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Critiques de Joan He (90)
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Le Royaume des Trois, tome 1 : La joueuse d..

La Joueuse de Cithare est un récit qui m'aura surprise de nombreuses fois, et dans le bon sens.

Très attirée par le résumé - et la magnifique couverture, il faut bien l'avouer - j'ai été un peu refroidie par quelques retours le concernant. Malgré tout, j'ai décidé de me lancer dans l'aventure et quelle bonne idée j'ai eu!



Le récit promettait un roman de fantasy, sans réelle magie mais avec beaucoup d'intrigues politiques, puisque notre protagoniste principale est une stratège, dans le camp le plus perdant qui soit puisqu'elle suit une seigneuresse sans terres et sans ressources - mais non sans valeurs. Aimant beaucoup les intrigues politiques dans les romans, c'était forcément d'un parti-pris qui allait me plaire.

En revanche, on sent le côté young adult avec des relations qui se tissent rapidement, si rapidement que ça fait un peu artificiel. Mais ça fait partie du genre, on le sait quand on s'engage dans la lecture.



Ce qui est surprenant c'est la deuxième partie du roman qui offre un virage à 180 degrés. Honnêtement, elle est impossible à deviner. Le lecteur tombe de haut. Un virage tellement ahurissant qu'au début on se demande si on va complètement adhérer à la suite de cette histoire. Et pourtant, malgré mes réserves, j'ai poursuivi et là encore j'ai bien fait.



Notre héroïne est un personnage complexe, loi d'être parée de toutes les vertus. Si on cherche un personnage de ce type, on a Ren. Zephyr est là pour faire progresser Ren dans ses combats. Si pour cela elle doit se salir les mains, ne pas être morale, qu'à cela ne tienne. Malgré le fait qu'elle soit un personnage réellement gris, c'est un personnage que j'ai apprécié, avec ses qualités et ses failles.



Pour ce qui est de la fluidité de la plume, je dois bien reconnaître qu'à certains moments, ça semble un peu alambiqué. Mais le récit reste très prenant, jusqu'à la fin.



L'autrice affirme qu'elle a voulu rendre hommage à ses racines, mais aussi à ses passions et à la jeune fille qu'elle était. On le sent. Ce récit est une réécriture d'un conte chinois. Très patriarcal, l'autrice lui a donné une atmosphère féministe. Peut-être un chouïa trop à mon goût. Autant, j'apprécie qu'il y ait de nombreux personnages féminins au premier plan, autant je trouve qu'il y a trop peu de personnages masculins pour que cela soit crédible.



Je m'arrête sur ce bémol. J'attends avec impatience la suite qui promet d'être encore mieux.
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Ceux qu'il nous faut retrouver

Dans un futur proche marqué par les catastrophes climatiques, l’Homme ayant irrémédiablement abîmé la planète, deux sœurs séparées luttent pour se retrouver. Roman d’anticipation, fable écologique doublée de questions plus philosophiques sur la nature de l’homme et la question classique sur la primauté homme/robot… autant de thèmes étreints par « Ceux qu’il nous faut retrouver » de manière plus ou moins attendue.



« Ceux qu’il nous faut retrouver » nous plonge dès le début dans les pensées de Kasey Mizuhara, une jeune adolescente vivant dans l’une des plus hautes strates de l’éco-cité, cette immense cité en forme de goutte d’eau flottant dans le ciel créée par ses parents au moment où les aléas climatiques ont rendu la Terre invivable et dangereuse. Régie par l’organisation C2P, cette cité accueille de manière très sélective les réfugiés climatiques, ceux-ci étant choisis en fonction de leur empreinte écologique mais aussi de celles de leurs aïeux (inutile de préciser que les gens ayant travaillé de près ou de loin pour des entreprises écocides resteront sur la terre souillée…). Une fois sur place, ils profitent d’ailleurs de privilèges plus ou moins grands en fonction de leur rang « écologique », lequel s’affiche publiquement, avec leur nom au-dessus de leur tête, à certaines occasions. Tout le monde vit dans cette cité de la manière la plus « propre » possible en ne projetant que leurs hologrammes depuis leur caisson ; les logements sont réduits au strict nécessaire ; plus personne ne s’alimente vraiment, et une puce implantée à la base de leur crâne, l’Intraface, leur procure les applications plus ou moins essentielles à la vie (des calculs de leurs statistiques médicales et conseils pour les améliorer à la proposition de sujets de conversation…).



Dans cette vie aseptisée, Kasey se sent seule, depuis la mort de sa mère, haut-responsable du C2P, qui a creusé une distance entre elle et sa sœur Celia, puis depuis la disparition, il y a quelques mois, de cette dernière (Celia, dernière adepte de baignades en pleine mer et étouffant dans le cadre de l’éco-cité, a pris un bateau et disparu en pleine mer). Kasey est en effet une jeune fille assez dénuée d’empathie et de compétences sociales, ce qui l’isole d’autant plus des autres, elle qui ne cherche déjà pas vraiment leur compagnie. Kasey se culpabilise donc de ne pas chercher plus activement sa sœur, jusqu’au jour où elle perçoit le signal de l’Intraface de sa sœur, quelque part dans les strates inférieures de l’éco-cité… C’est le début d’une quête qui mènera Kasey très loin, l’éco-cité faisant face au même moment à un mégaséisme causant sur Terre la mort de millions de personnes et poussant le C2P à trouver une solution durable pour sauver l’humanité de la disparition.



Mais Kasey n’est pas la seule narratrice du roman, ses chapitres étant intercalés avec ceux dédiés à Cee, une jeune fille échouée depuis quelques années sur une île déserte, et qui cherche par tous les moyens à s’en échapper, obsédée qu’elle est par l’idée de retrouver sa sœur se trouvant quelque part au-delà des mers. Qui est Cee, cette jeune fille intrépide et sympathique, dont les souvenirs semblent revenir au fur et à mesure ? A-t-elle un lien avec Kasey ?



