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Critiques de Joe R. Lansdale (603)
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Vanilla Ride

Lorsque j'ai envie de me marrer, je prends un Lansdale, rien de plus simple ni de plus efficace.

Le scénario tient ici en trois lignes, possible, mais j'm'en fous.

Lansdale pourrait broder sur la migration hivernale du tatou en pays subtropical que je tenterais quand même l'aventure, certain d'y trouver mon compte.



Où nous retrouvons nos deux acolytes à vouloir jouer aux bons samaritains.

La petite-fille d'une de leur connaissance se trouve dans le pétrin, qu'à cela ne tienne. le temps de tapoter de tes petits doigts malhabiles 36-15 Collins/Pine, c'est déjà considérer la moitié du taf effectuée.

Problème, la demoiselle apparait imperméable à toute idée de sauvetage à l'insu de son plein gré. de plus, le milieu investigué semblerait, lui, totalement étranger à la notion la plus élémentaire de pardon.

On est comme ça dans la Mafia, pour l'échange de bons procédés, les intérêts en sus.

Intérêts qui prendront effets là, tout de suite, maintenant, sous la forme d'une horde de tueurs à gages lancés aux trousses de nos deux facétieux compères.



Chaud devant, ça va tâcher.

Il n'est pas rare, en lisant Lansdale, que je pouffe. Si, c'est possible.

Il me revient en mémoire un dialogue ahurissant entre un Hap, au meilleur de sa forme, et un shérif du dimanche ripoux, se voulant intimidant, à deux doigts de l'apoplexie.

Bon, lu, c'est beaucoup plus drôle, j'en conviens.



Les dialogues, toujours aussi savoureux, sauveront ici largement une trame quasi fantomatique.

Ce duo fonctionne à plein.

Toujours partant pour se jeter dans les emmerdes les deux pieds dedans, il ne manquera pas d'occasionner, une fois encore, moult pétarades assorties de quelques fusillades bien senties à leur encontre.



C'est addictif, poilant.

C'est Lansdale, tout simplement.

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Vanilla Ride

Envie de replonger dans la littérature américaine bien grasse que j’aime tant. Celle qui ne prend pas de gant, qui met en scène quelques rednecks incontrôlables et bien barrés jurant comme des charretiers. Toujours drôle, vulgaire, sans fioriture et dans une forme d’outrance qui, si on l’accepte, est jubilatoire.



Je vous le concède, cette couverture est digne d’un SAS. Mais Joe R. Lansdale ne boxe pas du tout dans la même catégorie que feu Gérard de Villiers et c’est tant mieux. Et puis cette édition grand format est aujourd’hui épuisée et le roman a été réédité en Folio avec une couverture un poil moins « aguichante » (quoique).



Bon je suis un fan absolu de Leonard et Hap, l’irrésistible duo de Joe R. Lansdale mais je ne vais pas vous la faire à l’envers et je vais reconnaître que ce roman est le moins convaincant de la série. Le scénario tient sur un post-it et les deux loustics ne m’ont pas semblé aussi pétaradants que d’habitude. Alors si vous voulez découvrir la verve de Lansdale, je vous conseille de commencer avec "L’arbre à bouteilles" et "Le mambo des deux ours". Vous y découvrirez deux drôles de zigotos vivant au fin fond de l’East Texas. Hap le blanc hétéro qui joue à chaque fois le rôle du narrateur et Léonard, son meilleur pote, noir et homosexuel dans une région du sud profond où les mentalités n’ont guère évolué depuis la guerre de sécession. Ces deux-là ont le chic pour s’embarquer dans des galères pas possible dont ils se sortent à chaque fois miraculeusement. Ce sont aussi de sacrés bagarreurs qui n’hésitent pas à utiliser des armes à feu quand le besoin s’en fait sentir.



Ici, ils vont faire face à la Dixie Mafia, une organisation criminelle raciste qui gère d’une main de fer un juteux trafic de drogue. Grosses bastons, crânes explosés à coup de fusil et blagues potaches rythment le récit. Une mécanique bien huilée où les dialogues sont toujours aussi savoureux. Pourtant, il manque un petit quelque chose, j’ai ressenti une légère impression de déjà-vu, de ronronnement dont aucune véritable surprise n’émerge. Je me suis bien marré, je ne vais pas le nier et la langue imagée de Joe R. Lansdale déménage toujours autant mais il y a une évidente baisse de régime sur ce titre. Pas grave, je retenterai ma chance avec " Diable rouge ", le dernier opus de la série sorti cette année.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Vanilla Ride

Je poursuis ma lecture-relecture de la série Hap/Leonard. « Vanilla ride » est encore un tome que j’avais déjà lu à l’époque où je les lisais dans le désordre. Je l’avais adoré à l’époque et encore cette fois-ci.



