Citations de Jocelyn Boisvert (75)
C'est bon de te revoir, Nick. Je me suis ennuyé tout seul dans mon trou. J'ai beaucoup pensé à toi.
Je suis si content, et ému, que j'ai envie de le serrer dans mes bras. Par réflexe, il place ses index en croix, me défendant bien de passer à l'acte.
Ne devrais-je pas quitter mon corps, tel un fantôme, et m'élever jusque dans l'au-delà ? En fait, il y a quelque cloche avec ma mort. J'ai peut-être commis une gaffe en mourant. Existe-t-il une procédure officielle à suivre quand on meurt ? Comment savoir ? Je ne suis pas spécialiste des phénomènes occultes. Je n'ai pas d'expérience dans le domaine.
C'est la première fois que je meurs.
Et sans doute la dernière.
J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour toi, s'empresse d'écrire mon ami.
Je lui emprunte son crayon pour encercler "bonne". Quand on est mort, on n'est pas friand de malheur.
_ Le court métrage, je vais le faire, murmure-t-il. T'es parfait pour le rôle principal.
Ma famille s'éparpille aux quatre vvents et il vient jusqu'ici pour discuter cinéma !
J'entoure à présent le mot "mauvaise" qui précède "nouvelle pour toi", par curiosité.
_ Tu n'embellis pas avec les années.
JE SUIS MORT ET ENTERRÉ. AVEC LES TÉNÈBRES POUR sEULE COMPAGNIE
. EH BIEN, JE NE M'IMAGINAIS PAS LA MoRT cOMME ÇA...
(...) vivre est une chance et non un droit acquis à la naissance. La Mort se fiche bien de l'identité de ses victimes, elle frappe à l'aveugle.
Des lunes plus tard, je fais la rencontre d’un ours oisif, qui s’arrête un moment pour me humer, par simple curiosité. Il reste près d’une heure à mes côtés, en toute amitié, puis continue sa route d’une démarche balourde. Une rencontre somme toute sympathique, mais sans lendemain.
— Quel est le titre du meilleur livre que t’as lu de ta vie ? m’a demandé le clochard.
— J’aime pas ça lire.
— C’est faux, a-t-il eu le culot de rétorquer.
Selon lui, j’aimais la lecture. Je l’aimais même à la folie. Le problème, c’est que je ne le savais pas encore. L’étrange bibliothécaire s’est mis à fouiller dans son chariot de livres et m’en a remis un entre les mains : Le livre maudit.
— Méfie-toi. Ce bouquin est malin. Il a
plus d’un tour dans son sac
Je ne me prélasse pas...je trépasse c'est pas pareil.
Je profite de cette seconde existence qui m'est offerte pour m'enivrer des merveilles de la nature. Les couleurs, l'air pur, les arbres, les odeurs. Ah ! les arbres et leur majestueuse beauté, leur parfum vivifiant ! Chaque brin d'herbe m'émeut. Chaque morceau de nature se transforme à mes yeux en un tableau vibrant et sublime. La vie. Le voilà le paradis.
On a beau dire, la mort est une cure d'amaigrissement qui donne des résultats incroyables.
Ce livre est d'une grande absurdité et c'est ce qui rend ce livre génial. Dans ce roman : Jocelyn Boisvert brise les règles : c'est le roman ici qui raconte son histoire. Je recomande ce livre a tous, tout comme les autres romans de Jocelyn Boisvert.
--PS-----
Désolé pour l'autre commentaire incomplet, j'ai malencontreusement appuyé sur la touche Valider avant d'avoir fini de rédiger ma critique.
Un extrait de la page 25 pour goûter la saveur : « Ne devrais-je pas quitter mon corps, tel un fantôme, et m'élever jusque dans l'au-delà ? En fait, il y a quelque chose qui cloche avec ma mort. J'ai peut-être commis une gaffe en mourant. Existe-t-il une procédure officielle à suivre quand on meurt ? Comment savoir ? Je ne suis pas spécialiste des phénomènes occultes. Je n'ai pas d'expérience dans le domaine. C'est la première fois que je meurs. Et sans doute la dernière. »
J'ai toujours eu peur de la Guéguenille. Et j'ai toujours eu peur d'en parler. Les créatures maléfiques puisent leur force dans le souvenir qu'elles ont laissé et quand nous parlons d'elles, quand nous racontons leur histoire, nous risquons de les faire revivre.
Cett fille me fait perdre mes moyens.
On pleure les morts mais les morts, eux, ne pleurent pas.
En attendant le grand sommeil, je ressasse le passé pour me consoler de ne pas avoir d'avenir. Il n'y a rien de mieux que de mourir pour faire le point sur sa vie.
Critique à venir de la part d'Amy 2015
Molochville a été bâtie sur un lieu sacré, vénéré d’abord par les Premières Nations, repris ensuite par des hérétiques vouant un culte au diable. La ville aurait été, selon elle, construite au-dessus des portes de l’enfer.
Ce repos je l’aurai bien mérité, pour un mort, je considère que je suis resté très actif...
Ce qui fait peur, c'est pas vos masques... C'est votre connerie.