Jim C. Hines

Imaginez un monde où vous avez le pouvoir magique de tirer des livres des objets ou des êtres pour les faire apparaître dans la réalité...

Vous pouvez devenir minuscule ou immense en extrayant d'Alice au pays des merveilles la petite bouteille qui convient, devenir invisible en empruntant à Harry Potter sa cape d'invisibilité ou vaincre vos ennemis avec Stormbringer, l'épée maléfique d'Elric le nécromancien...

Mais, si vous ne faites pas attention, vous pouvez vous transformer en vampire ou en zombie en mettant la main dans un livre d'épouvante, ou votre enfant peut anéantir notre bonne vieille planète en extrayant un petit trou noir d'un livre d'astronomie !

Mais, heureusement, seules quelques personnes ont ce pouvoir, les bibliomanciens qui constituent une société secrète fondée par Gutenberg, les Douze Gardiens des Portes.

Isaac Vainio, amateur de fantasy et de science-fiction, fait partie de ces Gardiens ; cependant, à la suite de manoeuvres magiques inconsidérées, il a été mis à l'écart et s'occupe paisiblement de sa bibliothèque. C'est alors qu'il est attaqué par trois vampires…

Ayant échappé aux vampires grâce à l'aide inopinée de Lena, une une dryade aux pouvoirs singuliers et particulièrement efficaces, il découvre que d'autres Gardiens ont été attaqués. Pourquoi ces agressions ? Notre bibliomancien mène l'enquête, assisté par un amour d' araignée-flamme, l'affectueuse Titache, qui l'avertit du moindre danger en se mettant à brûler, et par la dryade, dont les formes affriolantes réveillent énergiquement sa libido restée trop longtemps assoupie...

Si les abondantes explications ne sont pas toujours très claires de prime abord, les personnages secondaires (l'araignée, la dryade) sont réussis, l'action connaît de multiples rebondissements et certaines scènes sont épatantes.

Voilà donc un premier tome tout à fait prometteur, et je lirai volontiers la suite des aventures d'Isaac dans cet univers riche de fascinantes potentialités.

Isaac Vainio est un bibliomancien, il peut sortir des objets des livres à condition que leur taille soit inférieure à celle du livre en question.

Voilà qui peut s’avérer bien pratique surtout quand on se fait attaquer par trois vampires dans une bibliothèque.

J’ai pris plaisir à découvrir cette aventure un peu dingue où il n’y a pas de temps morts, les scènes d’action s’enchaînent, il y a de l’humour, des personnages décalés…bref, ça se lit très vite.

Ca m’a un peu fait penser à la série « Ash vs Evil Dead » qui était là aussi pleine d’action, bourrée d’humour et de scènes archi sanglantes.

Ce roman est le premier tome d’une série où on rencontre pèle mêle des vampires, des dryades, des araignées qui prennent feu en cas de danger, des gardiens, des sirènes….

J’ai passé un très bon moment en compagnie de Isaac et je lirai la suite avec plaisir.

S’immerger totalement dans un livre, ça nous est tous arrivé. En ressortir avec un objet du roman dans les mains, ça par contre, ça doit être un peu plus rare. Et pourtant ! Depuis l’invention de l’imprimerie, les ouvrages circulent vite, et sont lus par beaucoup de têtes. Toute cette imagination concentrée finit par donner vie aux concepts, personnages et objets imaginaires.



Une sorte de police magique a dû se mettre en place, car la situation pose pas mal de problèmes : un mordu de lecture de vampires finira tôt ou tard par laisser sa main traîner négligemment sur les pages, à portée de dents ; un fan de science-fiction pourrait bien sortir d’une saga une arme capable de détruire la Terre entière ; sans même parler des religieux qui pourraient avoir envie de tirer une chose ou l’autre de leur livre saint…



Mais le fragile équilibre entre cette police magique et les créatures imaginaires qui peuplent maintenant notre monde vient d’être rompu, pour des raisons encore vagues. Une sombre menace semble terrifier les plus terrifiantes créatures. Un bibliomancien partira seul élucider ce mystère, avec pour seule aide… tout ce que la littérature a jamais pu inventer (ce qui est quand même pas mal, il faut le reconnaître).