En fait, lire la série dans l’ordre décuple le plaisir. On saisit toutes les références aux péripéties des tomes précédents qui émaillent le récit, ce qui est très plaisant en donnant l’impression d’être initié. On (re)découvre de façon chronologique l’évolution de la vie personnelle des personnages, ces à-côtés qui ne sont pas l’élément principal des romans mais participent pleinement à leur saveur, rendant les personnages hyper attachants et nous donnant le sentiment de partager leur vie. C’est aussi cette impression de les connaitre qui rend un brin tristounet à chaque fin de lecture. Lorsqu’arrivent les dernières pages, malgré les barres de rire au cours de ma lecture, j’ai toujours ce pincement à l’idée de quitter Hap et Leonard et je ressens comme une nostalgie. Heureusement, je ne suis pas arrivée au bout de la série. Et encore meilleure nouvelle, le prochain tome sera un inédit pour moi, je ne l’avais pas lu. Chouette, chouette, chouette !

Hap, Leonard, on se dit au-revoir mais pas pour très longtemps.

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Vanilla Ride

Ça faisait un p'tit moment qu'on ne lui avait pas tiré dessus (intentionnellement ou non) ou cogné la tête. Verni, Hap l'était, d'autant que la vie conjugale avec Brett se passait au mieux. De là à se dire que ça lui manquait, faut pas exagérer. Mais, il le sentait : ça n'allait pas durer. Et justement les ennuis ont commencé à se pointer en la personne de leur vieux pote Marvin, plus exactement en la personne de sa petite-fille Gadget, plus exactement en la personne de son dealer de petit copain violent. Le problème est que la gamine ne voit pas où est le mal dans toute cette violence et dans la came qu'ils sniffent et revendent. Appelés à la rescousse pour ramener la petite-fille un brin réticente à son grand-père, Hap et Leonard vont devoir faire comprendre à tous ces gamins dealers, à coup de pieds, de poings et de calibre 38, que c'est pas réglo ce qu'ils font, que la mioche repart avec eux et que la came est aussi bien dans la cuvette des toilettes. Évidemment, ça va pas plaire aux gars de la Dixie Mafia qui vont vouloir se venger, et de l'affront causé par Hap et Leonard, et de la drogue perdue...



Dès qu'il faut rendre service, on peut compter sur eux. Si, en plus, y a risque de baston, ils sont les premiers arrivés. Cette fois-ci, Hap Collins et Leonard Pine vont se foutre dans un drôle de merdier en voulant aider leur ami, Marvin. Car c'est toute la Dixie Mafia, la plus grande organisation mafieuse du sud, qui va leur coller aux fesses. Pour une fois, ils ne seront pas trop de quatre pour se dépêtrer de cette situation, d'autant que le FBI va s'en mêler. Retrouver Hap et Leonard, c'est comme retrouver de vieux amis qu'on avait oubliés pendant un moment. On est sûr que les retrouvailles vont être mouvementées, voire pétarandantes, et que l'on ne va pas s'ennuyer un seul instant. Joe R. Lansdale a le chic pour nous rendre ses deux personnages terriblement attachants. Si, sur le fond, l'intrigue n'est pas originale, la forme se révèle toujours aussi réjouissante avec des dialogues savoureux, une écriture enlevée et parfois caustique et un rythme endiablé.

Jouissif !
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Vanilla Ride

En sortant la petite-fille d'un de leurs amis des griffes d'un gang de dealers, Hap Collins et Leonard Pine se trouvent à nouveau dans les ennuis jusqu'au cou, coincés qu'ils sont alors entre la mafia, les flics véreux et des agents du FBI peu scrupuleux. Quant à Joe R. LANSDALE il nous conte comme il sait si bien le faire une aventure qui a au départ comme un air de déjà-lu (Tape-cul) dans la série de romans qu'il consacre aux deux indéfectibles potes.