N'étant pas une férue de science-fiction – ce roman est d’ailleurs le premier que je lis de ce type –, je ne suis peut-être pas la plus apte à juger l’originalité de ce roman. N’empêche que je l’ai bien aimé, même s’il faut s’accrocher au début pour bien comprendre et s’habituer aux subtilités de la vie dans l’éco-cité ou même les réflexions et réactions de Kasey, tant elle est spéciale (on peut reprocher d’ailleurs à l’autrice d’avoir un style un peu plat, et de faire quelques raccourcis dans ses développements, bien que le roman soit un gros bébé de plus de 500 pages !). Le rebondissement principal n’est pas terriblement surprenant non plus (il faut dire qu’il se devine très facilement) même si c’est bien joué de la part de Joan He de l’avoir placé aux deux-tiers du roman en ce qu’il offre un regain d’intérêt (cela m’a rendue curieuse de savoir comment l’histoire allait continuer et se terminer).

J’ai surtout aimé le fait que cette histoire, malgré ses côtés attendus, permettent de réfléchir sur des questions variées, et d’importance en ce moment : comment sauver l’humanité de catastrophes climatiques dont elle est responsable ? Est-ce que repartir de zéro permettrait de recommencer sur des bases plus saines, ou l’Homme est-il de nature un égoïste avide de confort personnel au détriment de la nature ? D'ailleurs, qu'est-ce qu'être humain, dans un monde où la technologie semble prendre le pas ? Quelle vie est alors la plus importante : celle d'un robot ou celle d'un humain ?



La quatrième de couverture évoque la série Black Mirror, ça n’est pas complètement faux en ce que le roman dispense une ambiance futuriste et eschatologique plutôt sombre et semblant sans espoir (la fin ouverte laisse le choix au lecteur). Joan He réussit ainsi à créer un monde très crédible, notamment par ses nombreux détails, qui même s’il n’est pas très optimiste, m’a sortie du quotidien. Une bonne lecture !

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Ceux qu'il nous faut retrouver

Il me tentait beaucouuuup au vue de tous les avis positifs que j'ai pu lire sur les réseaux, j'étais vraiment hypée mais malheureusement c'est un gros flop pour moi !



J'ai lu 150p puis le reste totalement en diagonal pour voir où ça allait nous mener histoire de pouvoir quand même vous en parler correctement et au final je ne regrette pas de l'avoir abandonné. Ce n'était pas fait pour moi du tout.





Ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas lu de science-fiction donc je me faisais une joie de le découvrir même si mon excitation est vite retombée comme un soufflé.



J'ai l'impression de ne pas avoir tout compris. Je lisais mais je ne comprenais pas certains passages que je devais relire, je trouvais les chapitres sur la sœur abandonnée sur l'île très intéressant, ça avait un petit côté survie qui était chouette à la LOST mais sinon le reste, la partie sur Kasey qui habite dans la cité dans les nuages m'ennuyait beaucoup. Même si le pitch était assez prometteur, deux sœurs séparées qui souhaitent se retrouver par tous les moyens je n'ai pas accroché à la manière dont l'histoire est racontée. Le rythme est trop lent.





On aborde énormément l'écologie, d'un côté futuriste assez flippant, les nouvelles technologies, les liens fraternels. Mais j'étais perdue à beaucoup trop de moments. L'auteure nous ne explique pas les bases de sa dystopie et je suis passée complètement a coté de son histoire. Dommage !


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Ceux qu'il nous faut retrouver

La science-fiction et les romans dystopiques ou post-apocalyptiques, surtout ceux où la technologie est poussée à l'extrême, n'ont jamais été ma tasse de thé, et je n'aurais probablement jamais lu Ceux qu'il nous faut retrouvé s'il n'avait pas été proposé en lecture commune par @lesouffledesmots. J'ai donc débuté ce roman sans trop savoir dans quoi je m'embarquais.

Dans cette histoire, nous suivons le point de vue de Cee, vivant sur une île déserte sans aucun souvenir, si ce n'est qu'elle doit retrouver sa soeur Kay, et de Kasey, vivant dans une éco-cité et dont la soeur Celia a disparu.

J'avoue avoir été complètement perdue pendant les 10 premiers chapitres. Non seulement l'autrice ne nous donnait pas, à dessein, tous les éléments pour comprendre son univers, mais comme à mon habitude je l'ai lu en anglais, ce qui n'a pas facilité la compréhension pour l'inculte en SF que je suis. (Même Audrey, qui a proposé cette LC et qui a déjà lu certains livres en anglais, dit qu'elle aurait paniqué.)Heureusement que les chapitres du point de vue de Cee étaient plus compréhensibles et devenaient de plus en plus intéressants, sinon j'aurais probablement abandonné. De ce fait j'étais frustrée à chaque fois qu'il fallait passer à ceux de Kasey.

Ensuite, la lecture a été moins laborieuse, je commençais à mieux comprendre certaines choses, même si on ne peut pas dire que j'étais à fond dans ma lecture. Et la fin a été assez frustrante.

Bref, il est vrai que ce roman est bien construit, qu'il y a des choses vraiment intéressante et que l'autrice nous amène à réfléchir sur notre société et notre façon de vivre, mais je crains ne pas avoir saisi tous les tenants et les aboutissants de cet ouvrage. Quelques zones d'ombres persistent. peut-être aurais-je dû le lire en français? J'avais pourtant lu, dans un genre qui se rapproche un peu (j'entends par là monde futuriste, androïdes etc.) les chroniques lunaires qui ne m'avaient pas posé autant de problèmes de compréhension.

En conclusion, voici quelques conseils, ceux qu'il vous faut suivre avant d'entamer ce roman.

1. Le lire dans sa langue maternelle, ou être un grand spécialiste de la science-fiction autant en langue maternelle qu'en deuxième langue.

2. Ne pas être fatigué(e) / déconcentré(e).

3. Etre dans le mood pour lire ce livre.

4. Accepter de ne pas comprendre grand chose au début.
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Le Royaume des Trois, tome 1 : La joueuse d..

