Citations de Jenny Han (346)
_Je t’aime depuis que j’ai dix ans.
Il n’a pas réussi à dissimuler son trouble.
_Tu es le seul garçon auquel j’aie jamais pensé. Toute ma vie, il n’y a eu que toi. Tu m’as appris à danser et tu m’as sauvée le jour où j’avais nagé trop loin. Tu t’en souviens ? Tu es resté avec moi, tu m’as ramené au rivage. Tout le temps où on était dans l’eau tu répétais : « On y est presque. », et j’y ai cru, parce que je croyais tout e qui sortait de ta bouche. Comparé à toi, tout le monde est aussi insipide qu’un cracker, même Cam. Et j’ai horreur des crackers, tu le sais. Tu sais tout de moi, tout ; tu sais même que je t’aime.
Je me suis demandé si les amours d'enfance mourraient toujours ainsi, lentement d'abord, dans un sanglot, avant de s'évanouir comme ça, d'un coup.
J’ai cessé de lutter contre le courant, je me suis laissée aller. Je n’étais pas assez forte pour lui résister – pour résister au premier amour. J’en revenais à cet endroit, là, à Conrad. Sa simple présence continuait à me couper le souffle. Je m’étais menti à moi-même la veille, en me croyant libre, en croyant avoir tourné la page. Peu importe ce qu’il disait, ce qu’il faisait, je ne cesserai jamais de l’aimer.
Etait-il possible de prendre la douleur de quelqu’un avec un baiser ? J’avais envie de lui arracher toute sa tristesse, de le consoler pour qu’il redevienne lui-même. J’ai posé une main sur sa nuque. Il a légèrement tressailli, mais je ne l’ai pas ôtée, je lui ai caressé les cheveux. Puis j’ai attiré sa tête vers moi et je l’ai embrassé. Timidement d’abord, jusqu’à ce qu’il me rende mon baiser. Ses lèvres étaient tièdes et avides, il avait besoin de moi. Le vide s’est fait dans mon esprit, il n’y avait plus qu’une seule pensée : « Je suis en train d’embrasser Conrad Fisher. »
" _ Tu viens toujours avec moi?!
Comment peut-il poser la question? J'irais n'importe où avec lui? "
Je lui ai serré la main. Je n'avais pas l'impression de faire ce qu'il fallait depuis longtemps. On est restés assis, main dans la main, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. (...)
Je n'ai pas bougé, je lui ai tenu la main en silence. Tout le reste paraissait si loin; il n'y avait que nous.
Il y avait dans l'air la promesse estivale de millions de possibles.
Evidemment, Jeremiah avait raison. J’étais amoureuse de Conrad. J’aurais pu dire à quel moment précis j’en avais eu la certitude. Conrad s’était levé de bonne heure afin de préparer un petit déjeuner spécial pour la fêtes de Pères, seulement M. Fisher n’avait pas pu arriver dans la nuit comme prévu. Conrad s’était quand même aux fourneaux; il avait treize ans et cuisinait comme un pied, mais nous avions tout mangé. Alors qu’il nous servait des oeufs caoutchouteux en essayant de dissimuler son chagrin, j’avais pensé: j’aimerai toujours ce garçon.
Au début quand un proche s'absente longtemps, on pense constamment à ce qu'on va lui raconter. On tâche de tout garder en mémoire. Mais autant essayer de retenir une poignée de sable ; tous les grains finissent par s'échapper et il ne reste plus que de la terre et du vide , on ne peut jamais tout retenir .
C'était un été que je n'oublierais jamais, jamais. L'été où tout a commencé. L'été où je suis devenue jolie.
When you see an ex, you have to look better than you've ever looked. It's, like, the first rule of breakups. You have to make him think, 'Damn, I missed out on that?' It's the only way.
La victoire est mille fois plus agréable quand elle surprend tout le monde.
Parfois les mots ne suffisent pas.
Les choses ne pouvaient pas rester indéfiniment les mêmes.
Je n’ai été amoureuse que de deux garçons. Et qui portaient le même nom de famille. Conrad était le premier, et je l’aimais comme on ne peut aimer que la première fois. Les yeux fermés, parce qu’on refuse de les ouvrir. Avec étourdissement, bêtise et ferveur. Un genre d’amour qui ne se reproduit jamais.
L'amour, c'est effrayant, c'est changeant, ça peut disparaître. Mais c'est un risque à prendre.
Je n'ai été amoureuse que de deux garçons. Et qui portaient le même nom de famille. Conrad était le premier, et je l'aimais comme on ne peut aimer que la première fois. Les yeux fermés, parce qu'on refuse de les ouvrir. Avec étourdissement, bêtise et ferveur. Un genre d'amour qui ne se reproduit jamais.Ensuite, il y a eu Jeremiah. Dans son regard, je voyais le passé, le présent et le futur. Il ne connaissait pas seulement celle que j'avais été, mais celle que j'étais devenue, et il m'aimait toujours.
He kissed like he was drowning and I was air.
C'est effrayant quand ça devient réel. C'est une chose d'avoir des sentiments pour quelqu'un. C'en est une autre d'avoir la personne en face. De gérer ses attentes. Ses envies.
[p248]
Je n'avais vraiment pas besoin de sa pitié. Je me suis dégagée et j'ai pris la direction opposée à la maison. Je ne savais pas où j'allais, je voulais juste lui échapper.
- Je t'aime encore, m'a-t-il apostrophée.
Je me suis pétrifiée. Puis, lentement, j'ai pivoté sur les talons pour lui faire face.
- Ne dis pas ça.
Il s'est approché d'un pas.
- Je ne suis pas sûr d'être capable de te sortir complétement de ma tête. J'ai le sentiment... que tu resteras toujours là. Ici, a-t-il ajouté en posant sa main, doigts recroquevillés, sur son cœur.
Je me suis demandée si les amours d enfance mouraient toujours ainsi, lentement d abord, dans un sanglot, avant de s évanouir comme ça,d un coup.