Si vous aimez lire (et si vous n’aimez pas, qu’est-ce que vous faites ici ?), ce roman va forcément vous rappeler des tonnes de souvenir : des contes d’enfance aux plus récents romans d’histoire ou de science-fiction, les références sortent par dizaines au fil des pages. Beaucoup de clins d’œil sont faits également à un auteur en particulier : les vampires tirés de romans de Stéphanie Meyer par exemple sont insensibles à l’ail, car l’auteure n’a pas jugé bon de les affubler de cette faiblesse dans ses livres (ce qui peut embarrasser un spécialiste en mauvaise posture).



Le livre ne se contente toutefois pas de nous lancer des tonnes de références au visage pour arracher notre bienveillance. L’histoire est très bien construite, l’univers est riche, et ses « règles » sont malgré tout assez strictes, ce qui n’était pas gagné d’avance. On sent d’ailleurs que l’auteur s’est arraché les cheveux pour obtenir un monde à la fois très proche du nôtre et capable de puiser toute la littérature toute entière : les passages qui expliquent pourquoi on peut tirer un objet de tel livre et pas d’un autre sont parfois un peu longs. L’intrigue est assez complexe également, et nous présente quelques dilemmes moraux qui ne sont pas faciles à trancher.



La construction m’a fait penser à « Ready, Player one » qui se basait lui sur les jeux vidéos. Mais autant dans ce dernier roman, une fois qu’on enlève les références il ne reste plus grand-chose de l’histoire, autant ici, l’histoire ne suffit à elle-même, et les livres cités sont juste la cerise sur le gâteau.



Une idée originale, une réalisation bien maîtrisée, et en bonus des tonnes de souvenirs qui remontent à la surface : que demander de plus ?

C'est le troisième tome de la série Magie Ex Libris, dont je trouve l'idée de départ vraiment enthousiasmante : les livres sont magiques ! (Mais ça, vous le saviez déjà 😊).



Bon, plaisanterie mise à part, il faut quand même être bibliomancien pour avoir accès à ce potentiel merveilleux et c’est exactement ce qu’est Issac Vainio, le héros de cette série...

Ou plutôt, ce qu’était Issac car nous le retrouvons là où nous l’avions laissé à la fin du tome 2, c’est-à-dire privé de ses pouvoirs par Gutenberg et par voie de conséquence, en pleine déprime.

Cette part de lui-même dont il est privé, lui aurait pourtant été bien utile car il doit faire face à une redoutable ennemie entre-aperçue à la fin de l’opus précédent et dont nous faisons plus ample connaissance ici.



C’est armé de son courage, de sa détermination et bien entouré qu’il se lance dans le combat et nous entraine dans un voyage aussi fou que les précédents. Vampire, sirène, voyage dans l’espace, énigme poétique vieille de plus de 1000 ans dont il faut casser le code, c’est un florilège d’actions et de péripéties !



J’ai replongé avec plaisir et passé un très bon moment avec ces personnages servis par des dialogues empreints d’humour.

Jig le gobelin est frêle, myope, trouillard et sert de souffre douleur à ses congénères, on pourrait se demander comment il a réussi à survivre jusque là ! Peut-être est-ce parce qu'il n'est pas si bête que ça, même s'il n'en est pas conscient ? À la première escarmouche il reste le seul survivant de la bande qui l'avait utilisé comme appât - Ceci dit il se pose la question de savoir s'il arrivera à continuer à survivre en compagnie de ces humains débiles qui le capturent afin de leur servir de guide sous la montagne …





A priori une quête classique, un prince chevalier émérite, son frère sorcier puissant, leur tuteur nain détenteur de pouvoirs octroyés par son dieu, et même une elfe kleptomane, une compagnie de choix n'est-ce pas ?, Jig le gobelin répugnant arrive vraiment comme une cinquième roue du carrosse … Et pourtant c'est bien lui qui permettra à l'équipe de surmonter les épreuves clefs - un héros gobelin est-ce bien sérieux ?