En grand amateur de culture asiatique, je n’ai pu résister à l’appel de ce roman dont je me suis empressé d’être preneur. Avec sa délicieuse couverture et son alléchant résumé, je n’ai pu me résoudre à laisser traîner La joueuse de Cithare dans ma PAL et je ressors globalement satisfait de cette lecture dont l’ambiance m’a plus que convaincu, à l’inverse des protagonistes esquissés par Joan He.



Ma conviction n’aurait pu naître sans la nerveuse plume ni le chamboulant style de cette dernière. En effet, l’auteure nous transporte sans filet dans une sombre première partie, dédiée à une violente guerre, ne me laissant aucun répit. Ainsi, j’ai autant été chamboulé que captivé par cette initiale esquisse merveilleusement construite et captivante. L’ambiance des champs de bataille est parfaitement maîtrisée et c’est haletant que j’ai parcouru la première moitié de cette œuvre. Sans s’encombrer de détails Joan He s’inspire et transpose un duel de clans vivifiant à parcourir et immersif à souhait. Les champs de batailles et leurs nombreux campements offrent de palpitantes scènes d’action et j’ai été subjugué par la délicieuse et succulente orientation politique et stratégique de ce conflit. Sans être des plus complexe pour autant, le conflit dévoilé n’en demeure pas moins intrigant et pertinent à découvrir et je suis ravi d’avoir pu être témoin d’une telle ambition. Accompagné de Zéphyr, j’ai découvert les violents et fins stratèges coulisses d’un combat d’antan ou bien des secrets sont dissimulés. En tant que fine stratège, cette dernière m’a ouvert les portes d’un royaume aussi passionnant que tacticien. Néanmoins et bien que j’ai dévoré cette haletante première partie, j’admets avoir parfois souffert d’une telle précipitation dans sa construction et bien des réponses semblaient manquer à l’appel.

Fort heureusement, la seconde partie bien plus psychologique et nuancée que sa prédécesseuse permet à Joan He d’approfondir sa magistrale épopée et la solidifier fortement. Les enjeux commencent à s’entrevoir derrière les nombreux combats et les ambitions de chaque clan se dessinent au fur et à mesure de la guerre. Ainsi et sans pour autant manquer de panache, j’ai tout autant été séduit par cette salvatrice orientation, offrant un merveilleux contraste et me permettant de souffler quelques instants. Je suis donc totalement enthousiaste quant à l’intrigue palpitante et quant à l’ambiance magistrale de ce premier volet mais je ne peux, malheureusement, affirmer l’être autant quant aux protagonistes présentés.



A commencer par la présence d’un nombre important de personnages aux noms et autres surnoms m’ayant bien souvent embrouillé. Il m’a fallu du temps pour comprendre qui était qui et dans quels clans leurs appartenances tendaient. Une fois repères en main, ma lecture s’est fortement simplifiée même si, et avec regrets, j’admets ne pas être parvenu à m’attacher pleinement à l’un d’eux. A commencer par notre héroïne Zéphyr. Cette fine et fière stratège assure et remplit parfaitement et pleinement son rôle mais manque cruellement d’humanité dans une bien trop large partie du récit. Quand bien même grâce à cette dernière j’ai eu la chance de découvrir le rôle majeur de ces personnes stratégiques au sein d’une bataille, j’aurais apprécié que davantage d’humanité se glisse en cette dernière. Pour autant et en ce qui concerne ses qualités de pion sur l’échiquier, cette dernière m’a plus qu’impressionné et sa présence m’a pleinement revigoré. D’autant plus que derrière cette maîtresse de guerre sa cache une grande part d’ombre et certaines révélations m’ont pris à revers tant je ne les ai pas vu venir. C’est donc perplexe que j’ai tourné la dernière page de son aventure et j’espère une saisissante évolution quant à ce personnage. Ce constat reste de mise quant aux autres protagonistes esquissés même si j’ai été ravi du traitement de chacun. Peu restent sur la touche et beaucoup auront leur rôle a jouer dans le conflit dévoilé et cela m’a pleinement ravi. D’autant plus qu’une fois les masques et autres remparts tombés, les émotions prennent parfois le pas sur les combats et la tendresse de certaines relations permettent également une douce accalmie. Néanmoins et malgré ce léger manque, la diversité de cette gallérie de personnage m’a quant à elle plus que diverti et satisfait.



Entre guerriers, seigneurs et autres castes, c’est un magistral récit de guerre qui m’a été dévoilé. Ainsi, j’ai été subjugué par l’ambiance nerveuse et rude retranscrite avec réalisme des champs de batailles ainsi que par la timide magie les accompagnant par moments. J’aurais seulement apprécié ressentir la même ferveur quant aux personnages esquissés manquant d’humanité du fait de leurs rôles majeurs dans ce palpitant et addictif conflit. C’est donc avec enthousiasme et intérêt que je dévorerai la suite de cette trépidante épopée, s’inspirant de faits réels, offerte par Joan He.
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Le Royaume des Trois, tome 1 : La joueuse d..

Un livre remplis de guerre, de politique, de trahison et de subterfuge qui a été un plaisir absolu à lire !



Ce roman s’inspire des Trois Royaumes qui est l’un des grands classiques de la littérature chinoise, qui lui même s’inspire d’une période de l’histoire chinoise qui porte le même nom. Je connaissais un peu l’histoire des Trois Royaumes, du coup je m’attendais déjà à un livre passionnant !



Zéphyr est un sacré personnage. Elle porte à elle seule les machinations politiques du livre en tant que stratège. J’adore son esprit et sa manière de réfléchir. C'était un tel plaisir de voir comment elle résolvait les problèmes avec toutes sortes d’approches. Elle a toujours une longueur d’avance.



Aussi, j’ai adoré la façon dont tout est caché au lecteur à ce niveau là… Zéphyr a une idée et s'efforce de la réaliser, mais même si nous sommes dans sa tête, nous apprenons le résultat final en même temps que tous les autres personnages ! Je trouve que ça donne beaucoup plus d’impact.