On retiendra donc de Vanilla Ride le plaisir d'une lecture légère et pleine d'humour plus que l'originalité du propos. A moins que le lecteur le plus exigeant ne s'agace d'un manque de renouvellement manifeste de la part de l'auteur...
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Vanilla Ride

Encore une fois Hap et Leonard sont appelés à rendre service à un proche, leur ami Marvin, et, encore une fois, ce coup de main n’a pas fini de leur attirer des ennuis. En tirant la petite-fille de Marvin des griffes de la bande de dealers avec lesquels elle s’était fait la malle, les deux acolytes se mettent en effet à dos le FBI et la « Dixie Mafia », organisation criminelle des États du Vieux Sud.



« -On devrait vraiment arrêter de courir l’aventure et rester à la maison.

-Ouais, sauf que là on n’a pas vraiment le choix.

-On aurait pu aller au procès. Je ne pense pas qu’on nous aurait condamnés. Après tout, c’était de la légitime défense.

-Sauf qu’elle n’était pas très jolie, notre légitime défense.

-On est au Texas, dit Leonard.

-T’as pas tort. Bon, on dort ? »



Ainsi donc, entre deux considération sur l’expéditive justice texane ou le racisme qui continue à imprégner la société, on assiste à quelques terribles explosions de violence, on lit des chapelets d’insultes aussi long qu’un roman de Dostoïevski (mais moins élégants, il faut bien le dire, « Putain ! dit-elle. Ces fils de pute de bouffeurs de merde de saloperies de raclures de lopettes de putains de saletés de merdeux et de suceurs de bite à la con ! » ) et, bien entendu, on rigole face aux réparties cinglantes qui ne cessent de fuser.

Si le fil de l’intrigue et ténu, il permet aux deux héros d’enchaîner les épreuves sans temps morts jusqu’à une dernière bataille rangée digne de Fort Alamo. Incontestablement plus rythmé et mieux fichu que le décevant Tsunami mexicain, Vanilla Ride, sans atteindre des sommets, relance bien la série des aventures de Hap et Leonard en jouant la carte, comme c’est le cas depuis Bad Chili, du pur divertissement. Une lecture de plage idéale.




Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Vierge de cuir

Cason Statler revient de la Guerre d'Irak. Journaliste de formation il retrouve un boulot de chroniqueur dans le journal de sa ville natale de l'East Texas. Ce retour aux sources pourrait être pour lui l'occasion de retrouver le sommeil et, pourquoi pas, son ex-petite amie. Mais rien ne se passe comme prévu puisque la jeune femme ne veut plus de lui et que son travail l'amène à enquêter sur la disparition d'une étudiante quelques mois auparavant et qui est restée inexpliquée. Commence alors un travail d'investigation qui va réveiller bien des démons dans la petite ville texane, et qui n'épargnera même pas les proches de Cason.



Vierge de cuir est un roman standard dans la bibliographie de Joe R. LANSDALE, notamment pour l'ambiance de l'univers mis en scène, le thème principal et le ton en total décalage par rapport à la gravité du sujet traité. Pour l'ambiance c'est celle d'une petite ville texane dans laquelle bon nombre d'habitants ont sauté quelques étapes de l'évolution. Pour le sujet c'est celui de l'enfance maltraitée et ses conséquences sur le long terme. Pour le ton c'est celui de la légèreté et de l'humour dans le cadre d'un roman particulièrement noir.



Si le tout est traité impeccablement par LANSDALE, l'impression qui demeure à la fin de cette lecture est celle d'une relative fadeur, en particulier au regard de ses œuvres bien plus marquantes, tels Les marécages ou Sur la ligne noire. En d'autres termes, Vierge de cuir ne fera certainement pas date dans la bibliographie de l'auteur, mais se pose comme une série B de qualité et divertissante.
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Vierge de cuir

Lansdale n'est pas que l'heureux papa des jumeaux Collins et Pine.

Il touche plus que sa bille itou lorsqu'il s'agit de torcher un polar poisseux sis dans une petite ville américaine incarnant à la perfection le trou du cul du monde.



Cason Statler en est revenu.

Il a fait l'Irak. L'Irak l'a défait. Un partout, la balle de 9 mm au centre.

A deux doigts de décrocher le Pulitzer en des temps reculés, c'est tout naturellement qu'il s'orientera vers le petit journal local tenu par miss bonnes manières, mix idéal entre Carmen Cru et  Soeur Marie-Thérèse des Batignolles. Un pur délice auditif.

