout est possible.

De nouveaux sentiments qu’elle apprendra à contrôler et accepter, des promesses gravées et l’envie de marquer son empreinte et de construire son propre chemin.

Au programme : un roman sur le passage à l'âge adulte qui aborde des thèmes forts et variés, une romance qui se savoure mais qui ne prend pas toute la place, un style d'écriture poétique et touchant, bienvenue dans L'été de tous les possibles !



J'ai la grande chance, grâce à mon partenariat avec Gallimard Jeunesse, de pouvoir découvrir des lectures extrêmement diverses et plonger dans des univers que je n'aurais pas forcément pensé explorer par moi-même. Et c'est complètement le cas avec ce récit ! Je ne savais pas à quoi m'attendre en voyant la couverture de L'été de tous les possibles mais une chose est sûre, elle sort du lot ! Le résumé laisse aussi présager des surprises et une lecture particulièrement rythmée.



En effet, la lecture est dynamique, on ne s'ennuie pas une seconde. Au fil des jours passés en compagnie de Claude, j'ai apprécié la multitude de sujets abordés : premier amour, évolution des amitiés au fil des années, sensualité mais aussi problèmes familiaux, questions concernant la sexualité et dépression. J'ai tout particulièrement aimé la réflexion sur l'environnement avec les scènes concernant les tortues (promis pas de spoiler !)



Pour ce qui est des personnages : je les trouve particulièrement représentatifs de cette période entre l'adolescence et l'âge adulte. Certes, Claude peut sembler immature, Miah un peu terne et Saz égoïste, mais je les trouve au final très humains et beaucoup plus "réels" que dans certains récits que j'ai pu lire ! J'ai adoré le style de Jennifer Niven : poétique, sensuel et mystérieux à la fois. J'ai aimé son explication à la fin du récit pour raconter la genèse de ce roman, définitivement je lirai d'autres de ses titres avec grand plaisir !

Je rédige déjà ma critique alors que je n ai pas encore fini le livre. Il me reste 2 chapitres. C est un livre pour ado. Il se lit facilement, traite de séparation, du premier amour... Un livre à lire pendant l été sur la plage pour ne penser à rien.

Bon, je vous préviens : en lisant cet article, vous allez vous dire "encore un avis négatif ! Pourquoi elle nous parle encore d'un livre qu'elle n'a pas aimé ?" Eh bien, parce que je crois qu'il est important que les réseaux sociaux ne reflètent pas uniquement le positif. Et sur ce roman, j'ai vu passer presque uniquement des avis élogieux, alors que franchement ? il est très moyen ! Bref, on passe aux choses sérieuses, et je vous en dis plus sur L'été de tous les possibles, dernier roman de Jennifer Niven.



C'est décidé depuis un moment : une fois le lycée terminé, Claude partira pour un road-trip avec sa meilleure amie, Saz, avant qu'elles ne se séparent pour l'université. Mais c'est sans compter sur les parents de Claude, qui lui annoncent, brutalement, leur divorce. Non seulement, elle a la sensation que le sol s'effondre sous ses pieds, mais en plus, sa mère veut l'emmener passer l'été sur une île isolée sans internet, très peu peuplée ? Cet été tourne au cauchemar pour Claude. Alors qu'il va lui réserver de belles surprises. Ces semaines mère-fille, sur les traces de leurs ancêtres, seront l'occasion pour les deux femmes d'en apprendre beaucoup sur leur filiation, si importante pour une jeune femme qui cherche ses repères. Et le mystérieux Jeremiah aidera la lycéenne à guérir, en s'ouvrant à une nature dont elle ignorait alors la richesse.