Zephyr rencontre également un certain nombre de personnages secondaires qu'elle utilise à son avantage. Parmi eux, on trouve des guerriers et des seigneuresses... Je crois que mon préféré était Choucas.



Le seul petit bémol c’est le fait que les noms soient traduits littéralement. Pourtant certains personnages ont des noms typiquement chinois (exemple : Xin Bao) donc pourquoi ne pas avoir fait pareil pour tous les personnages ?



Mais bon, ça m’a absolument pas empêché d’apprécier ma lecture ! J’ai hâte de lire le tome 2 !
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Ceux qu'il nous faut retrouver

Qu’il va être complexe de parler de Ceux qu’il nous faut retrouver sans rien dévoiler de l’intrigue. Tout d’abord, ce qu’il nous faut savoir : une des meilleures dystopies Young Adult que j’ai pu lire depuis des années. Pourquoi ? Parce que justement, elle n’en est pas une, mais un bien un roman de science-fiction dans tout ce qu’il a de plus travaillé, réfléchi,… tordu ? Car Joan He ne laisse rien au hasard. Là où l’on pense déceler : une incohérence, une petite imperfection, il n’en est rien. Pages après pages, la complexité du roman se met en place, toute en nuances de gris à l’instar de la vision de l’héroïne : monochrome.

Le plus fourbe dans tout cela c’est que l’autrice nous laisse deviner des bribes du mystère qui entoure les personnages et l’on se dit « trop facile, j’ai compris », mais c’est sans compter tous les lièvres que soulèvent ces nouvelles révélations disséminées au fil des pages et auquel pauvre lecteur, nous n’avions pas pensé.

Au fil des chapitres, qui alternent entre Kasey et Cee, le roman devient plus dense, plus tendu, si bien qu’il devient impossible de le lâcher une fois le dernier tiers entamé. Jusqu’à la fin : magistrale.

Cet ouvrage parle à la fois de transmission, d’héritage, d’écologie, de vengeance, de sentiments,…

Chaque sujet est traité, certes de manière succincte - nous ne sommes pas ici dans un traité philosophique - mais avec une vraie analyse, une réflexion à la fois poussée et concise qui donne envie d’avancer plus loin dans les questionnements qu’il suscite.

Au détour des pages on retrouve également : Maslow et sa pyramide des besoins, le processus de deuil ou la recherche, toujours d’actualité, de ce qu’est : être humain.

Mais je n’en dirai pas plus, les surprises sont trop belles pour être gâchées alors laissez-vous emporter sur cet océan démonté et savourez chaque ligne du voyage.

Petite cerise sur le gâteau, conçu comme un dyptique d’anthologie, un deuxième roman complémentaire et indépendant est prévu.
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Le Royaume des Trois, tome 1 : La joueuse d..

Un peu trop de stratégies et de politique pour moi dans ce roman, pourtant fort bien construit. Ce n'est pas cette partie qui m'a séduite, loin de là. Mais, avec une héroïne qui m'a captivée d'entrée de jeu, et une tournure intéressante avec l'arrivée d'autres personnages intriguants, il a réussi à me séduire par ces divers autres aspects. Suffisamment en tout cas pour que j'attende la suite de cette duologie.
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Le Royaume des Trois, tome 1 : La joueuse d..

“La joueuse de Cithare” est le premier tome du “royaume des trois”, une réadaptation d’un trésor de la littérature chinoise. Stratégies politiques, batailles militaires, relations interpersonnelles, sororité… voilà tout ce qui compose ce roman. Trois seigneuresses s’affrontent et tiennent l’Empire entre leurs mains.



Le résumé m’a séduite très vite et principalement le personnage de Zéphyr. J’avais très envie de lire ce roman qui mettait en avant une stratège et ses stratégies militaires et politiques, le tout dans une période historique. Même si elle s’inspire d’un livre qui retrace une période historique, il ne s’agit pas d’un roman historique. Elle a inventé la dynastie Xin et les éléments de cette histoire, mais nous sommes quand même plongés dans le passé (certes fictif) de la Chine. Tout ça m’a plu. Par contre, je ne m’attendais pas au virage fantasy du milieu du roman qui fait prendre à “la joueuse de Cithare” une toute autre direction…



Le royaume des trois

Avant que la fantasy n’apparaisse dans le roman et nous fasse prendre un énorme virage, nous suivons Zéphyr, grande stratège de Xin Ren. Sa mission n’est pas simple car sa seigneuresse n’a pas de terre ni de réelle armée. Pourtant, elle s’est levée contre Miasma et la puissance de l’Empire.

Le roman débute sur la “fuite” des forces de Xin Ren. La jeune femme est adulée de tous, à tel point qu’elle est accueillie où elle le souhaite, ce qui met en danger ses hôtes. Dès que l’armée impériale se rapproche, elle fuit avec les populations locales. Zéphyr doit faire en sorte que tout se passe au mieux.

Son grand défi ? Demander une alliance à la seigneuresse du Sud. Pour ça, elle va être obligée de faire semblant de trahir Xin Ren et rejoindre les rangs de Miasma. Là-bas, elle rencontre Choucas, le stratège de Miasma. Sa mission est dangereuse : il ne faut pas que Miasma et encore moins son stratège (aussi intelligent qu’elle) ne percent ses intentions et doutent d’elle.

J’ai beaucoup aimé et préféré cette partie du roman. Pour la suite, je dirai qu’elle est étonnante. Peut-être est-ce présent dans l’œuvre qui a inspiré “la joueuse de cithare” ? Je ne sais pas.



Pourquoi la cithare ?

Ce titre m’a interpellé. Je me demandais s’il s’agissait d’une expression pour parler de stratégie : “le joueur de cithare” est-il une manière de définir un stratège ? Pour une raison quelconque ? C’est presque le cas puisque les stratèges apprennent à jouer de la cithare. Comme un instrument magique, la cithare permet de percer les secrets de l’autre.

Il y a donc une grande importance à ce que Zéphyr soit “la joueuse de cithare”. Mais je vous laisserai découvrir ça en profondeur en lisant le roman. Je suis curieuse de connaître la suite de cette histoire.