Peut-être pas, l'auteur nous narre les aventures de la fine équipe avec humour, et nous permet de considérer nos héros traditionnels avec un nouvel œil. Tout est mis en œuvre, ogres, trolls, zombies, bestioles magiques, dragon et même la "Gaule de la Création", objet de la quête et de toutes les convoitises, mais le seul à garder les pieds sur terre est bien ce gobelin atypique, accompagné de son animal de compagnie, une araignée-flamme, qui saura se trouver un dieu oublié comme protecteur …





Un livre un peu décalé, pétri d'humour, mais qui peut être considéré sur plusieurs niveaux, une lecture agréable qui devrait satisfaire de nombreux types de lectorats…







NB : La série de "La quête du Gobelin" en V.O comprend trois tomes et un court recueil de cinq nouvelles, cependant le troisième tome (Goblin War (2008)) et le recueil (Goblin Tales (2011)) n'ont pas été traduits en français, et après quatorze ans je doute qu'ils le soient dans un avenir proche. Les amateurs maîtrisant l'anglais devront donc se tourner vers les V.O …

Le résumé du tome 1 de Magie Ex libris est le genre de résumé qui envoie du rêve. On parle de bibliothèques, de bouquins et de possibilité de puiser à volonté dans les-dits bouquins au sens propre. Moi je dis banco! Et du rêve j’en ai eu!



Le lecteur suit Isaac, bibliothécaire le jour, bibliomancien la nuit! Il fait partie d’une organisation secrète: les douze gardiens des Portes. Sa faculté en ferait envier plus d’un puisque Isaac peut aller piocher dans les livres à peu près ce qu’il peut. Il n’a qu’à tendre la main et avec un peu de magie il peut rapporter un sabre laser ou la potion pour rapetisser d’Alice aux pays des merveilles. Plutôt cool comme pouvoir.



Mais il y a un hic! Un jour, trois vampires bien énervés débarquent dans sa bibliothèque et ce n’est pas vraiment pour emprunter des livres. Isaac manque de se faire tuer. Il va alors enquêter aux côtés de Lena, une dryade, et comprendre pourquoi les vampires ont les crocs…



Ce roman est juste incroyable. L’auteur nous entraîne, à un rythme hallucinant, dans la vie d’un homme qui vit pour les livres. Avec ses défauts et ses qualités! Les vampires peuvent le tuer mais en revanche toucher à ses précieux bouquins, pas question!



Le roman est truffé de références classiques ou plus contemporaines à la littérature. On passe aisément de Bram Stocker à J.K Rowling sans aucun problème et c’est totalement jouissif de voir étalée, là, sous, nos yeux, la littérature de SFFF. Qui n’a jamais rêvé de pouvoir plonger au cœur d’un bouquin pour en rapporter la baguette d’Harry? L’auteur joue avec les fantasmes du lecteur grâce à Isaac, son lecteur ultime!



L’intrigue est vraiment bien menée. On suit les aventures d’Isaac, pas forcément très doué, qui cherche à en savoir plus. Il va croiser des personnages loufoques et s’en sortir grâce aux livres qu’il porte dans sa veste, un peu comme des armes de pointe. C’est aussi souvent drôle et cocasse car Isaac a le don pour se mettre dans les situations les plus extrêmes et les plus embarrassantes!



Ce premier tome est un coup de cœur! C’est drôle, bourré d’inventivité et intelligent. J’ai hâte de me plonger dans le tome 2…En plus il compte pour mon #PumpkinAutumnChallenge dans la catégorie « Vous prendrez bien un verre de True Blood? »
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Pour ce deuxième tome de Magie Ex Libris, on retrouve Isaac Vainio et Lena Greenwood affrontant un personnage qui commande à une armée d'insectes de métal.

Le rythme du roman est enlevé, les actions s'enchaînent les unes aux autres. Les combats entre les deux camps donnent l'occasion aux gardiens de faire surgir dans la réalité des armes et artifices puisés dans des romans de Fantasy. Et c'est toujours jubilatoire.

On en apprend plus sur Lena et sa condition de dryade, empreinte de fatalité. Chaque chapitre commence par un court passage où c'est elle la narratrice.

On découvre également que l'organisation fondée par Gutenberg n'est pas la seule à pratiquer la bibliomancie. Confrontation avec des magiciens d'orient, ambiguïté de Gutenberg, le livre s'achève en ouvrant la voie au 3ème tome.

Premier livre d'une trilogie trop cool d'urban fantasy que j'ai acheté par hasard un jour où les Utopiales de Nantes avaient encore lieu ! C'était une belle découverte, j'ai adoré !



