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Citations de John Aggs (11)


Je rêvais d'un monde sans discrimination ni préjugés, où la police serait juste, la justice équitable, le système égalitaire.
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Ce ne sera jamais assez, parce que je suis un Nihils.
Louise D.
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Conseil de discipline

Cette scène figurait à l’origine à la fin du chapitre 35 de 100 jours en enfer. Elle se déroule après la bagarre qui a opposé James à Stuart et Gareth. Elle explique la colère d’Ewart dans la scène suivante. Malheureusement, le roman étant trop long, ce passage a dû être supprimé.

James, Gareth et Stuart patientaient à l’extérieur du bureau de la prof principale.

Le nez de Gareth portait des traces de contusions et de brûlures. Stuart, visiblement mort d’inquiétude, contemplait fixement la pointe des baskets. Les bras croisés, James considérait les deux garçons avec un petit sourire amusé. C’était l’un des avantages de travailler pour CHERUB : la possibilité de commettre des actes répréhensibles sans devoir en affronter les conséquences.

Joanna passa la tête à l’extrémité du couloir. S’étant assurée qu’il n’y avait pas de profs en vue, elle s’approcha de James et l’embrassa fougueusement sur la bouche.

— Tu es un vrai bad boy, gloussa-t-elle. Toute l’école ne parle que de toi.

James jeta un regard méprisant sur Gareth et Stuart.

— Ces connards méritaient une bonne branlée.

— Tu vas voir ce que tu vas prendre, répliqua Stuart.

— Toi, ferme-la, si tu ne veux pas que je t’achève.

Joanna tendit à James un Coca et un Bounty.

— Tiens, j’ai pensé que tu devais crever la dalle, dit-elle. À tout à l’heure, dans le bus.

James s’assit sur une chaise en plastique et retira l’emballage de sa barre chocolatée. Alors, il remarqua que des larmes roulaient sur les joues de Stuart.

— Wow, lança-t-il. On dirait que tu fais moins le malin.

Ulcéré, le garçon se rua sur lui. James lui tordit le poignet derrière le dos.

— Tu veux que je te casse le bras, pauvre nain ? rugit-il.

S’étant assuré de la soumission de son adversaire, il le libéra puis lui adressa un violent coup de pied aux fesses.

— Franchement, les mecs, vous ne tiendriez pas cinq secondes dans un collège de Londres.

Stuart s’effondra sur le sol en pleurnichant. S’il ne lui avait pas marché sur la tête deux jours plus tôt, James aurait presque eu pitié de lui. La prof principale ouvrit la porte à la volée.

— C’est pas un peu fini, ce vacarme ? Allez, entrez, vous trois.

Les trois garçons prirent sur les chaises alignées sur devant le bureau. James saisit un stylo à plume qui traînait à portée de sa main et se mit à le tripoter nerveusement.

Le directeur, le proviseur et le surveillant était présents. Stuart versait toutes les larmes de son cœur, provoquant les ricanements de James.

— Ross, lança la prof générale, les lèvres pincées. Peux-tu me dire ce que tu trouves si amusant ?

Dans son ancienne vie, James s’était fréquemment trouvé dans de telles situations.

Cette fois, il s’en fichait royalement.

— Vous vous faites quoi, comme salaire ? demanda-t-il.

— Je ne vois vraiment pas ce que ça a à voir avec cette réunion.

— Je me demandais simplement si vous aviez les moyens de vous payer une opération de chirurgie esthétique. Parce que, franchement, y a du boulot.

La femme semblait au bord de la crise de nerfs.

— Tu sais, Ross, dit-elle, j’enseigne depuis trente ans, et c’est le pire dossier que j’aie jamais vu.

Au cours de la préparation de l’opération, Amy avait confié à James que le faux dossier qui avait été transmis à Gwen Morgan lui faisait une réputation de gibier de potence.

— Exclus de quatre établissements, incendie volontaire sur la personne d’un prof de sciences naturelles, meurtre et actes de barbarie commis sur la mascotte du collège, une tortue, en l’occurrence. Ta place n’est pas ici, mais en prison.

— Finalement, vous seriez peut-être pas mal si vous perdiez vingt ou trente kilos.

À ce moment précis, le stylo plume que James était en train de manipuler se brisa en deux, et l’encre gicla sur le bureau.

— Oups, la boulette, lâcha-t-il.

La femme bondit de sa chaise et se mit à hurler :

— Hors de ma vue, immédiatement !

James quitta la pièce d’une démarche nonchalante, ravi d’en avoir fini pour toujours avec le collège Gwen Morgan.
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ce livre est très bien !
Davy
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Je ne veux pas te parler d'amour éternel, je sais que tu détestes ce genre de truc, mais si on ne s'enfuit pas bientôt, je crois qu'on ne le fera jamais.
(...) Partons avant que le temps et la peur nous rattrapent.
Partons avant de devenir comme eux.
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Quand tu flotteras dans ta bulle, Callum, n’oublie pas : elles finissent toujours par éclater.
Et plus on s’élève, plus dur sera la chute.
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Séphy, si tu m'avais frappé, ou giflé, la douleur aurait fini par s'effacer... mais jamais je n'oublierai ce que tu as dit.
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Séphy, si tu m'avais frappé, ou giflé, la douleur aurait fini par s'effacer... mais jamais je n'oublierai ce que tu as dit.
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J’ai bien apprécié « entre chiens et loups » de Jean Davide Morvan, une Bande Dessinée qui m’a donnée envie de lire.

Perséphone est une prima a la peau noire, fille du ministre qui contrôle l’ensemble du pays. Callum est son ami d’enfance qui est blanc, un nihil, une partie de la population discriminée par les primas. Il va faire partie de la milice un groupe de rebelle. Pourtant leur amitié devient plus profonde, elle se transforme en véritable amour. Mais la société dans laquelle ils vivent pousse les noirs et les blancs à se détruire.

Une Bande Dessinée pleine de suspens, on s’attache vite aux personnages et à leur histoire. La fin m’a complètement bouleversé car cette Bande Dessinée pause le problème de la discrimination raciale, un sujet toujours d’actualité.
Thomas.L 3B
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Je n'ai plus honte de ce que je suis, mais je refuse de vivre dans un monde où je ne serai jamais assez bien, où, quoi que je fasse, ce ne sera jamais assez, parce que je suis une Nihil.
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-Je ne savais pas. Je le jure.
- Vous n'avez pas cherché à savoir.
- Votre race ne nous a apporté que des malheurs.
- Perséphone, il vaut mieux que tu partes.
- Mais je n'ai rien fait.
- Tout juste. Tu te pointes ici avec plus de fric sur le dos que je n'en gagne en un an et tu voudrais qu'on t'applaudisse ?
- Non...
- Dégage, avant que je fasse un truc que je pourrais regretter !
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