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Kathi la grand'mère tome 2 sur 2

J. Sandoz (Traducteur)K. Gehri (Illustrateur)3/5   1 notes
Résumé :
Kathi la grand’mère (2e partie) : Kathi pensait avoir surmonté le plus gros de ses épreuves mais l’année qui ne fait que commencer en réserve encore bien d’autres, mais aussi des joies, à la population de l’Emmenthal. Ainsi Jean, son fils blessé dans une bagarre au sujet d’une jeune fille, tombe à sa charge…

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Mais ce beau temps ne convenait à personne mieux qu’aux deux poules, la noire et la blanche. Ces volatiles sont, comme on sait, de très curieuses et capricieuses personnes, absolument comme celles qu’on doit rencontrer dans les sérails. Plus un harem est luxueux, plus, d’après ce que l’on dit, les personnes qui l’habitent ont des fantaisies et des caprices : tantôt elles sont un peu timbrées ; tantôt elles veulent couver, tantôt elles ont la pépie ; tantôt elles sont hydropiques, tantôt malades d’hypertrophie du foie ; tantôt elles ont la tête lourde, tantôt les nerfs en déroute, ce qui doit être tout à fait mauvais. Il en est absolument de même chez les poules. On a des exemples de poules qui pondent fort mal et ne songent qu’à se faire belles. Elles dédaignent l’avoine, jouent des tours au coq, se couchent au soleil, muent trois fois par an, mettent à leur plumage tout ce qu’elles avalent, cela sans la moindre vergogne et veulent toujours paraître plus belles que la nature ne les a faites. Les poules des pauvres gens ne sont point ainsi ; elles ne savent, hélas ! pas même ce que c’est que de l’avoine ; elles vivent heureuses des miettes de la table de leur maître ; elles sont ravies quand le bon Dieu permet au soleil de luire, et de leur tenir la terre ouverte pour qu’elles puissent y chercher leur pâture ; elles ne songent
pas à leur plumage, mais elles pondent magnifiquement. Et pour des poules qu’importent les plumes ? Les œufs ne sont-ils pas l’essentiel ? Des plumes de poules ! Fi donc !
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C’est ce qui fait qu’on rencontre vraiment une grande quantité de femmes généreuses ; la seule différence entre elles est que les unes le sont avec intelligence, et les autres sans intelligence. Ces dernières commettent beaucoup de fautes ; elles rendent les pauvres mauvais et sans vergogne, et plus d’une a ruiné son mari et réduit à la misère ses enfants et ses petits enfants. La bonté veut être raisonnée et réfléchie, sans quoi elle dégénère en abus ; il n’y a pas de vertu qui ne se transforme en vice quand elle n’est pas accompagnée de bon sens. Les femmes généreuses qui possèdent cette qualité ne sont pas seulement des perles dans leur sexe, car les perles sont fragiles ; ce sont des diamants humains ; le bien qu’elles font est ce qu’il y a de plus beau dans ce monde, et même dans le ciel où tout cela est noté.
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C’est sur les tombes que croissent les plus belles roses et quand la détresse est la plus grande
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