Isaac Vainio est un bibliomancien, c'est-à-dire qu'il peut grâce à sa magie extraire des objets des livres. La bibliomancie a été créée au XVe siècle par Gutenberg qui a sorti le Graal de la Bible pour boire dedans. Immortel, Gutenberg a fondé les Gardiens, une organisation qui contrôle, légifère, gère et punie le monde magique. Isaac a justement été sanctionné par les Gardiens dont il faisait partie pour ne pas avoir respecté les règles lors d'une mission. Conséquence, il n'a plus le droit d'utiliser la magie depuis deux ans, et passe ses journées à cataloguer des livres pour les Gardiens dans la bibliothèque d'une petite ville. Sa vie été plutôt tranquille, et assez triste, jusqu'au jour où des vampires débarquent sur son lieu de travail ! Il apprend que le monde magique est en danger : Gutenberg a disparu avec ses automates, des vampires ont disparu, des Gardiens ont été attaqués et sont morts… Notamment l'ami et mentor d'Isaac. Aidé de la dryade Lena, Isaac reprend du service pour venger la mort de son ami et retrouver Gutenberg !



J'ai adoré Isaac, il est excellent ! Fan de SF et de fantasy, ses genres de prédilection pour le combat, il est courageux et ne se laisse pas faire. Même lorsque la situation est bloquée, ou qu'il n'a aucune chance de gagner, il persévère et use d'astuces pour s'en sortir. Malgré le danger qui l'entoure, il utilise son intelligence et sa ruse à bon escient, ainsi que son humour ! On sent que passer deux ans exilé ne lui a pas plu, pour autant il raisonne de manière mature et préfère avancer. J'ai aimé sa détermination, son optimisme et son humour. En cela il m'a un peu fait penser à Alex Vérus, la saga de Benedict Jacka. J'ai bien aimé Léna aussi, elle ne se laisse pas faire et est une grande guerrière. Malgré les inconvénients que présentent sa nature, elle arrive à rester libre dans ses choix. Sa peur de devenir ce qu'elle ne veut pas à cause de sa nature magique m'a touché. de manière générale, les personnages de Magie ex libris sont tous charismatiques.



L'intrigue est bourrée d'action, on ne s'ennuie jamais ! Avec un rythme effréné mais toujours bien dosé, on enquête avec Isaac tout en découvrant le monde magique. La présence de Léna, qui n'appartient pas à l'organisation, facilite les explications et on s'immerge très rapidement dans cette histoire que j'ai trouvé palpitante. La plume de l'auteur est fluide, agréable à lire et bourrée de références. Sans parler de l'utilisation des livres avec la bibliomancie que j'ai trouvé très originale et bien maîtrisé par l'auteur.



Je vais me jeter sur la suite qui promet d'être encore plus épique ! C'était un presque coup de coeur pour ce premier tome que je recommande à tout amateur d'urban fantasy. Beaucoup de questions restent en suspens à la fin, dont il me tarde d'avoir les réponses !
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Quel amoureux de livres n’a pas rêvé que le monde décrit entre les pages soit aussi réel, voire plus, que celui dans lequel il se trouve ? Qui n’a pas voulu posséder un objet magique comme l’épée vorpale chère à Lewis Carroll ou Le Guide du routard galactique et sa couverture si rassurante ? Lecteur avide en plus d’être écrivain, Jim C. Hines a inventé un univers d’urban fantasy où la magie est tirée au sens propre des livres.

Dans Le bibliomancien, premier tome de la série Magie Ex Libris, il nous présente Isaac Vainio, bibliothécaire dans un coin perdu du Michigan et son araignée inflammable, Titache. Lorsque trois vampires « pailletés » attaquent et démolissent son lieu de travail, il va devoir réutiliser sa magie après deux ans d’abstinence. Et comme tout bon livre de fantasy, cette action va le lancer dans une quête pour savoir qui se trouve derrière la guerre en cours entre les différentes espèces de vampires et les Gardiens, l’ordre qui empêche les créatures surnaturelles de se dévoiler et de détruire ou asservir l’humanité. Et si le problème se trouvait justement niché au cœur de cette organisation.