Les chiens écrasés, pas son truc. le cas d'une gamine mystérieusement disparue titillera de suite sa curiosité mais comme tout le monde le sait, la curiosité...



Lansdale écrit sur les traumatismes de la guerre, l'amour, la perversité et le fait avec sa verve coutumière particulièrement mordante ce qui, en soi, devrait suffire de vous convaincre.

Mais il parvient à amalgamer tout cela avec un tel brio qu'il serait proprement criminel de passer à côté de Vierge de Cuir sans même tenter l'aventure. Crade, dépravée, viciée l'aventure, je vous le concède, mais aventure quand même et avec un H majuscule siouplaît.



Vierge de Cuir, armée de son fouet électrique étanche 12 vitesses dont deux arrière et une de croisière,100 % titane griffé, devrait vous revigorer les synapses en moins de temps qu'il n'en faut pour gueuler "vas-y mollo, j'ai la peau qui marque !".



4,5/5



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Vierge de cuir



Encore un excellent récit écrit par Joe R. Lansdale. Cet auteur parviens à nous immergé dans une région, une époque en quelques pages. Ici on se retrouve au Texas au lendemain de la guerre d'Irak. Cason, vétéran un peu largué, revient à Camp Rapture, sa ville natale dans l'espoir de prendre un nouveau départ. Il a réussi à trouver un poste de chroniqueur au journal local et va tout tenter pour reconquérir son amour perdu. Bien évidemment rien ne va se passer comme il a prévu.



Si vous aimez les personnages à l'éloquence très personnel qui s'attirent des ennuis dès qu'ils ouvrent la bouche alors vous aimerez Cason. Impertinent, insolent, provocateur, alcoolique et légèrement traumatisé par son expérience militaire Cason est tout cela et bien plus. Avec son langage outrancier il va réveillée la poussièreuse ville de son enfance dans laquelle s'agite toujours les mêmes tensions séculaires. Un personnage haut en couleurs qui donnent au récit toute sa saveur, avec l'aide bien mérité de l'imprévisible Booger.



Pour rendre le récit encore plus savoureux il aurait fallu que l'auteur se donne la possibilité d'écrire une histoire un peu plus ambitieuse. On a l'impression que des pan entier de son intrigue ont été volontairement écarté afin de se focaliser sur Cason et son parcours chaotique. Un choix qui accorde au récit son côté nerveux mais l'empêche dans le même temps de prendre de l'ampleur afin de s'élever au delà du simple récit divertissant. C'est d'autant plus rageant que tout les éléments sont réunis pour bâtir un polar plus dense et complexe.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Vierge de cuir

Cason Statler revient à Camp Rapture, sa ville natale, pour exercer le métier de journaliste dans la gazette locale. Sa petite amie l’a quitté alors qu’il était encore en Irak, il a été viré de son poste à Houston pour avoir couché avec la femme et la belle-fille de son rédacteur en chef et il a des problèmes avec l’alcool. Mais la mystérieuse disparition d’une jeune fille, la lutte raciale orchestrée par des prédicateurs véreux et la possible implication de son frère Jimmy auront vite fait de réveiller l’instinct d’enquêteur de notre héros cabossé…

Vierge de cuir est un polar tordu et tordant qui fait fi du politiquement correct pour nous emmener dans une histoire sombre et trépidante. C’est drôle et flippant, on en redemande !
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Vierge de cuir

Le thriller Vierge de cuir (2007-Folio Policier) de l' écrivain américain Joe R. Lansdale nous présente

un héros perdu. Puis, une jeune femme fatale. Enfin, et c'est la problématique de ce propos ,

il reprend les chemins classiques du thriller dans la dernière partie du livre.

Qui est l'auteur? Né en 1951, au Texas, Lansdale écrit régulièrement des nouvelles policières

ou de science-fiction depuis 1970. Il suit l''université au Texas et fait de nombreux petits boulots

jusqu'en 1981 où, depuis, il arrive à vivre de sa plume.

Quelle est l'histoire? C'est d'abord le Portrait d'un homme perdu revenu traumatisé de la guerre d' Irak

(en fait des cauchemars) et victime d'un amour impossible avec celle qui l'a soutenu.

