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Critiques de Jenny Blackhurst (16)
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Une cruelle absence

En Angleterre, une jeune femme vient de passer 3 ans en prison. Elle a assassiné son bébé de trois mois. Enfin, elle croit l'avoir tué car elle ne se souvient de rien. Une semaine, après sa libération, elle reçoit une photo d'un petit garçon. Son fils serait-il toujours vivant ? Elle va tout faire pour découvrir la vérité.

J'ai lu ce roman avec une impression de déjà-vu, après une intrigue plutôt lente à démarrer, le récit s'accélère pour se terminer avec une succession d’événements totalement invraisemblables. Je ne mets que deux étoiles et demie car le final est trop tiré par les cheveux, trop d'incohérences.
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Une cruelle absence

Susan vient de passer trois ans dans un établissement pénitentiaire psychologique pour le meurtre de Dylan, son petit garçon. Les circonstances du décès sont assez floues, Susan elle-même ne se souvenant pas de la manière dont elle s’y ait prise pour tuer Dylan. Mais les juges sont catégoriques : elle est coupable. Alors, une fois libérée et de retour chez elle, quelle ne fût pas sa surprise de recevoir par courrier une photo d’un petit garçon de 4 ans… qui n’est autre que son fils, Dylan. Bouleversée par cette découverte, elle va tenter de mettre à jour cette histoire et se tourne vers sa meilleure amie Cassie, rencontrée en prison. Ensemble, accompagnées de Nick Whitely, un journaliste devenant l’ami des jeunes femmes, ils vont tout mettre en oeuvre pour faire la lumière sur cette mystérieuse affaire.



Une cruelle absence est un thriller psychologique gentillé, un peu naïf et balbutiant, qui manque clairement de réalisme. L’histoire n’est qu’une succession d’événements plus invraisemblables les uns que les autres, avec un dénouement en apothéose, qui vient clore avec brio cette série de paradoxes et d’extravagances littéraires.



La base de l’histoire est bien pensée, le sujet se voulait intéressant et captivant, mais pas assez solide sur son socle. En effet, le récit est bancal, peu structuré, le fil conducteur est en accent circonflexe, on s’y perd facilement parmi les éléments narratifs et les personnages. Ces derniers d’ailleurs manquent clairement de consistance. Je n’ai pas réussi à m’attacher à aucun d’entre eux, ils m’ont paru froids, sans originalité, totalement creux. L’histoire de Susan, pourtant tragique, ne m’a pas émue, au contraire, son caractère frivole et sa grande naïveté m’ont à maintes reprises agacés. Il n’y a que Cassie, sa meilleure amie, également ex colocataire en détention, qui m’a un tantinet plût… j’appréciais sa discrétion et le halo de mystère qui entourait sa personne. Malheureusement, n’étant pas la protagoniste, nous n’en avons pas découvert plus son histoire : dommage !



Pour un premier polar, ça aurait pu être bien, mais ça demande clairement de l’amélioration, notamment au niveau de la tension narrative, de la montée en puissance du suspense, de la construction des caractéristiques des protagonistes et surtout, de la vraisemblance de l’histoire. D’accord, c’est une histoire fictionnelle, mais il faut quand même qu’elle soit un minimum réalisable dans la vie réelle pour que le lecteur puisse y croire et s’y plonger. Ici, les éléments manquaient trop de finesse pour être crédibles.



Un thriller psychologique balbutiant et creux, truffé d'incohérences, que je n'ai pas pris plaisir à lire.
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Une cruelle absence

Il n’y a rien de plus cruel que de perdre un enfant… Et quand la mère est reconnue coupable de son meurtre alors qu’elle n’en a aucun souvenir, quel enfer est le sien?



Susan est repartie de zéro: autre région, autre nom, autre apparence. Elle a même coupé les ponts avec les rares personnes qui ne lui ont pas tourné le dos, comme son père. Elle survit sous le poids de ce fardeau, constamment sur le qui-vive.



Et un jour, une photo improbable: son fils, Dylan, censé être décédé depuis trois ans.L’espoir viscéral qu’elle ait été piégée renaît et elle ne cessera de chercher la vérité…



C’est le titre et la 4ème de couv’ qui m’ont interpellée car la maternité est un sujet qui, s’il est bien traité, appelle des émotions puissantes. Et Jenny Blackhurst a réussi à m’embarquer dans son roman à suspense flirtant avec le thriller.