Avec une telle trame, Jim C. Hines aurait pu écrire un roman d’urban fantasy de plus vite lu et vite oublié. Si effectivement Le bibliomancien se lit très vite, il reste en mémoire. En effet, c’est une véritable ode aux littératures de l’imaginaire dans leur ensemble. Il mêle habilement les références, l’action et l’humour pour finir par faire un livre plus profond qu’il n’y paraît au premier abord. Personnellement je ne pouvais qu’approuver la façon dont Isaac utilise les boucliers personnels sortis de Dune, et j’avoue avoir été étonnée de trouver Ponce de León dans un rôle clé aux côtés de Johannes Gutenberg, imprimeur ayant ici pris la place de Merlin comme sorcier suprême. Au final, Le bibliomancien forme une histoire plaisante qui pourra donner aux plus jeunes l’envie de découvrir les livres dont sont tirés certains artefacts. L’Atalante y a d’ailleurs songé en listant à la fin de l’ouvrage l’ensemble des livres cités dedans, et en précisant lesquels sont fictifs.
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Vous rêvez de voler la baguette magique d’Harry Potter, le sabre laser d’Obi-Wan Kenobi ?

Isaac Veinio, lui, le peut ! En tant que bibliomancien, il est capable de plonger la main dans un livre et d’attraper un objet magique pour se sortir de toutes sortes de situations.

Il faut dire qu’il en a bien besoin, depuis qu’un groupe de vampires a pulvérisé la bibliothèque où il travaillait. Ce n’est que la première étape d’une course-poursuite intense pour découvrir qui s’en prend aux fondements de la magie créée par Gutenberg « himself » (oui, l’imprimeur). Et le début d’une nouvelle série de fantasy pour les amoureux des livres, où l’humour et l’action sont au rendez-vous !

Troisième opus des aventures d’Isaac Vainio, "Sur épreuves" est sûrement le tome le plus fou de la saga "Magie ex libris". L’absence de magie du personnage principal n’est en rien un frein à l’imagination de Jim C. Hines, qui nous fait vivre des péripéties toutes plus folles les unes que les autres. Avec la magie dévoilée au grand jour, les répercussions sur les gardiens se font ressentir tout du long. L’auteur dévoile habillement ce qu’il se passe en hors champs grâce aux différents articles qui introduisent chaque chapitre.



Un tome plus sombre donc, aux multiples rebondissements inattendus, que l’on dévore d’une traite. Hines a un talent fou pour doser humour et gravité de façon intelligente. On a également le plaisir de découvrir plus en profondeur des nombreux personnages mis de côté, alimentant les possibilités de cet art à travers les différentes formes qu’ils utilisent.



Cette saga est un enchantement à chaque page. L’attente va être insupportable avant la sortie du tome 4… vivement !
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Réécriture "moderne" de contes de fées, mais sans éléments nouveaux, originaux ou même dignes d'intérêt pour le lecteur qui en a lu d'autres...

Un bon roman de fantasy qui change quelque peu l'image du bibliothécaire. Ici, Isaac Vainio est plus habitué aux vampires qu'aux lecteurs acariâtres. Relégué au catalogage depuis l'échec d'une précédente mission, il reprend du service après l'assassinat d'un collègue. Un bon moment de lecture, une histoire très originale dans un monde où les bibliomanciens peuvent aller chercher dans les livres tous les objets dont ils ont besoin.

Les personnages sont originaux, les contes de fée détournés de manière très habile, le rythme est trépidant avec de l'humour, et le monde créé, sur un modèle classique (fées etc) est également plus original que ce à quoi on s'attend au premier abord.



Bref, je n'en suis qu'au début (le tome 1 est en plus très consistant!) mais je me régale, et je pense que ce livre plaira non seulement à ma fille, mais aux ados en général, et aux adultes qui aiment les "détournements de conte de fée".
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Un livre vraiment très sympa, à la fois marrant, un peu geek (sur les livres en plus), et avec une histoire qui parvient à rester sérieux et sympa tout du long.