Le conseil de la bibliothécaire : “La joueuse de Cithare” peut s’adresser à tous à partir de 13 ans (environ.) Si vous avez envie de lire un roman qui s’inscrit dans une culture chinoise et qui met en avant un personnage féminin au prise avec la politique au point de devoir être stratège, je vous conseille vivement (un coup de cœur !) : “la trilogie de l’empire” de Raymond E. Feist et Janny Wurts.
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Le Royaume des Trois, tome 1 : La joueuse d..

Dès les premières lignes, on sait à qui on a affaire ! J'ai beaucoup aimé l'assurance que dégage Zéphyr, son calme, et surtout son esprit affuté digne de Sun Tsu. D'ailleurs certains intitulés de chapitres semblent être un clin d'œil à ses stratagèmes comme "Quelque chose à partir de rien".



J'ai eu un énorme coup de cœur pour la première partie, ou plutôt la première stance de ce livre. J'ai adoré suivre les stratégies de Zéphyr, qui sont plutôt culottées, si bien que la stratège est toujours sur le fil du rasoir et le lecteur aussi. Je ne compte plus le nombre de fois où j'étais en mode oh lalala, là ça ne va jamais passer



J'ai été un peu moins emballée par la seconde et la troisième stance. Les intrigues politiques, les complots et les stratégies militaires sont toujours au rendez-vous, mais pour des raisons que je tairais afin de ne pas spoil, ça n'avait pas vraiment la même saveur. C'est ce qui a fait que ça n'a pas été un coup de cœur pour moi. J'ai tout de même apprécié de les lire, elles apportent des éléments importants à l'intrigue et de sacrés rebondissements (j'en ai pas vu venir la moitié 👀). Du coup j'ai énormément hâte de lire la suite.



Ce roman m'a beaucoup fait penser à ma trilogie préférée, la Trilogie de l'Empire de Janny Wurts et Raymond E. Feist
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Le Royaume des Trois, tome 1 : La joueuse d..

La joueuse de cithare est définitivement une lecture unique en son genre qui ne ressemble à aucune autre, et mon ressenti sur ce livre est aussi assez unique. J’ai aimé énormément de choses dans ce roman et, pourtant, je reste sur une impression un brin mitigée, sans réussir à vraiment mettre le doigt sur le pourquoi du comment.



Le rythme de l’histoire est assez rapide. J’avais peur, en commençant ma lecture, que ce soit l’inverse le temps que tout se mette en place, et ça m’a vite rassurée de voir que les éléments s’enchainaient rapidement. Parfois un peu trop même. Cela offrait de grandes scènes de batailles épiques, mais j’avais aussi l’impression que certains points manquaient de développement, que je n’avais pas le temps d’assimiler ce qu’il se passait, ce que je découvrais, que l’autrice m’embarquait déjà ailleurs.



Par contre, je suis tombée sous le charme de la façon dont Joan He nous dévoile un récit de guerre magistral, avec tous les enjeux, toutes les tactiques militaires, et toute la politique qui vont avec. Je salue d’ailleurs la volonté de l’autrice de réécrire ce conte en remplaçant les protagonistes masculins par des protagonistes féminins. J’ai aimé la force, le caractère et la complexité de chacun des personnages que l’on rencontre, et j’ai eu un gros coup de cœur pour Zéphyr, à la destinée si extraordinaire, mais à la personnalité si louvoyante, très difficile à cerner.



Zéphyr est prête à tout pour réussir et ne va pas hésiter à se jouer des autres, à les manipuler et à mentir à plus d’une reprise. Tout est bon pour atteindre son but, même si cela l’entraine à duper les autres et à les abreuver de mensonges. Les autres personnages ne sont pas en reste, et ils ont tous un rôle à jouer. Ce qui fait que le lecteur est toujours incertain et ne sait jamais s’il peut vraiment faire confiance à tous ceux qui entourent Zéphyr. Et j’adore toujours autant me sentir aussi embrouillée dans une lecture, ne pas réussir à véritable cerner tous les personnages, ce qui entraine toujours de sacrées surprises, bonnes comme mauvaises.



En définitive, ce premier tome dévoile un univers unique en son genre, et nous propose de découvrir une réécriture genderswap d’un grand conte chinois. Les personnages m’ont marquée, tous plus insaisissables les uns que les autres, et j’ai beaucoup aimé l’incertitude que cela créé dans l’intrigue. Zéphyr est également très complexe et a une personnalité qui m’a fascinée. J’ai également beaucoup aimé la façon dont l’autrice arrive à intégrer de la fantasy dans un récit historique chinois, et je trouve que ce mélange fonctionne parfaitement. Mais le rythme de l’histoire s’emballe parfois beaucoup trop, et j’ai souvent eu l’impression d’être laissée de côté par l’autrice, qui avait tant de choses à nous raconter. J’espère que cela s’améliorera par la suite.
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Ceux qu'il nous faut retrouver

Un immense merci aux éditions Lumen pour l’envoi de ce roman.



Je dois avoue que je savez pas du tout à quoi m’attendre en commençant ma lecture. Mais le synopsis a éveillé ma curiosité, et j’ai qu’une hâte, me plonger dans cette histoire dystopique/young adult.



Ici nous allons faire la connaissance de Cee qui depuis trois ans, et piégée sur une île abandonnée. Elle n’a aucun souvenirs de son arrivée, ni de sa vie. Tout ce qu’elle sait c’est qu’au delà de l’horizon, Elle a une sœur. Kay, qu’elle doit à tout prix retrouvé. Nous allons aussi faire la connaissance de Kasey, qui vit dans une exo-cité (créée pour échapper aux catastrophes climatiques.). Kasey est habituée à cette vie de lutte et privation, contrairement à sa sœur Célia, qui lors d’une sortie en mer disparaît…



J’ai de suite accrochée avec l’histoire dès les premiers chapitres. J’ai plongé dans ce monde post-apocalyptique, plein de mystères. J’ai trouvé le rythme plutôt lent, mais en soi cela ne pas dérangé. Ça m’a permis de mieux connaître Cee et Kasey, et de découvrir leurs vision du monde dans lequel elles évoluent. D’ailleurs j’ai vraiment eu l’impression d‘être dans deux univers différents.