Le démarrage est un peu lent, installant les doutes et les questionnements, immergeant le lecteur dans le cauchemar que vit cette femme qui est obligée de faire sienne une vérité qu’elle nie pourtant farouchement tout au fond d’elle pour ne pas devenir folle.



Cassie, son ancienne compagne de cellule, devenue son unique amie, est son garde-fou mais voit avec jalousie l’influence de Nick, venu frapper à sa porte pour remuer le passé.



Nick joue un double-jeu mais reste obscur une grande partie de l’histoire, alimentant nos doutes et le suspense.



La seconde histoire qui vient se greffer à la quête de vérité de Susan et qu’elle exhume peu à peu est du pur thriller. Cela peut même sembler disproportionné dans l’horreur mais c’est aussi ce qui fait l’originalité de ce roman qui ne tombe pas dans les règlements de compte familiaux ou conjugaux, un peu cliché et convenu quand on aborde la disparition d’un enfant.

Cela va bien au-delà de la disparition d’un bébé qui n’est qu’une victime collatérale au final, le sommet d’un iceberg criminel inattendu.



Et tel une suite de dominos, la chute du premier entraîne celle des autres dans des rebondissements haletants. Le roman s’accélère au fil des découvertes et le récit parallèle d’une jeunesse dorée prend alors tout son sens!



L’auteur aborde le sujet de la dépression post-partum maternelle (car oui, elle peut aussi toucher les papas!). C’est une réalité souvent négligée et jugée sévèrement tant la naissance d’un enfant se doit d’être un arc en ciel de félicité et de bonheur dans le cliché social. Avec les doutes de Susan sur sa culpabilité, c’est la situation parfois très problématique de la mère qui a du mal à faire face à sa nouvelle condition, entre fatigue et frustration, qui est mise en avant, avec délicatesse.



Le drame qui s’est noué bien avant la naissance de Dylan est une critique sociale sur le pouvoir de l’argent, l’impunité qu’il lui confère et la toxicité des relations qui se nouent et se dénouent autour de lui. C’est la construction psychologique gangrenée de ces jeunes qui se croient, souvent à raison, protégés par l’argent de papa.

Et si cette jeunesse dorée tombe dans la perversion, rien ne peut les arrêter et le ciment de la tromperie, du meurtre et des abus les lient dans l’âge adulte.

L’auteur a su décrire les sphères d’influence nauséabondes dont il est difficile de s’extirper quand les secrets sont dangereux.

J’ai également apprécié la relation entre Cassie, Susan et Nick qui instille amitié et sentiments pour alléger un peu l’atmosphère et ajoute une note de séduction toujours sympa!



L’intrigue est bien ficelée et le suspense est omniprésent jusqu’à la fin donc ce fut une lecture très agréable et que je vous conseille!
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Une cruelle absence

Au début du livre, j'ai eu beaucoup de mal à me mettre dans l'histoire. Je pense que c'est parce que le sujet est dur : une mère accusé d'un crime si horrible. Et puis je me suis forcée à continuer. Et je peux vous dire que j'ai bien fait! La deuxième partie du livre je l'ai littéralement dévorée! Les évènements s'enchainent très vites et on apprend petit à petit ce qui s'est réellement passé. C'est une très belle histoire où le courage d'une mère est prête à tout pour comprendre et surtout pour retrouver son fils.



C'est donc une belle découverte même si le début de la lecture a été plutôt chaotique. La mère je l'ai trouvé un peu décevante quand même, trop je ne sais quoi qui fait que je n'ai pas vraiment réussi à m'accrocher au personnage.
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Une cruelle absence

On lui a pourtant dit à l'époque que c'était elle qui avait tué son fils... elle a purgé sa peine, fait son deuil, puis changé d'identité pour tenter de sur-vivre! Pourtant, quelque chose cloche : elle ne garde aucune trace de cet infanticide... jusqu'au jour où elle reçoit une photo d'un enfant, de 3 ans, avec au dos un prénom : celui de son fils ! C'est une véritable machination qui s'engage autour d'elle, qui sont ses amis, qui sont ses ennemis... Un bon roman psychologique !
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Une cruelle absence

Un sujet horrible que celui d'une maman qui tue sont enfant...Mais l'histoire est vive pas un seul moment ou l'on s'ennui ! On découvre cette maman, on vit avec elle, on ressent ce qu'elle ressent !L'auteure sait nous introduire dans son histoire au point de vouloir tout découvrir!

Juste le passé/présent avec lequel j'ai eu du mal au début mais finalement on s'y fait !
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Une cruelle absence

Une très belle surprise.