Le concept s'explique facile : si un nombre important de personnes se mettent à "croire" ou à aimer le même livre, celui ci acquiert un pouvoir, une réserve en fait. Et les Libriomancer (en anglais, ou Bibliomancien en français) peuvent utiliser cette réserve pour y puiser des objets. Par exemple sortir un poisson Babel du Guide du Routard Galactique (qui permet de comprendre toutes les langues), ou la fiole de guérison de Narnia, tout ce qui peut passage à travers les pages au niveau taille est possible. On peut aussi par exemple faire sortir du gaz moutarde d'un livre sur la première guerre mondiale ou un pistolet plasma d'un livre de science fiction. De même avec les monstres qui peuvent contaminer les humains, ainsi une personne avec des pouvoirs qui s'ignore peut se retrouver mordue par un vampire et en devenir un elle même, il existe donc autant de vampires et de garous que la littérature est capable d'en imaginer.



Le tout n'est pas sans contrepartie bien sur, outre sur la santé physique, car utiliser de la magie accélère le rythme cardiaque, le danger vient surtout pour la santé mentale. En effet, une utilisation prolongée et c'est les personnages du livre qui essayent de sortir, de posséder le magicien en quelque sorte.

C'est d'ailleurs pour ça que notre héros, Isaac a du arrêter d'être sur le terrain, il avait tendance à abuser des bonnes choses, et le voici relégué a faire du classement.



Jusqu'au jour ou il est brutalement attaqué par des vampires qui l'accusent, ainsi que les autres Libriomancers d'avoir attaqué les leurs et demandent réparation ...

Commence pour Isaac une aventure qu'il n'avait pas prévu, car il se rend vite compte que pendant qu'il a été mis de coté la situation pour les siens est devenue chaotique avec la disparition du grand maitre, celui qui a été le premier du genre : Gutenberg.



Ce que j'ai bien aimé c'est que le coté geek de ce livre est vraiment centré sur les livres, et en plus les livres de SFF, vraiment mon domaine quoi. Je me suis donc vraiment sentie à l'aise dans cet univers.

On se plait à imaginer les possibilités, et on est ravi quand le héros utilise une fois de plus ses pouvoirs pour sortir un objet connu !



Après ce tome est vraiment typique d'un premier tome de série, on a beaucoup d'infos qui arrivent, petit à petit et ce quasiment jusqu'à la fin pour qu'on arrive à vraiment comprendre toutes les subtilités. Ce qui fait que certains passages étaient un peu lourds, du moins plus lourds que le reste.

Mais j'ai bon espoir sur les suivants, maintenant on maitrise mieux l'univers, on a compris ce qui semble être le principal donc ils ne devraient pas souffrir de ce genre de défauts.



L'histoire est vraiment sympa sinon, on est vraiment perdu avec le héros, sans que ça soit trop linéaire et en plus le rythme est vraiment très sympa, bien équilibré.



Si je devais donner un défaut c'est le coté avec un des personnages secondaire, une Dryade un peu spéciale, qui m'a mise assez mal à l'aise pendant un moment, mais heureusement tout fini de façon bien meilleur et ça m'a grandement rassurée.



Une bonne réussite, je lirais la suite avec plaisir !



17/20
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C’est le genre de livres qui fait mouche : avoir le pouvoir magique de tirer des livres des objets ou des êtres puis les faire apparaître dans le monde réel. Une potion de Narnia, le gâteau d’Alice, une épée, un sabre-laser… C’est cela, être un.e bibliomancien.ne – et il faut avouer que lorsqu’on s’est suffisamment perdu dans les livres, on a tous rêvé d’avoir un don pareil !

Le héros de l’histoire a un penchant certain pour la SFFF, un côté geek prononcé et des ennuis en pagaille. Le voilà embarqué aux côtés d’une dryade et de son araignée-flamme fétiche dans une course-poursuite musclée au cours de laquelle il va se confronter à des vampires et d’autres créatures sorties des livres. Les références sont plus qu’amusantes et jamais envahissantes, ce qui n’alourdit pas la lecture.

Certes, il y a beaucoup d’informations sur les lois qui régissent la bibliomancie mais elles sont nécessaires (c’est un premier tome). Tout n’est pas parfait (re-c’est un premier tome) mais le rythme est soutenu et maîtrisé.
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Dans ce troisième et dernier tome de la saga d'urban fantasy Magie ex libris publié en France, on retrouve Isaac Vainio en dépression suite à la perte de sa magie, mais toujours aussi déterminé à sauver sa jeune apprentie Jeneta, possédée par une entité vieille de plusieurs centaines d'années.