J’ai beaucoup aimé l’intrigue qui se mets petit à petit en place, rien est laissé au hasard, y’a énormément de rebondissements, et je ne me suis pas ennuyée un seul instant. En revanche je dois avoué que pendant une partie de l’histoire j’étais un peu paumée, dans une confusion totale,mais je pense que cette sensation est voulu par l’autrice.



J’ai aimé les personnages, que ce soit Cee ou Kasey, je me suis énormément attachée à elles deux. Y’a de l’action, de la romance, et un beau message que fait passé l’autrice, tout en finesse et subtilité. L’univers créé par Joan He est poignant, captivant. Ma lecture a été bercé par le bruit de l’océan, et les révélations ont été comme des vagues.



Pour conclure, cette histoire m’a transporté, ému, et fait vibrer. Une dystopie futuriste étrange et captivante. Je recommande !

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Ceux qu'il nous faut retrouver

Cela faisait un moment que je n’avais pas lu de dystopie en young adult. Mais Ceux qu’il nous faut retrouver est bien plus que cela, à la fois roman futuriste de science-fiction et d’anticipation qui nous projette dans un univers où l’Homme survit dans des cités écologiques flottantes, afin de se protéger des désastres naturels qu’il a lui-même engendrés. Cela ne l’empêche pas de continuer à utiliser la technologie, espérant que cette dernière pourra les sauver. Une technologie toujours plus complexe, entrainant à l’extrême de nouvelles crises environnementales. Un cycle sans fin.



Et, au milieu de tout cela, on fait la connaissance de Cee, amnésique, qui survit depuis trois ans sur une île déserte dont elle n’arrive pas à s’échapper, et qui garde le souvenir fugace d’une sœur qu’elle doit retrouver à tout prix, et Kasey, fille de deux fondateurs de la cité flottante, qui part à la recherche de sa sœur disparue trois mois plus tôt.



A travers Kasey et Cee, ce sont deux visions du monde que le lecteur découvrent. Deux visions tellement différentes qu’il m’était difficile d’imaginer que j’étais dans le même univers. Cee, sur sa petite île, qui sait qu’elle doit la quitter par tous les moyens possibles pour retrouver sa sœur, quitte à construire elle-même un navire à l’aide des épaves échouées prêt d’elle. Elle a pour seule compagnie un robot dictionnaire à peine utile. Jusqu’à ce qu’un garçon s’échoue lui aussi sur cette île…



Et Kasey, qui vit dans une des cité flottante ; c’est une privilégiée. Elle a accès à de nombreuses ressources technologiques, et l’histoire nous montre bien comment elle est à la fois complice et victime du système dans lequel elle vit, qu’elle peut soit sauver, soit détruire, en fonction de ses choix. Et c’est là un des thèmes majeurs de cette histoire : comment les entreprises et les individus sont à la fois complices de l’érosion du monde et victimes de ce même phénomène. Difficile de ne pas faire de parallèle avec la situation actuelle…



Derrière cet engagement écologique, se cache une intrigue époustouflante, minutieusement mise en place par l’autrice et, surtout, qui m’a laissée sans voix : je n’étais clairement pas prête devant le nombre de rebondissements dont regorge cette histoire, ni devant la grosse révélation du roman, qui apparait de façon naturelle, dans une parfaite progression de l’histoire. Tous les indices étaient là et, pourtant, je suis complètement passée à côté.



J’ai eu plus de mal par rapport à un point, c’est la confusion dans laquelle j’ai été pendant une grande partie du roman. Je pense que c’était intentionnel de la part de l’autrice, mais je n’ai pas vraiment appréciée être déstabilisée à ce point là, sûre de rien, et assez sceptique devant ce que je découvrais. Ce n’est que lorsque j’ai eu toutes les cartes en main que j’ai commencé à véritablement saisir toute la subtilité de l’histoire et, sincèrement, c’est typiquement le genre de roman qu’il me faudrait relire pour mieux en comprendre toute la finalité



Cela dit, j’ai beaucoup aimé cette histoire et le message qu’elle essaie de faire passer, tout en subtilité malgré la gravité de l’intrigue. Il y a un mystère intense, il y a de l’action, il y a de la romance, il y a des réflexions sociétales, et le dernier quart du livre m’a fait remettre en question vingt fois tout ce que je pensais savoir sur l’histoire, sans me laisser respirer une seule seconde. Un roman surprenant et obsédant, même une fois la dernière page tournée…
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Le Royaume des Trois, tome 1 : La joueuse d..

Premier tome d’une duologie qui réinterprète Les Trois Royaumes, Joan He le féminise presque complètement (en dehors des soldats anonymes, on peut compter les hommes sur les doigts d’une main) et y apporte une bonne dose de magie. C’est une grande épopée qui nous est contée par Zéphyr, la plus fine stratège du pays, qui s’est mise au service de Xin Ren, la plus idéaliste et la plus aimée du peuple parmi les prétendantes au trône de l’empire. Entre préparatifs de guerre, plans et stratégies pour parvenir à ses fins (les siennes ou celles de sa seigneuresse ?), réminiscences d’un passé difficile, adversaires complexes et sentiment de toute puissance, Zéphyr parviendra-t-elle à influer tout le cours de l’histoire ? Malgré l’agacement parfois ressenti par le sentiment de supériorité de l’héroïne et des personnages secondaires trop esquissés, voilà un récit épique et fantastique plein de rebondissements, qui nous tient en haleine jusqu’au bout !
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Le Royaume des Trois, tome 1 : La joueuse d..