Je l’ai littéralement dévorée, dès les premières phrases. On se questionne beaucoup au début notamment avec ce retour dans le passé.



Si vous êtes parents, attention ce roman sera votre pire cauchemar. Imaginez votre enfant, qui un jour a été tué, et vous êtes l’auteur de ce crime… enfin c’est ce que vous croyez… je n’en révèle pas plus mais je vous le conseille.



Bref une très belle surprise.

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Une cruelle absence

Ils lui ont dit qu’elle a tué son fils et maintenant qu’elle a purgé sa peine. Et s’ils lui avaient menti?

Un chef d’œuvre.



Synopsis:

Sous une nouvelle identité, celle Emma Cartwright, Susan Webster tente de commencer une nouvelle vie depuis qu’elle a été libérée de l‘ hôpital pénitentiaire d’Oakdale. Condamnée pour meurtre pour avoir tuée, il y a 4 ans, son fils de 3 mois, Dylan. Elle n’a aucun souvenir du jour le plus horrible de sa vie. Son ex-mari l’a trouvée droguée, un oreiller sous un bras et son fils dans l‘autre et ils ont dit qu’elle a étouffé son propre fils.



Elle a coupé le contact avec tous les amis et parents de sa vie d‘avant. Seule sa nouvelle amie Cassie, elle aussi a été condamnée pour meurtre, connaît son passé. La vie se déroule de façon calme jusqu’à ce qu’elle reçoive la photo - qu’on lui glisse sous sa porte adresser à Susan Webster - d’un garçon de 4 ans qui pourrait être son fils. Cela lui fait espérer que son fils bien-aimé est encore en vie. Mais qui dans cette ville connaît sa nouvelle identité et connaît l’histoire de son passé? À partir de là, elle n’a plus une minute tranquille, quelqu’un lui glisse un article de journal dans son sac à main, sa maison est mise sens dessus-dessous, elle trouve un chat mort dans son lit. Susan tente elle-même de mener son enquête pour savoir qui lui a envoyé ces photos et vient déranger sa vie. Par ailleurs, elle essaye de retrouver sa propre mémoire, afin de savoir ce qui c’est vraiment passé le jour où tout a basculé.

Nick, un journaliste, elle y trouve un ami qui mène les recherches avec elle, la réconforte et croit en elle. L‘ enquête la mène sur les traces d’un autre crime horrible qui a eu lieu vingt ans avant dans un collège d’élite dans le nord de l’Angleterre... et Susan ne sait plus à qui elle peut faire confiance.



J’ai d’emblée été prise dans l’enquête de Susan, car l’intrigue est très bien construite et tout naturellement on souhaite la résoudre avec elle pour savoir ce qui c’est passé le jour où sa vie a basculé! Au fil de la lecture, en raison de plusieurs rebondissements, le suspense augmente. L’auteure réussit à ce que le lecteur soupçonne chaque protagoniste. D‘ailleurs, j’ai fini par douter et me suis demandée si finalement Susan n’était pas folle et qu’elle s’imagine tout ce qui lui arrive ou si elle a réellement tué son enfant ou est victime d’une machination?



Ce thriller psychologique marque avec un style d’écriture captivant et fluide, des personnages intéressants et un complot complexe et opaque qui crée constamment du suspense!



J’ai acheté ce livre “Era una famiglia tranquilla“ sur une aire d’autoroute en Italie en rentrant de Très contente de mon choix! Jenny Blackhurst, à lire absolument!
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Une cruelle absence

Nous découvrons Susan qui sort de l'hôpital psychiatrique, où elle purgeait sa peine, pour la mort de son fils de 3 mois. C'est une mère infanticide qui a fait la Une des médias et qui a été décriée. Elle s'installe dans un nouveau village, sous une nouvelle identité, pour repartir de zéro. Seule son amie Cassie connaît toute la vérité.

Alors qu'elle pense redémarrer une nouvelle vie, elle découvre une photo, devant sa porte. Sur le cliché, elle découvre un petit garçon qui a l'âge qu'aurait dû avoir son fils. Son prénom y est inscrit. Susan est chamboulée : elle se demande qui lui envoie ça, et pourquoi ? Est-ce simplement quelqu'un qui veut la faire souffrir ? Ou son fils est-il réellement vivant ? Avec l'aide de son amie, et d'un journaliste qu'elle rencontre au même moment, elle enquête pour connaître la vérité.