Il utilise alors, dès le début du livre, l'humour noir pour se défouler. Ainsi décrit-il

sa nouvelle rédactrice en chef :" Ses lèvres étaient deux betteraves desséchées." En effet,

il revient dans la ville de son enfance, au Texas, pour exercer le métier de journaliste

après avoir raté le Pulitzer pour une histoire de sexe. son nom est Cason Statler.

Une fois engagé dans le journal local, il va s'intéresser à la " disparition"

d'une très belle et jeune étudiante, Caroline Allison.

Au coeur du récit, on apprendra que c'est une femme fatale, qui est un objet de fantasme

et qui a couché avec tout le monde ( jeune fille, profs dont le frère marié du héros et révérend blanc)

mais " elle était vide. Morte" et n'aimait personne.

En fait, " son âme et son coeur se sont endurcis comme du cuir". D'où le titre du livre

et la couverture qui représente une superbe jeune femme.

On apprendra qu'elle a été abusé sexuellement très jeune et a un enfant avec un psychopathe.

Enfant qu'elle est prête à tuer. Très intelligente, admiratrice de Poe mais au destin fatal.

Enfin, dans la dernière partie du roman, le thriller reprend ses droits. En effet, Stitch ("point de souture" en français),

le compagnon psychopathe de Caroline se croit le plus intelligent du monde, émince ses adversaires

pour les écorcher vivants et veut se venger de notre narrateur qui s'occupe de l'enquête

et protège son frère.

Le thriller devient alors une course contre la montre, où Cason rejoint par son camarade soldat

tout aussi psychopathe que Stitch et qui se débarrassera de ce dernier

qui voulait tuer la nouvelle copine du héros.

C'est donc un thriller qui prend son temps, à la première personne, à l'image de son personnage principal paumé

et qui met en lumière un couple de tueurs froids et morbides.

A lire

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Vierge de cuir

C'est toujours un plaisir pour moi de lire un Joe R. Lansdale. Les dialogues sont percutants et pleins d'humour, même sans l'assaisonnement à la sauce des gros mots du grand Sud. Des fois la sauce est là pour cacher un mauvais goût. Mais ici ce n'est pas le cas. Nous avons une histoire captivante avec des personnages attachants. Certains diront que c'est bourré de clichés. Moi, j'y vois plutôt des clins d’œil bienveillants. À noter que Cason Stalter fera une apparition dans "Diable rouge" de la série Hap et Léonard. Et aussi cette pétillante gamine, Jazzy, de son vrai prénom Jasmine, qui m'a fait aussitôt penser à Psycho Killer d'un certain Anonyme...
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Vierge de cuir

Leather Maiden

Traduction : Bernard Blanc





Bon, alors, déjà, sachez que le narrateur de cette histoire, Cason Statler, de retour d'Irak à peu près aussi dégoûté que l'étaient les vétérans du Viêt-nam à leur retour aux States, a retrouvé, ô miracle, un boulot de journaliste dans le journal de sa ville natale, Camp Rapture, dans l'East Texas. Pour les aficionados de Lansdale, signalons que Statler n'est autre que le petit-fils de Sunset Jones, qui fut, dans "Du Sang Dans La Sciure", la première femme-constable du district. Correctement traduit, cela signifie qu'il a de qui tenir - et quand on a lu le roman jusqu'au bout, on se dit que c'est heureux pour lui.



A la différence de sa grand-mère, qui n'avait pas une tendresse exagérée pour l'alcool, Statler aime à s'imbiber copieusement. Ca l'aide - comme tant d'autres - à calmer ses angoisses - et Bacchus sait qu'il en a, des angoisses, quand encore ce ne sont pas des hallucinations ! Cason a aussi une tendance un peu autistique aux idées fixes et supporte mal que son ex-petite amie l'ait plus ou moins rejeté lorsqu'il s'est engagé. A-t-il des amis ? A Camp Rapture, pas beaucoup - ce sont surtout ses parents qui constituent ici son point d'ancrage, et aussi son frère, Jimmy, avec qui il entretient une relation d'émulation plutôt déstabilisante. A part ça, du côté de Tulsa, dans un bar mal famé mais bien garni, il y a son pote Booger, un ancien de la guerre d'Irak lui aussi doublé d'un parfait sociopathe (un peu dans le genre du Bubba de la série Kenzie/Gennaro de Dennis Lehane), sur qui il sait pouvoir compter en toutes circonstances - surtout dans les pires d'ailleurs. Un ami véritable, quoi.