Zéphyr, notre héroïne, est une stratège, la meilleure, au service de Xin Ren, une descendante de l'actuelle impératrice Xin Bao. Ren ne se soucie que du peuple maltraité par la gestion de la régente de Xin Bao, Miasma, qui déclenche guerre sur guerre pour maintenir sa mainmise sur ce pouvoir par intérim qu'elle savoure.



Zéphyr a bien l'intention de mettre Ren à la place de Miasma, et pour ce faire, il faut qu'elle rallie le Sud et l'Ouest à leur cause. Or la première province ne se soucie que de ses problèmes perso, quant à la seconde, régentée par l'oncle de Ren, ce dernier ne veut absolument pas faire de vagues.



Zéphyr va donc déployer tout son talent : alliances, promesses, mensonges, trahisons, manipulations... le tout en finesse et avec le sourire. Elle développe chez le lecteur un sentiment pour le moins ambigu qui oscille en permanence entre l'admiration et le rejet, et justement entretient le moteur de lecture : on veut la connaître mieux, réussir à se faire une opinion ferme.

La suite sur le blog ;)
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Ceux qu'il nous faut retrouver

Depuis le temps que je voulais lire ce livre, voilà qui est fait, j'ai peiné à accroché à l'histoire mais plus on avance dans le livre plus on s'attache à Cee.



Les cartes sont entre leurs mains, il suffira juste d'un tremblement de terre et tout va basculer.



On y retrouve Cee qui se retrouve prise au piège sur une île déserte depuis trois ans avec une androïde.  Cee n'a plus aucun souvenir de sa vie d'avant, elle se souvient juste qu'elle à une sœur qui l'attend à l'autre bout de l'océan. Elle le sent dans ses tripes, il faut absolument qu'elle ailler la retrouver, mais de quel façon?



Quant à Kasey, elle vit dans la cité des nuages, elle doit protéger les humains de désastres naturels qui arrivent sur Terre. C'est la fille des deux fondateurs de cette ville flottante, elle pleure la disparition de sa sœur Celia. Elle a disparu trois mois plus tôt pour mettre le cap vers le large. Elle ne donnera plus jamais signe de vie. Sauf qu'un matin Celia est repérée en ville, Kasey partira à sa recherche pour de nouveau la serrer dans ses bras.



Ce que j'ai pensé du livre : 



La couverture m'a donné de suite envie de lire le livre, une fois plongé dans l'histoire je n'ai plus lâcher le livre, bon au départ l'histoire a mis du temps à ce mettre en place mais l'histoire de Cee pris au piège sur cette île à sauver la mise ainsi que l'histoire de Kasey qui la recherche.



Conclusion :



Si vous aimez la série Lost, Black mirror, les déclaration d'amour entre sœurs, les plumes addictives qui vous prennent par surprise je ne peux que vous conseiller à lire ce livre.
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Le Royaume des Trois, tome 1 : La joueuse d..

Je remercie la maison d'édition LUMEN qui m'a envoyé ce roman en service presse numérique. Spoiler alert : j'ai tellement aimé le livre que je suis allée me l'acheter un version physique pour l'avoir dans ma bibliothèque.



Dans un premier temps, l'objet est beau : l'illustration est sublime, représentative et les dorures sont très belles. Le livre est très qualitatif.



Ensuite, en ce qui concerne l'histoire, et bien ce roman est un coup de cœur. J'étais mitigée au début de ma lecture, pas forcément facile de rentrer dans l'histoire, surtout par la présence des nombreux personnages. Le petit récapitulatif au début du roman est d'une précieuse aide (et les illustrations sont très belles). Les cent premières pages passées, je suis rentrée à fond dans l'histoire même si je ne connaissais rien du classiques "Les Trois Royaumes". Les stratégies, les plans, les réflexions, la construction des chapitres est un régale. Passé le premier tier du livre, j'étais captivée. Et pourtant, les romans mélangeant guerre/stratégie de guerre et magie, ce n'est généralement pas mes lectures préférées.



Qui plus est, j'ai adoré le personnage de Zéphyr qui est une protagoniste qui sort de l'ordinaire. Ses relations avec les personnages secondaires est un délice et on s'attache vite à cette jeune stratège.



J'attends le tome deux (dernier tome) avec une impatience démesurée.



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Le Royaume des Trois, tome 1 : La joueuse d..

Au début, j'ai eu un peu de mal à m'habituer au nombreux personnages et surtout à leurs divers surnoms en plus de leur prénom. Cela m'embrouillait. Une fois que j'ai eu saisi qui était qui, je me suis laissée porter par l'intrigue ! Celle-ci est complexe et pleine de subtilités !



On va être amené à suivre Zéphyr, une jeune cheffe de guerre. J'ai admiré son côté stratège qui nous permet de découvrir les coulisses d'une guerre. En effet, on s'aperçoit que toutes les machinations de ce premier opus reposent sur ses épaules. En parallèle, elle manque un peu d'empathie et c'est pour cette raison que j'ai ressenti une distance avec elle. Il est vraiment difficile de s'attacher à elle bien que certains éléments de son passé et des retournements de situations inattendus viennent adoucir certains traits de sa personnalité !

D'autres personnages plein de potentiel viennent également graviter autour d'elle. Amis, ennemis, il y en a pour tous les goûts ! D'ailleurs, certains cachent bien leur jeu et ce, jusqu'à la fin du roman ! Il est donc très difficile de savoir à qui faire confiance.



Pour conclure, bien que je n'ai pas réussi à m'attacher pleinement aux personnages, j'ai passé un bon moment avec ce premier tome rempli de rebondissements et son univers extrêmement riche, inspiré de l'Histoire chinoise. Je pense d'ailleurs lire avec plaisir la suite !


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Ceux qu'il nous faut retrouver

« Ceux qu’il nous faut retrouver » suit deux sœurs, l’aînée, Cee, est bloquée sur une île depuis trois ans, tandis que la plus jeune, Kasey, vit dans l’une des rares éco-villes dans les nuages existantes. Les catastrophes climatiques et environnementales ont fait des éco-villes des refuges pour l’humanité.