L'histoire de Susan et ses investigations est très entrainante. Certains chapitres parlent du passé : on y découvre plusieurs adolescents et leur quotidien. On se doute que cela aura un rapport à un moment ou un autre avec l'affaire de Susan, mais le mystère restera entier durant une grande partie du livre. Cela rend le récit encore plus intriguant, car on essaye de comprendre le lien entre les personnages du passé et du présent. Le lecteur est alors plongé dans cette réflexion, mais il ressent aussi les fortes émotions de Susan qui ne sait plus où elle en est.

Une histoire qui semblait banale prend tout à coup des proportions inattendues. On a droit à plusieurs rebondissements jusqu'au dénouement.



Je n'ai pas forcément apprécié le final, l'explication de la disparition de Dylan. Je m'attendais à autre chose. Cependant, l'auteure a très bien entretenir le suspense et le mystère pour nous surprendre. Le livre est prenant, le récit est dynamique, on ne s'ennuie pas.
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Une cruelle absence

Bouleversant.



Un excellent premier roman, en voyant la couverture je savais que ce livre allait être poignant, la lecture me l’a confirmée.



400 pages de pur bonheur, l’écriture est fluide, légère, les chapitres ne sont pas trop long, l’histoire n’est ralentie que par les chapitres d’une deuxième histoire. Le thème n’est pas pour toutes les mamans, certains passages m’ont tiré la larme à l’œil, on ne peut que se mettre à sa place, être accusée du meurtre de son enfant et n’en avoir aucun souvenir, c’est à rendre folle.



Les personnages sont attachants, humain, n’importe qui pourrais se reconnaître dans leurs traits de caractères.



Le personnage principal Susan est très attachant, très fort, on s’attache forcement à son histoire, son courage pour ne pas devenir folle, sa nouvelle vie bousculée par le passé brutal qui revient la hanter trois années après la mort de son fils.



Les deux autres personnages, Cassie l’ancienne compagne de cellule et Nick le journaliste qui vont l’aider dans sa quête de vérité sont d’une fraîcheur et d’un franc qui allège un peu cette histoire qui tout de même traite d’un sujet très délicat.



Le rythme devient insoutenable sur le dernier quart du roman, les personnages prennent enfin tout leur sens et les chapitres relatant la vie d’un groupe de riches adolescents prends enfin toute son ampleur.



Comment dire que l’épilogue m’a tout simplement fait pleurer, je n’ai pas pu me retenir que de m’imaginer à la place de cette maman.
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Une cruelle absence

Susan Webster sort d’un hôpital pénitentiaire où elle a passé 3 ans pour avoir tué son fils Dylan à cause d’une dépression post-natale. Enfin ça c’est ce qu’elle croît, ou ce qu’on a voulu lui faire croire, puisque Susan n’a aucun souvenir de la tragédie. Elle s’installe dans un village tranquille pour tenter de se reconstruire mais un jour une enveloppe est laissée sur son paillasson. A l’intérieur elle y trouve une photo d’un petit garçon d’environ 4 ans et au dos une inscription : Dylan. Susan commence à douter et, avec l’aide d’un soi-disant journaliste atterri devant sa maison on ne sait pas trop comment et sa meilleure amie de prison Cassie, elle commence à mener son enquête.



Que dire de ce roman, si ce n’est que je l'ai trouvé truffé d’incohérences et pas franchement bien construit. Même s’il suit la mode actuelle qui consiste à faire alterner passé et présent cela semble bien artificiel ici. Sur la quatrième de couverture on annonce que l’auteur serait “l’héritière anglaise de Jean-Christophe Grangé”, on en est bien loin tant par l’intrigue que par l’écriture. Les personnages ne sont pas même pas attachants, surtout pas la mère qui a un comportement vraiment pas crédible… Quant à l’histoire, certes, elle est bien glauque mais pas franchement plausible non plus.