On embarque donc à nouveau dans une aventure sous haute tension avec Isaac, alors que le monde est bouleversé par la découverte de la magie. le pauvre Isaac ne va pas bien du tout, il se sent coupable pour ce qui est arrivé aux habitants de sa ville, mais aussi pour la disparition de Jeneta. Ajouté à cela la douleur d'avoir été privé de sa magie et l'impuissance qui le terrasse. Mais sa détermination n'a pas été éprouvée, aussi il décide de prendre tous les risques face à des Gardiens qui ne semblent pas prendre au sérieux la gravité de ce qui se passe. Meridiana, l'entité qui possède Jeneta, infecte la magie avec ses « dévoreurs », afin de sortir de sa prison et dominer le monde. Isaac va donc passer un marché avec des personnes peu recommandables, quitte à mal agir avec ceux qu'il aime, pour arriver à débarrasser Meridiana du monde et sauver Jeneta.



Tout comme les précédents tomes, l'auteur sait parfaitement jouer avec le rythme de son roman. On est immédiatement plongé dans les événements qui s'enchaînent de plus en plus dans un rythme particulièrement effréné. J'ai trouvé qu'à la différence des autres tomes, ici l'histoire était plus sombre. Déjà, avec Isaac qui a pris très cher, et qui souffre quotidiennement de la perte de sa magie. Mais aussi avec certains événements, dont la mort d'un personnage qui arrive soudainement. Je ne m'y attendais pas, j'ai été assez choquée ! L'auteur manie avec art les événements pour réellement nous captiver et nous surprendre au moment le plus inattendu.



Concernant les personnages, Isaac est toujours aussi cool. L'histoire est centrée sur lui, du coup Léna est plutôt secondaire ici que dans le tome précédent. Finalement, même s'il y a beaucoup de personnages, c'est surtout sur Isaac que tout va se recentrer. J'ai beaucoup aimé le voir évoluer et le voir faire preuve d'ingéniosité alors même qu'il n'a plus de magie.



Surtout quand ceux qui l'ont encore n'arrivent pas à le suivre. J'ai également trouvé qu'il y avait beaucoup d'affect, notamment avec l'exploitation de la culpabilité, qui remet en cause le rôle des Gardiens. C'était assez subtile et bien écrit, en tout cas j'ai été touché. Sinon, j'ai aussi beaucoup aimé Ponce de León pour lequel j'ai eu un petit crush dans cette lecture ! Avec sa longue vie, il a accumulé beaucoup de connaissance, notamment en magie où il est incroyablement fort. Mais il est aussi plutôt humain, notamment lorsque l'on sait ce qu'il ressent et tous les regrets qu'il a.



J'ai donc beaucoup aimé ce tome, et plus généralement cette trilogie que je recommande fortement. L'intrigue est originale, avec beaucoup de références à la pop culture, notamment à la SF et à la fantasy (genres qui passionnent Isaac). On plonge immédiatement dans le livre sans pouvoir le lâcher jusqu'au dénouement tellement on est pris dedans. C'était vraiment une très bonne lecture ! Si je ne me trompe pas, j'ai vu que l'auteur avait publié un quatrième tome mais il n'a pas été édité chez nous, ce qui est (comme toujours) fort dommage. Je serais bien curieuse de le lire, d'autant plus que ça se passe un an après le 3 !


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Dans notre monde bien normal des êtres aux pouvoirs variés vivent secrètement, vampires, dryades, garous et sirènes peuvent être naturels; mais depuis Gutenberg tout ce qui a jamais été imprimé peut être matérialisé dans notre monde, imaginez par exemple le nombre de romans traitant de vampires et des pouvoirs qui leur sont attribués, ça vous donnera une idée de la faune qui se promène dans notre monde si normal. Pour réguler le monde magique Gutenberg a créé les Gardiens qui font régner la loi grâce à leurs membres sorciers et bibliomanciens capables d'extraire d'un livre toute chose décrite … Isaac est l'un d'eux, chassé du service actif suite à certains problèmes et muté comme archiviste avec l'interdiction d'utiliser sa magie, même s'il a gardé son animal de compagnie.