Cependant tout le monde n’est pas autorisé à vivre dans les éco-cités, et malgré leurs promesses utopiques, les éco-cités comme celle de Kasey sont très discriminatoires et suivent un modèle de “castes sociales”.



On découvre petit à petit les nouvelles technologies éco responsables telles que le “holoing”, une alternative verte qui permet aux citoyens de l’éco-cité de mener des activités non essentielles en mode holographique ou encore la technologie Intraface qui permet à ses utilisateurs de capturer leurs souvenirs. Un matin, Celia est repérée dans une ville. Kasey complètement troublée par la nouvelle va alors essayer de découvrir ce qui est arrivé à sa sœur, même si elle est convaincue que Cee est morte.



« Alone is an island. It’s an uncrossable sea, being too far from another soul, whereas lonely is being too close, in the same house yet separated by walls because we choose to be »



Cee, toujours vivante, essaie de quitter l’île sur laquelle elle s’est réveillée. Elle veut désespérément retrouver Kasey et est prête à risquer sa vie dans sa tentative de construire un radeau qui lui permettra de prendre le large. Cee se souvient très peu de son ancienne vie et semble avoir complètement oublié l’existence de l’éco-cité ou du reste du monde. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle doit retrouver sa sœur.



C’est un roman imprévisible et déchirant. Je l’ai dévoré en quelques heures tellement l’histoire est ingénieuse et immersive. Une lecture stimulante qui m’a emmené dans un voyage émotionnel dont je ne suis pas sûr de me remettre de sitôt.



La relation entre Kasey et sa sœur était parfois complexe et elles avaient des perspectives très différentes sur la vie, mais j’ai adoré la façon dont leur amour inconditionnel l’un pour l’autre transparaissait à chaque décision qu’elles prenaient.



En bref ce roman est le page turner le plus poétique et captivant que j’ai lu cette année!



Je vous le recommande vivement !
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Ceux qu'il nous faut retrouver

On ne va pas se mentir : si j’ai commencé à m’intéresser à ce roman, c’est exclusivement par attrait pour sa couverture. J’étais plus qu’intriguée par cette histoire, autour de deux soeurs dont l’une se retrouve piégée sur une île déserte sans ses souvenirs, animée par une seule volonté : retrouver sa soeur. Je n’en savais pas beaucoup plus sur cette histoire et honnêtement, je ne regrette rien. Je suis heureuse que les éditions Lumen l’aient publié en français, sinon, je n’aurais jamais eu l’occasion de découvrir ce titre atypique. Je les remercie pour l’envoi de ce SP numérique. A présent, laissez-moi vous parler plus en détail de ce que j’en ai pensé.



On se retrouve plongé dans un univers de science-fiction post-apocalyptique. Les catastrophes naturelles s’enchaînent, rendant la vie sur Terre des plus compliquées. Un groupe d’humains sont parvenus à créer des éco-citées (des villes aériennes) dans lesquelles vivent 25% de l’humanité. Quant aux 75% restants, ils se trouvent toujours sur la terre ferme, mais dans des conditions climatiques catastrophiques qui détériorent grandement les conditions de vie. Les places sont limitées et l’accès aux éco-citées n’est pas sans prix : les humains doivent avoir un rang suffisamment bas pour y avoir droit. Ce rang se calcule en fonction des dégâts causés par l’individu et sa famille sur l’environnement. Je n’avais jamais eu l’occasion de lire un titre de SF aussi engagé sur le plan de l’écologie. C’était extrêmement intéressant, tout en étant divertissant. L’autrice amène des réflexions pertinentes et intéressantes.



Pour être honnête, j’ai mis un peu de temps avant d’adhérer complètement à l’histoire. Je ne m’attachais pas à Kasey et je ne la comprenais pas toujours. Sa personnalité est assez atypique (notamment dans la littérature adolescente) et, même si elle a le mérite d’apporter un vent de nouveauté, cela m’a empêché de m’attacher à son personnage. En comparaison, j’ai davantage apprécié sa soeur, Cee, celle qui se retrouve piégée et qui met tout en oeuvre pour retrouver la trace de Kasey. Au cours de ses chapitres et dans les nombreux flashbacks entre Kasey et elle, on a le temps d’apprendre à la connaître et de s’attacher à elle. J’ai été touchée par son courage, sa force, son empathie et sa détermination. De plus, il est rare qu'un roman s'intéresse autant à une relation entre soeurs. J'ai beaucoup aimé cet aspect du récit.



Toutefois, pour être honnête, j'ai parfois eu du mal avec le récit tant celui-ci regorgeait d'informations. Fort heureusement, j'ai persévéré. Arrivée à la moitié du récit, j’ai fini par avoir du mal à décrocher de ce que je lisais. Il y a bien une chose qu’on ne peut pas nier à Ceux qu’il nous faut retrouver : son côté intrigant et mystérieux. Plein de zones d’ombres se disséminent tout au long de notre lecture et notre envie de découvrir le fin mot de l’histoire n’est assouvie qu’une fois la dernière page tournée. Si j’ai fini par me douter de certains retournements de situation, cela n’a pas gâché les émotions qui m’ont traversée pendant cette lecture. J’étais investie et transportée dans cette histoire futuriste. Elle nous amène à réfléchir, à se poser des questions et à prolonger notre réflexion sur certains sujets. Les personnages ne ressemblent pas à ce qu’on a l’habitude de voir. Les relations amoureuses sont peu nombreuses, moins clichées et prennent moins de place que dans d’autres romans du même genre. Les protagonistes font des choix et osent des choses qui nous surprennent.



Par bien des aspects, Ceux qu’il nous faut retrouver est un ovni dans le champ éditorial contemporain, une lecture qui change de nos habitudes (en tout cas des miennes), un voyage littéraire instructif et intéressant. Je suis contente d’avoir persévéré dans ma lecture pour découvrir le fin mot de cette histoire. J'espère que d'autres romans de l'autrice seront traduits à l'avenir (Descendant of the Crane par exemple ... Lumen, si vous achetez les droits, vous aurez ma reconnaissance éternelle).
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