Décevant.
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Une cruelle absence

Dès le début, on navigue entre 2013 et les années 90. Petit à petit, le lien entre ces deux époques devient une évidence et l'on en comprend l'interêt, mais au début c'est très déroutant. Malgré cela, petit à petit je ne pouvais plus décrocher de l'intrigue et l'interaction passé/présent finit par être limpide. De nombreux personnages entrent en scène dans ce roman et il y a un temps d'adaptation avant de les assimiler correctement. L'histoire est palpitante, à aucun moment on ne peut présager la suite du scénario, ce qui rend chaque retournement fort appréciable, car imprévisible. Le sujet de la dépression post-partum est beaucoup abordée. Notre héroïne doute sans cesse, mais au fur et à mesure elle prend confiance et donnerait sa vie pour découvrir la vérité, sa vérité. On ne s'y attache pas vraiment, car on ignore si on doit se ranger ou non de son côté. L'écriture est très abordable, fraîche et dynamique. La fin du livre est vraiment réussie et ne gâche pas le plaisir que l'on a eu à lire le roman. "Une cruelle absence" est le premier roman de Jenny Blackhurst, souhaitons lui des thrillers toujours plus efficaces!
Lien : http://sessioncocooning.cana..
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Une cruelle absence

Je pense que je peux mettre ce livre dans mon top 3, voire top 1 des thrillers que j'ai lu. Ce livre m'a tenu en haleine jusqu'à la fin ! A tel point que les quelques minutes de libre que je pouvais m'octroyer dans ma soirée étaient réservées à ce livre, lire même 1 ou 2 pages pour connaître le dénouement car j'étais beaucoup trop impatiente. Cela m'arrive rarement et là je dois le reconnaître, ce livre a réussi ce défi !



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Une cruelle absence

Depuis quelques mois, j’ai une envie de découvrir un genre que je lis peu, mais qui m’attire de plus en plus : le policier/thriller. Du coup, en faisant du tri dans ma bibliothèque, et en tombant sur cet ouvrage encore sous son blister plastique, je me suis dit que ça serait pas mal de l’en sortir et de le lire. Finalement, je l’ai dévoré en quelques heures et j’ai beaucoup apprécié ma lecture, mais si globalement, je lui ai trouvé quelques défauts qui m’ont fait tiquer.



[...]



J’ai passé un bon moment de lecture avec ce roman. Il est relativement court, mais bien rythmé et surtout le lecteur est vite tenu en haleine par l’intrigue policière. Alors certes, l’ensemble est quand même relativement prévisible (c’est sûrement un des points les plus négatifs du roman), mais dans l’ensemble l’auteure a su diffuser un bon souffle haletant dans Une cruelle absence. Concernant le récit, j’avoue avoir eu des doutes sur sa construction au début. Je ne voyais pas trop l’intérêt de la double narration et pour le coup, je reste sur mon opinion, même après avoir terminé le roman. Pour moi, cette double narration dévoile trop d’indices et de révélations sur l’intrigue policière beaucoup trop tôt dans le texte (ce qui explique que j’ai trouvé l’ensemble trop prévisible).



Du côté des personnages, là encore un peu de déception. J’ai eu du mal avec le personnage de Susan. Héroïne, mais pourtant terriblement agaçante de par son apathie chronique. Alors je comprends bien que vu le contexte, c’est un personnage torturé, mais elle reste vraiment trop « molle » durant tout le roman et de fait, je ne l’ai pas trouvé assez attachante, bien que j’ai compati à son histoire. En revanche, j’ai beaucoup plus apprécié les personnages secondaires, qui sont plus travaillés même s’ils ne sont pas plus attachants. Cependant, ils ont plus de complexité que la pauvre Susan.



Quelques notes également, sur le style de l’auteure, que j’ai trouvé plaisant. Jenny Blackhurst nous livre une plume sobre, mais efficace. Assez synthétique, je l’ai trouvé en adéquation avec son histoire et comme je l’ai dit, le roman se dévore en l’espace de quelques heures. Un très bon point de ce côté-ci.



[...]



Une cruelle absence fut une lecture sympathique. J’ai aimé le style et le fait d’être vraiment happée par le récit. J’ai moins aimé la double narration qui en dévoile trop et les personnages, finalement assez peu attachants. Je pense que je lirai un autre roman de l’auteure afin de pouvoir vraiment fixer mon opinion sur son style. En tout cas, un roman parfait pour une lecture rapide, sous la couette un dimanche pluvieux.
Lien : http://l-odyssee-litteraire-..
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Une cruelle absence

Si vous êtes parent, alors sans doute votre pire cauchemar est de perdre votre enfant. Alors imaginez si on vous accuse de l’avoir tué et que toutes les preuves sont contre vous ? C’est ce que Susan a enduré. Accusée d’infanticide, elle purge une durée de 4 ans dans un hôpital psychiatrique. N’ayant aucun souvenir de la nuit de la mort de son enfant, elle finit par se résoudre en sa culpabilité et tenter tant bien que mal à vivre une autre vie, sous une autre identité « Emma Cartwright« , dans une autre ville… un nouveau départ.