Je vais être franche : j'ai trouvé ce roman affreusement plat, je me suis ennuyée au long de ses 400 et quelques pages. Je devais le lire pour la rédaction d'un article thématique sur trois romans pour l'été (je vous en reparle bientôt), et je me suis fait violence pour aller au bout (rassurez-vous, les deux autres m'ont bien plus séduite !). C'est une romance que nous offre ici Jennifer Niven, parfaite pour l'été diront certains, mais sans surprise aucune. Le personnage de Jeremiah est en fait construit uniquement en référence à Claude, pour répondre à ses besoins. Elle a besoin d'être bousculée, sortie de sa torpeur ? Il arrive, et la force à aller découvrir la belle nature environnante. Elle a besoin de mots doux, il lui en offre. Elle a besoin de confrontation ? Ca tombe bien, lui aussi est de méchante humeur et le ton monte. Elle a besoin d'évasion ? Il l'emmène à l'aventure. J'ai vu quelques lectrices trouver Claude égoïste, et c'est vrai, elle l'est. Mais en réalité, ce qui donne cette impression, c'est justement que les personnages autour d'elles ne semblent pas avoir droit à leurs émotions propres, en dehors de celles qu'elle projette sur eux. Et ça, dans un roman sur la construction adolescente, c'est quand même assez gênant. J'ai trouvé aussi pas mal de clichés dans ce roman. Je n'en citerai qu'un : la scène où Jeremiah embarque Claude pour la soirée, elle s'interroge sur l'endroit où ils se rendent, mais il joue les mystérieux et ne lui révèle rien... Scène typique, qui revient au moins trois fois dans le roman !



Alors c'est vrai, si je n'ai rien de positif à dire, autant ne pas parler de ce roman. Mais tout de même, j'ai réussi à y trouver un bon point. Dans cette relation amoureuse, les notions de consentement et de plaisir féminin ne sont pas laissées de côté. Dans chaque scène de baiser, ou presque, l'un demande à l'autre s'il peut l'embrasser, ou le prévient en lui laissant le temps de se dérober si besoin. C'est important, je crois, de mettre de telles scènes dans la littérature jeunesse. Les adolescents doivent savoir que oui, c'est normal que les choses se déroulent ainsi, et que non, la scène où un garçon embrasse - voire plus - une fille contre son gré, ça n'a rien de romantique. De plus, Claude est une jeune fille qui connaît son corps, un personnage de roman, féminin, qui se masturbe, et qui sait ainsi ce qu'elle aime ou non, et sait le communiquer à son partenaire. Encore une fois, cette banalisation de la masturbation féminine, et du dialogue pour atteindre le plaisir, est importante. Elle s'interroge aussi beaucoup sur le concept de "première fois", et tente de désacraliser la virginité, cette construction patriarcale. Là, en revanche, le message est beau, mais ne s'applique pas à elle-même, puisque sa première fois revêt une grande importance pour elle. Mais peu importe, ce propos féministe sur la sexualité constitue finalement le gros atout de ce roman, selon moi.

Ce roman… incroyable.

C’est une relecture et j’avais oublié à quel point il m’avait parlé et frappé lors de ma première lecture, il y a de ça un an et quelque. Qu’est-ce que je suis contente de l’avoir relu et de pouvoir enfin le mettre dans ma bibliothèque !! De toute façon, je pense que je vais maintenant pouvoir considérer ce fait comme acquis : les livres de Jennifer Niven sont (pour moi) des valeurs sûres et des romans que je vais adorer. Celui-là n’est pas un immense coup de cœur (contrairement à Tous nos jours parfaits) mais il rentre clairement dans la catégorie de ceux que j’ai ADORÉ.



Déjà, je le considère comme un roman d’été donc si vous le lisez en plein décembre vous serez peut être moins dans l’ambiance (quoique, l’autrice peut réussir à vous transporter dans la chaleur et la moiteur d’une île à moitié déserte à place de votre plaid).

Oui, une île à moitié déserte. Pourquoi donc ?

Laissez moi vous faire un petit topo : Claudine (surnommée Claude, oui comme dans le Club des 5) apprend à la fin de sa terminale que ses parents divorcent et, pour se changer les idées et se reconstruire, sa mère décide de l’emmener passer un mois sur une île de grand maximum 30 habitants, sans réseau et envahie par la végétation, sur les traces de l’histoire de leurs ancêtres. Sauf que, ce qui aurait pu sembler être les pires vacances de sa vie, vont devenir les plus belles et importantes.



Commençons par les personnages qui sont hyper complexes, attachants et uniques.

J’ai adoré Claude par dessus tout : elle est forte, a des principes et des valeurs que je respecte et que j’admire énormément, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et, surtout, elle grandit. Elle apprend, passe par des phases plus dures que d’autres, tombe et se relève… elle vit sa vie d’adolescente et je me suis énormément reconnue en elle lors de centaines de petits moments.