A Camp Rapture, bien que la drogue et la délinquance aient fait les progrès d'usage, on ne peut pas dire pourtant qu'il se passe beaucoup de choses. La rubrique des chiens écrasés est vite remplie. Et pour songer à des chroniques plus consistantes, attractives parce que bien sordides, il faut vraiment se lever tôt - ce que Statler n'apprécie pas vraiment.



Evidemment, il y a cette affaire de disparition : Caroline Allison, une étudiante belle comme une déesse antique et intelligente comme Marie Curie (ou presque), s'est volatilisée dans la nature plusieurs mois auparavant. On n'a retrouvé que sa voiture, abandonnée au bord d'une route, avec, à l'intérieur, ses chaussures et le plat à emporter qu'elle avait acheté dans un snack. Ce n'est pas mal, comme histoire, ça et ça pourrait faire une chronique digne de ce nom. Statler part en chasse.



"Vierge de Cuir" est un roman puissant, mené tambour battant et avec un humour décapant par un Lansdale en grande forme, qui sait user du gore sans en abuser et qui nous donne ici le fruit de ses réflexions sur la formation des tueurs en série. Apparemment, l'écrivain américain penche pour l'hypothèse d'une âme assassinée dans l'enfance par des parents ou des proches sans scrupules et dont la disparition laisse une coquille déshumanisée, totalement dépourvue de conscience.



Le seul bémol que je mettrai à cette partition de grand style concerne le mentor du tueur, lui-même assassin bien sûr mais dont, en définitive, Lansdale nous dit peu de choses - trop peu à mon goût.



Pour le reste, c'est de l'excellent polar. Allez-y de confiance mais n'oubliez pas que Lansdale ne mâche pas ses mots et que son style risque donc - parfois - de choquer les lecteurs délicats. ;o)
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Vierge de cuir

Dans la mythologie, les Furies étaient vierges.



Ce qui, selon Victor Hugo, expliquait leur rage...



Elles tannaient le cuir des coupables en leur infligeant la sentence des juges....



Celle de Lansdale est une furie et si elle est vierge ce n'est que par son signe astrologique si vous voyez où je veux en venir...



Avec Caroline Allison, les noces de cuir ne sont pas celles que l'on rêve...



Cason Statler, pas né de la dernière pluie, enquête sur cette fille, belle comme une déesse, disparue 6 mois avant son retour dans le patelin natal....



Cason va apprendre, ou du moins le comprendre, que si les serpents changent de peau, il ne changent pas leur nature pour autant...



"Vierge de cuir" n'est pas mal, mais manque de finesse, et certains personnages sont caricaturaux...



Sachez toutefois, que Caroline Allison ferait rougir Zara Whites ....

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Vierge de cuir

Première lecture de cet auteur pour moi et j'ai la sensation de ne peut être pas avoir débuté avec son meilleur livre. Dans les points positifs, un style bien particulier, beaucoup de rythme et une intrigue intéressante...Dans les points négatifs, une clôture de l'intrigue un peu rapide et des personnages qui pourraient parfois êtres plus approfondis...Et pour les lecteurs qui n'aiment pas trop les dialogues un peu vulgaires, à éviter !!
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Vierge de cuir

L'intrigue est bonne mais ce livre m'a laissé sur ma faim. Les bons ingrédients sont là: un vétéran de la guerre d'Irak hanté par ses souvenirs retourne dans sa ville natale après avoir perdu son poste de journaliste aspirant Pullitzer pour une sordide affaire de sexe, son copain de guerre sociopathe qui se trimbale toujours avec un ou deux flingues fait maison dans ses bagages, une fille disparue, un trio de monstres sadiques et asociaux, un vague relent de tension raciale... mais le soufflé ne monte pas. Les personnages manquent de profondeurs, leur langage est stéréotypé et les situations mal exploitées: pas de tension ni de suspense sauf peut-être la description de Belinda attachée dans la tour du beffroi. On lit ce livre comme on regarderait les passants depuis la terrasse d'un café: voyeur mais sans empathie.

Dommage.
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Vierge de cuir

Vierge de cuir - Un livre de R. Lansdale (Né aux USA en 1951) - Bernard Blanc (Traducteur) - 448 pages - Gallimard 02 Mars 2011

Edition Française 2009.