Le jour où des vampires attentent à sa vie il réalise qu'on l'a laissé ignorant des problèmes entre gardiens et vampires et les circonstances vont faire qu'il est peut-être le mieux placé pour résoudre le problème, accompagné d'une dryade il s'en va en guerre, ça va saigner ! …





Un livre délassant où les références à la littérature d'imagination pullulent, l'action est assez classique, n'était la faculté d'extraire tout objet dont les dimensions permettent de passer à travers un livre, ce qui est bien pratique lorsqu'on doit faire face à des vampires ou des golems excités, et si la sulfateuse est insuffisante il suffit d'extraire Excalibur, à moins qu'un sabre laser ne soit plus approprié …

Sur un mode léger nos héros vont dévoiler de sombres secrets, alors que chez les vampires et les Gardiens c'est l'hécatombe, si chacun pense l'autre responsable, serait-il possible que ce soit une tierce partie qui tire son épingle du jeu ?

Être accompagné de Léna, la dryade costaude ça aide, compagne de la psy attitrée des Gardiens elle partagerait bien son amour avec notre héros, après tout elle a un cœur gros comme ça et elle est faite pour ça, un peu de romance dans ce monde cruel, ça ne peut que faire du bien, n'est-ce pas. D'apparence superficielle Léna arrive cependant à nous inciter à nous interroger sur l'inné et l'acquis et la possibilité de surmonter les conditionnements …





Une écriture fluide pour une lecture agréable facilement accessible, un bon livre de délassement léger et gentiment saupoudré d'humour qui devrait plaire à nombre d'entre vous …

J'ai passé un bon moment avec ce livre. C'est un livre de Fantasy qui ne se déroule pas dans un monde créé de toutes pièces par son auteur mais dans le notre où cohabitent les humains et d'autres créatures qui vivent cachés aux yeux de la plupart de tous.



Les livres sont au coeur de l'histoire et de cet univers et ils sont magiques. Gutenberg (toujours vivant), l'inventeur de l'imprimerie est aussi le fondateur de la bibliomancie.

La première a rendue possible la deuxième. En permettant la copie et la diffusion d'une oeuvre originale les lecteurs via leur acte de lire et leur conviction développent le potentiel magique d'un livre et permettent aux bibliomanciens de donner vie à n'importe quel objet du récit.



Le héros Isaac est un bibliomancien presque totalement déchu, son acolyte une araignée qui s'enflamme.

Les voilà embarqués dans une enquête pour essayer de désamorcer la guerre qui couve entre les vampires et les membres de la société secrète fondée par Gutenberg.

Ils sont accompagnés dans leurs aventures par un 3ème personnage. J'ai failli sortir un carton rouge quand on apprend que Lena est une dryade sortie d'un livre où elle n'existe que pour satisfaire les désirs de son maître. Je me suis dit quel sexiste mais finalement l'auteur s'en sort plutôt bien.



Le récit est rythmé, c'est assez jouissif d'assister à l'irruption des sabres lasers et des potions d'Alice au pays des merveilles dans notre réel.

De plus, c'est un livre qui parle de livres (j'adore !) et il fournit une bonne bibliographie pour explorer la fantasy avec des classiques et des moins classiques.

À l’occasion de la sortie du 3ème tome des aventures d’Isaac Vainio, je me suis enfin décidé à entamer la lecture du 1er opus de "Magie Ex Libris" de Jim C. Hines. "Le bibliomencien", roman de fantasy urbaine, incarne complètement mon fantasme de lecteur avide de littérature de l’imaginaire (et fan de Doctor Who) ! Qui n’a jamais rêvé de pouvoir extraire de ses livres favoris des objets délirants tels qu'un tournevis sonique, un sabre laser ou une baguette magique ?

L’univers original et la magie littéraire utilisée sont non seulement très malins mais également basés sur des règles extrêmement bien posées. Entre les livres verrouillés, les créatures évoluant en fonction des modes littéraires, l’influence des lecteurs sur la magie de chaque ouvrage… tout y est très bien défini et surtout très bien exploité.

Un roman divertissant, bourré d’humour, d’action et de pop culture, mettant en scène des personnages très attachants et loin des clichés habituels. L’auteur s’amuse avec tout un pan de la littérature et nous entraine dans une histoire très prenante, qui nous fascine à chaque nouvelle découverte.

Un premier tome prometteur qui annonce potentiellement une saga littéraire coup de cœur !
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