Mais « prendre un nouveau départ » ne peut pas se faire en claquant des doigts, car cela signifiait oublier certaines choses, certaines personnes. Et parfois, un simple petit truc, ça peut être un habit, une simple rayure sur une table ou une photo oubliée peut faire resurgir toutes les peines tant enfouies. Pour Emma, c’est une enveloppe, dont l’émetteur est anonyme, glissée sous la porte, qui rallume toutes ses émotions et lui donne une lueur d’espoir car à l’intérieur elle trouve une photo de son fils, et le courrier est adressé à Susan… Mais s’il est mort, qu’est-ce que cela signifie ? Qui est cette personne qui a posé l’enveloppe et est au courant de l’histoire de Susan ? Ce pourrait-il que Susan ait été menti et que son fils soit toujours en vie ?



Plusieurs questions nous tourmentent au fil des pages, on essaie sans cesse de trouver une logique aux événement, tenter de les relier sans pour autant y arriver.  Je vous le dis dès maintenant ; vous serez extrêmement surpris par le dénouement final ! Jenny Blackhurst détourne son histoire de plusieurs manières inattendues avant de commencer à assembler les pièces du puzzle, l’une après l’autre, tout en gardant le suspense au summum pour ne pas lâcher le livre.



J’ai beaucoup aimé les chapitres écrits en italique, remontant à 1987. Où l’auteur nous parle d’un groupe de garçons qui se rencontrent à l’école et que nous suivons jusqu’à l’université. Au début, je ne pouvais pas comprendre où cela s’intégrait, mais les brins se rejoignent et les rebondissements impliqués sont très bien faits.



Décès. Amnésie. Souffrance… Une seconde chance. L’histoire comporte tous les ingrédients d’un bon thriller. Je vous le recommande vivement !



Ps. j’ai été déçu de découvrir, après une petite recherche, que c’est le seul roman de l’auteur qui a connu une traduction française. J’espère que d’autres de ses romans auront droit à une version française.



https://deslivresdesmotsblog.wordpress.com/2018/09/26/une-cruelle-absence-jenny-blackhurst/
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Une cruelle absence

résumer:

Une femme qui cherche à fuir son passé, une photo qui réveille d'horribles souvenirs, et c'est toute une vie de mensonges et de trahisons qui ressurgit. Une suffocante machination, par l'héritière anglaise de Jean-Christophe Grangé.

Après trois années passées en prison, Susan Webster n'a qu'un souhait : se reconstruire. Nouvelle adresse, nom d'emprunt, n'être qu'une femme anonyme dans un village paisible.

Jusqu'à ce matin. Une enveloppe glissée sous sa porte ; à l'intérieur, la photo d'un petit garçon, et un prénom : Dylan.

Blague cruelle ? Susan croit devenir folle. Cet enfant ne peut pas être Dylan, son Dylan. Son fils est mort depuis trois ans. Et c'est elle la responsable.

Sauf que Susan est incapable de se remémorer le drame. Son ex-mari, la police, tous l'ont désignée comme coupable. Et si on lui avait menti ? Et si Dylan était encore en vie ?

Accrochée à cet espoir, Susan se lance dans une dangereuse quête de vérité. Et plonge dans un cauchemar plus effrayant encore...





mon avis sur une cruelle absence de jenny blackhurst!



tout d'abord merci aux Éditions Belfond pour ce service presse et a leur gentillesse.

Nous faisons la connaissance de Susan webster qui vient de purger sa peine dans un hôpital pénitentiaire.Ou elle a passé 3 ans pour le meurtre de son fils Dylan. Elle décide de se reconstruire et s'installe dans une petite ville. Mais un jour elle reçoit une lettre avec la photo de son fils avec quelques années de plus... Est-ce vraiment possible que Dylan soit vivant car elle n'a quasiment pas de souvenir de ce meurtre.Il n'en faudra pas plus pour que le doute s'installe Dans sa quête de la vérité elle sera épaulée par deux personnes. Un livre qui se lie bien mais où il faut quand même se concentrer tant il y a de personnages qui surgissent.Je ne connaissais pas "la dépression post-partum et j'avoue mettre renseigner pour être sûr de bien comprendre l'histoire. J'ai bien aimé la fin du livre... un petit pincement au coeur! je le recommande!



je vous laisse le lien si vous désirez lire le livre: http://www.belfond.fr/livre/litterature-contemporaine/une-cruelle-absence-jenny-blackhurst
Lien : https://www.facebook.com/avi..
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