« De retour d’Irak, Cason Statler » « il tombe sur l’histoire d’une jeune étudiante qui s’est mystérieusement évanouie dans la nature »

« Pourtant, dans une petite ville comme Camp Rapture, ce genre de fille ne passe pas inaperçu... »



« Je suis le genre de type qui ne cesse jamais de croire aux jours meilleurs. »

L’anecdote des détails. Ces petits rien qui font pourtant tout …



Margot Timpson auditionne « le héros » c’est un véritable procès qu’elle lui inflige !



Le gars qui a pris la place du narrateur en EPS s’appelle Varnell Johnson, la « personne de couleur »



« (…) et je fus assez vicieux pour l’examiner de dos alors qu’elle marchait devant moi ; je décidai qu’elle était plus que jolie. »



Entre journalisme , bureau, presse, et travail d’enquête et garde d’enfants… Un programme bien chargé ! …



« Oh putain, une mère gothique, pensai-je »



Je n’ai fait que jeter les bases ! A vous de vous faire votre propre avis !



Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Vierge de cuir

Un journaliste un peu trop dragueur, Cason Stalter, est obligé de quitter son emploi à Houston. Malgré une carrière prometteuse et une nomination au prix Pulitzer, il repart s'installer dans la ville de son enfance Camp Rapture.

Marqué par cet échec et son expérience en tant que militaire en Irak, il boit plus que de raison et n'a que peu d'espoirs professionnels dans le poste qu'il a décroché au journal local.

Chiens écrasés? conseils de jardinage? N'y a t il vraiment rien qui pourrait faire un bon article? A part peut-être la disparition il y a déjà 6 mois, toujours non élucidée, de Caroline Allison, étudiante de 23 ans ...

C'est une enquête qui va se révéler bien plus dense et complexe que Cason ne l'avait prévu!

J'ai retrouvé le ton mordant et ironique de Joe R. Lansdale avec plaisir mais aussi l'atmosphère si particulière du sud des États-Unis qu'il décrit toujours avec beaucoup de finesse.
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Vierge de cuir

Licencié de son boulot de journaliste à Houston, pour des raisons plus personnelles (et adultérines) que professionnelles, Cason, un ancien soldat revient chez lui, à Camp. L’esprit ravagé par la guerre cauchemardesque en Irak et le cœur en vrac, obnubilé par son ancienne petite amie pourtant très claire sur leur rupture, il noie ses névroses dans l’alcool. Fraîchement embauché dans le canard de la ville pour des chroniques hebdomadaires plan plan, il tombe rapidement sur un sujet bien plus intéressant. Quelques mois auparavant, Caroline, une magnifique étudiante, a mystérieusement disparu, sans rien dire à personne et laissant toutes ses affaires. Disparition volontaire? Meurtre? Cason décide de mener sa petite enquête et d’en faire des articles récurrents. Mais, lorsqu’il reçoit une vidéo des ébats de son frère ( un successman, professeur d’université et accessoirement marié) avec ladite jeune femme, l’affaire va prendre une tout autre tournure. Mais, on ne la fait pas aux 2 frangins qui vont rapidement remonter la piste des maîtres chanteurs. Et si l’angélique et innocente Caroline ne l’était pas tant que cela? Quelles viles motivations se cachent en réalité là-dessous?

Un roman qui mêle noirceur, violence et humour, le tout dans une prose détonnante et fleurie. Un style assez masculin mais qui se lit bien. Le rythme est bon et même si les situations sont souvent un brin exagérées, les personnages sont plaisants.

Mon premier de l’auteur mais qui m’a donné envie de voir le reste.
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Zombie Tales, tome 1

Cette série sous le format comics est composée de petites histoires de quelques pages qui ont été scénarisé et dessiné par différents auteurs. Le style graphique varie considérablement selon les auteurs. Et encore une fois, la qualité varie du médiocre au satisfaisant toutes les 5 pages.



Inutile de préciser que cette série surfe sur le succès de « Walking dead » mais sans lui arriver à mordre la cheville. Les histoires ne sont pas à la hauteur de ce qu'on pouvait attendre. Les fans de zombie vont être déçus par cette lecture. Bon, l'éditeur aurait fait l'exploit de faire déjà paraître 4 tomes entre 2012 et 2013 puis plus rien.



Bref, les récits nous laissent sur notre faim et c'est bien le cas de le dire s'agissant de zombie.
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le 1e, Savage Season (1990), est paru en France en 2014 sous le titre :

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