Mais, ce qui est le plus important pour moi, ce sont les messages transmis par cette histoire. J’ai énormément appris durant ma lecture et j’ai eu l’impression de mûrir et de grandir aux côtés de Claude.

Premièrement, à propos de la beauté du monde.

On est dans une île sans internet, les paysages sont magnifiques, il y a des chevaux sauvages, des plages, des forêts, des ruines, des couchers de soleil, des tortues (et des moustiques !). Grâce à la plume de Jennifer Niven, j’ai eu l’impression d’avoir tout ça sous les yeux, c’est juste magique. Et Claude n’a que du papier, un crayon ainsi que son téléphone sans une pauvre barre de 4G et, miracle, elle survit ! Elle marche, découvre, rit, pleure, s’émerveille, et apprend à savourer le silence.

Je trouve que ça encourage à se décrocher de son écran et à profiter de la beauté de ce qui nous entoure.



Passant rapidement sur tous les messages féministes qui mettent en relief des femmes fortes et indépendantes, il y a un aspect essentiel sur "faire sa première fois" et tout ce qui est du rapport au sexe.

Franchement, je pense que je pourrai recommander ce roman à tous les ados d’entre 15 et 18 ans rien que pour ça. Parce que Claude se pose exactement les mêmes questions que tout le monde, on parle de consentement, de respect mutuel, d’amour, de maturité, il y a des rires et en même temps des passages tellement importants. C’est réaliste et tout le monde devrait le lire. On a vraiment cette sensation de compréhension et de reconnaissance mutuelle, l’autrice aborde la plupart des problèmes d’ados et ça fait du bien de trouver des personnages auxquels on peut s’identifier autant !

Toute l’histoire ne tourne bien sûr pas autour de ça, mais j’ai trouvé important de le préciser.



Mais surtout c’était magnifique, c’est une histoire de résilience, de retour aux sources, de nature, d’amour, d’explorations (autant de soi, que des autres et du monde) et pleine de beauté. Il y a de superbes leçons de vie. Je ne peux que le recommander dix mille fois à chaque ado aimant un peu lire, on apprend, on réfléchit, on rit, on sourit et on pleure avec Claude et Jeremiah.

Et je reprends les mots de l’autrice pour conclure : maintenant, filez écrire votre vie.

C'est la première fois que je m'attaquais à cette autrice. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre alors je me suis laissée portée.



L'intrigue est très plaisante car elle aborde des thèmes importants comme le premier amour, les relations, le divorce, la sexualité. Ce dernier point n'est pas amené de manière vulgaire. Au contraire et c'est ce que j'ai apprécié !



Néanmoins, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages et notamment à Claude, l'héroïne. Je l'ai trouvé immature et plutôt égoïste. Elle a du mal à digérer la séparation de ses parents et éprouve beaucoup de rancœurs vis à vis de son père par exemple. C'est quelque chose que je comprends mais elle oublie qu'elle n'est pas seule dans cette galère. J'ai eu une pensée pour sa mère alors qu'elle très peu finalement. De plus, elle reproche beaucoup à sa meilleure amie de l'abandonner au profit de sa nouvelle amoureuse alors qu'elle n'agit pas mieux envers elle. Cette accumulation de petits désagréments m'a déplu et m'a fait trouver ce personnage assez nombriliste. Peut être est-ce de son âge et que du haut de mes 30 ans, j'accroche moins à ce genre de comportement. C'est possible ! Je l'aurais peut être davantage apprécié si je l'avais lu à l'époque du lycée.

A contrario, la partie sur les secrets familiaux m'a passionné ! J'en aurais même bien voulu davantage !



Par ailleurs, je ne m'attendais pas à une telle fin ! Elle est surprenante ! C'est très certainement voulu et c'est ce qui en fait la force mais je dois reconnaître que je n'en suis pas forcément friande car cela me laisse un goût d'inachevé à chaque fois.



Pour conclure, ce one-shot est en demi-teinte pour moi ! Toutefois, je suis persuadée que cette lecture trouvera son public auprès des plus jeunes que moi.
Lien : https://fantasybooksaddict.b..